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Lancement de la mission d'Erik Orsenna sur la Lecture Publique


ABF

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il y a 29 minutes, Louve a dit :

Condé sur Noireau ouvre un dimanche par mois,  c'est notable mais ce n'est pas tous les dimanches.  Nous n'avons pas d'éléments sur la masse salariale, le nombre d'ETP, le nombre de bénévoles.

 

Difficile à dire puisque cette structure accueille un office de tourisme, un point emploi, un musée... et un café kiosque.

 

Horaires de la médiathèque

Du mardi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 15 et de 14 h 00 à 18 h 30.

Le samedi de 10 h 00 à 18 h 00.

=> Le café-kiosque est ouvert les dimanches et jours fériés de 14 h 30 à 18 h 00.

Fermé le lundi.

Sur le site officiel : ouverture un dimanche par mois de 14h30 à 18h00, idem pour le musée.

 

Alors on note que les horaires d'ouverture vont jusqu'à 18h30. (* explications ci-dessous ?)

Que seul le café kiosque est ouvert les dimanches et jours fériés  (l'amplitude horaire de la médiathèque atteint les 37 heures)

 

 

Par contre, Ferris va être content, pas de service interne :

https://youtu.be/W9jDSZNrByg

Nombre de personnes : 4 à 5 pour la médiathèque ?

 

 

http://bdp.calvados.fr/cms/accueilBDP/la-vie-des-bibliotheques/l-actualite-des-bibliotheques/le-mediatheque-de-conde-sur-noireau-a-vingt-ans/le-mediatheque-de-conde-a-vingt-ans-trois-questions-a-pascal-allizard

Quelles sont les grandes évolutions qu’a connues la médiathèque ces vingt dernières années ?

Il y a vingt ans, le pari de l’ouverture de cette médiathèque était déjà audacieux. Aux livres de notre bibliothèque étaient alors ajoutés les disques, la presse, les expositions, la vidéo, tout cela en consultation libre, (*) avec une amplitude horaire calée sur celle des commerces. Depuis, nous n’avons cessé d’innover avec plusieurs extensions successives, la première en 1994 avec notamment l’ouverture sur les jardins et la création de l’auditorium, la mise à disposition d’internet dès 1996, le développement des animations, sociales et culturelles, puis l’ouverture de l’espace musée Charles Léandre en 2007. L’établissement reçoit aujourd’hui 80 000 visiteurs par an, dont 18 000 visiteurs pour le musée.

 

Bon, j'ai compris. Je vais demander aux commerçants de fermer plus tôt ! :drool:

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il y a une heure, B. Majour a dit :

Par contre, Ferris va être content, pas de service interne :

 

Et bien je leur tire mon chapeau. 

Moi sincèrement je suis incapable de relire des chroniques pour le toute dernière correction ortho, typo.

Je me vois mal téléphoner à un auteur, une maison d'édition un centre social, la hiérarchie dans un service ouvert où chacun peut tout suivre de ma conversation.

Je ne sais pas passer d'un dossier à l'autre dans l'instant; à la minute.

 

Quand je rédige une note j'ai besoin d'être au calme.

Quand j'écris un mail d'invitation à un auteur, itou.

 

On en revient toujours au même: 

notre métier est tout sauf homogène: entre une bibliothèque rurale avec un salarié et une foultitude de bénévoles et une grande bibliothèque, entre une médiathèque de réseau  et une médiathèque intercommunale, ou d'agglomération, mieux encore de métropole, les différences sont tout sauf minimes.

Les réalités sont de fait très disparates tant au niveau des moyens, des ressources, de l'organisation de travail que des publics, de leurs attentes, de leurs besoins. 

 

Tout n'est pas identique,loin de là!  Le cadre, les pratiques, les référentiels sont très hétérogènes, les compétences nécessaires dissemblables.

 

Dans la mesure où il n'existe pas de loi sur les bibliothèques, où chaque collectivité est libre de ses choix, sa vision, l'extrême diversité est incontournable. Il convient de le dire, de l'assumer. Nous ne pouvons plus nous permettre de nous présenter comme étant une grande et belle famille unie, lisse et proprette.

