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Lancement de la mission d'Erik Orsenna sur la Lecture Publique


ABF

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Le 23/02/2019 à 17:55, Ferris a dit :

Orsenna est un brave type, un romantique. J'arrive pas à le détester.  Il leur fallait justement un mec comme ça, enthousiaste, connu, sympathique, pour bien nous la mettre profond. Bon, ils ont bien joué le coup. Je ne sais pas et on ne saura jamais à quel point il était complice ou à quel point il était naïf. Page tournée de toutes façon.

 

Ou alors il s'en fichait, vu que les bibliothèques, il ne connaissait pas ? Ou hypothèse pire : ça lui a fait seulement un jeton de présence supplémentaire, car le monsieur cumule les jobs - pardon, les postes (car pas sûr du tout qu'il bosse...). Regardez sa fiche Wiki.

 

J'aurais préféré avoir Stéphane Bern, à tout prendre. Lui au moins a obtenu des trucs concrets (leur pertinence, c'est un autre sujet) et semble ruer dans les brancards parce qu'il a l'air de savoir ce qu'il veut pour le patrimoine. Et pourtant, le bonhomme m'agace quand il fait de l'Histoire (j'ai une formation d'historien, ceci explique cela :ahappy:).

Mais quand je cherche sur le Net ce qu'il fait pour le patrimoine, je trouve. Contrairement à l'autre pour lequel je ne sais toujours pas ce qu'il a fait concrètement pendant son tour de France.

Je veux dire : ce qu'il a fait par rapport aux bibliothèques.

 

PS : j'ai dit ironiquement que l'ABF allait récupérer des sous, mais quelqu'un sait à qui cela va aller en vrai ? BSF ?

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Il y a 16 heures, BiblioEdualk a dit :

(car pas sûr du tout qu'il bosse...).

 

Il ne bosse pas, il est retraité. (71 ans)

Ok, auteur malgré tout et c'est donc du boulot.

 

Encore que : "le rapport étant totalement bénévole" nous dit Actualité.

Bénévole, mais pas désintéressé au final.

 

Il y a 15 heures, Louve a dit :

les sous personne ne sait où ils iront pour le moment.

 

Ils iront dans les poches de Stock. (à 90 %)

Les éditions Stock sont une maison d'édition française, filiale de Hachette Livre, qui appartient au groupe Lagardère.

Hachette => Membre de la SCELF.

 

Donc les sous iront chez des gens qui veulent, comme d'habitude, du bien aux bibliothèques. <_<

 

Quand on a été la plume du président Mitterrand, est-on vraiment innocent des enjeux ?

 

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  • 3 weeks later...
Le 26/02/2019 à 19:12, Ferris a dit :

 

Il les a découvertes, ce qui n'est pas si mal. Mais il les a découvertes en anthropologue

Non, justement. Sinon le résultat aurait été autre (ne pas confondre le travail de l'anthropologue et la démarche de l'idéologue - un idéologue, bien dans l'air du temps soit dit en passant). Ce rapport n'est que pure propagande (libérale). Quant à ses "découvertes", laissez moi rire : lesquelles ?

Le problème aujourd'hui, c'est que ce discours devient la doxa de la profession - et ce rapport a de ce point de vue valeur de consécration. Pour ma part, j'en viens à bénir la réduction drastique des budgets alloués aux bibs, un mal qui les préserve encore de sombrer corps et âme dans l'insignifiance. Parce que pour ouvrir le dimanche, transformer les bibs lieu en "troisième lieu", sans parler des niaiseries, faut de la tune.

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Je renvoie ceux que ça intéresse aux témoignage vécus par certains collègues depuis 2012 et rapportés sur 

 

Pour nous, la baisse du budget impacte très fortement notre service. D'un point de vue RH nous avons perdu des postes (non remplacement). Ensuite le budget d'acquisition est en baisse d'environ 50 % par rapport à 2012. Nous avons connu une première baisse très importante en 2013 (de plus de 30%) puis une nouvelle baisse cette année.

 

Ici la baisse a eu lieu en 2011 : -60 % de budget d'acquisition d'un seul coup, et non annoncé, ça nous est tombé dessus en avril.

 

 

Chez nous, ville-centre au milieu de nulle part ou presque; bibliothèque bien dotée par le passé mais depuis 10 ans, baisse continue mais modérée des budgets (10% chaque année, en moyenne).

