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[Communiqué] Pour une exonération des heures du conte et des lectures gratuites en bibliothèques


ABF

Messages recommandés

Il y a 6 heures, Ignatius Kaltenbrunner a dit :

Souvenez-vous, non pas du vase de Soissons, mais du droit de prêt ...

Un sacré scandale et pourtant ...

Moi à l'époque j'étais très remonté car combien d'éditeurs n'existaient que grâce aux acquisitions des bibliothèques ?

Allez un exemple au hasard : "Actes Sud" serait-elle ce qu'elle est aujourd'hui sans nos achats massifs de Nina Berberova ou Paul Auster ?

Bon de tout façon je ne vais pas épiloguer et ranimer une discussion qui ne sert à rien (tiens au fait, désormais c'est la "dame" qui présidait à ces éditions qui est Ministre de la Culture;-)

 

Sincèrement je te crois. On y va tout droit. La seule solution serait que cette question soit portée par d'autres que l'ABF, des élus de la République par exemple, des lecteurs.

J'ai bien reçu la lettre de l'ABF mais j'ai des doutes, de grands doutes sur ce que sera la loi sur les bibliothèques (parce que ce n'est pas tout de légiférer, il faut que ce soit adapté et que les décrets paraissent). J'imagine mal aussi ce que pourrait être une campagne nationale si -après le droit de prêt- la SCELF obtient ce qu'elle souhaite, si entre temps des bibliothèques ont fermé leurs portes...

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Il faut faire signer une pétition aux 82 000 bénévoles* sans qui les bibliothèques ne seraient rien, ainsi qu'aux 17 315 bénévoles de Lire et Faire Lire et leur médiatique créateur (ex-futur candidat à ... pff rien d'important).

et pour faire bonne mesure j'ajoute 35 498 maires de France, qui chouchoutent tant le bénévolat et ses immenses vertus économiques.

 

Voilà qui devrait avoir du poids face à certains décideurs, non ? plus que les réclamations de quelques professionnels-fonctionnaires de "la lecture en public", je le crains...

 

* source de ce chiffre "magique" (merci BiblioEdualk pour le lien qui fait pas rire) :

MARRE quoi :angry:

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il y a 34 minutes, Isalabib a dit :

Il faut faire signer une pétition aux 82 000 bénévoles* sans qui les bibliothèques ne seraient rien, ainsi qu'aux 17 315 bénévoles de Lire et Faire Lire et leur médiatique créateur (ex-futur candidat à ... pff rien d'important).

et pour faire bonne mesure j'ajoute 35 498 maires de France, qui chouchoutent tant le bénévolat et ses immenses vertus économiques.

 

Voilà qui devrait avoir du poids face à certains décideurs, non ? plus que les réclamations de quelques professionnels-fonctionnaires de "la lecture en public", je le crains...

 

* source de ce chiffre "magique" (merci BiblioEdualk pour le lien qui fait pas rire) :

 

il y a 34 minutes, Isalabib a dit :

MARRE quoi :angry:

 

Je te comprends Isalabib, oh oui, moi aussi j'en ai marre, moi aussi je suis en colère.

Je pense que les années à venir seront pour les bibliothèques pleines de bouleversements, et tous ne seront pas des plus heureux ni des plus joyeux...

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Il y a 23 heures, Isalabib a dit :

* source de ce chiffre "magique

 

82 000* bénévoles en bib ?

Comme ça ressemble à une question, je me permets la piste suivante.

 

https://bpcohesiosocial.files.wordpress.com/2015/06/2015-04-les-bc3a9nc3a9voles-et-la-lecture-publique-en-france.pdf

 

77 BDP = 55 500 bénévoles (en 2015)

 

97 BDP en France => soit (97/77) * 55 500 = 69 915 bénévoles dans les structures. (pour 2015)

 

Ensuite, dans le document précité :

2.3 Dans les trois grandes associations

nationales qui recrutent des bénévoles autour du livre à savoir l’AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville), ATD Quart Monde et Lire et faire lire,

on atteint le chiffre de 19 250 femmes et hommes investis dans leurs réseaux.

[...]