Non, nous sommes une fabuleuse famille recomposée, bigarrée; une famille  où ça crie, se chamaille, où ça bougonne parce que parfois nous ne  nous comprenons pas. Parce que nos réalités sont si diverses que parfois nous souffrons de n'être pas comme le cousin ou la frangine; sans oublier Ma Tante Lupette et ses vieilles manies, Mamie Marcelle et ses idées bien arrêtées; et je ne vous parle pas des parents, ceux qui ont fait les barricades en 68 et sont parfois tout aussi perdus que nous et nos aïeuls. C'est une famille où les valeurs peuvent être éloignées les unes des autres, ce dont nous parlons peu. Oui, nous avons de grandes difficultés à aborder le sujets qui fâchent et pourtant, il serait sain et salutaire de le faire. 

Mais c'est aussi une famille qui se serre les coudes; qui rit; qui invente, qui essaie, qui bidouille, une famille bien moins figée que ce que les autres en pensent. 

 

Bref, chacun fait ce qu'il peut, comme il peut en fixant les "exemples", les "modèles", les "éclaireurs", les "traceurs"... 

 

 

 

Modifié par Louve
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Condé sur Noireau a toujours représenté pour moi un modèle de fonctionnement. Compte tenu de mes propres réalités evidemment. Le modèle n'est pas adaptable partout. Je l'ai citée sur http://www.agorabib.fr/topic/2940-aménagement-des-espaces-internes/, sur http://www.agorabib.fr/topic/219-approches-de-laccueil-en-bibliothèques-municipales/ sur http://www.agorabib.fr/topic/3108-intégration-dautres-services-publics-de-proximité-en-bibliothèque/ et sur http://www.agorabib.fr/topic/142-un-café-et-une-présentation-siouplait/?page=6

Ne pas avoir pu réaliser quelque chose comme ça restera un de mes grands regrets. Il reste évident que pour la plupart des bibs de villes de moins de 10 000h, qui concernent la moitié des Français, elle pourra toujours constituer un modèle, à adapter localement.

 

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Il y a 4 heures, B. Majour a dit :

Ce qui est amusant, quand même, c'est le "nous constatons qu'elles sont déjà nombreuses à proposer d'autres services que le seul prêt de livres".

Ça y est, c'est acté.

Oui, mieux vaut en rire... Personnellement, je trouve ça dingue : pas étonnant qu'ils ne voient pas la dimension 3e lieu des médiathèque qui reste récente mais le prêt de disques remonte quand même à plus de 10 ans... Ça craint s'ils ne l'ont pas vu. 

 

Et oui, cette mission Orsenna n'est qu'une mascarade pour faire croire aux pauvres petits êtres que nous sommes que notre avis a été pris en compte ("je vous ai entendu !"). Ça doit être ça qui m'agace profondément. Mais je reste curieuse sur la manière dont ils vont faire avaler ça aux collectivités après leur avoir sucré tant de frics !

 

Epsy.

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il y a 11 minutes, Ferris a dit :

Ne pas avoir pu réaliser quelque chose comme ça restera un de mes grands regrets.

 

Il m'étonnerait cher Ferris que tu n'ais pas réussi à inventer de ton côté de services , des animations,  des accueils (et oui l'accueil est multiforme!) qui correspondent à tes publics, à ton environnement!

 

 

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J'ai fait ce que j'ai pu mais la clé de voûte de leur système c'est l’intégration de différents services (et ça ça dépend des politiques) et un succès assez rare obtenu auprès des publics adolescents (et chez eux l'apport de la Bdp a été déterminant). D'un autre côté ils n'avaient et n'ont toujours pas les contraintes d'un fonctionnement en réseau.

Tu sais à quel point ce type de projet est compliqué à présenter à des élus. Trop de choses imbriquées, trop de gens concernés avec des motivations différentes etc...

