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[Communiqué] Pour une exonération des heures du conte et des lectures gratuites en bibliothèques


ABF

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Comme on s'en doutait :

En effet, la SCELF considère que la rémunération des lectures publiques, en particulier des heures du conte pour les bibliothèques, est une question de principe qui s’applique donc à tous. Ce principe absolu fait déjà l’objet d’une exception en faveur des lectures se déroulant en librairie. Lors de cette réunion, la SCELF nous propose au final de ne taxer que les bibliothèques municipales disposant d’un budget pour leurs animations et donc de fait, organisant des heures du conte. Cette taxation se ferait sur la base d’un forfait annuel de 100 euros pour ces bibliothèques. L’ABF dénonce cette approche inapplicable et inéquitable.

 

L’ABF dénonce cette approche inapplicable et inéquitable...

 

Je rajoute : et stupide.

 

Nous participons à la culture, nous participons à la notoriété des auteurs, autant que les libraires, voire plus puisque nous maintenons "en vie" des auteurs qui ne sont plus vendus en librairie. Nous sommes les seuls durables dans le temps.

 

Et ce forfait de 100 euros est d'autant plus stupide qu'il ne prend pas en compte le type de bibliothèque, ni les moyens financiers disponibles dans les bibliothèques.

 

Bien, encore une chose à faire parvenir à monsieur Orsenna et à notre ministre madame Nyssen.

On veut des heures d'ouvertures supplémentaires, et on continue à nous ponctionner et à nous empêcher de faire notre métier de médiateur et diffuseur de la culture.

S'il y a des lecteurs pour les auteurs, c'est à nous qu'on les doit. Si notre ministre veut imposer la visite obligatoire des scolaires en bibliothèque, c'est bien parce que les jeunes ne lisent plus... et on passe par qui pour relancer la lecture ? Par nous, bibliothèques. => La défense des auteurs passe par les  bibliothèques.

 

Il est temps que notre ministre s'empare de ce problème, en tant que ministre, et nous garantisse l'exonération définitive pour les heures du conte, et même pour le reste de nos activités.

 

Il nous semble que ces actions culturelles ne causent pas un préjudice disproportionné aux titulaires de droits et pourraient bénéficier d’une exonération.

 

Ce n'est pas "pourraient", mais devraient !

Nous ne créons aucun préjudice aux auteurs, nous leurs apportons du public et des achats qui rémunèrent les auteurs (16 000 bibliothèques).

Et les auteurs sont une majorité à le reconnaître : nous sommes importants pour eux !

D'une importance capitale.

 

Nous sommes les seuls à les défendre, même lorsqu'ils ne sont oubliés et épuisés en librairie. Les seuls !

 

Il est temps de mettre les points sur les i... et de renvoyer ces "faux défenseurs" de la culture à leur néant.

Car pour qui travaille la SCELF exactement lorsque "quant à la rémunération des lectures publiques, bibliothécaires et auteurs (par la voie de leurs représentants respectifs) expriment publiquement leur incompréhension !". Pour qui travaillent-ils si ce n'est pour eux.

 

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Il y a 1 heure, B. Majour a dit :

Lors de cette réunion, la SCELF nous propose au final de ne taxer que les bibliothèques municipales disposant d’un budget pour leurs animations et donc de fait, organisant des heures du conte. Cette taxation se ferait sur la base d’un forfait annuel de 100 euros pour ces bibliothèques. L’ABF dénonce cette approche inapplicable et inéquitable.

 

 

Donc si je laisse tomber le budget action culturelle et n'organise que des heures du conte lues par les bibliothécaires, nous n'aurions rien à payer?

C'est bien cela?

 

Non mais allo!

 

J'ajoute que si elle s'engage sur ce terrain, la SCELF a intérêt à taxer l'association Lire et faire lire, car, tout comme nous en bibliothèque, ils font du "racontage d'histoire". Ils lisent à voix haute des textes aux enfants (et pas que) qui ne peuvent lire seuls.

