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Concours interne ou externe ??


Amethyste

Messages recommandés

Pour le Gap entre conservateurs et bibliothécaires

 

Petit panel de questions conservateurs (blog des élèves de l'ENSSIB) :

http://elevesenssib.blogspot.fr/2013/04/questions-des-oraux-des-concours-de.html

Assez explicatif il me semble.

(et il faut aussi voir que les examinateurs sont capables de juger de la réponse. Pas que les candidats à avoir de l'érudition)

 

 

Pour l'éventuelle question du troll. (Wikipédia)

En argot Internet, un troll caractérise ce qui vise à générer des polémiques. Il peut s'agir d'un message (par exemple sur un forum), d'un débat conflictuel dans son ensemble ou de la personne qui en est à l'origine. Ainsi, « troller », c'est créer artificiellement une controverse qui focalise l'attention aux dépens des échanges et de l'équilibre habituel de la communauté.

Désigner un « troll » est un jugement subjectif, la désignation d'un élément sciemment perturbateur pour le discréditer et l'éviter. L’argumentation caricaturale et récurrente sont les « empreintes typiques d'un troll ». Ils sont la preuve d'une mécommunication, et d'une impossibilité d'échange dans la compréhension mutuelle, mais le « trollage » présume en plus des provocations intentionnelles et le but de nuire.

 

Il y a 18 heures, Amethyste a dit :

Donc, selon vous les enseignants n'ont aucune chance... ?

 

A ceux qui s'en donnent les moyens (tous les moyens), ce sera possible.

Passer un DUT ou un diplôme universitaire dans le domaine, c'est possible. Comme suivre une préparation aux concours.

Mais obtenir le bon profil ça demande du temps, du boulot, des sacrifices.

 

Des sacrifices plus faciles à faire quand on est jeune, sans enfant, libre de toutes entraves.

Echouer deux ou trois fois au CAPES ou à l'Agreg, c'est aussi le lot de nombreux profs.

CAPES, Agreg, c'est un niveau où les places sont chères. Parce que limitées et rares.

 

C'est pareil dans les bibliothèques au niveau cadre A.

 

Un peu comme pour les chefs étoilés dans les grands restaurants.

On ne s'improvise pas grand chef cuisinier dans un restaurant qui assure 120 couverts par service.

 

Il ne s'agit pas de réussir un concours Master Chief pour 3 jurés, il va falloir satisfaire l'appétit et le palais de 120 personnes. A chaque service.

Là, il est question de compétences, de savoir faire, de savoir être, de savoir diriger... pas les jours de beaux temps, et surtout les jours de merde, où tout va mal.

Il y faut du tempérament, du leadership et une sacrée confiance en soi.

 

D'un chef, on n'attend pas qu'il s'excuse, on attend qu'il assure.

Et d'une certaine façon qu'il se montre combatif, qu'il ait des convictions.

 

Quand il va s'agir de défendre les intérêts de sa structure, de son équipe, il a plutôt intérêt à l'être.

Oui, ça transparaît parfois dans une expression de... ras-le-bol.

 

Il y a 6 heures, Babarette a dit :

Un peu déprimant de lire tout ça, à quelques jours des oraux pour moi...

 

Je ne vois pas en quoi ces réalités métiers peuvent être déprimantes, Babarette.

Elles font partie du test pour savoir si tu es convaincue ou pas d'entrer dans ce métier au poste de cadre A.

 

La bibliothèque, c'est un service ouvert au public, et il faut l'assurer ce service. A fond.

Pas de demies mesures.

 

Non, pas de demies mesures.

Il faut être curieux de tout et tout regarder bien en face. Les plus, comme les moins.

 

Maintenant, regarde bien ce que dit Louve, on se fait aussi plaisir en bibliothèque.

Je te le confirme, pour ça il faut s'investir.

Toi, tu l'as compris, d'autres doivent effectuer la même démarche.

Tu es déjà un cran en avance sur eux.

  Bernard

 

 

 

 

 

 

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Le 12/10/2017 à 12:21, Babarette a dit :

Je suis devenue prof parce que je voulais faire découvrir le Beau aux élèves, je me suis retrouvée garde-chiourme pour illettrés agressifs, donc non, merci. Maintenant c'est différent. Je veux simplement permettre à chacun d'y avoir accès s'il en a envie. Ce n'est pas la même approche.