Mon dernier combat a été pour l'apport de jeux vidéos sur consoles. Ils ont préféré se lancer dans des liseuses, qui ne fonctionnent pas du tout, et la BDP a suivi.

Aujourd'hui je ne me bats plus localement, j'attends la retraite en observant ce qui se passe.

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il y a 8 minutes, Ferris a dit :

Aujourd'hui je ne me bats plus localement, j'attends la retraite en observant ce qui se passe.

 

Et en draguant des jumelles dans un train! :D

 

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il y a 25 minutes, Ferris a dit :

Ne pas avoir pu réaliser quelque chose comme ça restera un de mes grands regrets. Il reste évident que pour la plupart des bibs de villes de moins de 10 000h, qui concernent la moitié des Français, elle pourra toujours constituer un modèle, à adapter localement.

 

Comme le dit Louve, il y faut le contexte.

Et aussi le bâtiment.

Et puis, sans conteste, une volonté plus que certaine des élus.

Et les moyens qui vont bien en terme de recettes monétaires. (soit des entreprises ou des commerces en nombre, une commune avec des gens riches)

 

Ce qui commence à réduire, drastique, drastique, les possibilités d'un "modèle" à adapter localement.

 

Tiens, comme la volonté, tous azimuts, d'extension des horaires partout en France dans les bibliothèques.

Sans les pépettes, on se la joue carpette.

Ce n'est pas les bibliothécaires qu'il faut convaincre ou démarcher, mais emmener des fourgons d'élus dans ces bibliothèques "modèle" d'intégration.

 

On en a la preuve : nos (grands) élus et académiciens ne savent pas.

A inscrire au compte-rendu de Monsieur Orsenna : visite obligatoire de tous les élus cultures/maires/députés/ministres de bibliothèques à chaque mandature.

Ou même une fois par an, tiens.

 

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Il y a 6 heures, Epsy a dit :

Et oui, cette mission Orsenna n'est qu'une mascarade pour faire croire aux pauvres petits êtres que nous sommes que notre avis a été pris en compte

 

Je ne serai pas aussi dure que toi Epsy.

Le souci est que, comme BSF en son temps, M. Orsenna, Mme la Ministre -peut-être même M. le Président de la République- avaient une image somme toute assez figée et vieillotte des bibliothèques. Le tour de France a été lancé avec très certainement des préjugés en tête, les déconstruire ne sera pas aisé.

Et n'oublions pas que les bibliothécaires ont par essence une tendance au compromis, au service, ils essaient de faire de leur mieux (un vieux fond judéo-chrétien issu des origines), ils ne seront pas vent debout par principe devant des propositions d'évolutions.

 

Et puis franchement même si demain tous les bibliothécaires professionnels faisaient grève, je ne pense pas que cela provoquerait des remous (après tout nous ne sommes que 30 000 professionnels).

 

Il est aujourd'hui, plus que jamais, nécessaire que nous communiquions sur nos actions, notre travail, que nous soyons d'ardents porte-parole, que nous ayons nos éléments de langage, que nous soyons prêts à plaider notre cause en toutes circonstances.

Je préfère de loin le terme de plaidoyer à celui d'advocacy qui résonne un peu trop anglo-saxon à mon gout, qui a un côté "à la mode", qui me gêne aux entournures. 

 

 

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Il y a 14 heures, Epsy a dit :

Oui, mieux vaut en rire... Personnellement, je trouve ça dingue : pas étonnant qu'ils ne voient pas la dimension 3e lieu des médiathèque qui reste récente mais le prêt de disques remonte quand même à plus de 10 ans... Ça craint s'ils ne l'ont pas vu. 

 

J'ai commencé à prêter des disques en 1980... Et la bibliothèque où je travaillais n'était pas la première à proposer cela !

En effet, ça craint !

Et ça montre bien à quel point notre métier est méconnu.

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Il y a 17 heures, Louve a dit :

Et en draguant des jumelles dans un train!

