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implication des collègues


saida

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Bonjour,

Chez nous la participation aux animations qui on lieu en dehors de nos horaires de travail ne sont pas obligatoire pour les collègues et la participation aux groupes de travail pour créer les animations ne sont pas obligatoire non plus donc résultat c'est les mêmes qui se retrouve à faire tout. L' argument que certains nous opposent pour ne pas y participer c'est qu'ils ont une vie de famille ou que lorsqu'ils ont été recrutés ils ne leur a pas été précise que leur mission pourrait évoluer.

Malgré cela ils disent qu'ils ne se sentent pas impliqué dans la vie du réseau. Et c'est un cercle car proposition d'implication refus....

Nous essayons de mettre en pratique certaines techniques de management qui reste peu efficace.

Avez vous des témoignages de vos expériences réussit ou non?

En vous remerciant

Saïda

Ps les ils peuvent être des elles

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En vrac :


- bien définir les fiches de postes et la politique de recrutement


- les faire devenir porteurs de projets : c'est eux qui décident quoi faire. De cette façon, nos agents ont montés des tournois de Sudoku, des énigmes policières, des quizz musicaux,... bref des trucs qu'un bibliothécaire ne pense pas au premier abord.


- ne pas porter de juger de valeur qualitatif


- accompagner les projets et les enrichir (trouver des lots, des partenaires, du matériel pour eux)


- leur libérer du temps de préparation (même plus que nécessaire -> ils vont vite voir que préparer une animation c'est éviter du rangement)


- accorder des heures de récupération "bien méritée".


- valoriser l'action de manière professionnelle avec un bilan rédigé et exposé en réunion d'équipe complète


- proposer des rdv réguliers mais pas trop (pour pas que les agents ne se lassent mais les maintenir dans une dynamique) 1 semaine par an, toutes les saisons...


 


Dans tous les cas, rien n'est acquis, la dynamique doit être maintenue tout le temps. Pour la simple raison "qu'ils ne sont pas payés pour ça" alors ils doivent en avoir envie.


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Quel est le statut de votre bibliothèque ?


Je demanderai d'abord (je suis une monomanique du projet) : avez-vous un projet de bibliothèque ? un truc genre projet d'établissement ou psces ? Si non, en monter un, c'est l'occasion de rassembler l'équipe autour d'un projet préparé, et donc porté, par tout le monde ; ça permet de voir là où on veut aller sensemble, et comment on va y aller. S'il y en a un, il serait bon peut-être bon de le représenter à l'équipe, de leur rappeler ainsi quelles sont les missions de l'établissement, que chacun doit aider à remplir, ou de le remettre à jour s'il date de 1979.


Ensuite, je ne sais pas quel est le niveau de formation, ni le cadre dans lequel sont employées les personnes dont tu parles, mais peut-être qu'une formation, ou un rappel de formation aux métiers de bibliothécaire, via la BDP, l'ABF ou un autre cadre, serait intéressant, leur apprendre (sans aucun conotation négative, on ne peut pas blamer quelqu'un de ne pas faire quelque chose qu'il ne connait pas) que les missions des personnes qui travaillent en bibliothèque ont évoluées, qu'ils ne sont pas, s'ils font ce travail d'animation, des exceptions parmi leurs pairs, mais que cela fait bien partie du travail "normal".


Ensuite, un truc qui me chagrine, c'est cet histoire de temps d'animation hors temps de travail : est-ce que c'est du travail bénévole? ou vous êtes payés en heures supp ? que dis votre tutelle ? peut-être faudrait-il clarifier les choses avec l'intervention d'un responsable responsable...


Et si rien ne marche, ni les projets, ni l'écoute des envies de chacun, ni la formation, peut-être rappeler à ces personnes, si la bibliothèque est municipale, qu'ils sont des agents de service public, et que leur service est organisé autours de grands principes qui sont la continuité, la mutabilité/adaptabilité et l'égalité, et qu'un service ne peut-être adaptibilisé si ses agents sont figés.


Je ne sais pas si c'est très clair, comme d'hab... je ne suis pas une reine de la clareté...


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Lul a raison de rappeler les fondamentaux :


 


1) Existence d'un projet d'établissement ou projet de service, annuel, qui fixe donc des objectifs à atteindre, en relation avec le projet culturel territorial fixé par les élus. Cet objectif collectif va nécessairement se décliner en objectifs individuels. Personne ne peut donc s'en exclure à priori. Par contre le cadre doit être clairement fixé : Il faut aussi être capable de dire à un agent que son projet tricot (ou le concours de Sudoku cité plus haut) ne rentre pas dans le projet d'établissement.


 


Et c'est souvent là un butoir pour les managers : faire plaisir à tout le monde tout en restant dans un cadre. Sinon on tourne aux animations Foire du trône et Disneyland associés ou certes tout est possible mais...c'est un autre débat. Donc : être capable de dire non aussi.