Les représentants de la SCELF ont-il déjà assisté à une heure du conte? J'en doute... Si tel était le cas, ils auraient sans aucun doute noté que la plupart des "heures du conte" sont des séances de "racontage d'histoires", séances assurées par des bibliothécaires ou des bénévoles et rarement, très rarement par des conteurs professionnels. D'ailleurs quand nous nous adressons à des professionnels, nous les payons! Et que je sache nous n'avons pas à payer 2 fois!

 

Ils pensent vraiment pertinent de faire payer une entrée pour une séance de "racontage"

Je dis et redis qu'ils faut payer les auteurs, illustrateurs, dessinateurs quand ils interviennent, qu'il est incontournable de bien les accueillir, mais là... ce n'est pas la même attitude.

En plus, sincèrement, je doute que l'argent soit reversé aux auteurs.

 

Sacrebleu, morbleu, vertuchô, j'ai bien envie d'adresser un mail aux auteurs pour leur dire que désormais nous ne lirons plus leurs textes, que leur livres seront de fait bien moins souvent empruntés et qu'un livre qui ne sort pas, que voulez vous mes gens, nous ne pouvons les garder.

 

J'ai bien envie aussi de contacter directement les maisons d'édition pour leur expliquer directement que désormais, même si je les aime beaucoup (pas toutes, je le reconnais mais on travaille aussi avec des gens que nous n'aimons pas!) nous ne pourrons désormais plus mettre leurs textes en valeur.

 

Louve_qui_bout_de_colère

 

 

 

 

Modifié par Louve
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il y a 43 minutes, Louve a dit :

Sacrebleu, morbleu, vertuchô

 

Diable, que de politesse. :wink:

Je n'ai pas les mêmes mots, mais bel et bien des sentiments collés ventouses. Encore que, pour moi, c'est un boycott pur et simple qu'il faut lancer... et le signaler auprès des maisons d'éditions et auprès des auteurs de ces maisons d'édition.

 

Maintenant, c'est à madame la ministre d'être cohérente dans ses fonctions et dans ses choix. Si on veut un peuple de lecteurs, il faut commencer par intéresser les enfants - qui ne savent pas encore lire - à la lecture. Parce que c'est à cet âge-là que commence l'envie de lire et de découvrir les auteurs. Sacrebleu, et tutti quanti, ras le bousin de leur grappillage incessant... pour s'offrir des vacances aux frais de la princesse.

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il y a 10 minutes, B. Majour a dit :

Diable, que de politesse.

 

Tu vois le film la vie est un long fleuve tranquille, la scène où le gynéco découvre que sa maîtresse a échangé les bébés et prévenu tout le monde?

J'ai été encore plus grossière... 

 

il y a 10 minutes, B. Majour a dit :

Encore que, pour moi, c'est un boycott pur et simple qu'il faut lancer... et le signaler auprès des maisons d'éditions et auprès des auteurs de ces maisons d'édition.

 

Boycott total? On n'achète plus?

Et bé, on va économiser pas mal!

 

il y a 11 minutes, B. Majour a dit :

Maintenant, c'est à madame la ministre d'être cohérente dans ses fonctions et dans ses choix. Si on veut un peuple de lecteurs, il faut commencer par intéresser les enfants - qui ne savent pas encore lire - à la lecture. Parce que c'est à cet âge-là que commence l'envie de lire et de découvrir les auteurs. Sacrebleu, et tutti quanti, ras le bousin de leur grappillage incessant... pour s'offrir des vacances aux frais de la princesse.

 

Meuh non, t'inquiètes on va leur servir les Fables de la Fontaine, le tour de France de deux enfants, tous ces textes édifiants ; on va revenir aux fondamentaux Monsieur, à la IIIème république,  quand l'ordre régnait, quand les apprentissages se faisaient!

La lecture plaisir, loisir, celle qui fait grandir, espérer, rêver... Foutaises voyons...

 

De toutes façons ces gosses qui ne peuvent pas payer une entrée à une séance de contes, ils vont pas acheter de bouquins, non?

Alors on choisit pour eux, on fait utile et ce sera très bien, non mais!