 

Je ne drague pas, je fais du hors les murs en cherchant à attirer vers les bibliothèques des lecteurs potentiels ou convaincus. Et en dehors de mon temps de travail. C'est du militantisme culturel.:ahappy:

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Il y a 1 heure, Ferris a dit :

Je ne drague pas, je fais du hors les murs en cherchant à attirer vers les bibliothèques des lecteurs potentiels ou convaincus. Et en dehors de mon temps de travail. C'est du militantisme culturel.:ahappy:

 

Joliment dit! :wink:

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Il y a 1 heure, Louve a dit :

Joliment dit! :wink:

 

Oui, les jolis mots ça arrange tout, surtout si ça fait intelligent. Mais c'est pour de faux. Et on le sait tous.

Non mais franchement, est-ce que j'ai vraiment passé ma carrière à contribuer à l’épanouissement et à l’émancipation des individus et groupes sociaux qui composent le territoire sur lequel ma bibliothèque était implantée.? Non, en vrai j'ai refilé du Musso à la mère Glandu, autrement elle serait pas venue et mes stats se seraient cassé la gueule. Et toi pareil. Dis pas le contraire, j'ai des témoins.

Seulement ça, faut pas le dire. Notre côté épicerie de quartier, faut cacher, ça sent pas bon.

C'est comme quand tu dis :

 

Il y a 15 heures, Louve a dit :

ll est aujourd'hui, plus que jamais, nécessaire que nous communiquions sur nos actions, notre travail, que nous soyons d'ardents porte-parole, que nous ayons nos éléments de langage, que nous soyons prêts à plaider notre cause en toutes circonstances.

 

C'est du Mozart ma Louve, mais en vrai, c'est pour de faux....

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Il y a 2 heures, Ferris a dit :

Non, en vrai j'ai refilé du Musso à la mère Glandu, autrement elle serait pas venue et mes stats se seraient cassé la gueule. Et toi pareil. Dis pas le contraire, j'ai des témoins.

 

J'assume! Totalement!

Oui, je donne du Musso, du Levy et même aussi du Sylvia Day, du Melanie Harlow sans oublier les revues Closer, Voici, Nous deux et cie!

Et même des Harlequins.

Je le défends même quand certaines et certains ont tourné leur nez, m'ont accusée de nier notre métier de bibliothécaire qui veut que l'on propose de la "qualité", nous.

Bin voyons, la mère Lupette qui veut lire son roman d'amour à l'eau de rose, qui la fait vibrer, elle devrait faire l'effort de l'acheter,  mais la prof agrégée bien propre sur elle (qui a aussi quelques gros manques en culture générale), il est normal qu'on lui achète le dernier bouquin de celui qui est passé la veille à la Grande Librairie, le roman qui bénéficie dans le dernier Télérama d'une critique élogieuse.

 

Pas chez moi, non je m'y refuse. Pour le moment j'ai un budget d'acquisition confortable qui me le permet alors j'en profite.

J'ai repris à mon compte le célèbre aphorisme de notre cher Dominique Lahary : "Si quiconque, entrant dans une bibliothèque, n'y décèle rien qui lui soit déjà familier, alors il lui est signifié, j'ose dire avec violence, que cet endroit n'est pas pour lui."
Et surtout j'ai martelé à mon équipe que la suite (plus méconnue il est vrai ) est capitale:

" En ce sens, exclure des livres, ce peut être aussi, du même coup, et quelles que soient les intentions, exclure des gens ."

 

Résultat chez moi, un Harlequin va côtoyer un Leila Slimani;

 un titre édité chez Hugo Roman être collé-serré à un autre édité chez Actes Sud. 

Et oui, les gens, les vrais gens, ils ont besoin de s'y retrouver à la bib,  pas de sentir le mépris, la condescendance que l'on réserve aux derniers de tout.

 

S'ils se sentent accueillis, déjà on a fait un grand pas.

 

Il y a 2 heures, Ferris a dit :

Seulement ça, faut pas le dire. Notre côté épicerie de quartier, faut cacher, ça sent pas bon.

