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Concours d'acronymes


Anne Verneuil

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Ben, je plaide coupable pour la méconnaissance.


 


Même si certains passages en intercommunalité se vivent très mal. 


Il faudrait presque ouvrir un sujet "bibliothécaire en intercommunalité" pour savoir tout ce qui nous attend, à un moment ou à un autre.


  Bernard


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En gros c'est simple, et je caricature à peine : l'Etat dit aux collectivités locales qu'il va falloir faire plus avec moins, on vous retire 11 milliards et on vous demande de ne plus embaucher. Les collectivités locales transmettent aux DRH sous une forme positive : valorisez votre potentiel ressources humaines. Les Directeurs financiers disent : n'augmentons plus la masse salariale. Et les services se retrouvent devant l'équation suivante : est-ce qu'on peut pas faire à deux ce qu'on fait à trois. Et c'est pas une question c'est un ordre. A partir de là, la machine est lancée, avec des grands mots à la clé : mutualisons, regroupons, optimisons, plan de formation, faites evoluer votre carrière...


 


Et c'est comme ça que tu feras visiter le Musée de la Tuile en bois de 14 à 16 le samedi, que tu pre-rangeras les archives de Saint-Fouillis la dechetterie de 10 à 12 le vendredi, que tu feras de la découverte du patrimoine sur les chemins de randonnée du patrimoine fluvial réhabilité de Saint-bouillasse le poiscail, et que tu finiras ton plein-temps à la bib. Entre temps tes bénévoles auront assuré le service courant. Ou un contractuel.


 


Et la com-com aura optimisé la ressource Majour, n'aura pas augmenté sa masse salariale, et aura fait plus avec moins.


 


L'enjeu, il est là. Pas ailleurs. Et c'est là que la vigilance doit se trouver aussi. :getlost:


Modifié par Ferris
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Anne Verneuil

Eh, on dérive là ! Il ne vous reste que peu de temps pour trouver d'autres acronymes, alors hop ! On se dépêche...

Allez, Boys, Fissa !!

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Ça y est, vla la présidente qui dénonce la dérive des Amateurs de Bouées Flottantes !


On peut pas plus, on t'a dit, puisqu'on est des gros boulets...Ah les Bonnes Femmes ! :hyper:


De toutes façons, l'ABF n'est plus qu'une boutique d'Accessoires de Beauté Féminine. C'est selon les jours évidemment, la plupart du temps c'est plutôt minable : Arrivage de Bénévoles Fichues, Allumage de Boucs Fringants, Astuces de Bibs Finissantes, Arrimage de Bouilles Foldingues, Archivage de Bernards Fortiches, Addictions de Book Fesseux, bref, pas de quoi Assurer une Bonne Fin ou Arranger une Bonne Filière.

Modifié par Ferris
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Zut ! Démasqué par la présidente. :fear:


 


 


A Bon Fonds bonnes lectures


 


A tous ces Braves dans le Fond.


 


Ah Bravo Finalement.


 


Allons-y Bravement, Fonçons !


 


Association des Biens Ficelés.


 


Abonnement pour Bonne Fidélité


 


Ici Apéritif, Bonne chère, Festin de rois ! 


(succès garanti si c'est vrai)


 


Alléluia des Bibliothécaires Farfelus  :whistle:


 


  Bernard

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  • 2 months later...

Ah Ben Fa alors !  (aurait dit Daffy Duck)


 


Ah Ben Formidable ! On en aura plus pour le prochain congrès. :tongue:


  Bernard


Modifié par B. Majour
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Si j'en crois les propos (modérés) de l'honorable modératrice Bouillissime sur la situation financière de l'Association, réduite à vivre sur ses réserves et clamant à la montée des inscriptions de nouveaux membres, il est fort possible que le prochain Congrès ait lieu en studio (A Radio ABFauchés, comme je le préconise depuis longtemps) ou dans une cabane de jardin.


 


Quoi qu'il en soit, plutôt que de persister dans des concours d'acronymes qui ne serviront jamais à rien d'autres qu'aux petits plaisirs de la présidente, on pourrait proposer, plus efficacement , une thématique pour le prochain Congrès, s'il a lieu.


