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Création fonds CD, DVD, ou numérique


Nanabib

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Jonathan Garry

L'éducation à l'oreille, c'est effectivement aussi une de nos missions. Et l'intérêt pour la qualité sonore ne se dément pas.


 


Je rebondis sur le message de DigéRidou. Effectivement, la bibliothèque est l'un des seuls lieux permettant une mise à disposition, une valorisation et une médiation de la musique sur support. Mais il ne faut pas oublier que les bibliothèques comptent en France un taux d'inscrits relativement extrêmement faible et que la (très) grande majorité de ces "non-usagers" nous ignorent par méconnaissance, désintérêt ou ne nous connaissent tout simplement pas.


 


Et c'est là qu'un positionnement sur des offres de streaming peut être intéressant : Nous positionner là où sont les pratiques culturelles, montrer notre présence, nos compétences, nos capacités à proposer (du petit label indé à l'artiste local émergent), à faire cheminer dans un parcours musical personnalisé. Et si une offre numérique offre de la visibilité, il faut sérieusement envisager de s'y engouffrer. Il faut assumer avoir des compétences particulières, et apparaitre là où les gens regardent/écoutent.


 


Ensuite, les pratiques tendent à se mélanger, de la découverte en ligne sur Deezer à l'emprunt d'un album en médiathèque, le réflexe devient de plus en plus présent. Et c'est tout aussi intéressant. On parle d'échantillonnage de mauvaise qualité (excepté Qobuz, c'est un fait), comme on parlerait d'un produit (!) d'appel. Une ouverture de brêche et de possibilités.


 


Et enfin, il est également possible d'intéresser pour le coup nos usagers aux possibilités qui s'ouvrent à eux (les documents sonores d'Archive.org sont incroyables) et qu'ils méconnaissent.


 


Une mixité des pratiques et des offres, la multiplication des voies d'accès, et une visibilité accrue. Sincèrement, je pense que la solution se cache quelque part dans ces directions, et ça devient intéressant à imaginer pour l'avenir.


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Tout à fait d'accord pour la mixité des pratiques, action indispensable pour la médiation (effectivement, Archive.org est une mine d'or !). Par contre, on s'éloigne un peu de la question de départ qui était "est-ce nécessaire de proposer un fonds CD dans une médiathèque" !!


Pourquoi pas ouvrir un sujet sur les pratiques hybrides... et clore celui-ci ?


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Numérisation d'une partie d'un fonds Cd pour une écoute sur place


 


J'aurais souhaité avoir une fourchette de prix pour une numérisation des Cd de la Bibliothèque (coût par Cd). Pour un volume d'environ 5 000 Cd à numériser.


 


. Est-ce qu'un bibliothécaire musical, présent sur AgoraBib, ayant déjà effectué cette opération, pourrait me donner une fourchette de prix ?


 


. De même, je suis preneur de noms de sociétés pouvant faire ce genre de tâche.


 


. Pour ceux qu'ils l'ont déjà fait, n'hésitez pas à me faire part d'éventuels commentaires, positifs ou négatifs, sur la numérisation d'une partie d'un fonds Cd.


 


merci,


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Dans son introduction au manuel Musique en bibliothèque, Gilles Pierret aborde la baisse des prêts de CD. Il évoque les statistiques générales du ministère de la culture, qui "révèlent déjà, sur les années 2002 à 2008, une chute sensible des prêts de phonogrammes, qui passent de 30.33 M 25.27 M (soit moins 8.5%), la part qu'ils représentent dans les prêts passant de 15.4 % à 13.08 % - et ce alors que les collections ont progressé de 7.6 M à 10.04 M. (...) rien ne permet d'indiquer que la tendance se soit inversée depuis."
L'auteur étudie également les statistiques de prêt de CD des bibliothèques municipales parisiennes jusqu'en 2011, qui montrent une apogée en 2000, une chute assez brutale après 2003, une stabilisation jusqu'en 2006 : "la baisse est ensuite quasi continue à partir de 2007 (...) le volume de prêts ayant baissé de 40 % entre 2002 et 2011."
Ce passage se conclue par l'évocation de la bibliothèque Marguerite Duras, qui avec une collection de 20.000 CD "réalise plus de 195.000 prêts annuels en 2011, soit 20.8 % du total des transactions tous documents confondus. On ne saurait toutefois faire de ce succès une règle ou un credo - les chiffres beaucoup moins flatteurs évoqués plus haut nous le rappellent - n'en déplaise à ceux qui pensent que le CD (comme le livre ?) perdurera quoi qu'il arrive."