 

Oui, la misère, le dénuement, ce n'est ni sexy ni glamour. Non la misère ça ne sent pas bon, c'est moche et ça peut faire peur.

Et nous savons très bien quelle stratégie mettre en place pour choisir nos publics, même si la main sur le cœur, nous jurons sur tous les saints de la terre et du ciel que non, non, non nous sommes ouverts à toutes et tous. 

Enfin parfois, il vaut mieux ne pas trop gratter. 

 

Il y a 2 heures, Ferris a dit :

C'est du Mozart ma Louve, mais en vrai, c'est pour de faux....


Mozart, c'est gentil de me comparer à lui. 

Je ne veux pas faire du Mozart, je veux juste continuer à défendre les bibs; à garder ma  capacité à m'enflammer à dire à ma hiérarchie "oui, des Harlequin dans une bib , c'est normal, non ce n'est pas choquant. Oui j'ai du Hugo, du Voltaire et des livres "olé, hot" (bon en vrai, devant mon DG rougissant, bégayant,  -de gêne ou d'envie je ne le sais- je n'en menais pas large et des envies de panzer plutôt que de belles paroles me sont venues) 

Modifié par Louve
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J'aime bien quand tu sors tes Panzers. Mais on est d'accord, ma Louve. Ce que je voulais simplement dire , c'est que c'est pas facile de le décrire avec des mots simples, notre métier. Du moins ça ne l'est plus. Alors on enjolive, on conceptualise, on invente même des mots qui font plus chics, on fait du tuning sur la dodoche, on s'accroche aux effets de mode comme le môme à la robe de maman pour pas se perdre au supermarché, on prend de l'avance dans les technologies, histoire de pas rater le train de la modernité, et puis, le temps passant, mine de rien, on finit par ne plus savoir de quoi on parle. Ni ce qu'on fait. Ni ce qu'on est.  Il y a 36 ans, quand j'ai choisi ce métier, tout ce charabia était impensable. Et profondément inutile. On était reconnus pour ce que nous étions. Aujourd'hui je suis animateur culturel. Et j'ai pas envie.

Je déprime un peu actuellement.

 

Ah, juste pour te faire braire un peu : pour moi Leila Slimani c'est du Harlequin. Mais du beau, du chicos pour ton agrégée :flowers:...

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  • 2 weeks later...

Bonjour

 

M. Orsenna était à Chartres hier matin, et Chartres, c'est chez moi...

 

Il était venu pour un débat, accompagné de M. Corbin et d'Alexandre Jardin. Dans la salle, des élus et des collègues.

Je ne peux pas en dire grand-chose, car je suis parti au bout d'une heure vu que j'avais du boulot. Tout ce que je peux en dire, c'est que Jardin a lourdement fait sa réclame pour son asso de lecteurs bénévoles - ce qui est aussi une des raisons pour lesquelles je ne suis pas resté...

D'après les retours que j'en ai eu, on a beaucoup parlé bénévoles et peu des professionnels. Peu de concret.

 

Vous avez le replay du 19-20 de France 3 (ça commence vers 14mn) :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/emissions/jt-1920-centre

(j'adore les 30 secondes de pubs qui se mettent en pause si on n'est plus sur la page... :bug: )

 

J'essayerais de donner plus d'infos sur le débat si j'arrive à avoir des retours pertinents et intéressants.

 

-------------------------------------------------

 

Citation

"Au bord de l'abime, le Sage savoure la petite victoire qui le fait avancer"

                                                                                                    Lao-Tseu

 

Je revendique cette petite victoire ! :cheer::cheer::cheer:

 

J'ai discuté un moment avec la journaliste de France 3, pendant que son caméraman récupérait des plans pour meubler le reportage.

Déjà, elle ignorait tout des collectivités, de la fonction publique, des bibliothèques, etc. Ignorance plutôt normale, en fait, car à part nous (et encore, seulement au moment de passer les concours :tongue:) ces sujets n'intéressent personne.

Le problème étant que sans ces connaissances de base, la citoyenne qu'elle est aussi ne peut pas comprendre grand-chose au débat sur les bibliothèques, vu qu'elle ne connaît pas le cadre, les possibilités et les contraintes.