 


Plutôt que de laisser ce choix à de vieilles barbes et un quarteron de conservateurs en retraite qui ont précisément amené l'association à cette situation. :)


 


 


Je propose de refaire un Woodstock saucisson-vin rouge, mais sur plage, chiottes creusés  la pelle, baraques à frites, scène en planches. Pas cher. Et comme ils ont déjà leurs micros a fil (ils n'arrêtent pas de tripoter les fils, c'est rigolo, j'ai regardé toutes les vidéos en ligne), on a déja le matos. Trois jours à poil dans la boue et la joie. Non ?


 


Non, je sens bien que non...


Modifié par Ferris
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Et on chantera quoi ?


 


Aaah mes Braves Fromagères ?


A A A la queue leu leu


Crions Bien Fort


ABF Bien Fort !


ABF en-core !!!


 


Je m'y vois déjà, j'ai la plage à portée de voiture. :D


 


Bernard


 


PS. Plutôt que de laisser ce choix à de vieilles barbes et un quarteron de conservateurs en retraite qui ont précisément amené l'association à cette situation.


T'es dur, ils ne sont pas responsables des baisses de dotations de l'état. Et puis, je n'ai pas vu beaucoup de barbus dans les bibliothèques. Sans doute parce qu'à refermer les livres un peu fort, on s'arrache les poils de barbe... c'est ça ? Haaa Bien Fait !


 


Sinon, tu les as eues où ces vidéos ? (histoire d'en mettre une piste ici)


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Arrêtez de râler, le groupe régional Paris a bel et bien diffusé une sélection d'acronymes sur le stand, avec un rétrospectif des congrès... Je savais qu'ils auraient du faire ça au bar, pour que Bouille ne le rate pas !

Je ne relèverai pas les habituelles provocations sur le congrès et les barbes de l'ABF (sans parler des conservateurs), mais comme il a été annoncé à Paris, je confirme: le congrès 2015 aura lieu à Strasbourg, sur un thème proposé par les adhérents de la région (de tous grades !) et validé par les représentants de tous les groupes régionaux, qui s'intitule pour le moment "tensions créatrices". Je laisserai mes collègues alsaciens développer...

Voilà, ça devrait donner du boulot à ceux qui aiment ricaner, surtout les samedis après-midi d'août où les usagers des bibliothèques se font plus rares et la température plus haute !

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@Bernard, le mot du grand modo :

 

Les captations vidéo, les documents des intervenants et des comptes rendus de congressistes sont en ligne.
Voir l'article complet 

 

@ Anne

Si on ne peut même plus rigoler,ricaner, cancaner, sur De tout et de rien, ça devient un sujet tout trouvé pour les "tensions créatrices...de tensions", un sujet de choix pour les plages strasbourgeoises.

 

Ferris

Barbu qui bosse en août

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@Ferris


 


si comme tu le dis, tu as regardé toutes les captations videos du 60ème congrès, tu as, je l'espère, remarqué, l'absence quasi totale  de vieilles barbes et du quarteron de conservateurs en retraite.


 


                                                          Au delà du cancan, c'est méconnaître profondément l'ABF en 2014.


 


Depuis quelques années, et c'est encore plus flagrant depuis le congrès de Lyon l'an passé, une nouvelle génération de bibliothécaires est présente dans les journés d'études, les congrès, les bibliothèques : elle questionne, investit, révolutionne, chosit, s'oppose, conteste, ... bref elle construit la bibliothèque d'aujourd'hui.


Et, j'ai pu m'en rendre compte :  elle fréquente peu le forum Agorabib, préférant les reseaux sociaux.


Qu'on le veuile ou non , qu'on le déplore ou non, qu'on s'en moque ou non, cette génération construit le présent (et l'avenir aussi).


 


Alors non je ne suis pas d'accord : tu ne rigoles pas, tu ne cancanes pas, tu ne ricanes pas : tu distilles ta soupe froide goutte à goutte ; alorts frottes-toi les yeux ; regardes bien les vidéos et le diaporama sur le site internet de l'Association des Bibliothécaires de France, sort de ton terrier et ouvre un compte Twitter : la soupe y est chaude et bien meilleure !


 


Sur Agorabib, il n'y a que les vieilles barbes comme toi et moi et la présidente (mais elle, elle se rase tous les matins)


 


Marcel,


Barbu qui bosse AUSSI en août


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@Ferris


 


Quant à la situation financière de l'Association, je ne t'apprends rien c'est général,  et l'ABF cherche des solutions

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Bonjour Marcel et bienvenue sur le Forum (un peu vide ces temps ci...)


