Aller au contenu

offices BD


Bébert

Messages recommandés

Un sujet qu'on évoque souvent et sur lequel on a pourtant du mal à trouver une synthèse : la question des offices (ici BD). Je transmets donc nos interrogations sur ce mode de fonctionnement. Merci à ceux qui ont trouvé un fonctionnement idéal de nous en faire part !!


 


Dans le cadre d’une réflexion globale sur les procédures d’acquisitions et notamment sur la lourdeur d'une organisation par offices, nous aimerions recueillir des expériences de collègues en particulier à propos d’acquisition BD (adulte et jeunesse).


Bib concernée : un réseau de bib d’une ville de 130000 habitants, une centrale, cinq bibs de quartier, un bibliobus.


Actuel fonctionnement : livraison d’office par le libraire d’après une liste constitué par les bibliothécaires (uniquement nouveautés, pas de suite de série), répartition pour lecture aux acquéreurs du réseau (un ou deux par succursale), puis un mois après, réunion d’acquisition pour se présenter les coups de cœurs de chacun, puis sélection par chacun des acquéreurs du réseau.


Question : comment faites vous chez vous chers collègues de partout, dans une situation similaire ?


Paramètres à prendre en compte : répartir les titres sur l’ensemble du réseau, garder une bonne qualité de veille et une bonne couverture du paysage éditorial BD tout en étant un peu plus réactif.


 


au passage, on m'a parlé d'une discussion intéressante (comme toujours sur ce site) sur biblobsession. Voici le lien : 


 


http://www.bibliobsession.net/2008/10/17/jouons-ensemble-pour-ou-contre-les-offices-de-livres/


 


 


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 6
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

  • Bébert

    2

  • Bouarf

    2

  • Ferris

    1

  • Lul

    1

Top Posters In This Topic

Chez nous c'est un peu différent. Les offices se passent, en général, chez le libraire et c'est lui qui nous présente ses coups de coeurs ou les BD qui peuvent être intéresantes pour les bibliothèques.


Nos propres coups de coeur, et bien on en parle directement lors de l'office et on tranche immédiatement. Pas besoin de lire un ouvrage en entier pour savoir s'il va intéressé du public ou non. Si on aime la bd et qu'on s'intéresse aux différentes sorties, il est vite possible de faire un tri. Après, il est vrai que certain titre mérite une lecture complète mais c'est vraiment une minorité.


Et pour finir un offcie toutes les 6 semaines environ pour un total de 5 offices par an.


 


J'ai l'impression que votre fonctionnement est extrêment lent, un mois après avoir la bd dans les mains pour prendre une décision, puis commande du nombre d'exemplaire souhaité, livraison, catalogage, exemplarisation, équipement. La bd est prête au bout de combien de temps ?


 


Vous ne seriez pas trop nombreux pour prendre une décision ? Comment ça se passe, ceraines personnes prennent les décisions pour les bd jeunesse, d'autres pour les adultes ou tout le monde a son mot à dire sur chaque titre ? Et qui tranche dans le vif quand il n'a pas de consensus ?


 


Puisque ce sujet fait écho à l'autre sur le nombre d'acquéreur, je souligne que je ne dit pas qu'il faut être seul pour acquérir mais je me pose la question suivante : être trop nombreux ne nuit il pas au bon fonctionnement de la politique d'acquisition ?


Modifié par Bouarf
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour répondre à Bouarf, et aussi pour préciser un peu, chaque acquéreur choisit ce qu'il mets dans le fonds dont il s'occupe, il y a un référent qui tranche. D'autre part, le collectif s'accorde sur le fait que dans le même réseau de BM fonctionnant avec une navette qui assure le prêt inter, il est inutile de prendre plusieurs fois le même titre, sauf dans les cas évident d'une forte demande du public (quand on peut la pressentir bien sûr, sinon on réajuste après). D'autre part, notre libraire est certainement très compétent mais il est à l'autre bout de la France, ce qui limite les visites en librairie..