 

L'avantage c'est qu'elles seront super calmes nos bibs, et que l'on va retrouver une belle ambiance feutrée, docile, qui fleure bon l'ordre, la discipline, tout ça, tout ça...

 

Louve_qui_gronde

 

 

Modifié par Louve
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Bonjour

 

Je travaille dans un secteur sérieux, donc pas en Jeunesse, mais en Adulte :tongue:,  donc connaissant mal les tenants et aboutissants de la chose, j'ose une question : les auteurs lus dans les bibs sont contre le fait de faire payer ? J'ai bien lu ? Donc la SCELF va "obliger" les auteurs à recevoir de l'argent dont ils ne veulent pas ? Contre leur gré ? :blink:

Elle est mandatée par les auteurs, et agit contre leur volonté ? C'est possible ? :blink::blink:

 

Ce monde est trop compliqué pour moi.

Ou je suis trop idiot.

Ou c'est ce monde qui l'est.

Ou la réponse D.

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il y a 2 minutes, Louve a dit :

Et bé, on va économiser pas mal!

 

Non, pas question d'économies, on va investir chez les véritables partenaires !

Tous ceux qui ne sont pas représentés par la SCELF.

 

Ils veulent nous prendre 100 euros dans les poches, on peut - avec un boycott total sur toutes leurs collections albums, romans, etc. - leur enlever bien plus que ça tous les ans.

 

Au jeu du bras de fer, on peut être meilleur qu'eux.

Le tout, c'est de s'en rendre compte. Et d'agir en conséquence.

Le temps de la négociation à l'amiable est terminé, c'est une menace pour une menace... sur toutes leurs collections.

 

Il faut bien le comprendre : les clients, c'est nous !

Et on leur lâche des milliers d'euros tous les ans. Alors soit ils nous font une ristourne sur l'heure du conte, soit on passe à des fournisseurs plus agréables.

On est dans la transaction commerciale, pure et dure.

 

Rappel, rien que leur dénier tous les ans 100 euros par bibliothèque,  16 000 * 100 = 1 600 000 euros de pertes pour eux.

Même si ça reste cantonné à 7000 bibliothèques grosses et moyennes, ils l'auront dans les dents de 700 000 euros, par an.

 

Ils parlent pognon, on leur parle pognon.

Quand il n'est plus partenaire, on s'adapte au langage de l'adversaire.

Et puisqu'il s'agit d'être chien, on va aussi s'adresser à leurs actionnaires et voir ce qu'il pense d'un boycott à 700 000 euros par an.

 

On peut faire du bruit, beaucoup de bruits.

Il suffit pour cela de passer un mail à toutes les BDP et de leur demander de retransmettre l'appel à boycott de 100 euros par an pour les maisons d'éditions représentées par la SCELF.

 

Oui, nous sommes un réseau et un réseau, ça peut faire mal. Très mal.

Au profit de concurrents.

 

 

 

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il y a 16 minutes, B. Majour a dit :

l faut bien le comprendre : les clients, c'est nous !

Et on leur lâche des milliers d'euros tous les ans. Alors soit ils nous font une ristourne sur l'heure du conte, soit on passe à des fournisseurs plus agréables.

On est dans la transaction commerciale, pure et dure.

 

Ce n'est pas une ristourne qu'il nous faut mais une EX-O-NE-RA-TION!

Payer pour des séances de racontage d'histoire!  C'est ça qu'ils veulent imposer!

Au fait tu es allé voir la liste des membres, Parce qu'ils sont nombreux et on ne les entends pas les éditeurs...

 

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il y a 4 minutes, Louve a dit :

Ce n'est pas une ristourne qu'il nous faut mais une EX-O-NE-RA-TION!

 

Mais la "ristourne", c'est l'exonération définitive sur l'heure du conte et sur nos autres animations... sinon, c'est le boycott. Pognon pour pognon.

 

Oui, je sais qu'ils sont nombreux, j'en avais fait une première liste.

Et là tant mieux, ce sera facile de ne pas en acheter pour 200 à 300 euros par bibliothèque.

 

Pour les éditeurs, tu crois vraiment que les patrons sont au courant ?