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Henri Mitchell

Je me souviens d'un édile qui osait nous soutenir qu'avec Y**T**E, ses enfants avaient accès à toutes les musiques qu'ils voulaient ...


Je lui ai demandé s'ils avaient l'oreille tournée vers plusieurs styles de musiques, comme un peu pour les légumes quoi ..."vous discutez peut-être de leur goûts, vous leur conseillez vous même vos propres coups de coeur ?" ... silence pesant ... "et bien voyez-vous monsieur l'maire, nous c'est notre boulot de leur faire écoutez cinq styles musicaux par jour à vos gamins."


 


Je pense qu'un fonds CD/mp3/vinyle/rouleaux de cire ... ça vit ou ça ne sert à rien !


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[...] c'est notre boulot de leur faire écoutez cinq styles musicaux par jour à vos gamins...

Voilà un slogan parfait pour nos bibliothèques et la culture en règle génbérale...

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  • 4 weeks later...

Je ne me suis jamais occupé d'un fonds de CD, et à lire ces échanges, j'oserai une comparaison peut-être hasardeuse, sans doute simpliste : puisque les CD tendent à être moins populaires que dans les années 90, puisque leur présence reste pourtant indispensable, ne pouvons-nous pas tout simplement les comparer aux fonds... de livres ?


 


Les livres sont moins empruntés qu'avant, les gens lisent beaucoup plus sur support numérique, donc moins sur papier, mais reste que les fonds imprimés gardent des atouts : l'odeur de l'encre, de la colle et du papier (non négligeable), la qualité du confort de lecture, et une offre imprimée qui permet de trouver quelques oiseaux rares. Or, les bibliothèques continuent à acheter des livres, et proposent de plus en plus des offres complémentaires numériques.


 


Alors, pour répondre à la question initiale : oui, créons encore des fonds de CD, et complétons-les avec des offres numériques. Non ?


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Je ne me suis jamais occupé d'un fonds de CD, et à lire ces échanges, j'oserai une comparaison peut-être hasardeuse, sans doute simpliste : puisque les CD tendent à être moins populaires que dans les années 90, puisque leur présence reste pourtant indispensable, ne pouvons-nous pas tout simplement les comparer aux fonds... de livres ?

 

Les livres sont moins empruntés qu'avant, les gens lisent beaucoup plus sur support numérique, donc moins sur papier, mais reste que les fonds imprimés gardent des atouts : l'odeur de l'encre, de la colle et du papier (non négligeable), la qualité du confort de lecture, et une offre imprimée qui permet de trouver quelques oiseaux rares. Or, les bibliothèques continuent à acheter des livres, et proposent de plus en plus des offres complémentaires numériques.

 

Alors, pour répondre à la question initiale : oui, créons encore des fonds de CD, et complétons-les avec des offres numériques. Non ?

 

J'ai un peu tiqué sur la phrase en gras. De ce fâcheux besoin de légitimer encore et encore la place des supports musicaux en bibliothèque, d'assurer qu'il ne s'agit pas d'une caution loisir à opposer à la caution intellectuelle du livre.

 

Les CD, au même titre que les livres, sont déjà des documents, qui "'subissent" le même traitement : politique documentaire, d'acquisition, d'archivage, de conservation, de valorisation. La Musique a autant sa place que la Littérature au sens large, quelqu'en soit le support (du physique au dématérialisé).

 

Les expérimentations numériques existent déjà, et la réflexion est déjà bien avancée depuis l'érosion des statistiques de prêts (qui ont une tendance toute autre aujourd'hui) et, effectivement, il s'agit aujourd'hui d'une complémentarité des fonds, en proposant des solutions accessibles le plus aisément en fonction de l'évolution des pratiques.

