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Réponse de l'ABF au Collectif des Bibliothécaires de Grenoble en lutte


ABF

Messages recommandés

Excellent article dans l'ensemble .

 

Les points forts :

Pour nous, la fermeture d'un équipement ne peut pas être un tabou 

nous avons rappelé dans un communiqué l'importance des bibliothèques de proximité

Les deux propositions ne sont pas contradictoires. Sauf si la fermeture touche une bibliothèque de proximité, particulièrement rurale. 1 français sur 2 vit dans une ville de moins de 10 000 h. Il y a des conclusions à en tirer. Que le sujet de la territorialité soit au programme du congrès est donc une bonne chose.

 

Les points sensibles :

l'ABF a bien le souci de représenter l'ensemble des personnels des bibliothèques

l'ABF n'est pas un syndicat mais une organisation professionnelle militante engagée en faveur du développement des bibliothèques.

Il y a contradiction. l'ABF ne peut représenter qu'une profession (activité), pas la totalité des gens qui y travaillent. Il n'y a justement que des syndicats pour s'imaginer représenter la totalité des travailleurs. Et si, pire encore, elle ne représentait que ses membres inscrits, elle aurait autant de représentativité qu'une amicale bouliste. (Ce qui est en train de devenir le cas de certains syndicats, precisément.:drool:)

Regardez la présentation de l'Association des Ludothèques Françaises, on n'y parle que de ludothèques, pas des personnels. l'ABF devrait se renommer en Association des Bibliothèques de France, elle éviterait bien des soucis et y gagnerait en franchise.

 

la touche populiste (il en faut) :

nous avons pourtant un adjoint du patrimoine et plusieurs assistants du patrimoine comme présidents de groupes régionaux.

 

Le chipotage à la Ferris :tongue::

un second article apportant un point de vue divergeant sur le même sujet

 

Divergeant ou divergent ? Divergeant est un participe présent. Donc invariable. Si on avait utilisé l'expression "idée" au lieu de "point de vue", l'accord n'aurait pu se faire. Divergent est un adjectif. En l'occurrence c'est ce qu'il fallait utiliser.

 

Modifié par Ferris
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  • 1 month later...

Alors, vaillants amis de l'ABF comment ça s'est passé le congrès ?

Oh : http://www.abf.asso.fr/1/22/670/ABF/reponse-de-l-abf-au-collectif-des-bibliothecaires-de-grenoble-en-lutte

Donc des personnes se plaignent qu'une association - dont ils admettent ne pas être membres - ne les représentent pas assez bien, et font comme s'il existait des positions qui pourraient représenter l'avis de tous les agents.

 

http://daccgtculture.over-blog.com/2017/05/des-bibliothecaires-lancent-un-appel-pour-defendre-une-autre-vision-de-la-lecture-publique.html

"Nous défendons en effet une augmentation du nombre d’agents dans les bibliothèques en place". En fait comme le budget des collectivités est en baisse, cela impliquerait de baisser les effectifs d'autres services publics... Ca pourrait également inciter les Elus à réfléchir aux horaires uniquement en termes d'automates et de CDD.

 

L'ABF est dans un rôle pas évident, entre des injonctions d'Elus et des blocages d'agents...

 

 

 

Modifié par Chuchotements
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Oui, peut-être, en tout cas l'utilisation de la photo sans en indiquer l'auteur est très limite.

La vraie source (Visite de Xavier Galaup au Havre, le 28 janvier 2017, bien avant la nomination) :

http://www.livreshebdo.fr/article/edouard-philippe-une-politique-de-la-lecture-ne-peut-etre-menee-seulement-par-les

Sans compter le côté diffamatoire de la légende.

Et ses deux coquilles.

 

Article torché à la va-vite ?

 

 

Sinon

Saviez-vous que nous avons une collègue député ?

http://parisculturesociale.over-blog.com/2017/06/une-bibliothecaire-parisienne-elue-au-palais-bourbon.html

 

Au moins cette information est, elle, des plus intéressantes.

 

Et pour le congrès, on peut déjà commencer par ça :

https://www.actualitte.com/article/interviews/en-bibliotheque-l-attente-des-usagers-a-change-xavier-galaup-abf/83354

 

En espérant qu'il y ait des retransmissions/comptes-rendus des conférences.

  Bernard

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En tous cas c'est plus intéressant que de commenter à perte de vue des textes cégétistes, dont on connait depuis le début la provenance, les méthodes et les objectifs. Cela fait des mois que ça dure...On va pas en plus jouer les chochottes parce qu'il y a des attaques personnelles. Ces méthodes sont connues...