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Oui mais légalement, on peut toujours hurler, ils sont dans leur droit. Depuis 2016 on savait que notre seule chance était de pouvoir faire jouer l'exception pédagogique. Et ça ne marche pas. Et on nous rappelle periodiquement nos exceptions illégales (quid du prêt de CD ?).

Ceci dit comme il semblerait qu'on semble mettre le paquet sur notre action, rôle et missions conjointes à celles de l'Education Nationale, il serait bon de voir ce qu'elle a obtenu "en accord sectoriel" :

http://www.savoirscom1.info/2016/10/nouvel-accord-sectoriel-sur-lexception-pedagogique-une-avancee-a-tous-petits-pas/

Si nos missions sont si complémentaires que cela....

 

Sinon je vous rappelle à la lecture du texte de Calimaq https://scinfolex.com/2016/11/12/pourquoi-il-faut-resister-a-la-taxation-des-lectures-publiques-et-des-heures-du-conte-en-bibliotheque/

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il y a 1 minute, B. Majour a dit :

Pour les éditeurs, tu crois vraiment que les patrons sont au courant ?

 

Peut-être pas...

Mais tout de même, ils doivent faire tourner leurs boutiques, ils ont donc une veille, il m'étonnerait qu'ils n'aient pas eu vent de la nouvelle manière de ramener du pognon..

Par contre ils ont pu survoler l'info et ne pas piger les tenants et les aboutissants surtout que la SCELF a dur dire que ce serait indolore pour les bibs, parce qu'après tout c'est quoi 100€? C'est rien!

 

 

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il y a 2 minutes, Ferris a dit :

Oui mais légalement, on peut toujours hurler, ils sont dans leur droit. Depuis 2016 on savait que notre seule chance était de pouvoir faire jouer l'exception pédagogique. Et ça ne marche pas. Et on nous rappelle periodiquement nos exceptions illégales (quid du prêt de CD ?).

Ceci dit comme il semblerait qu'on semble mettre le paquet sur notre action, rôle et missions conjointes à celles de l'Education Nationale, il serait bon de voir ce qu'elle a obtenu "en accord sectoriel" :

http://www.savoirscom1.info/2016/10/nouvel-accord-sectoriel-sur-lexception-pedagogique-une-avancee-a-tous-petits-pas/

Si nos missions sont si complémentaires que cela....

 

Sinon je vous rappelle à la lecture du texte de Calimaq https://scinfolex.com/2016/11/12/pourquoi-il-faut-resister-a-la-taxation-des-lectures-publiques-et-des-heures-du-conte-en-bibliotheque/

 

Oui, bin une loi ça peut évoluer, ça peut changer.

Merde, bordel, on va accepter de se faire tondre sans rien dire?

 

 

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Non, mais ça fait des années qu'on proteste, et à tous les niveaux possible, Etat  et Europe compris (tu as vu le résultat chez les Belges....) et ça ne marche pas. Donc je ne pense pas que ce soit en jouant les cégétistes hurleurs qu'on fera avancer le bouchon. C'est pour ça que je propose à l'ABF de s'appuyer sur notre nouveau rôle partenarial avec l'Ecole. C'est un autre angle d'attaque mais qui peut porter ses fruits. Et puis c'est vrai que l'Associatif de type Lire et faire lire, qui a pignon sur rue et ses petites entrées partout, y a tout intérêt aussi. Ainsi que les libraires qui s'exceptionnent déja, comme le rappelle l'ABF; Sinon on ne pourra pas jouer notre rôle si fondamental désormais au niveau de l'éveil à la lecture. Hmmm? :angel:

Allez on l'aura notre forfait. Il faut juste se battre sur son montant. Les attaques frontales c'est fini.

Modifié par Ferris
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il y a 21 minutes, Ferris a dit :

Donc je ne pense pas que ce soit en jouant les cégétistes hurleurs qu'on fera avancer le bouchon.

 

Il est vrai.

Mais là, présentement j'ai envie, besoin de hurler.

Et puis il y a le principe.

Et j'aimerai comprendre pourquoi les librairies seraient exemptées et pas les bibs.