 


Que de lyrisme soudain pour simplement constater que le renouvellement des générations est une réalité assez banale, vécue d'ailleurs quotidiennement dans les bibliothèques à travers les flux de personnels. C'est là qu'il se passe quelque chose, et depuis toujours. Et ça ne date pas du congrès de Lyon... :wink:


 


Effectivement le Forum n'est pas l'ABF, de même que le Congrès n'est pas l'ABF non plus. Et l'ABF n'est pas la profession, il s'en faut de beaucoup. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...


 


Ceux qui veulent savoir ce qu'est l'ABF n'ont qu'à aller sur le site, effectivement, mon cher Marcel, mais pas pour regarder pieusement des cartes postales, plutôt à la rubrique Organisation, aux onglets Bureau National, Conseil National, Equipe permanente, et même groupes régionaux. Ils y verront la réalité de l'Association, une dizaine de noms à peine, présents dans toutes les rubriques. Ce qui ne porte pas jugement en soi évidemment sur la qualité de leur travail ou de leur engagement, mais méritait bien une petite pique, bien banale elle aussi finalement, pour marquer la permanence des uns et le renouvellement des autres. Pas très original d'ailleurs, c'est la même chose dans toutes les associations : on manque de bonnes volontés... 


 


Je te laisse à ta crise de vertu militante, aussi soudaine qu'inattendue, mais certainement bienvenue, mais si, comme tu l'expliques toi-même, l'essentiel se passe sur Twitter, en 140 caractères, il est normal que tu ne puisses être au four et au moulin, c'est dommage pour le Forum...


 


L'avenir des bibliothèques se construit donc sur les réseaux sociaux, tu m'en diras tant ! Il faut le dire à tous ces jeunes et nouveaux arrivants sur le Forum, ils ne le savent peut-être pas. Twitter, je ne fréquente pas, c'est sans doute pour ça que je n'ai rien vu venir  :D


 


La réalité des bibliothèques ne s'est jamais construite dans une rupture brutale entre nouvelles et anciennes générations, ni sur des batailles conceptuelles ou une éventuelle querelle des anciens et des modernes, le papier contre le numérique etc...Tous ceux qui se sont acharnés à définir leur avenir, à le cadrer, l'orienter, le théoriser, se sont plantés. C'est sur le terrain (et Dieu sait qu'il est varié) que chaque équipe, avec ses anciens et ses nouveaux, a construit quelque chose, repris par d'autres ici ou là, long cheminement silencieux fait d'améliorations successives, de ratages, de percées, mais toujours intergénérationnel. Une génération ne chasse pas l'autre, mon cher Marcel, elle travaille avec. Je ne suis pas un expert en histpoire de l'ABF mais j'ai la prétention de connaître l'histoire de ma profession.


 


Et en cela, c'est vrai que les déclarations d'intention, les envolées lyriques, les propos de Congrès, le tout numérique, et surtout ce qui se cache derrière le "jeunisme"  me laissent assez froid. Les choses ne se passent pas là, ni surtout si vite. Quant à l'avenir, il dépendra désormais de la place qui sera faite au Service Public. Et ça c'est réellement nouveau.


 


Et plein d'incertitudes, même avec le sourire de la Ministre...


 


Bonnes conversations sur Twitter, coté en Bourse à 33 euros, et à la hausse, en moyenne c'est une inscription à l'ABF (Ah si l'ABF pouvait être cotée en Bourse....fais le calcul) :rolleyes:


 


A te relire souvent sur ce Forum déserté par les jeunes... :whistle:


 


Ferris


Ex-chauffeur de salle

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"Une génération ne chasse pas l'autre, mon cher Marcel, elle travaille avec. Je ne suis pas un expert en histoire de l'ABF mais j'ai la prétention de connaître l'histoire de ma profession."


 


ERREUR !


 


j'ai la prétention aussi de bien connaître l'histoire de ma profession ; les générations travaillent ensemble plus comme "avant" mais parce qu'elles sont obligées.


C'est davantage une cohabitation.


Et donc, sans en faire une généralité,  de  plus en plus une génération chasse l'autre (exemples à l'appui dans les collectivités que j'ai traversé ou d'autres exemples rapportés par des collègues de province).