Résultat : un budget de fonctionnement divisé par deux en 5 ans, -20% de personnel. Le summum fut atteint en 2014, année électorale, avec réduction drastique des budgets (notamment un investissement à 0) et baisse en cours d'année de 20% sur toutes les lignes

 

 

Chez nous (bibliothèque sans réseau, ville de - 10 000 hab, 8 ETP dont la moitié en reclassement) :

- 50% de budget d'un seul coup, sans préavis. Aggravé par le fait que le montant exact de l'argent disponible sur nos lignes budgétaires étaient encore flou... la semaine dernière (problème technique qui court depuis plusieurs mois dans la gestion des finances de la collectivité)

- doublé du départ d'un responsable de secteur, dont le non remplacement n'a été réellement affirmé que 5 mois après le départ de la personne.Bilan : Confusion dans l'équipe, qui, n'ayant pas été prévenue et n'ayant pas eu de feuille de route, s'adapte pour le moment très mal à la situation.Impossible d'établir une politique d'acquisition qui tienne la route quand on perd 70% de sa capacité d'achat (comme c'est mon cas) et qu'on ne sait pas jusqu'au 10e mois de l'année de combien on dispose réellement. (Cette collègue a démissionné depuis)

 

le budget de la bibliothèque a subit une coupe de 60%, il y a quelques années - après la période de panique, on s'est adapté. Je joue sur plusieurs tableaux, déjà quel est le public de la bib ? chez nous petite enfance primaire et adulte - ni collége, ni lycée en ville mais dans d'autres villes et pas à côté - nous avons donc privilégié la tranche scolaire et petite enfance pour les achats jeunesse, et les adultes.

 

A lire dans le dernier Livres Hebdo (abonnement que nous n'avons pas encore supprimé :-) ) le mini dossier sur "les bibliothèques frappées par la baisse des budgets". On y retrouve bien sûr des propos d'Anne Verneuil :-), les chiffres sont assez frappant d'ailleurs (ex : 95 % des petites villes entre 3000 et 20000 habitants prévoient des coupes dans le budget attribué à la culture qui arrive en tête des secteurs visés par les baisses"). On parle dans l'article "d'un exemple bien connu des professionnels d'une baisse de budget de 50 % pour une bibliothèque"

 

 

Je prendrai le temps de lire chacune des 3 pages de témoignages, mais rapidement me concernant : médiathèque située dans les Vosges, ville (bourg centre) de 6000 habitants, structure "mixte" = ludothèque/bibliothèque (1 agent en secteur jeunesse, 1 agent en secteur adulte, 2 agents en ludothèque, 1 agent transversal, et 1 directrice).

Budget en baisse de 3% pour la seconde année consécutive, 3% appliqués au global (y compris chauffage, assurance, ...) du coup comme certains postes augmentent, la baisse est d'autant plus grande sur les autres lignes (si le chauffage augmente, ou que je dois remplacer une porte, je pioche sur les acquisitions !!!).La dernière de ma hiérarchie : on me supprime les 12h de ménage hebdomadaires qu'assurait un agent d'entretien, et on me demande à partir de janvier de le faire nous-mêmes !

 

 

Baisse calculée globalement à la source par les élus, et répartie ensuite par le service dans les différents domaines selon les priorités définies par le service. La baisse globale du budget de fonctionnement est de 10% et est annoncée comme étant de 10% chaque année sur les 5 ans à venir.3 postes impactés cette année : les transports scolaires (objectif diminuer par deux les passages de classes), les abonnements, les acquisitions ( -8% seulement)

 

Dernière conséquence en date pour nous, l'annexation d'une partie de la médiathèque. En effet pour résoudre des problèmes budgétaires la mairie revend des terrains et des locaux. Ainsi un service vient s'installer dans une partie nos locaux et des cloisons seront posées, réduisant ainsi l'espace offert au public et nous posant de serieux problème de réorganisation des espaces publics mais aussi des bureaux..

 

Et il y en a 8 pages comme ça. Ces collègues ne sont ni des riches, ni des idéologues, ni des frappés du Troisième lieu, Orsenna ne les a jamais découverts. Ils témoignent simplement de leur situation, c'est tout. Et ils seront ravis d'apprendre qu'un soi-disant collègue s'en réjouisse :  j'en viens à bénir la réduction drastique des budgets alloués aux bibs, un mal qui les préserve encore de sombrer corps et âme dans l'insignifiance. Or ça c'est un discours purement idéologique.