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J'ai un peu tiqué sur la phrase en gras. De ce fâcheux besoin de légitimer encore et encore la place des supports musicaux en bibliothèque, d'assurer qu'il ne s'agit pas d'une caution loisir à opposer à la caution intellectuelle du livre.

 

Ce n'est pas ce que je voulais dire. La musique n'a pas besoin de légitimer sa présence en bib, et comme le dit si bien Ferris, le fonds d'imprimés que je gère n'apporte pas une caution plus intellectuelle que celle du fonds musical.

Il s'agit juste de réfléchir à la complémentarité des supports. L'expérience prouve que tous les supports sont nécessaires ; et bien, proposons tous les supports !

Le marché des livres numériques est encore plus vert que celui de la musique en ligne, je le déplore car dans ma petite bib il y a déjà une demande pour des prêts numériques. Si je le pouvais, je proposerais une offre en ligne complémentaire de l'offre imprimée.

Voilà tout mon propos : les fonds musicaux - et vidéos - sont comparables aux fonds imprimés, donc comparons, et essayons toutes les recettes à notre disposition !

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Paloma Amargado

Bonjour.


 


A lire absolument : "Le goût du frais", Livres Hebdo, 26 avril 2013 : une "enquête" concluant que les lecteurs qui viennent emprunter des DVD recherchent avant tout la nouveauté. On n'a certes pas l'étude sous les yeux mais un succédané journalistique. Toutefois, l'objectif et les résultats de ce travail semblent cousus de fil blanc ; et cela vaudrait la peine de consacrer un peu de temps à démonter point par point la démarche, de faire valoir, analyse à l'appui, le contraire de ce qui est avancé et, à partir de là, de mettre en évidence les présupposés et les intentions des auteurs (dirigés par Poissenot) - voire même de s'interroger sur la place et la fonction de la "science" - ici la sociologie - dans la construction de l'idéologie professionnelle.


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Ignatius Kaltenbrunner

Plus précisemment vous trouverez cet article page 21 du numéro 951 du 26 avril 2013.

Je vous livre ici ma lecture de cet article.

Le goût du rance

La rubrique "décryptages; nous inflige un enfoncement de portes ouvertes en bonne et due forme.
Les extraits de l'étude, des commentaires de Claude Poissenot, sont admirables de vacuité:
"Une des premières surprises apportées par l'enquête est la grande diversité des prêts selon les médiathèques"
"Ils vont chercher en médiathèque les films qu'ils n'ont pu ou voulu voir en salle ou acheter en DVD. Ils ont a coeur de rester au courant de l'actualité et sont sensibles au bruit médiatique qui entoure la sortie des films, l'actualité; des réalisateurs et des acteurs. Les médiathèques participent à la constitution d'une culture cinématographique en train de s'écrire"
En tout cas certains s'écoutent parler !

 

Mais l'objectif est surtout de blâmer les tenants d'un certain "savoir"
"Les discours professionnels qui militeraient pour une fonction patrimoniale et l'acquisition prioritaire des "classiques" manqueraient cette contribution active à la culture en train de s'écrire qui fait d'une institution qu'elle demeure vivante"
On ne peut que sourire, voire éclater de rire devant cette charge...
 

Si l'on se réfère à; la liste des 20 films les plus empruntés on constate que les 2 ^premiers sont le mieux représentés en nombre d'exemplaires et en nombre de bibliothèques les possédant, c'est peu ou prou le cas des suivants cela parait logique et bat donc en brêche l'idée selon laquelle les vidéothécaires n'acquièrent pas de nouveautés, grand public, américaines etc. CQFD
Dans le classement on note qu'en 15ème position "Des hommes et des dieux" compte 37 exemplaires (59 pour le premier du classement) et est présent dans 5 des médiathèques étudiées (8 pour le premier), un effort à souligner; ici fait par les vidéothècaires pour proposer ce titre, et ça paie

Lorsqu'il parle des "classiques"; Monsieur Poissenot semble oublier la problématique des acquisitions avec les droits, ainsi si la Médiathèque n'a pas acheté; lors de sa réédition récente "La Nuit du chasseur"; sachez qu'il est désormais indisponible chez les fournisseurs institutionnels alors que ce film a sa place dans tout "fonds de base", l'erreur aura été, pour le professionnel de ne pas l'avoir acquis au bon moment, fut-ce au détriment d'un exemplaire d'une nouveauté grand public etc...