Donc je lui ai fait un - très très - court résumé de tout ça, et surtout, j'en ai profité pour lui donner mon point de vue de professionnel, vu que celui-ci a du mal à être entendu. Et elle était TRES intéressée ! (ou alors elle m'a baratiné ou elle ne pensait qu'à la façon de remplir son reportage... :ermm:)

 

J'imagine que quand elle parle de l'ABF, c'est qu'elle a eu quelqu'un de l'asso au téléphone pour avoir leur point de vue. Mais je revendique de lui avoir appris l'existence de l'asso ! Si un membre avait été présent sur place, elle était prête à l'interviewer.

 

Bon, ça reste du 19-20 de France 3 régional, mais quand même !

 

Donc, en conclusion (strictement personnelle) :

Parler du point de vue des bibliothécaires, ça peut intéresser les journalistes. Surtout si l'intervenant est légitime à le faire... genre un représentant de l'ABF ?! Donc n'hésitez pas.

 

Merci.

Vous pouvez ranger vos cahiers, ranger vos chaises et sortir en silence.

 

Bonne journée.

 

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Il y a 4 heures, BiblioEdualk a dit :

Tout ce que je peux en dire, c'est que Jardin a lourdement fait sa réclame pour son asso de lecteurs bénévoles - ce qui est aussi une des raisons pour lesquelles je ne suis pas resté..

 

C'est dans son habitude. Il est persuadé que mis à part lui , personne ne fait rien pour la lecture. 

Je peux vous dire que dans certains endroits Lire et Faire lire fait de grosses, énormes, gigantesques boulettes.. du genre à dégoûter un gamin de lire...

 

Il y a 4 heures, BiblioEdualk a dit :

D'après les retours que j'en ai eu, on a beaucoup parlé bénévoles et peu des professionnels. Peu de concret.

 

Ah, bin ça on ne va pas parler des professionnels! Actuellement on est dans une phase de développement à outrance du bénévolat, surtout dans les bib mais pas que. Pourquoi outrance? Parce que l'on profite du bénévolat pour supprimer des postes, pour réduire des budgets...

Et surtout ce qui me gêne c'est que bien souvent on ne se pose pas la question des raisons d'engagement de certains et certaines bénévoles, raisons qui peuvent parfois piquer sacrément...

 

Modifié par Louve
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il y a une heure, Louve a dit :

Ah, bin ça on ne va pas parler des professionnels

 

De toutes façons on évitera de parler de ce qui risquerait de coûter de l'argent aux collectivités locales. Donc de nous. Surtout a quelques jours du 100eme congrès l'AMF;

Dans l'intervention de la ministre en commission, elle parle de développer le chant choral à l'école et de continuer la fameuse "rentrée en musique" de cette année. Bien sur, pourquoi pas, mais surtout cela ne coûte rien. D'une façon générale le développement du sens artistique la passionne, j'ai remarqué.

Modifié par Ferris
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Il y a 16 heures, Ferris a dit :

C'est rien, juste une petite extrasystole ventriculaire.

 

Bénin, bénin, quand tu lis ça :

 

L’Extrasystole ventriculaire (ESV) est une contraction cardiaque prématurée d’origine ventriculaire, liée à l’hyperexcitabilité d’un foyer ectopique.

 

Electrocardiogramme

Les extrasystoles ventriculaires se manifestent par des complexes QRS prématuré, non précédés d’onde P, de morphologie différente des complexes de base, élargi (> ou égal à 0,12 seconde) et rappelant l’aspect d’un bloc de branche complet.

http://www.commentguerir.com/extrasystoles-ventriculaires/

 

Ce serait presque inquiétant. (la traduction "google" de cette page tout autant)

 

On se rabat sur la wikipedia

Ainsi, on parle de foyer ectopique lorsque l’excitation prend sa source ailleurs que dans le nœud sinusal.

