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La reconversion (mais dans l'autre sens pour une fois)


Bouarf

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Je me pose la question depuis quelques temps (contractuel, un jour plus de contrat, pas de concours), sur les compétences acquises en étant bibliothécaire.

Dans quels autres métiers pourraient-elles être intéressantes pour un recruteur ? Sans avoir à refaire des études, ou des formations d'une année entière.

 

Je me suis creusé la tête et je n'ai pas trouvé (j'ai peut être pas assez creusé, mais j'ai peur d'attaquer des zones indispensables pour le fonctionnement de mon cerveau).

 

Par exemple (sans prendre en compte les compétences pour faire le métier de bibliothécaire), on voit très souvent, ici même, des enseignants qui veulent se reconvertir au métier de bibliothécaire. Et nous, généralement, si on veut se reconvertir, c'est quoi le tendance ? Plagiste à la Baule ? Installateur de machine à pizza faite maison ? Rentier ?

 

Avez-vous des exemples ?

 

Ou alors quand on est bibliothécaire c'est à vie, rien à péter de la retraite ! On devient bénévole dans une petite bibliothèque !

 

Merci par avance (le sujet m'intéresse vraiment).

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Bouarf, je ne peux pas trop t'aider puisque je suis dans la situation inverse de la tienne (à moins qu'on échange nos métiers ? :ahappy:) mais en revanche j'aimerais savoir ce qui te pousse à vouloir changer : juste les conditions précaires ou le métier lui-même ? ça m'aidera moi-même à prendre une décision.. merci !

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Merci Bouarf pour cette question que je me pose aussi.

Bibliothécaire est un beau métier et toussa mais quand je songe reconversion, je ne vois en effet pas ou peu de compétences utiles pour une suite sous d'autres cieux.

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Très bonne question! Que je me pose régulièrement, ne me voyant pas du tout faire ce métier toute ma vie...Sans reprendre des études etc etc, je me demande également dans quelle autre branche je peux faire valoir mes compétences...du coup, je suis le sujet ;-).

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J'ai été vendeur en librairie (Maison de la Presse) au rayon littérature générale en attendant de trouver mon premier poste. Trois mois. Je n'en ai pas gardé un très bon souvenir, mais je retiens que le patron a considéré que ma formation et mes stages lui convenaient très bien.

Je pense qu'un vrai libraire aurait été plus regardant, mais de nos jours, avec tous les "rayons culture" qui s'ouvrent dans tous les supermarchés, je pense qu'il y a un filon à creuser car peu de vendeurs type "CAP vente" connaissent ce secteur.

J'ai sympathisé* il y a peu avec une fille qui tenait le rayons livres dans mon Leclerc. Elle avait un DUT, c'est tout, aucune experience en Bib hors son stage, mais finalement pas mal de responsabilités. On connait mal ce type de boulot mais, à moins d'être allergique à la vente évidemment, il y a de l'intérêt .

 

(*bon, j'ai pas pu conclure, la différence d'âge était trop grande...)

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Bonsoir,

 

J'ai été assistante de bibliothèque puis chef de projet chez un éditeur de progiciel documentaire;informatiser, réinformatiser des bib de toutes tailles, de toutes formes, tripatouiller les bases de données, c'était un vrai bonheur!

Retrour en bib, passage du concours de con's, aujourd'hui directrice de réseau mais il n'est pas dit que je ferai ça toute ma vie!

 

Aujourd'hui je dirige l'équivalent d'une PME, donc je me dis que je pourrai faire valoir mes talents de gestionnaire, de manageuse, dans une librairie, une société de services....

Je verrai, ce qui est sûr c'est que je me projette vraiment très peu dans l'enseignement.

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@CouakaNat @Paugo J'étais sûr de ne pas être le seul à me poser la question.

 

Il y a 16 heures, Nausicaa a dit :

 je suis dans la situation inverse de la tienne (à moins qu'on échange nos métiers ? :ahappy:)

Ahaha !! Moi dans l'enseignement, je pourrais jamais. Je ne suis clairement pas fait pour ça. Bon courage pour ta reconversion.