ET cela se ressent dans les projets, le management, la délégation, l'organisation du service, les acquisitions, les animations, ...


 


Bref, et ce n'est qu'un constat, on fait table rase du passé. Et je ne parle que des professionnels.


 


Dans la ville de O. (Hauts-de-Seine) ou j'ai sévi la nouvelle directrice à remplacé un management participatif (de l'ancienne directeur)  par ce que j'appelle un management par l'absence (la nouvelle jeune directrice s'isole dans son bureau et concocte des projets pour que la bib soit en "phase" avec son époque). 1 exemple : comme les prêts sont en chute, dorénavant on achetera 10 exempalaires du dernier Stromae, comem cela on est sûr qu'ils seront tous empruntés. Et ça c'est bon pour les stats!.


 


Dans cet exemple, je ne vois pas le fruit de la transmission inter-générationnelle


Modifié par Marcel
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Je crois que l'on confond âge, génération..et compétences. Dans l'exemple que tu cites, bizarrement, un "ancien directeur" pratiquait un management participatif, et une "nouvelle jeune directrice" fait autrement, voire l'inverse. Il se trouve, et particulièrement en matière de management que je connais (par leurs "subordonnés") des collègues directrices tout à fait "jeunes" (âge), trentenaires dirons-nous qui ont des méthodes de management extrêmement autoritaires et rétrogrades, tout en promouvant par ailleurs, au niveau des contenus, des avancées en termes de service public, tout à fait intéressantes et "modernes".


 


Quelle conclusion en tirer ? Aucune, du moins en termes de générations.


 


Une remarque tout de même :


1) les générations actuelles de bibliothécaires sont formées en 5 jours. Il se peut que cela ait une certaine incidence sur leurs comportements. Et leurs objectifs. Faire du chiffre ? C'est devenu malheureusement assez courant depuis les années 2005 où l'on a traumatisé toute une géneration de professionnels avec la chute des lectorats.


2) On accède à des postes de responsabilités par la voie du concours. Or nous parlons bien des personnes qui ont la responsabilité d'une structure, et peuvent donc faire des choix et les imposer. N'oublions pas le statut.


3) Sans formation particulière, les compétences s'acquièrent donc essentiellement sur le terrain. Donc par l'expérience, donc avec le temps. Qui sait si ta directrice autoritaire ne changera pas de comportement avec le temps et la confrontation avec des agents différents ? Seulement, elle ne sera plus "jeune"...


 


Par ailleurs le management n'est pas tout non plus.


 


Mais je ne crois pas trop à l'apparition récente de bibliothèques qui fonctionneraient subitement en termes de cohabitation obligée et de rapports de force latents. S'il y en a (et il y en a, nous sommes d'accord), il y en a toujours eu et il y en aura encore. Tout cela n'a rien de nouveau. Pas plus que je ne crois, pour reprendre les termes de ton premier post, à l'apparition subite " d'une génération de bibliothécaires (...) elle questionne, investit, révolutionne, choisit, s'oppose, conteste" ...


 


Ces bibliothécaires-bâtisseurs n'appartiennent pas plus à une génération qu'à une autre, et ont toujours existé et agi. Ils ont fait les bibliothèques d'aujourd'hui ou ont permis qu'elles existent. Et il a fallu des décennies pour cela. Et en général, ils continuent...et ceux qu'ils ont formés aussi.


 


Tu fais l'apologie d'une construction possible de l'avenir faite de ruptures brutales, de conflits generationnels, de combats entre des generations dynamiques contre des generations d'immobiles. C'est une vue de l'esprit. Certes tentante, mais c'est faux, et ton exemple en est la preuve flagrante.


 


Ne le prends pas mal, mais tu es dans le syndrôme du "retour de congrès". Je connais ça aussi en retour de certains stages : on y rencontre des gens merveilleux, enthousiastes, on y entend des choses nouvelles, tellement plus excitantes que notre quotidien, des horizons s'ouvrent etc...Et c'est vrai.


 


Mais le temps d'une photo, d'un instantané. Et tous ces participants, qu'en connais-tu vraiment, y aurais-tu reconnu les managers rétrogrades et les autres? Evidemment non, pas le temps de creuser tout ça.


 


En revenant de la "Manif", on a l'enthousiasme facile. Et le raisonnement bien carré : on fait table rase du passé . Le taux d'adrénaline est encore assez haut. Mais ça ne dure pas.