 

Et j'en ai marre que les bibs et les -thécaires soient aussi peu considérés. Je sens venir le coup que Lire et faire lire, on ne leur demandera rien mais nous si.

Ras-la-touffe, j'en ai.

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Je suis content de voir autant de mobilisation contre la SACEM, car, oui, nous payons déjà :

 

- un forfait pour la sonorisation

 

- des droits de représentation pour les concerts, même quand nous payons les intervenants, et même s'ils sont eux-même les auteurs-compositeurs (oui, Louve, nous payons 2 fois...)

 

C'est bien contre ça que vous vous insurgez, non ?

 

@ BiblioEdualk : les musiciens inscrits cèdent à la SACEM l'exploitation de leurs oeuvres, qui agit en leur nom même d'une manière qu'il ne leur convient pas

http://journals.openedition.org/afas/798

 

 

 

 

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il y a une heure, Franck Sanka a dit :

Je suis content de voir autant de mobilisation contre la SACEM, car, oui, nous payons déjà :

 

- un forfait pour la sonorisation

 

- des droits de représentation pour les concerts, même quand nous payons les intervenants, et même s'ils sont eux-même les auteurs-compositeurs (oui, Louve, nous payons 2 fois...)

 

C'est bien contre ça que vous vous insurgez, non ?

 

Effectivement la SACEM représente un coût non négligeable et nous pouvons effectivement considérer que quand nous faisons venir une compagnie, un groupe.. nous payons deux fois (une fois à la compagnie puis à la SACEM).

 

Cependant, dans le cas des "Heures du conte",le problème est différent:

  • exonération des librairies sans doute parce qu'elles vont vendre derrière....  J'ai hâte de voir les stats à ce niveau...
  • les "heures du conte" sont la majeure partie du temps en bibliothèque des séances de "racontage d'histoires", des moments de lecture à voix haute de texte, rien de plus; et pourtant essentiels. Ces "heures du conte" ne sont pas des adaptations au sens propre,  ce ne sont pas de spectacle même si pour certains mouflets le fait d'entendre lire un livre est un spectacle car il vit l'histoire. Nous ne faisons pas payer les usagers (et heureusement), elles participent à la découverte des livres et peuvent donner envie aux parents d'acheter un livre pour que leur môme ait un livre à soi. 
  • on a l'impression que la SCELF est persuadée que les bibliothèque avec les séances  d'"heures du conte", arnaquent les auteurs et les éditeurs. Il m'étonnerait que le président et la trésorière de la SCELF sachent quelle est la rémunération d'un d'adjoint du patrimoine, d'un assistant , ceux là même qui bien souvent animent les  fameuses "heures du conte". Il me surprendrait qu'ils sachent quels sont nos budgets d'animation, qu'ils sachent que pour certaines familles 15€ l'album c'est un budget conséquent et que les parents feront l'effort car le livre lu à voix haute (sans payer!) a tant plu à leur môme qu'il l'a réclamé.

 

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Il y a 2 heures, Franck Sanka a dit :

Je suis content de voir autant de mobilisation contre la SACEM

 

Contre la SCELF, Franck, et par effet collatéral, oui ce serait bien que ça déborde sur la SACEM.

 

Par contre, le moyen de pression, de boycott sur la SACEM est plus difficile à mettre en action.

Moins de bibliothèques impliquées dans la musique, et la SACEM défend des oeuvres musicales, des chansons, etc. qui peuvent se retrouver dans plusieurs compilations. Ou même passer en fonds sonore.

 

Et puis, pour les emprunts de livres, nous payons tous une somme annuelle correspondant aux droits de prêts. (il aurait été plus adroit de mentionner droit d'usages)

Ce qui n'est pas le cas pour les CD audio.

 

il y a 44 minutes, Louve a dit :

Il me surprendrait qu'ils sachent quels sont nos budgets d'animation, qu'ils sachent que pour certaines familles 15€ l'album c'est un budget conséquent et que les parents feront l'effort car le livre lu à voix haute (sans payer!) a tant plu à leur môme qu'il l'a réclamé.

 

Bien sûr que non, ils ne savent pas.