On peut échanger nos postes (avec des bib étrangers par exemple) mais peut-on échanger nos métiers ?

 

Pour ta question, ce qui me pousse à envisager la reconversion :

  1. la précarisation (ben ouais, plus de 7 ans de cdd pfiou....bon en même temps je suis en avance sur mon temps, puisqu'il semble que ça va être de plus en plus le contrat type :ermm: ), de plus c'est que je vais bientôt être papa donc j'aimerai bien pouvoir me projeter avec sérénité (oui je sais j'ai qu'à réussir le concours). Ou faire autre chose mais c'est justement la question :hyper:
  2. en deux ??? Ah oui ! Un certain ennui, j'ai l'impression d'avoir déjà fait un bon tour du boulot. Je sais ce qui me plait et ce qui ne me plait pas. Pour l'instant ça va, mais pour combien de temps ?
  3. l'envie de voir autre chose, je suis de ceux qui pensent que faire toute une vie (en tout cas une bonne partie) le même métier n'est pas tenable. Le changement c'est stimulant. Du coup c'est pas un 3 mais plutôt un 2.1.

@Ferris

Alors j'avoue n'avoir pas du tout pensé aux métiers de la vente, mais personnellement je ne m'y vois pas. En tout cas c'est une première piste.

 

@Louve

Ce que tu as fait chez un éditeur de progiciel m'a traversé l'esprit. Deuxième vraie piste.

Mais je voyais plus une reconversion qui s’éloigne des bibliothèques le plus possible.

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Merci pour vos retours :D ! Effectivement, je n'avais pas pensé à l'envers du décor : exercer une profession en lien le monde des bibliothèques...et comme on connait bien de "l'intérieur" le métier, ça peut apporter un plus...très très bonne idée...

Après, je suis un peu comme Bouarf, je voyais aussi une reconversion éloignée du monde des bibliothèques...Seulement, à part faire des formations, reprendre des études courtes etc, je ne vois pas trop comment se reconvertir...

Mais vos différents parcours sont plein d'enseignements :wink: !

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Comme ça, quoi :

http://www.keratines.info/thomas-liorac-choisit-la-nef-pour-se-developper/

 

Sinon, community manager, webseeker pour les entreprises, détective privé, journaliste, écrivain, animateur culturel.

Patron d'une PME ou d'un magasin franchisé, commerçant, commercial (fournir le bon matériel à la bonne personne, en partant d'un catalogue).

 

Si on a une passion que l'on veut transmettre (médiation), on monte une chaîne Youtube, tunnel de vente et formation qui vont avec, ce qui permet d'en vivre.

Surtout si on suit les formations qui vont bien. En ayant trois livres sur un sujet, on en connaît plus que 80 % des gens. Là, on sait lire plus de trois livres sur n'importe quel sujet rien que pour en faire la médiation.

 

Libraire, documentaliste, archiviste et plusieurs métiers administratifs comme secrétaire/agent d'accueil (savoir répondre aux gens qui viennent chercher l'info, on sait faire) sont en liens directs avec nos compétences métiers.

 

Oui, on est un peu touche à tout dans notre métier, curieux, capables de produire des rapports, d'accueillir les gens, de les servir au mieux, de choisir et sélectionner, de former. La gamme en devient très large.

 

Et animateur, ça peut se transformer en organisateur de projets culturels, de séminaires, de mariages, d'événementiels.

Oui, vous savez; les gens en coulisses qui organisent tous les concerts et autres. Que l'on ne voit jamais, mais qui sont la colonne vertébrale de toutes ces manifestations.  L'envers du décor, exactement ! :wink:

 

Faut pas croire, un bibliothécaire, c'est riche de compétences. Surtout s'il se spécialise dans un domaine, il devient vite un expert qui lit ou cherche pour les autres.

  Bernard

 

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il y a 14 minutes, B. Majour a dit :

Oui, on est un peu touche à tout dans notre métier, curieux, capables de produire des rapports, d'accueillir les gens, de les servir au mieux, de choisir et sélectionner, de former.

