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Vente symbolique/don d'ouvrages désherbés


Sylvain

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Bonjour,


 


J'aimerais un retour d'expérience de celles et ceux qui en bibliothèque ont mis en place des ventes symboliques/dons d'ouvrages désherbés en bon état et pertinents.


 


D'avance merci!


 


 


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Une vente de livres désherbés a eu lieu à Moulins en novembre dernier, voir cet article http://mediatheques.agglo-moulins.fr/agglo-moulins.fr/cms/articleview/id/557 (j'espère que le lien fonctionne !); plus de 10 000 livres vendus (BD, mangas, romans, documentaires, périodiques), plus de 1400 passages en caisse, durée de la vente une semaine; pour la prochaine vente, les élus ont souhaité augmenter les tarifs pratiqués (0,50, 1€ et 2€ - pour les beaux livres); les visiteurs et acheteurs étaient ravis et l'équipe de la médiathèque aussi !


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Chez nous, on pratique la braderie permanente: comme dans les bibs d'Europe du Nord, nous avons un coin pour laisser les docs désherbés en vente, ça fonctionne pas mal, les gens apprécient. Et en mai, comme on aura beaucoup désherbé, on fera une opération ponctuelle plus massive. Tarif unique de 1€, voté en conseil.

On avait bradé le vieux stock de l'ancienne bib pour migrer dans la nouvelle, il y avait eu une ruée. Du coup, aux débuts de notre vente permanente, on la réservait aux adhérents (pour éviter aussi le pillage par les bouquinistes). Maintenant, c'est accessible à tous car le stock permet de satisfaire tout le monde.

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Bonjour, 


Nous faisons une vente permanente de nos livres, CD,  désherbés pour 1€ ou 2€ et ça fonctionne très bien. On a installé une table à l'entrée de la bib ou les livres sont mis en vrac afin qu'il n'y ait pas confusion avec les autres collections. J'y vois surtout la possibilité de bien conmuniquer sur le desherbage des collections, opération souvent mal perçue des usagers.


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Merci pour toutes ces réponses :)


Pour en revenir au plan juridique, il suffit donc d'un simple arreté municipal autorisant la vente des ouvrages sortis des collections et précisant les prix de vente, right?


Les bénéfices sont par ailleurs récupérés par le trésor public c'est bien ça?


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Et qu'en disent les usagers ? Vous font-ils des remarques du style : "mais pourquoi vous débarassez-vous de ces documents ?". Pas de scandale ?


Chez nous, mais je crois que ce n'est pas bien légal, nous donnons les ouvrages désherbés à Amnesty International, qui les revend par la suite lors de sa foire aux livres annuelle.


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Merci pour toutes ces réponses :)

Pour en revenir au plan juridique, il suffit donc d'un simple arreté municipal autorisant la vente des ouvrages sortis des collections et précisant les prix de vente, right?

Les bénéfices sont par ailleurs récupérés par le trésor public c'est bien ça?

Oui une deliberation du conseil municipal, je ne crois pas qu'il y ait besoin de préciser le prix. Pour ce qui est de l'argent de la vente oui aussi mais peut être à négocier après pour un réinvestissement dans les bugets de la bib ? ;-)

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Des questions, des remarques chez nous, mais pas de scandale.


Une fois qu'on leur a fait remarquer qu'on ne peut pas agrandir les murs de la médiathèque tous les ans, il n'y a plus aucun problème. Ensuite, ce sont des questions fort pertinentes sur les critères de sélection, une bonne manière d'expliquer notre métier et de faire reconnaître nos compétences... :whistle:


 


Pour l'histoire de la revente par Amnesty, je crois (mais je ne suis pas certaine de mon fait) que ce serait illégal si c'était vous qui les vendiez sans autorisation. Ce n'est pas le cas, car c'est le bénéficiaire de vos dons qui revend.


Enfin, c'est du coupage de cheveu en quatre... :sweat:


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La question avait été abordée sur le site de l'enssib également avec exemples à l'appui, http://www.enssib.fr/content/bonjour-je-suis-stagiaire-en-bm-et-mon-sujet-de-memoire-porte-sur-lorganisation-dune-journee

 


Et s'il s'agit d’abandonner gratuitement ces livres sans recevoir d'argent en échange...

avec ou sans contrepartie financière, est ce le même procédé?

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Et s'il s'agit d’abandonner gratuitement ces livres sans recevoir d'argent en échange...

avec ou sans contrepartie financière, est ce le même procédé?

 

à mon avis oui.

L'important est que cela soit encadré par une délibération votée en CM qui stipule la/les destination(s) des livres désherbés (selon l'état destruction et don, don aux particuliers, aux abonnés de la bibliothèques, à des associations... destruction et vente, destruction des non vendus, des non donnés etc...). 