Par rapport à ce fonctionnement, je le trouve aussi assez lourd et lent mais il faut reconnaître qu'il a certains avantages : la répartition des titres sur le réseau est assez bonne et les acquéreurs sont tenus de lire beaucoup ce qui en fait au final d'assez bon spécialistes, on dégote aussi de très bon titres assez inattendus qu'on n'aurait peut pas vu passer autrement. Mais, ça soulève aussi d'autres questions : quand lire tout ce qu'on a à lire, bien souvent c'est chez soi et pas toujours pour le plaisir ? est ce que c'est bien justifié tout ça alors qu'on pourrait être un peu plus réactif ? Faut il en finir avec les offices ou est ce que au final on y perdrait pas trop par rapport à ce qu'on y gagnerait etc.. Est ce qu'un fonctionnement mixte serait plus intéressant, mais du coup peut être encore plus lourd. D'où ce recueil d'expériences.


Quant à ce que dit Ferris : le fournisseur qui assure le suivi des collections, c'est le pied! encore que? 


en tout cas merci pour vos réponses rapides


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il est vrai que nous avons la chance d'avoir une librairie spécialisée dans la région et qui a eu le marché.


Pour le suivi des collections BD, j'utilise canal BD un petit raté de temps en temps sinon c'est parfait pour suivre les séries aussi bien manga, comics que FB. Grâce à ça j'ai gagné un précieux temps.


Modifié par Bouarf
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chez nous, on marche par commande pour les BD, j'utilise beaucoup BDgest et MangaSanctuary, Livre Hébdo pour le suivi des collections et Canal BD aussi. Par contre, on a des offices pour la jeunesse : depuis peu, un office albums et un office romans.


Chez nous, on est 2 max, mais le plus souvent 1 par secteur d'acquisition. Les cartons d'offices sont livrés chez nous par le libraire, avec un bon de dépot. Ensuite c'est déballage, choix, on renvoit les cartons des livres qu'on ne garde pas et on garde ceux qu'on a séléctionné.


On a très très peu de commandes complémentaires (pour compléter des tomaisons, ou acheter en plusieurs exemplaires, c'est à peu près 2 par an), mais je pense que c'est parce qu'on a effectivement la chance de travailler depuis longtemps avec le même libraire, spécialisé, qui plus est. C'est lui qui assure en partie le suivi des tomaisons, on a des contacts très réguliers pour lui dire qu'on en voudrait plus de telle ou telle maisons d'édition, ou moins d'une autre etc...


La gestion de l'office, du déballage à la facturation, dure bien moins d'un mois, en rêgle générale : on essait de faire le choix rapidement, de leur faire passer rapidement les cartons de retours, et lui nous fait passer la facture par mail ; l'avantage est double : pour nous, les livres sont rapidement en rayon, pour eux, plus vite c'est facturé, plus vite c'est payé.


Après la question des relations avec le fournisseur, je pense que la question du budget est aussi importante : on est une BDP, on a un budget bien plus conséquent que la plupart des BM, on ratisse beaucoup plus large, on sélectionne beaucoup moins.


En BD, je pense que ça me compliquerait beaucoup la vie d'avoir à gérer un office, d'autant que notre fournisseur est sur Paris et qu'on a relativement peu de contact avec lui. Le fonctionnement veille+commande marche plutôt bien.


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...
Invité melodycal

Je travaille dans une médiathèque près de Lyon.


Il y a 3 ans maintenant j'ai réussi à mettre en place un groupe de travail BD/manga adulte avec une quinzaine de médiathèques de l'Ouest Lyonnais.


Nous nous réunissons une fois par mois, dans une structure différente à chaque fois.


La structure accueillante achète/propose des BD récentes à la lecture (envrion une trentaine). Nous choisissons 1/2 BD chacun que nous lisons et critiquons pour le mois suivant.


C'est un principe très libre, qui fontionne très bien (dans une ambiance des plus détendue !).


On relit souvent les BD pour avoir plusieurs avis ce qui donne lieu à des débats sans fin...


Nous ne nous fournissons pas tous chez le même libraire, certains peuvent retourner les BD qui n'ont pas plu, d'autres non.


De cette façon nous unissons nos forces pour faire un choix parmi les sorties, si nombreuses...


Ensuite, chacun choisit ce qu'il veut acquérir, nous ne sommes pas en réseau, les fonds sont indépendants. Nos budgets sont très différents.


Ce groupe nous permet de partager nos ressentis, nos plans d'animations, de faire passer les infos de formations... nous avons tissé des liens, nous sommes moins seuls !


Nous tenons un blog : https://papierbulles.wordpress.com/ qui est de plus en plus suivi. Nous avons également une page facebook (Papier bulles).


J'espère que notre expérience vous aidera  !


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


×
×
  • Créer...