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Lancement de la mission d'Erik Orsenna sur la Lecture Publique


ABF

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Il y a 7 heures, Louve a dit :

- travail en partenariat pour partager les frais. Ca fonctionne: tous les établissements culturels ont augmenté en terme de fréquentation.

Un point très important est la mise en place de la gratuité suite à une volonté politique.

 

As-tu des renseignements sur cette notion de partenariat, à savoir est-ce que c'est la mutualisation des moyens du réseau de bibs actuelles qui a produit des effets allant jusqu'à une hausse de fréquentation, ou un partenariat avec d'autres type de structures, ou plus simplement, est-ce que ce n'est pas plutôt le passage à la gratuité ?

Par ailleurs est-ce que la stat porte sur les bibs ou sur tous les établissements culturels ?

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Il y a 7 heures, Ferris a dit :

As-tu des renseignements sur cette notion de partenariat, à savoir est-ce que c'est la mutualisation des moyens du réseau de bibs actuelles qui a produit des effets allant jusqu'à une hausse de fréquentation, ou un partenariat avec d'autres type de structures, ou plus simplement, est-ce que ce n'est pas plutôt le passage à la gratuité ?

Par ailleurs est-ce que la stat porte sur les bibs ou sur tous les établissements culturels ?

 

Le partenariat est avec les structures de la ville mais aussi avec toutes les asso (et il yen a un certain nombre à Dunkerque!).

La hausse de la fréquentation est certes le résultat de la gratuité mais aussi d'un soutien politique.

 

Sinon mon CR est -enfin!- terminé: j'ai ajouté les éléments manquants directement dans mon avant-dernier post. 

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Le 01/10/2017 à 08:37, Louve a dit :

"l'accueil c'est aussi que la personne qui cherche dans la base de données sache que Maupassant s'écrit "Mau' et pas "mo""

-> conséquence: nécessité de différencier les profils d'accueil , 3 types de bibliothécaires nécessaire : le couteau-suisse, l'hyper médiateur et l'expert

 

Je ne comprends pas bien : celui qui écrit "Mo", c'est le couteau, le médiateur ou l'expert ?

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Il y a 1 heure, Ferris a dit :

Je ne comprends pas bien : celui qui écrit "Mo", c'est le couteau, le médiateur ou l'expert ?

 

:tongue:

 

Normalement cette tâche devrait être dévolue au SIGB ou à l'Opac.

Parce que la génération texto va vraiment avoir du mal avec ça.

 

Regarde sur Google ou sur un autre moteur de recherche qui espionne ta saisie de touche

mopass => c'est immédiatement suggéré Maupassant.

 

Par contre, c'est vrai que la nuance entre les différents types de bibliothécaires est assez subtile. :D

Surtout quand on se retrouve à effectuer les trois tâches en même temps.

 

Ou alors, c'est une manière discrète de demander plus de personnels.

 

Dans ce témoignage, j'aime bien l'idée d'avoir payé des voyages-visites aux usagers.

 

 

Sinon, j'aurais une question pour Louve

 

@Louve

Y a-t-il eu temps d'échanges avec Monsieur Orsenna ?

Ou bien, il vient juste présenter sa mission d'ambassadeur ?

 

Histoire de voir si j'ai besoin d'aller sur Bordeaux ou pas le 6.

 

Hoho, après vérification pour une éventuelle annulation, les dates du parcours ont changé :

 

22 septembre Rouen

Personne de Rouen et sa région sur le forum ?

 

6 octobre et 9-10 octobre Bordeaux !!!

 

Punaise, 3 jours rien que pour Bordeaux.

On dirait bien qu'il y a du monde  à la manoeuvre.

J'espère qu'il y aura un peu plus d'informations sur les canaux à destination des bibliothécaires, parce que pour l'instant c'est plutôt silence radio.

 

16 octobre Tours

23 octobre Toulouse

 

Encore merci pour ton compte-rendu Louve, il est précieux.  :thumbsup:

  Bernard

 

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Il y a 23 heures, Ferris a dit :

Je ne comprends pas bien : celui qui écrit "Mo", c'est le couteau, le médiateur ou l'expert ?