 

Large description de nos capacités qui me fait penser à un métier particulier : On peut faire dame-pipi à la Tour Eiffel (5000 euros mensuels !) et autres métiers où le contact est primordial. Notre côté touche à tout sera un atout important. :drool:

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Oui, mais travail temporaire:

24 février 2016

Toilettes fermées sous la tour... Je ne sais pas si c'est à cause de l'État d'urgence mais les touristes étrangers sont scandalisés. Franchement mauvais pour l'image de marque de Paris :-( Prenez vos precautions... avant !

https://www.tripadvisor.fr/ShowUserReviews-g187147-d188151-r350426658-Eiffel_Tower-Paris_Ile_de_France.html

 

Bon, d'après les plans, on en trouve à chaque étage.

Mais un bibliothécaire avec son paravent et ses sachets de gels absorbants prouvera par là-même qu'il a bien étudié son public et qu'il sait répondre à leurs besoins.

Surtout s'il y a des images osées dans le paravent pour adultes et Bambi et Mickey dans celui pour les enfants.

 

Après, on peut vendre les sachets pour en faire de merveilleuses bombes à eau.

L'art et la manière de faire du deux en un.

 

Et, comme qui dirait, il ne faut pas s'emmerder avec les grosses commissions. Le rapport est moins intéressant. :ahappy:

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Je me demande parfois si, au vu des besoins qui sont de moins en moins couverts (nos bonnes vieilles pissotières publiques disparaissent), il ne serait pas intéressant de créer une start-up de toilettes privées mobiles avec des petits plus qualitatifs, musique, ambiance, conversation, parfums ET livres bien entendu, puisque presque un Français sur deux lit aux toilettes http://www.leparisien.fr/societe/pres-d-un-francais-sur-deux-lit-aux-toilettes-26-10-2010-1124160.php. En fait un bibliotoilettes type bibliobus.  

 

Voilà une reconversion intelligente où l'on crée sa boite en auto-entrepreneur, tout en restant dans une optique de service public et en valorisant à la fois notre sens du contact et nos connaissances littéraires.

Ne ricanez pas, bandes de noeuds ! Savez-vous que la majorité de ces boites type start-up se créent à partir de la lecture d'une statistique de ce genre (x% des français etc...). Et paf, y a un petit malin qui suit le fil du besoin, crée le service et se fait du fric. Dans un pays où on vous livre vos pizzas avec des drones, tout devient possible.

 

Du reste il est étonnant que l'on ait penser à utiliser les cabines téléphoniques et les abribus comme boites à livres et pas les toilettes publiques. Et je suis sérieux. Le puritanisme français vaut bien celui des ricains.

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Pour le côte toilettes publiques en tant que bibliothèque, je pense que tu dois vivre en solo ou alors qu'il y a plusieurs toilettes chez toi, Ferris.

 

Parce que lire dans les toilettes publiques, c'est vrai que ça marcherait plutôt bien (des livres ou des tablettes numériques, ou un affichage sur les murs, ou une écoute de CD) sauf que... ILS VOUDRAIENT TOUS Y RESTER !

Et je ne te parle même pas des bibliothécaires qui voudront, eux, faire l'inventaire du catalogue proposé.

 

Et là, s'ils veulent tous y rester, tu rates le but visé : faire du fric, le plus vite possible.

Tu es trop bibliothécaire sur le coup.

 

Par contre, en ville, on peut dériver ton idée en : vous cherchez un quart d'heure de tranquillité, un espace plaisirs et détentes, utilisez nos bibliobussettes insonorisées. Avec un bon fauteuil en plus.

 

Tiens, à dire vrai, je me souviens que dans des toilettes publics, j'ai vu des porte-journaux, journaux du jour. C'était le petit plus de la dame-pipi, et son affaire marchait plutôt bien au niveau des pourboires. Parce qu'il y avait un service de plus !

  Bernard (tout à fait d'accord pour ne pas ricaner sur la réflexion des startups basées sur les statistiques, c'est vrai ! Est-ce applicable en bibliothèque ? Un bibliothécaire peut-il se servir des statistiques en bibliothèque et vendre des produits répondants à ces besoins ? Là aussi, une reconversion est possible dans ce domaine.)