 

 

En bibliothèque il y a une multitude de publics: les vieux grincheux racistes, les SDF qui cherchent juste de la chaleur (humaine et physique), les scolaires très, très, très loin ravis d'être là, des agressifs et des gentils, des joyeux dingues et des illuminés un peu inquiétants, les bandes de jeunes désœuvrés qui testent les limites de différentes manières...

Tu te prends la tête régulièrement sur l'organisation des plannings de "service public".

Quand tu fais 3h face public un jour de forte affluence, tu es rincée, épuisée.

Tu portes des caisses de livres, pousse des chariots, fait des milliers de pas.

Tu ramènes aussi du boulot à la maison.

 

En bib, si tu es cadre tu gères une équipe, il arrive que ce soit épique, pénible, amusant aussi.

Tu as des orientations, des objectifs avec lesquels tu n'es pas nécessairement en accord.

 

Il y a aussi tous les bons côtés: les rencontres, les sourires, les gens heureux d'avoir trouvé ce qu'ils cherchaient, les collègues avec un sourire jusqu'aux oreilles après une animation, le moment où tu fermes la bib après une journée intense (celle où tu te disais que jamais ça n'allait aller) qui s'est bien passée parce que tout le monde était sur le pont, les moments où l'équipe est toute entière présente. 

 

C'est ce que dit très justement Bernard;

"Il ne s'agit pas de réussir un concours Master Chief pour 3 jurés, il va falloir satisfaire l'appétit et le palais de 120 personnes. A chaque service.Là, il est question de compétences, de savoir faire, de savoir être, de savoir diriger... pas les jours de beaux temps, et surtout les jours de merde, où tout va mal.Il y faut du tempérament, du leadership et une sacrée confiance en soi."

 

Voilà, il faut le savoir.

Modifié par Louve
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il y a 13 minutes, Louve a dit :

Tu ramènes aussi du boulot à la maison.

Pourrais-tu donner quelques exemples ? J'imagine que c'est surtout lié aux projets d'animation. Peut-être aussi à la notation.

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Bonsoir Bernard,

 

 

il y a une heure, B. Majour a dit :

 

Des sacrifices plus faciles à faire quand on est jeune, sans enfant, libre de toutes entraves.

Echouer deux ou trois fois au CAPES ou à l'Agreg, c'est aussi le lot de nombreux profs.

CAPES, Agreg, c'est un niveau où les places sont chères. Parce que limitées et rares.

 

Pour l'Agreg sans aucun doute, le CAPES c'est un peu open bar quand même. 1 reçu sur 2, il n'y a aucun autre concours A de la FP qui propose cela, voire aucun concours tout court:

 

http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid104311/les-donnees-statistiques-des-concours-du-capes-de-la-session-2016.html

 

(lettres ou mathématiques, pas des disciplines marginales donc) :

 

 

il y a une heure, B. Majour a dit :

C'est pareil dans les bibliothèques au niveau cadre A.

 

Non, de fait, c'est bien plus difficile, et on n'a même pas encore abordé le recrutement, pour les bibliothécaires.

 

 

 

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Il y a 22 heures, Rabza a dit :

Pourrais-tu donner quelques exemples ? J'imagine que c'est surtout lié aux projets d'animation.

 

Lire des revues, des rapports, des livres pas uniquement pour les projets d'animation, mais pour les projets tout court (aménagement , construction....).

Terminer une note parce que tu as été entre-coupée toute la journée pour toute une série de bonnes raisons.

 

Il y a 22 heures, Rabza a dit :

Peut-être aussi à la notation

 

Ouh là! Il n'y a pas de notation!

C'est une évaluation! Ce n'est pas la même chose!

Chaque année, tu es évalué -et tu évalues- par rapport aux objectifs fixés l'année précédente, et ça c'est un grand moment!

Certains étant persuadés que l'on "grimpe forcément, que stagner c'est une brimade", l'exercice est difficile. Pour cette partie, je laisse tout au bureau, ne ramène aucun dossier à la maison, trop sensible.

Modifié par Louve
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il y a 7 minutes, olivierH a dit :

Non, de fait, c'est bien plus difficile, et on n'a même pas encore abordé le recrutement, pour les bibliothécaires

 

oh que oui!