 

Suite aux remarques des usagers, l'équipe a défini les 3 profils:

- couteau-suisse: 1er niveau de réponse, 1ère orientation. Horaires de la bib, de la piscine, règles d'emprunt, programmation...

- hyper médiateur: qui tourne dans les rayons, qui va au devant des publics

- expert: capable de répondre aux réponses/recherches pointues

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Bonjour

 

Merci à Louve de ce compte-rendu !

 

Si je peux me permettre de résumer sommairement et un peu en vrac :

- il faut adapter l'offre aux réalités locales

- il faut une volonté des élus

- il faut des moyens en plus, en particulier humains, alors qu'on a déjà une baisse générale voire une réduction de l'offre sur certains territoires

- tant qu'à avoir des moyens humains, c'est mieux quand ils sont formés et compétents... Cela veut-il dire (question perso) que bibliothécaire est un vrai métier ? :tongue:

- c'est mieux voire incontournable quand la bib est dans un ensemble d'offres culturelles/sociales : partenariat et/ou mutualisation

- c'est difficile de convaincre les bibliothécaires, on a des grèves éventuellement. Ca marche si on discute, si on négocie, si on trouve un compromis, si on donne des moyens et des contreparties

- d'abord on analyse la situation locale, ensuite on décide - donc on oublie le schéma "on décide et on regarde si ça marche"...

- penser sur le long terme : si on ouvre le dimanche, on doit maintenir l'ouverture. J'en déduis (avis perso) que dans le cadre d'une subvention limitée à 5 ans, ça ne peut pas marcher...

- les bibs ont déjà l'expérience de la souplesse, de la réflexion, de l'adaptation, de l'expérimentation

- la gratuité, ça marche pour augmenter la fréquentation :angel:

 

 

Bref, si je voulait oser une conclusion : une journée pour rien ? Parce que les sujets abordés et le contenu des interventions sont quand même bien connus de tous les bibliothécaires, et depuis quelques années déjà... Et celui qui n'est pas au courant n'est pas resté (il a fait la pub de sa dernière intervention télé, j'imagine que pour lui le job était fait)(faut que j'arrête le sarcasme...)

 

Et pour être taquin, je note que les bibs de Bordeaux vont bien (dixit leur directrice), et que M. Orsenna va y passer 3 jours...:getlost:

 

 

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Il y a 8 heures, BiblioEdualk a dit :

Si je peux me permettre de résumer sommairement et un peu en vrac :

 

Exactement!

J'ai pris le parti pris d'un compte-rendu le plus exhaustif et e plus neutre possible

 

Il y a 8 heures, BiblioEdualk a dit :

Et pour être taquin, je note que les bibs de Bordeaux vont bien (dixit leur directrice), et que M. Orsenna va y passer 3 jours...:getlost:

 

ah... ça...

Et je note qu'il n'y a toujours aucun déplacement prévu dans le noooorrrrrdddddd....

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@BiblioEdualk

Bref, si je voulais oser une conclusion : une journée pour rien ?

 

C'est exactement la question que je me pose.

 

J'en déduis (avis perso) que dans le cadre d'une subvention limitée à 5 ans, ça ne peut pas marcher...

Tout dépend de la volonté des élus et de la fréquentation réelle.

 

Si elle augmente durant les 5 ans, ils y mettront les moyens.

Quand ils le veulent, ils savent très bien faire.

  Bernard

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Tout ça c'est de la communication politique, et le choix d'Orsenna comme ambassadeur le prouve assez.

Il est certain que l'on ne peut pas jouer avec les horaires. Les supprimer un jour parce qu'on n'a plus les moyens de les assumer (à qualité égale d'accueil, c'est encore un autre sujet, parce que si c'est ouvrir plus pour proposer moins...), ça ne passe pas auprès des publics. A moyens actuels constants sur 5 ans, peu d'élus se lanceront dans l'aventure, labellisation et autres sucettes ou pas.