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il y a 8 minutes, B. Majour a dit :

Et là, s'ils veulent tous y rester, tu rates le but visé : faire du fric, le plus vite possible.

 

Meuh non ! C''est du privé, offrant une qualité de service supérieure au public, donc on paye ! Comme dans bibliothèques pour la consultation internet il y aurait un temps de connexion (si on peut dire) limité, une carte de fidélité payante etc....et eventuellement des pourboires effectivement. Service à la carte, pas uniquement le menu comme dans les trucs publics.On voit bien que tu n'a jamais mis les pieds dans un cybercafé. T'es pas assez habitué à payer....

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Mouaip, dans les cyber-cafés, pour rentabiliser, il faut une douzaine de postes minimum, si ce n'est plus.

Et il y a la partie café avant tout.

 

Remarque, café dans les toilettes, c'est aussi un service.

 

Sinon, j'ai effectivement glissé mon obole dans une boîte en tôles nommée toilettes publiques à Paris. Au bout de quatre-cinq minutes la porte s'ouvre et la chasse se met en marche toute seule, j'ai juste eu le temps de sortir en vitesse. Je me demandais un peu pourquoi les occupantes précédentes étaient à deux dans les toilettes... une qui bloque la porte, l'autre qui fait pipi. CQFD ! :wink:

 

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  • 2 weeks later...

Ah, je ne suis pas seul !

 

Je rumine depuis un moment des idées de reconversion, mais rien ne vient, après 22 ans passés en bib j'ai l'impression de ne rien savoir faire... Des petits bouts de compétences par-ci par-là, mais bof. Surtout que je ne tiens pas à rester dans la culture, alors je me demande bien où je peux me rendre utile.

 

J'ai bien un centre d'intérêt professionnel c'est l'informatique, j'ai même un DUT de programmeur, mais ça date de 1993, j'ai 47 ans je n'ai jamais travaillé dans l'informatique, à part un peu de développement web à la noix, c'est-à-dire rien du tout. Autant dire qu'il faut oublier tout de suite, je serais à la fois débutant et sénior (même grabataire sous perfusion dans ce secteur). Ça fait un peu mal au coeur, je viens justement de lire dans un article sur le site de l'Enssib que les personnes à double compétences bibliothécaire/informaticien étaient très rares donc très précieux et tout... Bah oui, j'ai dû rater quelque chose.

 

Et de plus comme beaucoup à partir d'un certain âge, j'en ai ras-le-bol du salariat, j'ai passé l'âge de me "vendre" devant un recruteur que je connais pas, à lui raconter mes passions dans la vie, non mais de quoi j'me mêle, j'ai rien à vendre moi. Mais quoi faire ? Plus j'y pense et plus je me sens impuissant et incompétent en tout... Je ne peux même pas proposer d'échanger mon poste avec un prof en détresse, j'ai déjà travaillé dans un collège et je n'en ai retenu que deux mots : au secours !

 

Pour les bibliotoilettes, je dépose la marque Sanithèque©.

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Plusieurs métiers dans une vie ? Oui. Voir http://tempsreel.nouvelobs.com/bien-bien/20151102.OBS8720/ils-ont-plusieurs-metiers-slasher-mode-d-emploi.html

16% des actifs jonglent entre deux métiers, soit tout de même plus de 4 millions de personnes.

Maintenant, regarde bien les profils, les âges, les niveaux d'études à la base etc...et cherche l'arnaque dans ce discours  la mode et ces chiffres impressionnants.

 

Il y a 12 heures, Bibelot a dit :

Pour les bibliotoilettes, je dépose la marque Sanithèque©.

 

Ok, j'ai eu l'idée, tu as le brevet. Donc on partage les bénéfices. Après on créera notre boite si tu veux....:hyper:

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Le 21/07/2017 à 14:10, Ferris a dit :

Maintenant, regarde bien les profils, les âges, les niveaux d'études à la base etc...et cherche l'arnaque dans ce discours  la mode et ces chiffres impressionnants.