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Chez nous (Montivilliers), nous avons une brocante permanente avec des tarifs : 1€, 3€ et 5€. Tout a été voté au Conseil Municipal. Nous récupérons le produit de la vente pour fonacer en partie l'acquisition de supports DVD et CD-ROMS (voté également en CM). Cette action fonctionne pas mal, nous désherbons aussi régulièrement la brocante pour permettre une rotation dans le choix des documents à la vente. Depuis peu nous avons mis aussi les collections de magazines que nous pilonons. Pour l'instant nous n'avons pas tellement de recul par rapport à cette nouvelle initiative. En terme de droit, les livres vendus par nos soins ne peuvent en aucun cas être revendus par la suite. C'est à ma connaissance la seule contrainte à laquelle doivent se soumettre nos acheteurs.

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Bonjour,


 


Dans la médiathèque où je travaille, nous faisons une braderie tous les ans lors de la journée vide-grenier de la commune. Les ouvrages sont bradés au prix suivant :


 


- petits formats : 0.50 € l'un et 1 € les 3


- brochés et reliés : 1 € l'un et 2 € les 3


- beaux-livres : 2 € l'un


 


Nous avons commencé ce type d'opération en 2006 et cela fonctionne très bien.


 


Lorsqu'il s'agit de livres, achetés sur le budget fonctionnement, un arrêté comprenant la liste des ouvrages et le prix de vente est établi.


 


Lorsqu'il s'agit de CD ou de DVD, achetés sur le budget investissement, une délibération du conseil municipal est nécessaire avant de pouvoir établir cet arrêté.


 


Le fait de désherber des ouvrages ne pose pas de problème. Le but du désherbage est régulièrement expliqué au public.


 


La meilleure façon, pour nous, de l'expliquer est de dire que les murs de l'établissement ne sont pas extensibles et que si nous ne faisons pas de vide parmi les ouvrages vieux, obsolètes ou abîmés, cela signifie qu'à terme, nous devrions reconstruire des locaux supplémentaires, ce qui aurait un coût certain. Et en Normandie, "parler de coût, est très efficace !".


 


 


 


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Ici nous sommes en cours de désherbage massif et je milite auprès des bénévoles et de la mairie pour qu'on organise ce type de vente afin de pouvoir notamment communiquer autour du renouvellement des collections et de la modernisation de la bibliothèque.


Les bénévoles préfèrent proposer un bac de dons où les livres seraient déposés au compte goutte. De fait, c'est ce qu'on fait avec les dons que les lecteurs nous apportent et ça tourne bien (avec des livres qui reviennent, repartent, etc...) Le seul truc est que ça ne touche que les inscrits et que je voudrais aussi toucher les habitants qui ne viennent pas.


A Rillieux-la-Pape il y a une expérience de mise à disposition des livres désherbés chez les commerçants. je trouve que c'est une excellente idée mais là aussi mes arguments ne font guère mouche.


Le compromis : on s'oriente comme chez Bouille vers une opération massive de don.


 


Question, suite à l'intervention de Fitoune. La revente des DVD qu'on est censé avoir acheté avec des droits particuliers... est ce bien correct ?


Modifié par michmaa
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à mon avis oui.


L'important est que cela soit encadré par une délibération votée en CM qui stipule la/les destination(s) des livres désherbés (selon l'état destruction et don, don aux particuliers, aux abonnés de la bibliothèques, à des associations... destruction et vente, destruction des non vendus, des non donnés etc...). 




 


Je te donne la mienne en exemple (bien qu'elle ne soit pas forcément exemplaire...)


 


Extrait du Registre des Déliberations


Objet : Mediathèque : Elimination de documents


Mme X, conseillère municipale.......propose de définir une politique de régulation des collections de la Mediathèque municipale et d'en définir ainsi qu'il suit, les critères et modalités d'élimination des documents n'ayant plus leur place au sein des collection :


*Mauvais état physique (dont la répazration s'avèrerait trop onereuse) ou au contenu manifestement obsolète : les ouvrages éliminés et remplacés pour cette raison seront détruits et si possible valorisés comme papier à recycler


*Nombre d'exemplaires trop important par rapport aux besoins : les ouvrages éliminés pour cette raison, seront proposés à des institutions qui pourraient en avoir besoin (petites bibliothèques, hopitaux, maisons de retraite, association avec le tiers-monde...), ou à défaut détruits et si possible valorisés comme papier à recycler


 


(tu peux y rajouter vente etc...l'essentiel étant alors de définir une échelle de priorité : dons, vente ,destruction, ou vente, dons etc...)