 

@batmanwillneverdie

@Lorette Ipsum

@Ysé

@Anne Verneuil

@Eugenie Dont j'aimerais savoir où en est sa situation de chargée du ménage....

 

et bien d'autres qu'il convient de remercier d'avoir tenu ce topic de 2014 à 2016. Il serait intéressant que des gens qui ont connu des baisses de 50 ou 60% de leurs budgets à l'époque, nous racontent comment il s'en sont tirés depuis.

(A moins qu'ils ne se soient tirés tout court...)

Modifié par Ferris
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mon expérience personnelle entre 2014 et 2019:

  • RH: 
    • - 10 postes, soit -18 % en ETP
    • les quelques remplacements: uniquement de la mobilité interne soit du reclassement
  • Budget: j'ai sauvé le principal à grand renfort d'énergie
    • budget global: -12%
    • budget acquisition: -14%

 

 

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"Et il y en a 8 pages comme ça. Ces collègues ne sont ni des riches, ni des idéologues, ni des frappés du Troisième lieu, Orsenna ne les a jamais découverts. Ils témoignent simplement de leur situation, c'est tout. Et ils seront ravis d'apprendre qu'un soi-disant collègue s'en réjouisse :  j'en viens à bénir la réduction drastique des budgets alloués aux bibs, un mal qui les préserve encore de sombrer corps et âme dans l'insignifiance. Or ça c'est un discours purement idéologique."

 

Je me répète : où donc les "découvertes" dont vous parlez ?

Quant aux baisses de budget (et surtout à la compression des personnels) : je tairais la situation de ma propre bib de crainte de vous faire pleurer, les témoignages des collègues que vous rapportez étant bien en-dessous de la réalité que mes collègues et moi vivons depuis 2014. Que vous le vouliez ou non, ces baisses permettent aussi de surseoir aux ambitions des chefferies - et c'est une bonne chose.

A mon tour de faire le Ferris (= le commentateur satisfait) : l'idéologue, c'est toujours l'autre, c'est entendu. Je ne perdrai pas mon temps en subtilités sémantiques : je pense que vous n'avez pas le niveau.

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il y a 45 minutes, richard petit a dit :

. Que vous le vouliez ou non, ces baisses permettent aussi de surseoir aux ambitions des chefferies - et c'est une bonne chose.

 

Je n'ai pas subi la même baisse que d'autres tant au niveau personnel que budget mais tout de même les -18% en personnel et le -14% en acquisition, on les sent passer et le personnel s'en plaint bien souvent en réclamant notamment des réductions d'horaires d'ouverture au public, des réductions d'animation ...

L'ambition pour mon réseau est somme toute modeste: accueillir les publics quand ils peuvent venir, proposer des collections qui les intéressent, réfléchir à un plan de classement qui ne soit pas compréhensible des seuls bibliothécaires... Pour ça il faut un minimum de temps, de personne, d'argent et surtout d'envie.

 

Et ce n'est pas le cas tous les jours.

Modifié par Louve
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il y a 16 minutes, Ferris a dit :

Je crois qu'en dessous d'un certain niveau de baisse de moyens, un palier, pour une bibliothèque aisée ou correctement dotée, l'impact est assez faible en matière de service public mais oblige toutefois à faire des choix et à déterminer des priorités, sans toucher aux équilibres des collections, animations etc....Disons qu'entre 15 et 20% de baisse (hors recrutements), et c'est une situation que j'ai connue en région parisienne, qui plus est étalée sur deux ou trois ans, c'est quasiment indolore. Notamment pour les publics.

 

Oui, si à la base la bibliothèque est bien dotée, on peut considérer que -3% par an c'est indolore, enfin si cette baisse cesse à un moment; sinon on finit totalement exangue voire mort (tu sais comme la grenouille qui meurt dans un bocal que l'on fait chauffer doucement...).

Le véritable problème aujourd'hui est que mis à part l'ouverture du dimanche (subventionnée à 80% pour tout, soit RH, fluides....), l'injonction à se rapprocher de l'éduc nat, il n'y a guère de vision des bibliothèques et c'est cela dont nous souffrons énormément. 