Décidemment nous n'avons pas les mêmes valeurs car pour ma part je n'oppose pas les différents types de cinéma et tente de les offrir dans leur diversité; en satisfaisant; le public et en assurant la médiation des "classiques" par exemple.

Bref ce n'est pas un débat, comme d'habitude, c'est une injonction à obtempérer et devenir un "vidéo-club" qui émane de cet article, qui témoigne pour le moins d'une méconnaissance du fonctionnement des vidéothèques et des professionnels, lorsqu'il en reste, qui les animent

A noter que l'étude pour être encore moins pertinente a, c'est indiqué; en note, l'étude de l'IUT de Nancy a pris en compte tous les types de DVD hormis les séries télévisées, qui posent des difficultés pour leur repérage dans les collections [?] certaines représentent cependant un nombre important de prêts (parfois plus importants que celui des films)
Alors pourquoi n'avoir pas plutôt étudié; ce fonds là ?

 

Bref je reste dubitatif après cette lecture...

A force de vouloir "penser la nouvelle bibliothèque", Monsieur Poissenot, néglige ce qui se fait depuis longtemps dans des sections souvent en pointe dans l'évolution des pratiques professionnelles; mais il n'en a cure, il ne voit dans ces professionnels que des vieilles barbes renfermées sur leurs savoirs et voulant imposer au public leurs marottes, mais Monsieur, pensez vous vraiment que vos injonctions au changement concernent tant d'établissements ? Et que les DVD "qui représentent 3 % du total des documents des médiathèques, mais 9 %, voire 15 % dans certains établissements" proposés au public ne sont que des films "d'art et d'essai" ou des "classiques" ou des films "expérimentaux" ? des fonds de "L'ancien modèle repose sur la primauté donnée à l'offre sur la demande" pour citer votre blog ?

Je déplore par ailleurs que dans le panel des 23 établissements de "diverses tailles" choisis il n'y en ait que 2 de moins de 10000 habitants car cela exclut nombre de médiathèques fonctionnant avec des fonds de DVD de BDP et certaines d'entre elles ont déjà; depuis lurette fait évoluer les pratiques en prêtant justement des séries (très chères à l'achat) ou des films récents onéreux lors de leur première parution dans les catalogues de fournisseurs aux bibliothèques de leur réseau quant elles n'ont pas anticipé également l'idée "un peu comme les films du samedi soir qui permettent de rassembler tout la famille [...] à quand un rayon "films du samedi soir" ?"; en créant sans vous attendre, un fonds familial (exemple de la BDP des Bouches-du-Rhône)

Enfin, un petit coup pied de l'âne est donné aux films documentaires en signalant que "les 23 palmarès de 50 titres débouchent sur une liste globale de 805 titres différents" l'étude souligne par ailleurs l'absence quasi totale des films documentaires sur les 805 films recensés" ... et ça t'étonne banane ?

Si j'étais pessimiste je dirais que la "normalisation" est donc en marche depuis longtemps puisque les vidéothécaires ne sont plus foutus de faire sortir les films documentaires et les "classiques" qu'ils acquièrent au détriment des DVD "d'une culture cinématographique en train de s'écrire" qui truste les premiéres places des palmarès..

Mais l'usage des médiathèques est multiple heureusement, comme le public et les palmarés, ceux des ventes, comme les audiences télé; valent ce qu'ils valent, l'essentiel étant de pouvoir proposer aussi une offre alternative...

Bref, je m'agace de lire des inepties qui imposent leur vision, très orientée des bibliothéques...

Il y a un moment que je voulais exprimer mon ressenti sur la vision partiale de ce nouveau "prescripteur" c'est fait

Merci Agorabib

Modifié par Ignatius Kaltenbrunner
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Heu, je n'arrive pas à décrypter le post précédent : trop de balises html... :-(

EDIT : c'est mieux ! Merci !

Modifié par StéphaneG
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Marci à Mr Paloma A. d'avoir signalé cet article du dernier Livres-hebdo "Le goût du frais".