En territo, il ne suffit pas d'avoir le concours, il faut ensuite se faire embaucher...

Les postes ne sont pas légions, si la liste d'aptitude est désormais de 4 ans, ce n'est pas par pure philanthropie!

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1 hour ago, Rabza said:

Pourrais-tu donner quelques exemples ? J'imagine que c'est surtout lié aux projets d'animation. Peut-être aussi à la notation.

 

J'ajoute quelques éléments à la réponse de Louve : lire les articles de presse qu'on n'a pas eu le temps de lire avec attention mais aussi tous les autres médias (telle émission à la radio, tel truc à la télé et pas forcément connoté "intellectuel" : suivre The Voice à ses débuts, c'était important pour pouvoir répondre et rebondir sur certaines demandes). Et encore, là je parle bien de quelqu'un en catégorie B. Pour les catégories A, j'imagine qu'il faut y ajouter également toutes les petites choses auxquelles on pense continuellement : un-tel est absent pour un mois, comment va-t-on s'en sortir pour ouvrir la médiathèque, mener telle animation et clôturer les commandes dans le même temps ? Suppression d'un poste = quel service supprime-t-on ? Fusion de l'interco avec une nouvelle structure = comment organise-t-on la co-existence de ces deux médiathèques (navettes ? carte commune ? Logiciel commun ? Cotation commune ? Mouvement du personnel sur les deux sites ?). Et je n'ai pas parlé des réunions plus ou moins informelles avec les élus, les invitations aux festivals / inaugurations et autres joyeusetés qui ont lieu en soirée ou le lundi. Et la liste serait longue.

 

Si j'osais, je tracerais bien le parallèle entre une prof consciencieuse qui pense sans cesse à sa prépa de classe (vu qu'elle ne réutilise pas ou peu ce qu'elle a fait les années précédentes), où même au détour d'un chemin lors d'une promenade elle voit quelque chose qui lui fait penser à la manière de mettre en pratique telle compétence à développer pour ses élèves. En fait, on ne quitte que rarement le monde des médiathèques, il y a toujours une partie de nous qui y pensons, d'une manière ou d'une autre (en tous cas, c'est mon cas).

 

Epsy.

 

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On 11/10/2017 at 8:42 PM, olivierH said:

Ma seule réserve concerne le passage sur les automates : on en a déjà parlé, je considère que l'automatisation du prêt/retour est une avancée considérable, dans les grandes bibliothèques.

 

Allez, je prends position ce soir et soutiens OlivierH sur cette question :wink:

 

Si l'automatisation du prêt / retour est bien pensée, ça peut effectivement être quelque chose de positif. Ca ne m'empêche pas de bien connaître les usagers réguliers, qui me reconnaissent également (à ma grande déception lorsque c'est dans le magasin du coin et que je voulais qu'on me f... la paix... mais je m'égare !).

 

Epsy.

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Il y a 16 heures, Epsy a dit :

Si l'automatisation du prêt / retour est bien pensée, ça peut effectivement être quelque chose de positif. Ca ne m'empêche pas de bien connaître les usagers réguliers, qui me reconnaissent également

 

Nous parlions des "grandes bibliothèques". Et ça m'étonnerait beaucoup que tes lecteurs te reconnaissent dans une bib qui reçoit 4000 personnes par jour (ou davantage, ça existe et pas que dans des BMVR). Ou alors c'est que tu as vraiment une apparence trèèès particulière et que tu es présente partout au même moment dans des locaux immenses (on appelle ça le don d'ubiquité, je t'explique :tongue: )

 

Il y a 5 heures, Franck Sanka a dit :

La preuve ! :tongue:

 

De nos jours les forums sont (en principe) très sérieusement modérés. Ma définition date de 1993 et d'autres plus récentes sont finalement devenues obsolètes aussi. Finalement on ne trolle plus beaucoup, ou pas longtemps.