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Il y a 8 heures, B. Majour a dit :

Si elle augmente durant les 5 ans, ils y mettront les moyens.

Quand ils le veulent, ils savent très bien faire.

 

Franchement, je suis sceptique.

La question principale est celle des moyens et il n'est pas dans l'air du temps de recruter du personnel, hors pour que la médiation fonctionne, pour que les gens se sentent bien dans une bibliothèque, cessons de tortiller, tournicoter, hésiter, il faut de l'humain!

D'ici quelques temps la question des bénévoles va refaire surface...

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C'est vrai, Louve, avec la baisse des dotations et la fin de la taxe d'habitation, on peut être sceptique.

 

Mais là, il ne s'agit pas d'embaucher, juste d'avoir une rotation d'étudiants ou de services civiques.

Ou, si on se base sur les modèles Copenhague, d'avoir un mardi matin self-service pour ouvrir le dimanche. Donc des automates.

L'automate, cet "autre" bibliothécaire.

 

Pour les bibliothécaires, la médiation est le critère principal, à juste titre.

Mais pour la mission Orsenna, quel est le but réel ?

 

Je crois que tu en as donné les grandes lignes dans ton compte-rendu.

Il n'y est pas question d'embauche de professionnels, juste d'un mieux ouvrir et surtout plus. Pour toucher 100 % de la population.

 

C’est pourquoi il est important d’ouvrir plus et mieux pour toucher les 60 % qui ne viennent jamais en bibliothèque et surtout les jeunes.

 

Tiens, y aura-t-il quelqu'un d'assez couillu pour demander à Monsieur Orsenna dans quelle bibliothèque il est inscrit ?

Un ambassadeur de la lecture non inscrit dans une bibliothèque, ça la mettrait un peu mal.

 

 

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Si, comme il y a des chances, d'après ce que l'on voit ailleurs, c'est sur la base du volontariat que tout ces horaires élargis seront basés, primes à l 'appui, alors notre  profession connaîtra de vrais problèmes, qu'elle n'a jamais connus. Par ailleurs, comme dit Louve, la question du bénévolat se posera de façon cruciale, un peu comme en Grande-Bretagne. Au sens où le bénévolat ne deviendra pas seulement le système "bouche-trous" des communes pauvres, mais un principe de fonctionnement. Une véritable base. Les systèmes de contrats aidés, c'est fini, ils l'ont dit et redit.

 

Toucher 100% de la population est une connerie médiatique. Orsenna est un romantique populaire, je l'ai déja dit.

 

Et n’oubliez jamais que derrière ces discours on retrouve le but final : la fin de la fonction publique territoriale. Les premiers parpaings ont été posés (systemes de retraite notamment). Ils sont là pour poser la toiture.

 

Regardez bien ce que le Maire du Havre  a fait, très exactement. Lui qui s'est officiellement prononcé contre une loi sur les bibliothèques. Et vous comprendrez à quelle sauce vous serez mangés...

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il y a 5 minutes, Ferris a dit :

Par ailleurs, comme dit Louve, la question du bénévolat se posera de façon cruciale, un peu comme en Grande-Bretagne. Au sens où le bénévolat ne deviendra pas seulement le système "bouche-trous" des communes pauvres, mais un principe de fonctionnement. Une véritable base. Les systèmes de contrats aidés, c'est fini, ils l'ont dit et redit.

 

C'est déjà le cas dans des bib pas si petites... Si ma mémoire est bonne (à vérifier), la médiathèque du Bouscat en banlieue bordelaise fonctionne avec des bénévoles.

Si l'on fait comme en Grande-Bretagne, le résultat sera catastrophique...

 

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Bonjour,

 

Ce n'est pas très rassurant tout ça ...

 

Un grand merci pour ce compte-rendu bien complet, Louve, parce que c'est dur d'avoir des infos un peu concrètes à se mettre sous la dent.