 


2) Rappel du principe de mutabilité/adaptabilité comme composante du service public : les pratiques d'animation font désormais partie intégrante du fonctionnement normal d'un service de lecture publique. Certes elles restent des pratiques ponctuelles "événementielles" et ne peuvent donc être mises sur le même plan que les services d'accueil rendus chaque jour au public. La fiche de poste ne peut et n'a jamais eu pour finalité de définir l'intégralité des tâches d'un agent. Le rappel, en bas de fiche par exemple, que les tâches listées ne sont pas exhaustives et qu'elles peuvent évoluer en fonction des "nécessités du service" est indispensable, de même que le rappel que toute fonction/poste est évolutive.


 


3) L'evaluation annuelle des agents permet de fixer les nécessités de formation de chacun, qui définiront le plan de formation annuel (qui est une obligation). On ne peut se soustraire à une obligation de formation définie dans le cadre du fonctionnement du service.


 


Savoir ne pas être faussement naïf à ce sujet : les formations CNFPT ou BDP ne suffisent generalement pas à rendre un agent efficace sur une pratique donnée. Il est de bon ton, dans les DRH mais aussi chez les chefs de services, de considérer que : bon, elle a fait son stage, donc elle sait faire. La plupart du temps c'est une hypocrisie. Certes une formation de 10 jours sur Paris à 3000 euros, c'est mieux, mais tu peux toujours courir pour l'avoir...Les collectivités cotisent au "1% formation" du CNFPT, donc on doit passer par là. Par ailleurs cette histoire de stages conditionne aussi ton programme : tu envoies la petite untel en formation "lire à voix haute", donc tu as intérêt à prévoir un projet de ce genre dans lequel elle pourra s'investir le plus vite possible, avant d'avoir oublié. Mais il faudra l'accompagner dans la démarche.


 


4) Qui a dit ou décrété dans ton service que "la participation aux animations qui on lieu en dehors de nos horaires de travail ne sont pas obligatoire pour les collègues et la participation aux groupes de travail pour créer les animations ne sont pas obligatoire non plus"


Normalement c'est la chef de service. Elle ferait bien de revenir la-dessus...


 


Différencier deux aspects : la participation aux groupes de travail se fait bien dans le cadre des heures de travail. Donc participation obligatoire. Pour ce qui est des heures des animations, il s'agirait donc d'heures supplémentaires. Dans ce cas elles peuvent être payées ou récupérées (rappel, le travail dit de nuit commence après 21h), un simple rappel de la législation suffit à ce niveau, http://www.statut-fpt.fr/public/Le%20temps%20de%20travail-76


 


Le coup de "la vie de famille" a déja été longuement abordé sur les sujets concernant les horaires et ls ouvertures le dimanche, le travail le samedi etc...C'est clair : on choisit un métier avec ses contraintes ou on en fait un autre. Ne relançons pas le débat.


 


Sur le plan du management c'est beaucoup plus délicat, et là c'est du vécu : qu'observe t'on en général ? Les projets d'animation sont apportés, portés et supervisés par les "responsables de secteur" : Ainsi une animation musicale sera en général proposée par la responsable de l'espace musique, un projet jeunesse par la responsable de l'espace jeunesse etc...Voire carrément uniquement par le ou la chef de service.


 


Et aux "autres", leurs assistants, les "petites mains" de s'y faire une petite place et d'apporter leur enthousiasme et leur participation souriante et volontariste ? Et bien là, souvent, on se fout de la gueule du monde, il faut le dire. Passer sa vie à donner un coup de main, préparer les espaces, ranger les chaises et distribuer les boissons fraîches pour les projets des "chefs", c'est pas valorisant.


 


Tout passe donc par l'implication réelle d'un agent "de base" dans un projet, de l'idée à la réalisation. Et ce sont les autres qui apporteront le "coup de main technique". Car sur un projet tout le monde ne peut pas être responsable en même temps. Et ça m'est arrivé souvent de faire uniquement le "rangeur de chaises" ou l'ouvreuse, pour le projet d'un collègue.


 


Un aspect particulièrement valorisant pour le porteur de projet, c'est de prendre directement les contacts avec des partenaires ou prestataires. Souvent c'est une partie du projet qui est "confisqué" par le chef de service.


 


Donc : s'arranger pour que le programme annuel des animations (1 par mois par exemple etc...) concerne chacun dont au moins une fois en tant que porteur du projet. Obliger la participation aux réunions (qui ne doivent pas concerner que "le" groupe de travail "concerné", surtout pas : être exclu d'une démarche de préparation d'animation, quelle qu'elle soit, c'est déja dévalorisant et démotivant : on est  tous dans le service, on est donc tous concernés par ce qui va s'y passer).


De même exiger un débriefing après chaque animation, on en tirera des leçons, profitables à tous pour les futurs projets. Et les "nouveaux porteurs" y apprendront beaucoup, (y compris parfois que leurs chefs sont parfois de gros nuls sur le terrain...., si, si, je confirme  :wink: ) 


 


Dans un projet de service le "non-concerné" n'existe pas. Se mettre "out" des animations c'est se mettre "out" de l'équipe.


 


Pas d'Everest sans sherpas....mais on peut échanger son sac avec le voisin.