 

Je me demande si le top du troll c'est pas le premier qui accuse un autre de troller. :drool:

 

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On 11/10/2017 at 2:49 AM, Ferris said:

Je vais dire une horreur : notre métier a un vrai problème identitaire, va connaitre et connait déja de vrais problèmes de recrutements, se délite de plus en plus, met à l'honneur le bénévolat institutionnalisé, fait des ateliers tricot et des automates d'accueil notre cœur de métier, supprime les contrats aidés et j'en passe

 

Ah bon, tu parlais des grandes bibliothèques ? Il me semblait que c'était OlivierH qui avait rajouté cette mention ;-) Bon j'avoue, j'aurais pu préciser "pas forcément dans les grandes bibliothèques", si les automates sont pensés comme il faut, ça peut aussi être positif. Mais après tout dépend de ce que l'on qualifie de "grande bibliothèque" : effectivement, "je suis" (on est) largement en-dessous des 4000 entrées et je n'ai pas le don d'ubiquité (Ô désespoir !). Ca me fait penser que du coup je vais plus loin qu'OlivierH, en ne limitant pas aux grandes bibliothèques. Purée, je vais me faire lyncher :D

 

Epsy.

 

Modifié par Epsy
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Oh là là comme ça y va...

Bon j'ai pas tout lu votre débat, mais franchement j'ai du mal à comprendre votre agressivité. On a une prof qui ne veut plus être prof; moi je la comprends, j'en connais des profs et c'est un  métier difficile, épuisant, avec des responsabilités parfois énormes concernant tous ces petits crânes qu'ils ont à former. Alors bien sur comme partout tu n'es pas fatigué pareil suivant là où tu travailles, et suivant ton degré d'implication. Bon Cette prof en a marre, elle veut changer de métier, elle pense aux bibliothèques, pourquoi pas? Elle vient sur ce forum justement pour se renseigner, pas pour se faire incendier. Vous ne pouvez quand-même pas lui reprocher de ne pas connaitre le monde des bibliothèques alors qu'elle est à peine en train d'en entrouvrir la porte!

Si vous il vous prend un jour l'envie d'être prof, vous irez peut-être vous renseigner sur des forums, et vous n'aurez pas envie de vous faire incendier par des gens qui ne veulent pas de vous juste parce que vous venez des bibliothèques!

Moi je trouve que mon métier il est plutôt cool: je ne me fais pas insulter par les usagers tous les jours, c'est même plutôt très rare, je ne ramène pas de travail à la maison et j'apprécie cette distinction nette entre travail et famille (qui n'est pas possible quand on est prof), je travaille dans environnement calme, je peux poser des congés quand j'en ai besoin en accord avec mes collègues. Par contre je suis pas cadre A et j'échangerais pas ma vie contre celle d'un cadre en bibliothèque :sweat:

 

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Il y a 1 heure, Pigranelle a dit :

Elle vient sur ce forum justement pour se renseigner, pas pour se faire incendier.

 

Effectivement si tu avais suivi tous les débats, concernant d'ailleurs plusieurs personnes et sur plusieurs topics, tu verrais que nous avons TOUJOURS répondu aux questions, même celles qui nous paraissaient peu  en rapport avec l'essentiel.

 

Mais tu apportes beaucoup à ces postulantes en leur décrivant tes fonctions "cool" en BU. Cela pourrait leur donner des idées intéressantes et nourrir leur motivation.

Sauf qu'elles veulent être cadres...

 

EDIT: Et pas à mi-temps, ce qui est ton cas je crois ?

Modifié par Ferris
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1 hour ago, Pigranelle said:

Par contre je suis pas cadre A et j'échangerais pas ma vie contre celle d'un cadre en bibliothèque

 

Vous venez très bien de souligner la problématique du sujet : dans ce fil de discussion, les profs qui souhaitent travailler en médiathèque préparent les concours de catégorie A.

 

Personnellement, j'adore mon métier, et je n'aurais pas du tout envie d'en changer pour le moment. Mais il existe de fortes contraintes qu'il ne faut pas non plus ignorer. Vous pouvez poser des congés quand vous voulez ? Grand bien vous en fasse, mais dans de nombreux établissement, c'est tout de même loin d'être toujours aisé. Vous travaillez dans un environnement calme ? Ok, pas de soucis. Mais nous c'est loin d'être le cas, et bon nombre de mes collègues se plaignent du bruit continu en service public, et même dans nos bureaux, qui sont en openspace.

 

Et par curiosité, êtes-vous B ou C finalement ?

 

Epsy.