 

Oui pis on n'a pas les salaires... :aww:

 

 

Le 21/07/2017 à 14:10, Ferris a dit :

Ok, j'ai eu l'idée, tu as le brevet. Donc on partage les bénéfices. Après on créera notre boite si tu veux....:hyper:

 

Oui notre boîte, c'est le cas de le dire :wink:

 

 

Bon pour ma reconversion je vais peut-être creuser du côté de l'infodoc, c'est pas absurde par rapport à mon expérience, allez c'est reparti pour le brainstorming :wacko:

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T'as raison, creuse :wink:

 

Sinon, je me souviens d'un jeune collègue qui a quitté la profession assez vite et a été recruté par une société de logiciels pour bibliothèques. Il parait qu'ils recrutent chez nous, du fait que personne ne connait si  bien nos besoins que nous-mêmes. Il était sur une plate-forme de réponses en direct. A ma connaissance il n'avait pas de bagage particulier en informatique mais tripotait assez bien le machin...

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Oui c'est vrai qu'il y a des anciens bibliothécaires chez les fournisseurs de SIGB, surtout pour faire de la formation. J'ai d'ailleurs regardé les recrutements chez les principaux, rien vu pour l'instant, il faut dire aussi qu'ils sont pas très nombreux :aww:

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12 hours ago, Bibelot said:

Oui c'est vrai qu'il y a des anciens bibliothécaires chez les fournisseurs de SIGB, surtout pour faire de la formation. J'ai d'ailleurs regardé les recrutements chez les principaux, rien vu pour l'instant, il faut dire aussi qu'ils sont pas très nombreux :aww:

 

Pour travailler très étroitement avec l'un d'entre eux en ce moment (ouf on a tenu les délais :-) ), je dirais qu'il ne faut surtout pas hésiter à tenter sa chance en envoyant des candidatures spontanées. Le turn-over est important, et le recrutement moins rigide que dans la fonction publique.

 

Effectivement, les profils de bibliothécaires sont appréciés chez les éditeurs, comme formateurs, mais aussi comme chef de projet. En plus, si vous êtes diplômé en informatique...

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On 21/07/2017 at 1:17 AM, Bibelot said:

Ah, je ne suis pas seul !

 

Je rumine depuis un moment des idées de reconversion, mais rien ne vient, après 22 ans passés en bib j'ai l'impression de ne rien savoir faire... Des petits bouts de compétences par-ci par-là, mais bof. Surtout que je ne tiens pas à rester dans la culture, alors je me demande bien où je peux me rendre utile.

 

J'ai bien un centre d'intérêt professionnel c'est l'informatique, j'ai même un DUT de programmeur, mais ça date de 1993, j'ai 47 ans je n'ai jamais travaillé dans l'informatique, à part un peu de développement web à la noix, c'est-à-dire rien du tout. Autant dire qu'il faut oublier tout de suite, je serais à la fois débutant et sénior (même grabataire sous perfusion dans ce secteur). Ça fait un peu mal au coeur, je viens justement de lire dans un article sur le site de l'Enssib que les personnes à double compétences bibliothécaire/informaticien étaient très rares donc très précieux et tout... Bah oui, j'ai dû rater quelque chose.

 

On peut tout à fait ne faire que de l'informatique en travaillant en bibliothèque (mon cas, si on excepte quelques tranches de service public). Par contre, il faut accepter de travailler dans des grosses structures, et ce sont souvent des postes de A. Ils ne sont pas très nombreux, mais il semble que ce soit toujours une angoisse pour les directeurs de les pourvoir.

 

C'est une niche : moins de 5% des bibliothécaires que je connais pourraient faire ça proprement, et recruter des ingés/techniciens, sauf profil particulier, ne semble pas forcément une bonne idée. J'ai été recruté sur le mien face à des ingénieurs, qui ne connaissaient pas le boulot de bibliothécaire, tout en convainquant le jury que j'étais pas trop nul en informatique. Mais sans rien qui l'atteste.