 

Ce qui n'enlève rien au problème de représentativité que l'ABF trainera désormais comme une éternelle casserole.

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Bonjour,

 

L'ABF a d'ailleurs félicité Mme Obono sur sa page Facebook

J'aime bien vos raccourcis sur la CGT, c'est assez drôle. Si je vous dis que c'est un syndiqué de chez SUD (allez, pas de suspens, de faux-semblant ou de cachotteries, j'en suis l'auteur) et que le contenu (pas la photo en revanche, choisie par un collègue, mais je pense que la photo du Président en train de s'accrocher au micro aurait été du plus mauvais effet) n'est pas vraiment syndical, ou alors dans le sens ou le syndicat peut aussi défendre une profession au même titre que l'ABF (dont je suis membre et militant) qu'en dites-vous ? Est-ce que ça change la donne ? Les attaques personnelles (mais est-ce vraiment une attaque ?), franchement, je ne vois pas en quoi c'est déshonorant, c'est quand même mieux que d'utiliser des périphrases.

 

En tout cas, avoir une députée de notre profession (et de mon ancienne bibliothèque en plus !), il me semble que c'est assez rare donc tant mieux !

 

Bon courage à ceux qui travaillent ce week-end !

 

 

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CGT, SUD, FO...on n'aura jamais assez de raccourcis pour en parler.Vous ne défendez pas une profession, vous utilisez de l’événementiel local pour faire de l'activisme.

 

C'est très bien d'avoir une députée France Insoumise, je n'ai jamais dit le contraire. Et on peut être certain que ça va faire bouger les choses, j'en frémis d'avance...

 

Ah oui, j'oubliais, je suis CFDT.

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Bonjour,

 

Pour information, d'autres députés ont exercé notre profession (juliana Rimane de 1982 à 1995 à Créteil par exemple , Martine Billard à Paris aussi). De plus, madame Obono a bien été sollicité par l'ABF et BSF sur la charte "les bibliothèques: un enjeu pour la france" et n'a pas signé celle-ci. Autre chose, je trouve l'idée de Ferris de renommer l'ABF association des bibliothèques de France une bonne idée qui peut clarifier les choses. 

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Je ne suis pas d'accord personnellement: on risque de tomber alors dans une asso qui ne représente que des établissements, avec des membres contraints dans leurs possibilités d'expression du fait du devoir de réserve. Ce sont les adhérents individuels qui font avancer l'ABF et le métier, et c'est une richesse à garder, même si on peut en revoir sa représentativité.

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Le problème c'est qu'on n'est pas tous d'accord sur la meilleure stratégie pour "défendre la profession/les missions".

 

Soit on prend comme un contexte réel le fait que les collectivités ont moins de moyens (avec donc nécessité de réorganiser, de négocier et mesurer des contraintes, être plus précis sur quels moyens pour quels objectifs), soit on la joue France Insoumise et on met comme condition indiscutable et prioritaire la création de postes (et là effectivement, ça fait moins de contrainte d'évaluation et de chiffres).

(Je n'évoque pas la tierce possibilité qui consisterait à chercher à définir soi-même et les moyens et les missions).

 

 

 

 

 

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Autre possibilité: pratiquer de l'advocacy, c'est-à-dire ne pas se contenter de défendre la bibliothèque en soi et à partir de ce qu'elle fait, mais la valoriser comme outil nécessaire à décliner les politiques publiques ou à résoudre les problématiques de la communauté. Ce qui lui vaudrait du soutien, et éventuellement des moyens.

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L'un n’empêche pas l'autre. L'ABF défend un service public et une conception de ce service. Et pour cela elle construit de manière participative des moyens qui permettront aux personnels de ces services de mieux défendre cette conception, s'ils toutefois y adhèrent en nombre suffisant (et là on a un probleme de représentativité). L'advocacy c'est une façon de faire du sujet un sujet politique, et donc de faire de la politique, de façon à forcer la main aux politique sur un plan plus large. Ce qui est devenu plus que nécessaire. Car la lecture publique relève désormais réellement de la politique.