 


Poissenot, d'une part, enfonce les portes ouvertes comme d'habitude, d'autre part en infère des principes ultra "négationnistes" sur les missions de nos établissements concernant la diffusion de la culture et du savoir.


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Paloma Amargado

Attention : à ma connaissance, cette enquête n'a pas été publiée ; encore une fois, on ne dispose que d'un digest réalisé par un journaliste. Il faudrait pouvoir juger sur pièce (à conclure trop vite de l'ineptie de l'article à celle de l'enquête, on pourrait tomber sous le coup de nos propres critiques). Cela dit, telle que présentée, elle est si naïve dans son questionnement et sa démarche, si étique dans ses résultats - tout en se voulant édifiante -, qu'on ne peut pas s'empêcher de sourire.


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  • 5 weeks later...

Bonjour à tous,


 


Si quelqu'un pouvait m'aider : je suis à la recherche d'une bibliothèque importante (càd riche en volumes) qui est sur une PCDM4 simplifiée pour le classement de ses CD (genre 9.1 NDO pour Youssou N'Dour et pas 9.18756 NDO)...


 


C'est pas joli-joli j'en ai conscience, mais ayant à cataloguer en dare-dare un fonds de 1000 CD, je voudrais procéder par imitation et faire un petit coper-collier pour aller plus vite sur la classification.


 


En appelant à la bioéthique de chacun et aussi à vos sentiments confraternels, je vous remercie pour avoir lu ce message, surtout si en plus vous l'avez compris,car je reconnais qu'il est un peu technique et pas facile d'approche pour les non-initiés.


 


A noter que j'ai déjà un peu chiné et j'aime beaucoup la classification de la MdP du 68, en dehors bien sûr de mon admiration pour Xavier Galaup (poète et discothécaire). Mais je souhaiterais en fait trouver une bibliothèque qui dispose d'un plus gros catalogue de CD, même si --on est tous d'accord, la grosseur ne fait pas tout.


 


Cordialement,


Mp


Modifié par Misterpamp
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Jonathan Garry

Pour des recotations en PCDM simplifiée, je vous recommande :


 


La Bibliothèque de Caen : http://opacnet.caenlamer.fr/cgi-bin/abnetclop/O7038/ID36b374ec?ACC=101


La BDP de la Manche : http://biblio.manche.fr/


Et en moins simplifié, la BM de Lyon : http://www.bm-lyon.fr/


 


L'indexation peut être plus poussée que la cotation, mais c'est une base.


 


Une petite idée de ce qu'on a mis en avant comme signalétique PCDM :


 


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  • 1 month later...

Voici ma maigre contribution à cet échange enflammé et  mon point de vue sur l’acquisition de CD aujourd’hui..


 


Mais auparavant, voici quelques avertissements : mieux vaut prévenir que guérir…


  • Je parle en mon nom, en humble bibliothécaire et non pour une structure.
  • Je vous livre mon témoignage de bibliocédédévédéthécaire…. Car oui ça existe des gens qui cumulent !!!
  • Je n’ai pas lu tous les posts car je me suis lassé des commentaires à la pensée unique et cherchant à transmettre un dogme absolu.
  • Je vais essayer de répondre à la gentille question de notre collègue sans tomber dans la chasse aux sorcières ou au règlement de compte stérile.
  • Ce post est classifié PEGI 18 (pour les  non initiés, classement des jeux vidéos et restriction par âge… (Argh ! Comment ?! Il y a des jeux-vidéos en médiathèque… Diantre !)

Donc pour revenir au sujet de Nanabib, voici mon retour d’expérience sur 3 postes (ben oui je voyage beaucoup et alors…). A chaque fois je donnerai l‘environnement pour clarifier mes propos.


 


1/ Ville (ou village comme vous voulez) de 1500 habitants, non inscrit dans un réseau, avec une médiathèque plus importante à 10km, dates 2002 à 2005. Création de l’équipement en 2002


Le projet englobait un fonds CD et DVD. Etant donné l’environnement et l’isolement relatif de la structure il était impensable de ne pas mettre de CD ou de DVD. Nous avions par contre totalement abandonné la VHS. Ces fonds avaient pour mission d’attirer les plus jeunes (volonté municipale) comme ce fut souvent le cas.