 

Evidemment, on ne fait pas de développement (enfin très marginalement, j'ai écrit deux ou trois petites choses en Python qui rendent bien service). Il s'agit plus de comprendre exactement de quoi on parle (et dans un projet informatique, c'est très divers ; problématiques réseau, web, normes professionnelles, bases de données...), pour pouvoir exprimer clairement des besoins.

 

 

On 21/07/2017 at 1:17 AM, Bibelot said:

Plus j'y pense et plus je me sens impuissant et incompétent en tout.

 

On apprend en faisant, et dans les grandes structures, on n'est pas tout seul. Bien soigner ses relations avec sa DSI :-)

 

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Olivier  raison. Si tu parcourais le forum tu verrais que nombre d'entre nous se plaignent de l'incompréhension des DSI vis à vis de nos besoins particuliers. Chez nous le service s'occupe essentiellement de la maintenance d'environ 300 postes, écoles comprises, en collaboration (difficile) avec les prestataires des logiciels propres de chaque service, et encore plus difficile avec les besoins personnels de chaque service. Ils n'en peuvent plus et ne sont ni assez nombreux ni parfois assez formés pour faire face.

 

La solution apparaît de plus en plus évidente en ce qui concerne les bibliothèques : se démerder le plus possible par nous-mêmes. Et donc recruter, sans doute à un niveau un peu supérieur à ce qu'on faisait autrefois. Ce qui veut dire, fini les petits bidouilleurs géniaux sans formation ou de niveau 1, il faut viser plus haut. Ne serait-ce aussi que pour être reconnu par son DSI comme un interlocuteur valable. Cette démarche est en route, elle est inéluctable.

 

Le problème, inhérent à cette solution, c'est qu'on risque de taper dans un vivier de personnels formés pour qui les bibliothèques ne veulent pas dire grand-chose et ne représentent pas l'avenir professionnel qu'ils visent. De grosses structures peuvent se permettre de recruter à ce niveau (c'est le cas des BMVR, comme Olivier), et à un niveau A pour coller au profil d'ingénieur, mais les autres sont obligées de fabriquer des profils de postes polyvalents : à la fois bibliothéconomiques et informatiques et de taper sur du B.

 

En attendant, ton profil semble idéal pour la majorité des moyennes structures. Ton produit est parfaitement vendable, si je puis dire. Il faut miser la-dessus et savoir bien décrypter les offres de postes. Car dans ce domaine ni les DRH ni les directeurs de bibs ne savent parfaitement définir un profil : s'ils visent trop haut dans la demande personne ne se présentera, s'ils visent trop bas, ils ne pourront satisfaire leurs besoins. D'où des définitions de missions qui laissent parfois songeur...

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D'abord merci pour vos nombreuses remarques, ça fait plaisir :wink:


Alors oui je vois (et je vis) ce dont vous parlez concernant la fracture bibliothècaires / informaticiens. On a d'ailleurs un recrutement en cours de chargé du SIGB (entre autres taches, il va travailler 70h par semaine je pense), mais c'est pour un cadre A et ça se discute pas... enfin pour l'instant. Mais je ne tiens pas trop à rester dans cette collectivité de toute façon.

 

Entre public et privé, je demande où je suis le plus susceptible de trouver des postes qui me correspondant. En parcourant des annonces rapidement, j'ai l'impression qu'il y a plus de choix chez les éditeurs. Parce que si tu as le profil on t'embauche et basta, dans l'administration il faut la bonne catégorie, le bon cadre d'emploi etc., sauf quand c'est sur contrat mais là ça peut être court, et quant à l'évolution du poste et du salaire, hum...

 

J'ai comme une envie de liberté :flowers:

 

D'après vous et votre expérience, j'ai plus de chances de trouver des opportunités dans le public ou le privé ? :logik:

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Pour faire une petite synthèse : en gros on a tout plein de petites compétences, mais pas suffisamment développées  pour dire de faire autre chose...

Je pisse passe le "dam'pipi", mais en gros ça nous donne -> librairie ou alors fournisseurs SIGB.

 

De mon côté, je suis toujours dans la recherche d'une idée, je creuse, je creuse... Oh non ! Je me rends compte que je suis du côté de Tuco et pas de Blondin ! :bye:

 

 

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