 

Par contre vous ne pouvez ni défendre ni représenter les personnels, ni même vous prévaloir d'une "communauté professionnelle" dont l'unité est douteuse. Par ailleurs, comme toute association, vous n'existez que par vos adhérents, et de préférence vos adhérents actifs sur le terrain. Or c'est bien peu de monde si l'on compte les 16 500 bibliothèques recensées actuellement. Et s'ils manquaient localement à leur obligation de discrétion et de loyauté, vous n'avez aucun moyen de les défendre individuellement. Et les syndicats en feront leurs choux gras pour démontrer votre impuissance à ce niveau. Si possible en noyant les débats dans des affrontements politiques locaux. Vous sortirez toujours perdants et dévalués de ce type de conflit. Or ces conflits vont se multiplier, et vous le savez.

 

C'est pour sortir de ce hiatus que je proposais d'arriver à une nouvelle définition "Association des Bibliothèques de France". N'oubliez jamais qu'en l'absence de Loi, chaque personnel peut représenter sa propre conception des choses. Comme dit Chuchotements "Le problème c'est qu'on n'est pas tous d'accord sur la meilleure stratégie pour "défendre la profession/les missions". Par contre votre conception de ce que peut ou devrait être une bibliothèque reste portée par une association qui est et doit rester la seule légitime pour la porter, y compris au plus haut niveau des instances nationales.

 

J'apprends que madame Obono a bien été sollicité par l'ABF et BSF sur la charte "les bibliothèques: un enjeu pour la France" et n'a pas signé celle-ci. Question anodineAppartenait-elle à l'ABF du temps où elle exerçait ?

 

L'ABF doit prendre de la hauteur et durcir fortement son discours politique sur la place de la Bibliothèque dans la vie de la Cité. Un discours où davantage de professionnels pourront se retrouver, au delà de leurs appartenances partisanes et de leurs problématiques locales. Elle a tout à y gagner.

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Le problème de la terminologie "Bibliothèque de France", c'est que ça sous-entend que l'on représente son établissement.

Or, en discutant ici, je ne représente pas mon établissement, je représente le fait que je suis bibliothécaire. Et c'est ma parole de bibliothécaire que j'engage.

 

L'advocacy c'est une façon de faire du sujet un sujet politique,

Oui, et il faut bien commencer par apprendre l'advocacy avant de se lancer dans du plus concret. Qui serait un syndicat de bibliothécaires, ne le cachons pas. On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et au moins, on n'aura plus le poids du passé et les chicaneries entre syndicalistes de différents bords, où chacun cherche à tirer la couverture à soi. Ce qui est normal dans un jeu de pouvoirs.

Le problème de la politique, c'est qu'il s'agit avant tout d'un jeu de pouvoirs... qui n'en a rien à foutre du reste des pions et de leurs vrais problèmes. Le but du jeu, c'est de gagner des points. Est-ce que l'opposition politique à Grenoble s'est vraiment emparée du sujet pour proposer d'autres alternatives ? Je n'ai pas eu cette impression. Au final, tous les politiques s'en foutent de ces fermetures.

Alors si c'est juste pour dire : "on n'est pas d'accord", l'ABF a déjà rempli son rôle politique.

On est bien dans le "aucune solution concrète" mais on a dit quelque chose.

 

Pour le reste, si on rentre en politique, ou si on veut durcir le ton, il faut s'attendre à être l'objet d'attaques ab hominem (ab o-minables) dirigées contre la ou le président représentant l'ABF.

En politique et dans le monde syndicaliste, quand on n'est pas d'accord avec l'opposant, on se lance dans une campagne de dénigrement sur personne. C'est une manipulation classique destinée à affaiblir la notoriété de l'adversaire. C'est con, ça ne sert à rien, ça démontre juste un manque flagrant d'idées à apporter soi-même, mais c'est 100 % politique de basse classe. (Très souvent, c'est le prélude aux petites gâteries incendiaires et autres boules puantes, voire images détournées. Brillantes démonstrations ces derniers mois lors des élections nationales.)

Beaucoup de foin, pas beaucoup de solutions.

 

Et, en toute bonne manipulation classique, notre collègue syndicaliste de Social Nec Mergitur se crampe-onne sur le refus de transmettre le "bâton de paroles" de la part du président, mais rien sur les réponses du maire de Grenoble, rien sur les questions posées par les bibliothécaires. Rien non plus sur ce qu'a dit la collègue de Grenoble pour défendre la profession. Pourtant l'essentiel.

Beaucoup de foin, pas beaucoup d'intérêt. Et surtout rien pour faire évoluer la problématique.

C'est vraiment tout ce qu'il y avait à retenir de cette conférence "chaude" ?

 

Sans goutte-au-nez, si c'est vraiment comme ça qu'il s'agit de défendre nos collègues grenoblois, tu m'étonnes que, comme pour la politique, on en ait plutôt ras le cul de ce genre de représentativité.