Le fonds était généraliste avec de la grosse cavalerie et des choses plus discrètes.


Bon taux de rotation, espace dynamique pour l’ensemble de la structure.


 


2/ ville de 8 000 habitants, non inscrit dans un réseau mais avec de nombreuses structures avoisinantes (et concurrentes ?!? ok je sors..) très proches,  moins de 5km (bassin de population de 300 000 h), date 2005 à 2012.


La structure avait une discothèque à part entière avec une discothécaire de 20 ans d’expérience. En 2005, bon taux de rotation, espace qui vivait bien avec de nombreuses animations autour de la musique (points-écoute, expo, sélection, club usagers..). Puis au fil des ans, une baisse vertigineuse des prêts pour un budget inchangé. Malgré les efforts d’animation, de valorisation et d’acquisition, ce secteur s’est écroulé en 2 ans environ (les imprimés conservant un taux relativement stable voir en évolution dans certains domaines). Bilan en 2011 : abandon des CD ! Conservation du fonds présent. Pas de remplacement par une borne de téléchargement (malgré mon insistance auprès de la tutelle..). A terme, retrait de l’espace et donc disparition du support CD corps et âmes (RIP…)


 


3/  ville de 100 000 habitants (j’aime les écarts) , réseau constitué de 4 structures (3 annexes et une centrale), avec des équipements dans des villes voisines de même taille ou supérieure.


CD et DVD dans 2 annexes et un pôle musique et cinéma dans la centrale. Discothécaires professionnels et ultra compétents. Budget correct. Date 2012 à aujourd’hui


Concernant une des annexes (celle où je travaillais), un fonds très développé et de qualité dans un quartier très sensible.


Bilan : les usagers qui viennent emprunter ne sont pas les plus jeunes mais une tranche d’âge d’environ 30-60 ans. La population du quartier ne se retrouve pas complètement dans l’offre malgré une pluralité et une diversité plus que visible. Public captif et déjà mélomane ou musicien. Offre numérique en réflexion et en complément de l’offre physique.


 


Donc en conclusion de ces diverses expériences, je dirai que le débat CD ou pas n’a pas lieu d’être fondamentalement pour moi. Lorsque le vinyle a disparu pour être remplacé par le CD, quelques irréductibles on bien tenté de résister (j’en connais mais je ne dénoncerai pas même sous la torture). Le CD s’est naturellement imposé. Nous avons tout de même conservé une offre musicale me semble t-il.


 


Aujourd’hui le CD se retrouve dans la même position que le vinyle. Je suis désolé mais le CD deviendra marginal dans quelques années comme le vinyle en son temps (même si on trouve encore des vinyles mais pour des usages restreints ou spécifiques). Proposer une offre uniquement numérique c’est proposer de la musique dans nos structures mais sous une forme différente. La musique n’est donc pas près de disparaître de nos fonds. Je rejoins certaines personnes sur la différenciation entre Contenu et Contenant.


 


Pour aiguiller Nanabib, je pense qu’une bonne analyse du territoire, des usages de la population, de l’intégration ou non à un réseau intercommunal et d’une réflexion à long terme sur l’offre documentaire permettra de dire si oui ou non proposer des CD est justifié. Offre unique ou complémentaire à elle de voir.


 


Le téléchargement remplacera le support physique incontestablement , du moins pour les usages les plus courants.


Pour moi aujourd’hui, sur un projet de création, pas d’offre en CD mais une offre musicale différente ! (Ca y’est j’suis mort, adieu monde cruel !)


Le public que j’ai pu rencontrer (ou alors je vis dans la 4ème dimension..) est un public très captif et très ciblé. C’est un public qui achète déjà de la musique sous toutes ses formes et où notre offre vient en complément. Devons-nous conserver des fonds physiques pour une part minime d’une population (là ça y’est j’ai lancé un nouveau débat..)


 


 A plus ou moins long terme, le public des discothèques (sans boules à facette je précise..) sera un public de spécialistes.