Modifié par Ferris
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Tout passe donc par l'implication réelle d'un agent "de base" dans un projet, de l'idée à la réalisation. Et ce sont les autres qui apporteront le "coup de main technique". Car sur un projet tout le monde ne peut pas être responsable en même temps. Et ça m'est arrivé souvent de faire uniquement le "rangeur de chaises" ou l'ouvreuse, pour le projet d'un collègue.

 

Un aspect particulièrement valorisant pour le porteur de projet, c'est de prendre directement les contacts avec des partenaires ou prestataires. Souvent c'est une partie du projet qui est "confisqué" par le chef de service.

 

Bonjour,

 

J'en ajoute une couche, en lien avec le passage du message de Ferris repris ci-dessus. Chez nous, les animations sont nombreuses : autour de 120 animations tous publics par an, auxquelles s'ajoutent une centaine d'animations avec les structures comme les centres de loisir, écoles, maisons de retraite... Notre équipe n'est pourtant pas énorme : 13 agents (11,9 ETP) pour 2 bibliothèques et une médiathèque.

 

Ce qui nous permet de proposer tant d'animations, c'est l'ouverture de la proposition, conception et réalisation de l'action culturelle à toute l'équipe, sans critère de grade ou de responsabilité thématique. Un collègue spécialisé dans le manga peut proposer un temps sur le jeu, la personne en charge des périodiques une rencontre sur les arts japonais... Tout dépend des envies de chacun et de la cohérence de la saison (en fait des semestres).

Notre directrice arbitre, bien entendu, mais uniquement après une phase de propositions libres, où chacun projette ses idées en fonction de celles des autres... ou pas.

 

L'intérêt : une programmation foisonnante, des animations brassant un large spectre de thématiques.

L'inconvénient : un investissement en temps conséquent pour les plus prolifiques, ayant un impact sur le travail interne. Entre la conception de l'animation, les éventuelles prises de contact et négociations avec les intervenants, l'organisation et la réalisation, le bilan, c'est clairement un choix, au détriment d'autres activités professionnelles.

 

En lien avec le point ci-dessus, les heures supplémentaires consacrées aux animations sont bien entendu récupérées... Pas de bénévolat sur le lieu de travail. Je ne reviens pas plus longtemps sur les éléments avancés dans les premières réponses (projet de service / d'établissement, formation...), tout est déjà dit.

 

Un dernier complément : même si notre projet intégrait dans sa précédente version les animations comme un axe prioritaire, ce travail a pris "naturellement" une part croissante dans notre activité. Mécaniquement, nous avons revu à la marge certaines missions, notamment avec la possibilité de définir un rôle de coordinateur des animations, sans pouvoir de décision, mais avec une casquette d'aide logistique, technique, juridique et contractuelle, etc.

 

Signé : un sherpa parmi les autres :D

Modifié par Nazgul
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Notre directrice arbitre, bien entendu, mais uniquement après une phase de propositions libres, où chacun projette ses idées en fonction de celles des autres... ou pas.

 

L'inconvénient : un investissement en temps conséquent pour les plus prolifiques, ayant un impact sur le travail interne. Entre la conception de l'animation, les éventuelles prises de contact et négociations avec les intervenants, l'organisation et la réalisation, le bilan, c'est clairement un choix, au détriment d'autres activités professionnelles.

 

Saida parlait de réseau ( ils disent qu'ils ne se sentent pas impliqué dans la vie du réseau.) et Nazgul parle de 3 structures également. Pour avoir vécu les deux situations et rebondir sur la conclusion de Nazgul sur la notion de choix fait au détriment d'autres activités, je dois dire que la dimension "réseau" que nous devons donner à nos animations (car le territoire doit être desservi de façon equitable, avec un projet territorial élargi etc, etc..) rend encore le poids de ces activités plus chronophage et aussi plus conditionnel : une animation peut ne se situer que dans une structure mais doit être "pensée" au niveau réseau. Question de cohérence. Et on finit par retrouver finalement le même type d'animations dans les principales structures, plus petites, moins équipées, mais tout aussi volontaristes.

 

Par contre, à la différence de Nazgul, et sachant que le budget animation est unique et soutenu, voire défini par la direction du réseau auprès des élus (car si chacun propose, la responsable du budget dispose, ne l'oublions pas..) et  que d'autre part nous sommes en periode de contrainte budgétaire évidente, on assiste à une diminution du nombre d'animations et à la quasi-disparition d'animations couteuses. Par ailleurs les élus nous ont demande de cibler les priorités et ainsi amenés à redéfinir clairement notre "cœur de métier" : c'est l'accueil qui l'a emporté, donc au détriment des animations, accueils de classes etc...c'est à dire des activités autrefois considérées comme annexes mais dont nous avions pris l'habitude assez inflationniste, de ne plus pouvoir nous passer. Au point de finir par prendre le pas, au niveau temps certainement et parfois sur le plan budget, sur nos missions fondamentales.

 

Personnellement je me réjouis de ce recentrage, même si les circonstances sont moins réjouissantes.

 

plan.jpg

 

 

Bibliothécaire motivé et son programme d'animations

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