 

Constat numéro 1 : effectivement, il n'y a que nous que ça intéresse, les médias principaux n'en parlent absolument pas ... et les quelques médias spécialisés qui en parlent reprennent les formules sans se poser trop de questions (à part l'article de France culture, le + complet à l'heure actuelle) ... Ex : Quand on parle du souhait que les bibliothèques soient ouvertes le week-end alors que la plupart sont ouvertes le samedi ...

ça en dit long sur le problème global ...

 

Constat numéro 2 :  Même si nous essayons d'élargir le débat (amplitude des horaires au lieu d'ouverture du dimanche, manque de moyens mis à disposition dans les bibliothèques, valorisation des actions réalisées alors que la médiathèque n'est pas ouverte au public, gratuité ...), tous ces éléments n'ont que peu de chance d'intégrer le débat général et du coup, tout ça perd beaucoup de sens ...

 

 

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Le 04/10/2017 à 23:17, Louve a dit :

Si ma mémoire est bonne (à vérifier)

 

Ok.

Alors qu'est-ce que tu as mangé hier ?

Et avant-hier ? Et avant-avant-hier ?  :drool:

 

Le 04/10/2017 à 23:17, Louve a dit :

Si l'on fait comme en Grande-Bretagne, le résultat sera catastrophique...

 

Alors pratiquons de manière pragmatique et intelligente.

Prenons exemple sur des gens qui savent faire. (Canadiens ou américains, par exemple)

 

Je vous laisse chercher ceci

library program volunteer

 

Le mot program est intéressant à plus d'un titre.

  Bernard

 

 

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Salut Ferris

 

C'est vrai, "volunteer", ça pepse nettement mieux sur un CV. Volontaire, engagement, service à la collectivité.

C'est mieux que bénévole qui dit en sous-main : je me faisais chier, je tournais en rond, alors pourquoi pas une petite activité pépère.

 

Même remarque des jeunes quand ils entrent dans une bibliothèque... C'est pour les vieux. :sick::sick:

 

C'est pour ça que les américains et canadiens ont des program pour teen-volunteer.

 

http://www.mycoloradogazette.com/group/central/forum/topics/meet-laura-christians-teen-volunteer-in-pikes-peak-library

Jolie, sexy, jeune, capable d'attirer d'autres jeunes en bibliothèque.

Avec un CV déjà long comme le bras (oui, de l'autre côté du fleuve "Atlantique", pragmatiques, ils les préparent tôt à ce genre d'exercice et à la vie active)

 

Quel coup de jeune pour les bibliothèques !

Une autre image de marque, c'est sûr.

 

Et une place bien spécifique - et pensée - des volunteers... dans de grosses bibliothèques.

 

Eux savent faire, nous, non.

Pourquoi ?

 

Pourquoi chez nous, le bénévole en bibliothèque est un spectre, alors que chez eux, c'est une aide réelle pour des activités bien ciblées.

Pourquoi lancent-ils des "program" ?

 

Plein de questions intéressantes pour celui qui veut regarder.

C'est le deuxième effet kiss-Ferris de nos discussions, comme pour les bonbons kiss-cool, un grand appel de questions.

 

Un même problème, deux attitudes différentes. Etrange.

Non ?

  Bernard

 

 

 

 

 

 

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Non, le pragmatisme anglo-saxon n'est pas notre fort, c'est tout.

 

Maintenant il faut se souvenir de la façon dont le gouvernement anglais a tué ses bibliothèques. Par centaines.

Il faut avoir entendu leur premier ministre appeler officiellement des jeunes de 16 ans à aller s'occuper des dites bibliothèques.

Il faut se souvenir qu'après un moment de joie bien compréhensible les bénévoles anglais se sont mis à défiler dans les rues en réclamant l'aide de professionnels, parce qu'ils étaient un peu paumés.

 

Alors il y a des fois, cher collègue,  où je préfère nos questionnements, nos hésitations, nos institutions empoussiérées, notre statut vétuste et inadapté, nos difficultés identitaires, à ce pragmatisme là. 