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Louve : Oui, je me doute bien que dans une bibliothèque, il y a des publics difficiles. Mais l'approche n'est pas du tout la même: on n'est pas face à un groupe à qui on a quelque chose à transmettre et qui le refuse (avec l'approbation du chef d'établissement qui plus est). 

 

En effet, j'ai fait l'erreur de passer les concours de cadre A. A l'époque, je ne connaissais pas le forum. Je suis allée à la journée portes ouvertes de l'ENSSIB, et on m'a vivement encouragée à passer les concours de cadre A plutôt que de me présenter dans l'école parce que "vous allez refaire le même parcours une fois le concours en poche". J'aurais préféré être mieux informée. Au moins, Ametyste le sera. 

Modifié par Babarette
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il y a 24 minutes, Babarette a dit :

En effet, j'ai fait l'erreur de passer les concours de cadre A. A l'époque, je ne connaissais pas le forum. Je suis allée à la journée portes ouvertes de l'ENSSIB, et on m'a vivement encouragée à passer les concours de cadre A plutôt que de me présenter dans l'école parce que "vous allez refaire le même parcours une fois le concours en poche". J'aurais préféré être mieux informée. Au moins, Ametyste le sera. 

 

Effectivement, si tu as le concours de bib ou de con's état, tu auras à la suite une formation obligatoire à l'enssib. 

Pour con's terr, ce sera à l'INET;  la problématique est au niveau des bib terr, qui eux n'ont plus de formation post-concours digne de ce nom. Officiellement, elle n'était pas bénéfique (traduction: ne sert à rien), mon analyse est plutôt qu'il a y eu une volonté d'économie; mais cela n'engage que moi.

Le vrai fond du problème est de savoir si tu veux être cadre ou pas. 

Cadre A ou B, le travail est différent, le traitement aussi.

 

Modifié par Louve
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Il y a 2 heures, Pigranelle a dit :

Moi je trouve que mon métier il est plutôt cool: je ne me fais pas insulter par les usagers tous les jours,

 

Dans les BU parisiennes (et même certaines en province),  leur ressenti n'est pas toujours le même. Faire face à des publics désocialisés, en grande précarité, qui ont des problèmes psychiques n'est pas simple pour les personnels.

Oui, les BU sont ouvertes à tous , pas uniquement aux étudiants.

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Pour rebondir sur la partie "cool" du métier, ça me rappelle une formation "Gestion de conflits" (qui concernait autant la gestion de conflits en interne, avec son équipe, qu'avec des usagers). J'avais décidé de suivre cette formation parce que je voulais m'aguerrir auprès de notre public ados (quartier un peu difficile), en BM. La majorité des participants à cette formation était du personnel de BU (dont un conservateur ancien prof si c'est mes souvenirs sont bons, mais ça date un peu...). Et bien la formation s'est rapidement transformée en séance de psychanalyse (sur 2 jours), le personnel de BU présent étant particulièrement au bout du rouleau. Je n'avais jamais vécu ça en formation : ils étaient tous au bord de la dépression, la formation a permis à certains de se libérer et d'enfin craquer, d'exprimer leur mal être etc. Ils n'arrivaient plus du tout à faire face à leur public, ne supportaient plus le bruit, les étudiants bruyants, l'impolitesse, n'osaient plus se rendre à leur poste de service public, ne s'adressaient plus aux usagers etc.J'avais l'air fin avec mes petits ados pénibles (au fond, je les adorais :-) ). Bref, le coup là, si l'envie m'en avait pris durant ma carrière, ça m'a bien vaccinée sur un éventuel détachement en BU :-D.

Modifié par Paugo
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il y a une heure, Babarette a dit :

Mais l'approche n'est pas du tout la même: on n'est pas face à un groupe à qui on a quelque chose à transmettre et qui le refuse (avec l'approbation du chef d'établissement qui plus est). 

 

Tu peux par contre être face à une équipe en partie difficile, face à des agents qui refusent de changer leurs habitudes de travail (avec l'approbation de l'autorité, qui ne veut pas faire de vague...). Cadre, c'est encadrer, encadrer des adultes! 

Et ça, c'est comme tout, ce n'est pas inné et tout le monde n'est pas doué pour le faire même en apprenant! Il y en a même qui n'aiment pas et donc n le font pas  pas ou mal. Je t'assure que c'est merdique à gérer.