Mais un boycott pourrait bien le leur apprendre.

Modifié par B. Majour
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il y a 4 minutes, B. Majour a dit :

Bien sûr que non, ils ne savent pas.

Mais un boycott pourrait bien leur apprendre.

 

Avant de boycotter (ils sont tout de même nombreux les adhérents à la SCELF), nous pourrions peut-être  informer tous les membres afin de s'assurer qu'il sont bien au courant...

 

Et sinon, par curiosité, qui a parlé pour la SCELF à cette réunion? S'agit-il de M. Gilles Haéri, de Mme Béatrice Duval ou de la directrice générale Mme Piaskowski?

 

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Questions :

 

1- Quel est le texte de loi qui régit les lectures publiques telles que définies par la SCELF sur son site

Citation

La lecture publique se distingue de l’adaptation théâtrale par l’absence de mise en scène. Cette lecture peut être intégrale, ou par extraits.

 

Vous gérez un organisme, une association,  vous êtes un exploitant de salles de spectacles ou un particulier, vous organisez  un festival, à titre professionnel ou amateur. Dans le cadre de la manifestation que vous organisez, vous souhaitez procéder à la lecture publique d’une œuvre littéraire, par extraits ou dans son intégralité.

La lecture publique est un acte de représentation. Vous devez dès lors obtenir, préalablement à toute lecture, l’autorisation des éditeurs, qui sont cessionnaires des droits des auteurs qu’ils publient. Cette autorisation préalable est requise, quelle que soit l’importance de l’emprunt à l’œuvre littéraire.

Depuis le 1er janvier 2016, la SCELF a été mandatée par la majorité de ses membres, pour percevoir les droits d’auteurs dus au titre des lectures publiques en lieu et place de la SACD.

 

Selon la SCELF, nous devrions donc demander systématiquement aux éditeurs l'autorisation de lire à voix haute l'album, les extraits de l'album?

Toutes les bibliothèques (16 000 et des brouettes) sont donc tenues de le faire. Avec liste des titres, liste des extraits, c'est donc cela?

 

2- Dans le cas où une bibliothèque invite un auteur, le rémunère , si jamais cet auteur lit à voix haute à l'assemblée des extraits de son texte, il faudrait également payer une taxe? Comme précédemment, j'aimerai savoir quel est le texte de loi qui régit ce principe

 

3- Tout es délégué à la SCELF? 

Citation

L’autorisation délivrée par l’ayant-droit n’est néanmoins opérante qu’après le règlement du minimum garanti prévu au barème de la SCELF.

 

Donc en gros si un éditeur me donne l'autorisation de lire gratuitement à voix haute un album, je serai en infraction car il faudrait tout de même payer la SCELF?

Toujours la même question: quel est le texte de loi afférent?

 

 

 

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Depuis le 1er janvier 2016, la SCELF a été mandatée par la majorité de ses membres, pour percevoir les droits d’auteurs dus au titre des lectures publiques en lieu et place de la SACD.

Donc, si on se reporte aux textes  de la SACD on a un rappel aux textes de loi regissant la propriété intellectuelle : 

la SACD est une société civile à but non-lucratif: elle est donc régie par les articles correspondants du Code Civil et du Code de la Propriété Intellectuelle.

Le code de la propriété intellectuelle est un document du droit français, créé par la loi no 92-597 du 1er juillet 1992 relative au code de la propriété intellectuelle, publié au Journal officiel du 3 juillet 1992 .

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C'est le modèle de la SACEM, Louve.

 

100 % copier-coller.

 

il y a 43 minutes, Louve a dit :

2- Dans le cas où une bibliothèque invite un auteur, le rémunère , si jamais cet auteur lit à voix haute à l'assemblée des extraits de son texte, il faudrait également payer une taxe? Comme précédemment, j'aimerai savoir quel est le texte de loi qui régit ce principe

 

Je ne comprends pas bien ce que tu entends par texte de loi qui régit ce principe.