 

Je n'ai pas fait d'études informatiques mais des études d'histoire. Et parfois ça aide. Non pas seulement à se souvenir mais à choisir.

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Citation

Même remarque des jeunes quand ils entrent dans une bibliothèque... C'est pour les vieux.

 

C'est fou, chez nous, les jeunes ont très bien compris que la bib, c'était génial pour (au choix) 1/ réviser leurs cours et préparer leurs examens 2/ glander dans un endroit chaud (l'hiver) et abrité (quand il pleut)... 3/ faire un stage 4/ être vacataire... :angel:

On a quand même les vieux, évidemment !

 

Citation

library program volunteer

 

Apparemment, ils assurent surtout des missions, ou des tâches, autres que celles de base des bibs. Or notre souci, quand même, au départ, c'est de réussir à assurer nos missions de base, genre être ouverts aux horaires habituels ! Oui, certaines bibs ont ce souci...

Et ce genre de "volunteer", on en a, non ? Les services civiques, c'est pas la même chose ? Sauf que nous, on leur file un peu d'argent, quand même.

 

Et puis, pourquoi toujours nous ? C'est vrai, on considère que dès que c'est culturel, on peut faire travailler des gens sans les payer ?! Si c'est un travail, qui nécessite du temps et des compétences, pourquoi ne pas payer ceux qui assurent ces tâches ?!

Pourquoi pas des bénévoles à l'Etat-civil, hein ? Au ménage ? Je suis sûr qu'il existe des p'tits jeunes motivés prêts à bosser gratuitement, puisqu'il semble que ce soit l'idée... Ou des vieux, parce qu'il faut bien les occuper un peu, ça leur ôtera l'idée de manifester contre la hausse de la CSG...

 

Attention ! Pour info, j'ai commencé en bib dans le petit village où j'habitais alors, comme bénévole, histoire d'apprendre les bases alors que je passais les concours. Aujourd'hui je suis Assistant, j'ai un travail, qui nécessite du temps, des compétences. J'estime normal qu'on me paye, comme on paye toute personne qui travaille.

Je comprends que les bénévoles soient indispensables là où les moyens manquent, comme les petites communes où le maire se demande chaque année s'il va pouvoir reboucher les trous devant la mairie, ou s'il ne va pas plutôt embaucher quelqu'un pour servir à la cantine - en espérant avoir la subvention qui va bien et qu'aucune tuile ne lui tombe dessus.

Mais systématiser le principe, surtout dans des collectivités qui ont un minimum de moyens, là, j'ai du mal. Ca implique que mon travail n'est pas un vrai travail, que ce que je fais, n'importe qui peut le faire comme ça, directement.

On me dira que les bénévoles, on, les forme. Effectivement. Mais pour ça, il faut avoir du temps, des moyens, etc. Choses dont on manque de plus en plus.

 

Tout ça pour en arriver à la situation de Birmingham : un bâtiment magnifique, qui a couté une fortune, rempli de vide, sans renouvellement des collections, avec pas assez de personnel pour en faire un service digne du bâtiment. Et je ne veux même pas imaginer la façon dont ils entretiennent ce bâtiment (ou pas)

 

:mad::mad::mad: Faut que j'arrête de poster le dimanche midi... surtout avec un rhume carabiné... surtout quand le chat tente désespérément de se coucher sur le clavier :D

 

 

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Il y a 3 heures, BiblioEdualk a dit :

Apparemment, ils assurent surtout des missions, ou des tâches, autres que celles de base des bibs.

 

Ah, tu touches exactement du doigt ce que j'ai remarqué. (merci de me le confirmer)

 

C'est l'avantage du programme : canaliser les bénévoles dans certaines tâches.

S'ils sont canalisés sur ces tâches, ils n'empiètent pas sur les prérogatives des pros... et ils ne les remplacent pas.

 

Il y a d'autres avantages à ces programmes.

Un programme, c'est un package : il y a certainement de la formation, que l'on ne peut pas refuser... parce que c'est un programme.

Un programme, on peut l'arrêter s'il ne convient pas.

Un programme, c'est une offre de service.