 


Formalités administratives :


Dans tous les cas l'élimination des documents sera constatée par un procès-verbal mentionnant le nombre d'ouvrages élimlinés et leur destination, auquel sera annexé un état pouvant se présenter sous forme de liste comportant les mentions d'auteur, de titre, et le numero d'inventaire


 


La Conseil Municipal charge à l'unanimité le Directeur de la Mediathèque à procéder à la mise en place de la politique de régulation des collections telle que définie ci-dessus et de l'autoriser à signer les procès-verbaux d'élimlination


 


(ce dernier passage est important car il evite les interférences à ton niveau. Tu peux y rajouter en annexes un document sur les méthodes professionnelles de désherbage)


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On fait une opération en mars pour la première fois. Succès ! Procédure suivis :

Délibération et arrêté fixant la deuxième vie du livre.

Tarifs : pas plus de 1€

Un jour de vente choisis et on continue à vendre sur 3 semaines, histoire de satisfaire les usagers qui n'étaient pas dispos ce jour-là.

On avait une régie déjà "vente d'ouvrage" car on vendait un livre d'histoire local, donc on a pu encaissé. Et puisqu'on ne pouvait en tirer un bénéfice (encaissement trésor public)' j'ai proposé que la mairie décide de verser la somme à une asso de solidarité locale ainsi qu'a bibliothèque sans frontière.

Nos invendus serviront à alimenter des sortes de little free library dans la ville, y compris chez les commerçants.

Et en dernier ressort, nous avons une entreprise d'insertion qui récupère les livres des particuliers et les désherbages des médiathèques ( book hémisphère).

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Amandine Jacquet

 Nous récupérons le produit de la vente pour financer en partie l'acquisition de supports DVD et CD-ROMS (voté également en CM).

A ma connaissance, l'argent perçu par la bibliothèque (que ce soit des adhésions, des photocopies ou du pilon vendu) ne peut être réattribué à la bibliothèque en tant que tel. La loi l'impose pour éviter que les collectivités ne donnent comme budget aux bibliothèques que la somme perçue par elles-mêmes durant l'année précédente.

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Oui, il me semblait aussi, c'est pour cela qu'on a opté pour la subv à un association, ou alors certaines bib ont des associations d'amis de bib qui peuvent encaisser.

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A ma connaissance, l'argent perçu par la bibliothèque (que ce soit des adhésions, des photocopies ou du pilon vendu) ne peut être réattribué à la bibliothèque en tant que tel. La loi l'impose pour éviter que les collectivités ne donnent comme budget aux bibliothèques que la somme perçue par elles-mêmes durant l'année précédente.

En fait nous avons négocier une enveloppe approximative afin que l'argent perçu par la vente nous soit restituée sous forme de "subvention" du Trésor Public pour l'achat de nouveaux supports. Ceci a été abrogé par le CM sans problème. Sinon, nous (léquipe !) n'avions pas spécialement l'envie de s'embêter à traiter des documents (retrait des codes-barres, griffonner les tampons, apposer le tampon "sortie des collections" et gérer une régie !) pour que cet argent ne nous revienne pas d'une manière ou d'une autre !

 

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Amandine Jacquet

Une autre solution consiste à reverser l'argent à une association de soutien aux bibliothèques dans les pays émergents : c'est motivant aussi pour els équipes... et les élus !


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Amandine,


 


de quels pays émergents s'agit-il ?


 


Je pense que les pays du "tiers Monde" sont plutôt à mettre en avant.

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  • 1 month later...

Bonjour


Effectivement les tarifs doivent aussi être validés par le conseil municipal.


Nous avons à Annecy une braderie permanente qui fonctionne très bien - trop parfois -, l'argent récolté va au trésor public comme prévu par la loi. Devant le succès et l'arrivée de brocanteurs par l'odeur alléchés nous avons du procéder à quelques aménagements : plus de jours fixes pour le réassort et écriture des tarifs au stylo bille - des petits malins allaient même jusqu'à trafiquer les étiquettes !


C'est un service très apprécié des lecteurs qui peuvent ainsi donner aux ouvrages une belle retraite !


Les documents qui ne sont pas vendus sont proposés à des associations locales qui elles peuvent récupérer l'argent pour leur propre compte.


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  • 2 weeks later...

Bonjour,


 


c'est un sujet très intéressant et vos réponses ouvrent de belles perspectives ! Notre médiathèque souhaite organiser une vente de ce type cette année pour la première fois. Nos élus nous ont demandé la liste précise des titres mis à la vente, est-ce que l'on vous impose la même chose ? Liste des titres mis à la vente ne veut pas dire liste des titres effectivement vendus, faites-vous ensuite le distingo ?


Enfin deux petites questions plus "pratiques":


- quels prix pratiquez-vous ?


- comment vous organisez-vous pour l'encaissement ?


 


D'avance merci,


 


La Team Odyssud


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