 

L'auteur, lorsqu'il passe un contrat d'édition avec un éditeur, cède plusieurs droits. La représentation en fait partie. (Si elle est bien indiquée dans le contrat, n'est-ce pas ! Un auteur peut refuser cette clause)

 

https://www.sgdl.org/phocadownload/Juridique/Contrat_dédition_commenté_SGDL_20150220.pdf

P13

: Droits seconds et dérivés
Sous réserve du respect du droit moral de l’auteur, ce dernier cède également à l’éditeur les droits dérivés suivants :

[...]

Droit de représentation et communication
Le droit de représenter tout ou partie de l'oeuvre et de ses adaptations et traductions, à l'exception des adaptations audiovisuelles, par tous procédés de communication au public, notamment par récitation publique, représentation dramatique, exécution lyrique, transmission radiophonique ou télévisuelle, diffusion par Internet.

 

C'est un droit cédé à l'éditeur qui peut alors en disposer comme bon lui semble, dans le respect de l'oeuvre et de l'auteur.

 

Donc, oui, si un auteur lit son texte publié, l'éditeur - à qui appartient ce droit - peut te réclamer une compensation pour cette représentation de l'oeuvre.

Par contre, s'il s'agit d'un nouveau texte, ou si l'éditeur n'a plus de droits (extinction du contrat par exemple), non tu n'auras rien à payer.

 

En décodé, quand tu invites un auteur et qu'il doit lire un de ses textes, tu lui réclames son contrat d'édition et tu regardes si l'éditeur est encore mandataire pour l'auteur ou pas.

 

il y a une heure, Louve a dit :

Donc en gros si un éditeur me donne l'autorisation de lire gratuitement à voix haute un album, je serai en infraction car il faudrait tout de même payer la SCELF?

Toujours la même question: quel est le texte de loi afférent?

 

Là, non. Si l'éditeur te donne l'autorisation alors tu es libre de lire gratuitement.

Mais bon, si les éditeurs membres de la SCELF dans leur majorité (sic, quelle majorité) délègue cette tâche à la SCELF, c'est pour ne plus avoir à s'en occuper.

(Maintenant, ils ne représentent que 300 éditeurs sur 10 000. faisons jouer la concurrence)

 

Tu voulais une liste des éditions à boycotter :

La SCELF

Elle est aujourd’hui gérée par un conseil d’administration présidé depuis 2017 par Gilles Haéri, et composé des éditions Albin Michel, Dargaud, Denoël, Dupuis, Fayard, Flammarion, Gallimard, Glénat, Grasset, Hachette, Robert Laffont, Mercure de France, Minuit, Payot & Rivages, P.O.L, le Seuil et La Table ronde. Elle est dirigée depuis mi-2012 par Nathalie Piaskowski.

 

C'est un bon début pour commencer.

 

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@Ferris, @B. Majour

 

Oui, bien sûr je connais, je sais, j'ai bien vu que c'est un copier/coller de la SACEM.

Je suppose, n'ayant pas d'autres éléments, qu'un juriste spécialisé en droit de la propriété intellectuelle était présent à la réunion du 1er décembre dernier. Que ce spécialiste a donné son avis.

Imaginons un poète qui cite de mémoire son texte sans que nous ayons eu l'autorisation de l'éditeur, nous pourrions alors être poursuivi, c'est légal. Moral, moins...  

Franchement, le boycott des éditions, je n'y crois pas. Par contre s'assurer que tous les éditeurs membres ont bien compris ce que fait la SCELF serait un 1er pas. Et puis ne nous leurrons pas si nous voulons que cela ait du poids il nous faut des relais, il nous faut être tous ensemble; là j'ai des doutes.

 

Modifié par Louve
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Ce qui va se passer est qu'ils vont nous faire payer. Peu au début, puis de plus en plus.

Il y aura les bib riches et les bib pauvres, il y aura les bib qui font payer pour écouter des histoires, et d'autre qui ne le feront pas.

Il y aura les histoires lues à l'école (exception pédagogique) et donc le livre réduit au scolaire.

 

Je gage que d'ici peu les ateliers tricots, les ateliers de code, les diverses activités en bibliothèques seront d'une manière ou d'une autre taxées.

 

 

 

 

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