Modifié par Ferris
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ton dernier post est intéressant mais il serait tellement préférable d'en parler "en live"... tant de choses à dire....


A dire vrai l'avenir je le vois plutôt sombre côté bibliothèques.... (un effet de l'âge ? Déjà ?)


 


...bon ben dans 15 jours je vais contracter le syndrôme IFLA... Aïe !


 


ABF + IFLA =  :alien::nuke:

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L'avenir est sombre, tant du côté institutionnel que du côté managérial. Sans parler des finances. Institutionnellement on est quasi certain maintenant qu'on va vers la suppression du statut, (et derrière quid du service public ?) et sur le plan managérial on est déja dans des méthodes qui sont de pâles copies des méthodes du privé. De nombreux témoignages la-dessus ont été donnés sur le forum sur diverses rubriques.


 


Ce qui est le plus inquiétant, et c'est là que je diverge un peu avec toi, c'est que j'ai l'impression que les "jeunes cadres" ne sont pas gênés du tout par ces méthodes. Ils ont intégré les notions de performance, entre autres, avec beaucoup (trop) de facilité. Or la performance ne va pas souvent de pair avec des fonctionnement de type collégial (qui ont plutôt été institués par la génération issue des seventies, avec ses excès et ses errances d'ailleurs).


 


Nous n'avons pas dû rencontrer les mêmes "jeunes Turcs".... :D


 


Rassure-toi, ton enthousiasme militant en sortie de congrès témoigne de ta jeunesse d'esprit. :tongue: mais probablement aussi parce que ton vécu au quotidien est passablement différent du nôtre en BM classique. D'où peut-être une capacité a voir les choses avec un peu plus de hauteur. Alors que quand on est depuis 35 ans le nez dans le guidon, les beaux discours ont tendance à nous passer au dessus de la tête. Normal, ça fait si longtemps qu'on est confrontés à un réel souvent peu reluisant, que les grandes idées pour l'avenir deviennent moins importantes que d'obtenir un foutu budget pour remplacer cette foutue étagère et de faire réparer ce p....de chauffage. Etc...


 


Les politiques auront beau jeu aussi de casser la boutique, car cette profession est tellement diverse, dans ses moyens, les formations, les origines socio-professionnelles, les statuts, les objectifs, qu'elle n'est pas unie du tout en réalité. Il y a trop de façons possibles d'être bibliothécaire aujourd'hui, beaucoup trop. Presque autant qu'il y a de collectivités, ce qui n'est pas peu dire...Ce n'est plus de la diversité productive c'est de l'éclatement, à un point rarement connu. En cela l'ABF est un leurre unitaire. Elle représente la profession au plan institutionnel, et c'est nécessaire, mais pas les gens qui y travaillent. Ce fut peut-être un rêve à un moment, c'est devenu une impossibilité, simplement.


 


Les Congrès sont des endroits où on se congratule. On se compte, on se touche, on constate avec ravissement à quel point on est nombreux, unis, ressemblants. Si on était des chiens, on se reniflerait l'anus pour affirmer son appartenance à la même famille.


 


Sauf qu'on est 800 sur 76 000 personnes...


 


Et que même chez ces 800 là, pour certains, l'unité n'est que de façade.

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Merci pour ton analyse d'une grande acuité et que j'approuve en totalité .

Finalement on est presque tous les deux d'accord sur le fond et ... même pour l'ABF .

Excuses moi de ne pas développer plus mais je vais aller dormir (c'est l 'âge ....)

Merci !

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Arrête avec ton âge, t'as même pas 50 piges !  :D


 


Le problème de cet "âge", vu les durées de carrière actuelles, c'est que tu risques de faire partie de la génération qui sera la plus emmerdée par les changements qui s'annoncent : entouré de jeunes générations qui se précipiteront facilement dans les nouveaux cadres d'action, et qui te considéreront comme un "vieux", donc un peu largué, même si tu t'es tenu au courant et que tu es parfaitement dans le coup.


 


On n'a pas l'âge de ses artères ou de ses neurones, on a l'âge qu'on vous donne...et là-dessus les jeunes distribuent très vite les étiquettes.


 


Enfin, sur Twitter, ils peuvent pas savoir.... :D


 


Salut Marcel


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