 


Je nuance (quand même vous allez dire) en disant que l’offre numérique n’est pas encore tout à fait satisfaisante que ce soit en livre, en musique ou en vidéo. Les éditeurs eux-mêmes sont assez flous.


 


Concernant les imprimés, ils survivent mieux dans nos établissements car leur ancrage et leurs usages sont différents. Mais à terme la dématérialisation sera plus importante que la présence physique (peut-être plus en littérature à mon avis mais ce n’est qu’un avis..). dans combien de temps.. je serai certainement à la retraite… ce n’est pas pour autant que nous ne proposerons plus de littérature, toujours cette nuance contenant/contenu (on dirait du Ferdinand de Saussure…)


 


Permettez-moi pour finir un aparté sur les échanges sur le statut des participants à ce forum : Avoir des fonctions dans une structure nationale n’exclue pas d’avoir un avis basique de médiathécaire (je sais des dents grincent sur ce terme..). Donner son point de vue en tant qu’agent de bibliothèque n’engage aucunement une structure dans laquelle on occuperait des fonctions, le plus haute soient-elles. Je trouve donc que le débat sur certains témoignages est déplacé.


Sur un forum, on a le droit de ne pas penser comme vous. C’est même le but du forum, l’échange et non l’adhésion à une pensée unique de dictateurs élitistes. Rebelle je suis, rebelle je resterai.. NA !


 


J’ajoute, que ne pas avoir Nick Crave, Drake, Krave (on ne sait plus avec tout ça) dans son fonds n’est pas un drame national qui mérite la mort…. Est-ce que dans vos fonds vous avez des CD de Sonerien Du, du Bagad Ronsed Mor ou des Kanerien Langazel ? Non ! mais quelle abomination, comment un établissement culturel peut se passer de telles références, c’est honteux… ce sont pourtant des artistes que j’écoute très très régulièrement…


Bref, je trouve ce commentaire sur la présence ou pas de tel artiste totalement puéril et non professionnel….


 


Bon ben voilà, je viens de me mettre à dos tous les discothécaires de France et de Navarre. Si ils me retrouvent, ils vont me flageller en me lançant des CD qui tailleront de jolis serpentins sanglants sur ma peau hâlée.. je vous avais prévenu c’est -  de 18 ans….


J’ai une solution de sortie peut-être..travailler à Anzin.


 


Ah oui….je précise quand-même…je ne suis pas un bibliothécaire ultra qui pense que la musique n’a pas sa place en médiathèque… musicien moi-même, époux de musicienne et d’ancienne étudiante en musicologie, je pense que la musique ne m’est pas inconnue. A bon entendeur..


 


Sur ce, bonne et belle journée !


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  • 3 weeks later...

ceci dit c'est vrai qu'en tant que mélomane et sauf si je ne trouve pas le cd en question (spécialisation des fonds ? ) je ne passe plus par le cd ni le marchand mais par spotify et deezer et ailleurs sur le net (archive.net etc.) ,  l'accès est tellement facile ! le cloud nous y incite d'ailleurs ... bon je dis ça comme ça ! le médiathèques ne peuvent elles pas être ce lieu où l'on va chercher ce que l'on ne trouve pas par les voies courantes (catalogue métamkine etc.)


frustrant de ne pas avoir à disposition toutes les richesses audio de nos créateurs bien aimés confinés aux sous sols et aux bennes de pilonnage ;


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  • 4 years later...
Le 11/03/2013 à 10:59, Invité NicKdraKave a dit :

Pour comprendre un peu mieux le fonctionnement des bornes Automazic et les conséquences de ce choix en médiathèque (entre autres : comment faire de la médiation autour du contenu de ces bornes), et puisqu'il n'y a pas de réponses sur les statistiques d'utilisation de ces bornes à la médiathèque d'Anzin,  je vous invite à consulter ce rapport de stage de Delphine Bellod : Mise en valeur d'une borne d'écoute à la bibliothèque de Belfort Historique, difficultés et projections sur le site de l'Université de Limoges  :

http://epublications.unilim.fr/memoires/licenceprombd/index.php?id=436#tocto3n19

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour,

ce rapport de stage est maintenant accessible via l'url suivante : http://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-8883

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