 

Modifié par Louve
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Pour les BU peinardes, je dirais que tout dépend des secteurs et des niveaux.

 

Plus tu montes dans les étages, en particulier sans ascenseur, plus ça devient calme. (bizarre ce qu'une volée de marches peut faire)

Plus tu montes dans le niveau d'étude, et plus ça devient calme.

 

De très bons souvenirs du silence dans la BU sciences de Bordeaux au niveau thèse et doctorat.

Plutôt bien dans les petites annexes, ou en Fac médecine.

 

Gros bordel bruyant dans les sections Lettres ou Sciences rez-de-chaussée (etudiants Deug ou Licence). La faute à des places en très grand nombres, ce qui incite les regroupements de copains/copines. (d'où quelques coups de gueule des professionnels pour obtenir le silence)

Plus calme au niveau du Droit ou Histoire.

Et, là encore, tout dépend des horaires.

 

Oui, j'ai toujours aimé les bibliothèques et la recherche de coins tranquilles. J'y ai fait quelques journées non stop 9h00-19h00, à la lecture de tout un tas de domaines.

Bien avant de devenir bibliothécaire.

 

Très calme aussi aux archives départementales.

 

Par contre, en banque d'accueil, là oui... Oups !

Bruit, gestion de files d'attente, de conflits, de gens qui ne savent pas utiliser les ordinateurs, ni utiliser la signalétique, etc.

 

Si je devais en tirer une conclusion :

C'est bruyant partout où il y a des bibliothécaires, silencieux partout (enfin presque) où ils ne sont pas. :fear:

 

Merci Paugo pour ton témoignage.

Très utile.

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Il y a 1 heure, Louve a dit :

 

Tu peux par contre être face à une équipe en partie difficile, face à des agents qui refusent de changer leurs habitudes de travail (avec l'approbation de l'autorité, qui ne veut pas faire de vague...). Cadre, c'est encadrer, encadrer des adultes! 

Et ça, c'est comme tout, ce n'est pas inné et tout le monde n'est pas doué pour le faire même en apprenant! Il y en a même qui n'aiment pas et donc n le font pas  pas ou mal. Je t'assure que c'est merdique à gérer.

 

 

Sans doute, je l'imagine bien. C'est pourquoi, sachant que de toutes façons, j'ai peu de chances d'être embauchée sur un poste de A, je recherche en priorité un poste en bibliothèque quel que soit le statut. 

 

il y a une heure, Ferris a dit :

 

J'ai eu des retours équivalents sur le bruit (c'est aussi une question de locaux) et l'impolitesse, voire le mépris des publics étudiants vis à vis des personnels. La BU peinarde, je n'y crois pas du tout.

 

Oui, c'est parfois flagrant. Lu sur un cahier des lecteurs dans une BU : "Installez la clim au lieu de payer des bibliothécaires à rien foutre, le cul vissé sur des chaises toute la journée". Bien sympahtique.

 

Mais dans quel métier échappe-t-on totalement à l'impolitesse ? 

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Il y a 1 heure, Louve a dit :

 

Effectivement, si tu as le concours de bib ou de con's état, tu auras à la suite une formation obligatoire à l'enssib. 

Pour con's terr, ce sera à l'INET;  la problématique est au niveau des bib terr, qui eux n'ont plus de formation post-concours digne de ce nom. Officiellement, elle n'était pas bénéfique (traduction: ne sert à rien), mon analyse est plutôt qu'il a y eu une volonté d'économie; mais cela n'engage que moi.

Le vrai fond du problème est de savoir si tu veux être cadre ou pas. 

Cadre A ou B, le travail est différent, le traitement aussi.

 

 

Eh oui, je le sais maintenant, mais avant de m'inscrire en formation aux concours, je ne le savais pas. Je ne connaissais même pas la distinction entre bibliothécaire d'état et bibliothécaire territoriale. 

D'après ce que j'ai entendu sur l'ENSSIB, la formation n'est pas non plus des plus utiles pour affronter la réalité du métier. 

 

Je veux travailler en bibliothèque. Pour les fonctions de cadre, on verra bien. 

D'ailleurs, en ce moment, je veux travailler tout court (mais pas comme prof, je ne peux plus du tout). 

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