 

Là, pas étonnant que Ferris nous fasse de l'extrasystole ventriculaire, il a très bien compris ce que représente le noeud sinusal de la mission Orsenna.

Ça va nous toucher au coeur !

 

 

Comme l'article de Grenoble soulevé par Louve le souligne

D’autant que leurs actions devraient s’étoffer, et prendre de plus en plus d’importance… L’animation de deux relais-lecture comme du futur tiers-lieu Alliance en gestation va en particulier reposer, de par la nature de ces structures, en grande partie, sur les épaules des habitants. Lesquels tiendront, qui des permanences, qui des activités, qui des ateliers de toutes sortes.

 

On est sur du tiers-lieu auto-géré !

C'est l'étape critique (et économique) des tiers-lieux : quand tout est géré par les habitants ou les habitués du lieu.

 

Bon, la mairie va se montrer bon prince :

Pour récompenser les bénévoles de leurs bons et loyaux services, la convention stipule que la Ville leur offre généreusement un abonnement d’un an au réseau de bibliothèques, renouvelable en fonction de la poursuite de leur bénévolat…

 

Généreusement ? Sans blague ?

 

Bien, j'en déduis ceci  : on devrait suggérer à monsieur Orsenna d'offrir généreusement une boîte de chocolat ou une bouteille de Chardonnay aux professionnels afin qu'ils assurent quelques heures de "bons et loyaux services" sur des extensions d'ouverture.

 

Là, je sens que Ferris va nous faire un double foyer ectopique, avec salto piqué sur son clavier. :drool:

 

@Biblioedualk

Donc, si je comprends bien, le tour de France de la mission Orsenna comporte aussi un volet publicitaire et promotionnel.

Pas à dire, ils ont prévu les choses en grand.

 

Et il y avait beaucoup de monde à cette "étape" ?

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Il y a 4 heures, B. Majour a dit :

@Biblioedualk

Donc, si je comprends bien, le tour de France de la mission Orsenna comporte aussi un volet publicitaire et promotionnel.

Pas à dire, ils ont prévu les choses en grand.

 

Et il y avait beaucoup de monde à cette "étape" ?

 

Une centaine de places dans l'auditorium, pas toutes remplies mais bien plein.

Le public vidé était les élus et professionnels du département, car la thématique était rurale - logique pour un département comme l'Eure-et-Loir.

La composition du public, par contre, je ne saurais dire... Sachant que la visite était organisée par la Préfète (pour de bonnes raisons, apparemment, et pas seulement car Orsenna est un copain à elle :angel: ), avec l'accueil par le Maire, avec des élus locaux + Orsenna et Jardin, j'imagine que les courtisans habituels des uns et des autres étaient présents.

 

Ah, et les retours des collègues ayant assisté à tout ou aux parties intéressantes : déprimant, très déprimant quand on est bibliothécaire professionnel. Ces types ne veulent plus de professionnels dans les bibliothèques, ou pire, s'en fichent comme de l'an 40.

 

Nos prédécesseurs qui ont professionnalisé le métier doivent être heureux de voir le résultat aujourd'hui... :bye:

 

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http://www.lavoixdunord.fr/266953/article/2017-11-16/erik-orsenna-la-lecture-agrandit-la-viehttp://www.lavoixdunord.fr/266953/article/2017-11-16/erik-orsenna-la-lecture-agrandit-la-vie

 

Citation

Avant l’été, Érik Orsenna a accepté de jouer les ambassadeurs de la lecture à la demande de l’actuelle ministre de la Culture, Françoise Nyssen. Son rôle ? Rencontrer les collectivités pour repérer les initiatives originales dans les bibliothèques et promouvoir ces bonnes idées. «  Les points de lecture sur les plages l’été, les bibliothèques mobiles, les bibliothécaires tournant qui peuvent prêter main-forte aux autres… Voilà quelques initiatives intéressantes  », liste l’écrivain.

(souligné par moi)

 

C'est de pire en pire : il découvre carrément le monde du travail ?! Et je ne parle pas du reste d'une originalité folle...

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