 

Il faut peut-être avoir certaines aptitudes pour suivre ce programme. (= on peut trier les bénévoles, ou plutôt cerise sur le gâteau : ils se trient tout seuls. Ils se sentent prêt à suivre le programme ou pas. Il ne reste que les plus motivés.)

 

C'est assez subtil comme façon de faire, et au final très pragmatique.

 

Il y a 3 heures, BiblioEdualk a dit :

Mais systématiser le principe, surtout dans des collectivités qui ont un minimum de moyens, là, j'ai du mal

 

Tout à fait.

Et le mot minimum est bien préoccupant.

On commence à passer sous le minimum un peu partout.

 

L'extension des horaires va aggraver encore plus ce "minimum".

 

Et on va se retrouver avec des étudiants ou des services civiques. De véritables portes d'entrée pour les bénévoles.

Plus de sous = on fera appel aux bénévoles.

 

Il y a 3 heures, BiblioEdualk a dit :

On me dira que les bénévoles, on, les forme. Effectivement. Mais pour ça, il faut avoir du temps, des moyens, etc. Choses dont on manque de plus en plus.

 

Et les étudiants, les services civiques. Pas de formation ?

 

Autant dans les BU, des étudiants on en trouve à la pelle, et ils ont une certaine habitude des bibliothèques universitaires.

Autant dans les BM, on ne dispose pas de cette ressource.

 

Est-ce qu'on forme les bénévoles ?

D'après mon expérience, uniquement ceux et celles qui le souhaitent. (Là, sacré avantage du système américain.)

 

Pas trop le choix non plus en petite bibliothèque. C'est vrai, tu l'as bien décrit.

 

J'aime bien aussi quand tu parles du bénévolat au service civil, ou du ménage. :wink: Très juste. Je me suis posé la même question.

Comme je me la pose sur les musées ou autres centres culturels... ils travaillent avec des bénévoles ou des étudiants, eux ?

 

J'irai peut-être voir lorsque je ne serai plus enrhumé. Oui, peut-être.

J'ai quelques jeux vidéo qui me clignent de l'oeil depuis un moment.

  Bernard

 

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7 hours ago, BiblioEdualk said:

C'est fou, chez nous, les jeunes ont très bien compris que la bib, c'était génial pour (au choix) 1/ réviser leurs cours et préparer leurs examens 2/ glander dans un endroit chaud (l'hiver) et abrité (quand il pleut)... 3/ faire un stage 4/ être vacataire... :angel:

On a quand même les vieux, évidemment !

 

Je confirme aussi : là où je travaille, les jeunes investissent régulièrement les lieux =) ! Et après le passage d'une de mes collègues leur disant de parler moins fort, j'en ai même entendu qui disaient quelque chose comme "mais pour qui elle se prend elle, on n'est plus au 19e siècle là, le silence de mort à la médiathèque, c'est fini !". J'ai adoré ce moment :ahappy: (d'autres collègues moins, mais chuuuuut).

 

Epsy.

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  • 2 weeks later...

Nouvel article :

http://www.lemonde.fr/culture/article/2017/10/20/la-lecture-pour-tous-dimanche-compris_5203975_3246.html

 

Reportage de l'envoyée spéciale du Monde à Tours - oui, pour Tours, c'est un "envoyé spécial"... ah, ces parigauds parisiens...

 

L'article est protégé, et fait 4 pages une fois imprimé. Je vais voir pour en faire un résumé, faute de pouvoir le mettre en ligne.

Après l'avoir survolé, ça parle beaucoup d'Erik, et de l'absence d'argent :ahappy:

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Petit tour sur le site du Ministère de la Culture.

Le tour de France été modifié: St Etienne et Toulouse ne sont apparemment plus prévues.

 

A ce jour, 6 régions su 6 ont été ou seront visitées.

La région centre Val de Loire a même la chance de recevoir 2 fois M. Orsenna.

 

Je n 'arrive toujours pas à comprendre la logique de sélection des villes et bibliothèques visitées. 

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