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batmanwillneverdie

Eh bien moi j'ai quitté le navire. Et quand je vois que pour 2017 cette ville de plus de 25000 hab ne consacre plus que 0,80 € par habitant en budget d'acquisition, je me dis que suis heureux de l'avoir quitté. Mais j'entends des collègues qui eux sont restés me parler de la casse organisée de ce service. La plupart des collègues qui ont quitté cette BM n'ont pas été remplacé (1 poste de C remplacé pour 1A, 2B et 3C partis...). Des m2 ont également été retiré à la bibliothèque pour héberger un autre service de la commune... Bref la vie n'est pas rose, certains collègues sont proches de la dépression, des actions syndicales sont menées, mais bon quand le choix politique est de quasiment stopper un service à la population... Que faire ? Même la population s'est mobilisée en vain... Peut-être les prochaines élections... Alors on bénit les baisses budgétaires ou pas ?...

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il y a 1 minute, batmanwillneverdie a dit :

Peut-être les prochaines élections... Alors on bénit les baisses budgétaires ou pas ?...

 

les  prochaines élections m'inquiètent...

Quant à la baisse budgétaire... pffff... je suis dépitée de voir qu'on essaie de tenir avec ce que l'on nous accorde. 

 

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il y a 59 minutes, batmanwillneverdie a dit :

Eh bien moi j'ai quitté le navire

 

Merci beaucoup @batmanwillneverdie pour ce retour vécu. Du concret.  Effectivement 0.80  par hab. alors que la "norme" la plus basse est de 2 euros (en fait c'est une norme plancher CNL reprise par les BDP et finalement passée dans les mœurs), c'est fichu. Je pense que dans de telles circonstances, c'est à dire un choix politique délibéré,  j'aurais fait comme toi. De l'auto-dégagisme...

 

 

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Plutôt que de geindre, il serait intéressant de faire une véritable monographie sur la situation de la bib dans laquelle on travaille : une étude sérieuse, factuelle, informée et argumentée sur les moyens alloués (et leur évolution dans le temps), les politiques (ou ce qui en tient lieu) etc... Car là, franchement, c'est une accumulation de données accompagnés de jugements qui ne disent pas grand chose.

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batmanwillneverdie
Le 23/03/2019 à 11:18, richard petit a dit :

Plutôt que de geindre, il serait intéressant de faire une véritable monographie sur la situation de la bib dans laquelle on travaille : une étude sérieuse, factuelle, informée et argumentée sur les moyens alloués (et leur évolution dans le temps), les politiques (ou ce qui en tient lieu) etc... Car là, franchement, c'est une accumulation de données accompagnés de jugements qui ne disent pas grand chose.

Hum. Il ne s'agit pas de "geindre", il s'agit d'un ressenti de terrain de collègues qui on vu leurs conditions de travail se dégrader parfois très violemment. Je pense qu'au contraire c'est très parlant. Les chiffres parlent mais les bibliothécaires peuvent aussi bien en parler.

Après, bien sûr que l'on peut étayer tout cela avec des chiffres quand cela est possible. On peut faire des calculs en prenant appui sur l'observatoire de la lecture publique : http://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Livre-et-Lecture/Bibliotheques/Observatoire-de-la-lecture-publique

Pour parler de mon exemple personnel puisque je "geins" : En 10 ans, depuis 2018, la bibliothèque dans laquelle je travaillais est passée d'un budget collection par hab de 3,56€ en 2008 à 0,84€ en 2018, soit une baisse de 76%. Le nombre d'ETP est passé de 18,70 à 13 avec une baisse généralisée des profils (moins de A et de B) etc. Entre 2017 et 2018, le budget "actions culturelles" a baissé de 12% pour être aujourd'hui de 7200€ pour 30000 habitants. Ce n'est pas ridicule mais au regard de la baisse des budgets de collections (pas d'alternative au final), du nombre de personnels (difficile quand on est moins nombreux de proposer des animations "maison")

Voilà. Les chiffres sont parlants mais ils doivent être mis en relation avec les ressentis personnels. Il ne faut pas discuter très longtemps avec mes anciens collègues pour comprendre une vraie souffrance au travail. Le problème des chiffres (même s'ils sont souvent très frappants) c'est qu'on en fait souvent une moyenne trompeuse. D'accord avec vous quand il faut également analyser la politique culturelle (ou non-politique) de chaque commune, mais aussi le contexte social etc. etc.