 

Où est la suite sur le sujet, NicolasSC ?

Tu as pourtant des qualités rédactionnelles et assisté à cette conférence. Alors quoi ?  Obligé de rajouter une photo détournée, à la Trump, style fakenews, pour enjoliver ton article ?

Quel intérêt ?

 

Et quel intérêt pour la profession ?

 

Montrer que la commission advocacy a tout juste un an et quelque d'existence (créée en mars 2016), et que oui, acquérir de nouvelles compétences ce n'est pas inné ?

 

Montrer que notre président est un novice dans ce genre de situation, que notre collègue grenobloise a eu bien de la chance que Xavier Galaup soit cadre A, calme et policé ?

Parce qu'un président catégorie C n'aurait pas donné de "petits coups de boule" pour récupérer le micro, il l'aurait joué à la Zidane. Comme ça, on en aurait parlé dans les journaux. Une double fracture du crâne, chez les bibliothécaires, c'est un événement exceptionnel, il n'aurait pas fallu le louper.

 

Et là, oui là, on aurait eu un retour direct aux infos.

 

Vous voulez de l'advocacy pure et dure, pas difficile.

Durcissez le ton,

Durcissez vos fronts ! :console:

  Bernard

 

 

PS à @Anne Verneuil

"même si on peut en revoir sa représentativité"

Avant de savoir s'il faut revoir la représentativité de l'ABF, il faudrait d'abord savoir ce qu'elle est.

Un petit camembert des grades des adhérents fera l'affaire pour commencer. Et puis on complétera par le nombre total de professionnels, ce qui montrera ce que représente l'ABF en pourcentage des professionnels de son secteur. Comme ça on pourra comparer avec la représentativité réelle des syndicats en France par rapport à population totale des travailleurs. Histoire de voir s'il y a une marge de manoeuvre ou de professionnels à conquérir.

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Bonjour,

 

C'est un peu un jeu de ping pong mais c'est le rythme des forums. Je vais être (presque) bref.

C'est vrai que je n'ai pas parlé du contenu exact des interventions de chacun lors de cette table ronde : trop long et je ne voulais pas m'engager dans un verbatim qui n'aurait été que trop partial. On attendra la vidéo pour le détail. Je résumerai ainsi sur la forme : M. Piolle a été d'une clarté exemplaire dans ses propos politiques, ce qui n'exclut pas une bonne dose de cynisme et de tours de passe-passe. Il a expliqué pleinement son point de vue et a montré ses capacités à dire "c'est comme ça parce que je l'ai décidé politiquement" ce qui est déjà un grand mérite dans un monde gouverné par les faux-semblants. En face, la salle, et les collègues de Grenoble ont fait voir l'importance de la territorialité, des barrières symboliques et ont montré tout le travail qu'elles ont mené dans ces quartiers. En clair, les arguments étaient là, et la synthèse impossible, d'où le conflit. 

Comme vous le dites, faire de la politique (et peu de choses, d'opinions ou de situations y échappent) est affaire de pouvoir, de conflictualité. Le débat que nous avons ici en est la trace : nous souhaitons défendre les bibliothèques et les bibliothécaires (advocay, syndicalisme, lobbying, militantisme...) mais au fond nous ne partageons pas les moyens (qui sont parfois complémentaires, ne jetez pas les syndicats avec l'eau du bain, tout le monde s'en mordra les doigts) et pas toujours les objectifs (ouvrir plus par exemple, notamment le dimanche ; automatiser les transactions ; mutualiser les équipements ...). 

Pour autant nous sommes tous bibliothécaires (c'est même mon grade, difficile de faire plus simple) dans des bibliothèques et l'ABF, comme les syndicats nous représentent ! L'association a la légitimité du nombre, de sa reconnaissance et de ses actions ; les syndicats ont la légitimité de leur représentativité (le vote quand même, c'est pas rien !) donc pas de bisbilles pour savoir qui défend le mieux, chacun le fait selon ses objectifs et ses moyens. Personnellement je le fais doublement et je le vis plutôt bien : je ne suis pas d'accord, et alors ?

(au fait, la photo c'est pas moi qui l'ai choisie, et un peu d'humour ça ne fait pas de mal, je pense que ça allège au contraire la tenue de l'article qui n'est, encore une fois pas une attaque personnelle contre Xavier Galaup mais contre le discours qu'il a porté, lequel n'est pas partagé par les professionnels, y compris de l'ABF).

 

Nicolas

 

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