 

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Le 26/02/2019 à 18:23, BiblioEdualk a dit :

PS : j'ai dit ironiquement que l'ABF allait récupérer des sous, mais quelqu'un sait à qui cela va aller en vrai ? BSF ?

 

Le 23/02/2019 à 17:55, Ferris a dit :

Moi je ne suis pas trop choqué par cette mise en vente du rapport Orsenna. Pas question de l'acheter bien entendu, mais puisqu'il est en ligne et que ça peut rapporter quelque menue monnaie aux indigents de l'Association des Bibliothécaires Fauchés, réjouissons-nous.

 

Orsenna est un brave type, un romantique. J'arrive pas à le détester.  Il leur fallait justement un mec comme ça, enthousiaste, connu, sympathique, pour bien nous la mettre profond. Bon, ils ont bien joué le coup. Je ne sais pas et on ne saura jamais à quel point il était complice ou à quel point il était naïf. Page tournée de toutes façon.

 

L’ABF a refusé de percevoir des droits sur la publication papier et l’a fait savoir :

- à ses adhérent·e·s dans la lettre électronique de février 2019

- en commentaire d’un article d’Actualitté sur la question

J’ai entendu dire que l’ABD aurait décliné également. Après... la question se pose toujours !

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Conclusion : cette opération est donc bien une escroquerie, au moins moralement et intellectuellement.

 

Ah, et je viens de jeter un oeil sur Electre pour voir s'il y avait des chiffres de vente (non) : le truc est dispo en version numérique à 9.99€ ! Ca mérite un lol mdr ptdr et un facepalm pour conclure...

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Il y a 21 heures, Ferris a dit :

Mais si ça va (enfin ce qui restera après déduction des frais, Stock etc...) dans les poches de BSF, on aura l'air malin. parce qu'eux ne cracheront pas dessus.

 

C'est un a priori Ferris, ce n'est pas parce que notre cher président bien aimé a fait partie du conseil d'administration qu'ils sont vénaux chez BSF.

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  • 4 weeks later...
  • 2 weeks later...
Le 15/03/2019 à 11:14, Ferris a dit :

 

@Eugenie Dont j'aimerais savoir où en est sa situation de chargée du ménage....

 

Hello Ferris !

Par ici, et côté ménage, la situation s'est améliorée, mais à l'insu de notre plein gré :blink: : la collectivité avait des agents à recycler (fermetures de classes et ATSEM désoeuvrées), et du coup on nous a remis des heures de ménages, parfois en dépit du bon sens (sur des heures d'ouverture publique, avec des agents jamais les mêmes qu'il faut sans cesse briffer sur les priorités, ...). Bref, je ne sais pas s'il faut s'en réjouir ou râler d'être, comme d'hab, perçu(e)s comme l'endroit idéal à qui refiler les agents qui n'ont rien d'autre à faire ! Et toujours derrière, cette idée qu'il n'y a pas besoin d'être qualifié(e) pour bosser en bib. 

L'année dernière, nouvelle baisse de 30% de notre budget animation. Ils n'ont pas touché aux acquisitions puisqu'on est au plafond bas des 2€/habitant (plafond qu'ils respectent par convention avec notre BDP et les services qu'elle nous apporte).

Les rapports avec la hiérarchie sont toujours assez désastreux, même si on laisse passer les provocations autant que possible, pour sortir de la spirale de conflit dans laquelle ils tentent de nous enfermer. On se concentre sur nos missions, les chouettes animations qu'on développe. Les agents en arrêt sont rarement remplacés, et on a passé 2 ans à attendre le remplacement d'un agent. Dur dur sur une équipe de 5, avec un énorme manque accumulé en matière de RH (compte-tenu de nos espaces, heures d"'ouvertures et fréquentation/prêt) ça a fait beaucoup de dégâts. 

Toutes ces petites misères sont une forme de maltraitance institutionnalisée qui me révolte. 

Et ça me fait notamment penser à ça https://www.bastamag.net/La-dictature-du-changement-perpetuel-est-le-nouvel-instrument-de-soumission-des?fbclid=IwAR0nL9iAktvGhxBusKCVJ5Gw1mK563ew0WaZbM3V1KOqrwAt4K-3RuBR5aE

 

 

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