Lire et faire lire, enfin, mobilise 12 000 retraités accompagnateurs pour 350 000 enfants répartis en petit groupe dans un but de lecture loisir. L’association dispose de 5 900 structures d’accueil, situées à 85 % dans les écoles. (sans doute dans les BCD)

 

Ce qui nous amènerait à quelque chose comme environ 69 915 + 19 250 = 89 165 bénévoles oeuvrant en bibliothèques ou bibliothèques d'école.

 

En 2017, ils sont 17 315 à "Lire et faire lire". (+44 % en deux ans, il va falloir les caser tous ces lecteurs.)

55 500 + 17 316 = 82 815.

 

Ailleurs, on trouve le chiffre de 2 100 000 de bénévoles investis dans le monde culturel.

 

Deux constats possibles.

- Où est-ce qu'ils oeuvrent tous ?

Hop nouvelle recherche

Culture, spectacles et activités artistiques  237 100 sur 1 302 200 associations = 18,20 %  https://www.insee.fr/fr/statistiques/1908153

- Le potentiel de progression est donc fulgurante en bibliothèque.

 

Ou alors

- A peine 100 000 bénévoles en bibliothèque, pour 2 100 000 bénévoles dans le domaine culturel => La bibliothèque, c'est plutôt la loose du bénévolat culturel. (à peine 4,76 % des bénévoles de la culture)

 

Voilà sans doute d'où vient le chiffre "magique". :wink:

  Bernard

 

 

P.S. :

La loose ou alors

Date de la question: 18 septembre 2009

"La Direction du livre et de la lecture a recensé, en 2007, 4 390 bibliothèques publiques

http://www.enssib.fr/content/quel-est-le-nombre-de-bibliotheques-en-france

 

Date de la question: 18 novembre 2014

Le ministère de la Culture et de la Communication estime à 16 300 le nombre d’établissements de lecture publique (bien qu’il n’envoie son formulaire statistique qu’à 9 398 bibliothèques).

http://www.enssib.fr/content/combien-de-bibliotheques-municipales-en-france-sont-elles-toutes-classees

 

En cinq ans, on a quasi quadruplé le nombre de bibliothèques. :ermm:

Quand on ne voulait pas voir les bénévoles, on ne les voyait pas. C'était plus facile.

 

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1) "on pouvait dire qu’il existait en 2011 en France environ 7 100 bibliothèques et 9 200 points d’accès au livre, soit 16 300 lieux de lecture publique. »

2) Les « points d’accès au livre » sont à comprendre comme des bibliothèques (éventuellement municipales) de niveau 4 et 5 de la typologie des établissements proposée par l’ADBDP

3)Le ministère de la Culture et de la Communication estime à 16 300 le nombre d’établissements de lecture publique (bien qu’il n’envoie son formulaire statistique qu’à 9 398 bibliothèques)

 

Autrement dit ce n''est pas qu'on  ne voulait pas voir les bénévoles, on ne les voyait pas. C'était plus facile. C'était que seules 57% des bibs recevaient le questionnaire et étaient donc prises en compte. Et on a pas quadruplé le nombre de bibliothèques, on a simplement depuis 2005 commencé à en intégrer davantage dans les calculs, tout en en créant effectivement de nouvelles (avec pourtant des dotations en baisse). Le ministère le signale d'ailleurs dans son enquête de 2016 que si Comparant les données obtenues avec celles de la précédente enquête sur ce même sujet réalisée en 2005, l’enquête de 2016 révèle que le nombre d’usagers des bibliothèques municipales a augmenté de 23 % depuis 2005, soit une hausse de plus de 4 millions d’usagers, et qu'on a créé effectivement près d'un millier de structures sur 10 ans, on a aussi élargi le panel pris en compte dans les statistiques. Ce qui, par effet mécanique augmente la fréquentation, notamment par la création de structures rurales en grand nombre. Le nombre d'usagers comptabilisés augmente aussi parce qu'on comptabilise davantage de structures. Donc ce bond de 23% est à relativiser...

 

Il y aurait beaucoup à dire sur la typologie de l'ADBDP d'une part, d'autre part il subsiste un flou énorme sur les structures intercommunales (qui ne seraient environ que 500 en 2015, ce qui parait très peu) dû à la multiplicité des types de compétences prises ou non prises par  les intercos.

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il y a 34 minutes, Ferris a dit :

Autrement dit ce n''est pas qu'on  ne voulait pas voir les bénévoles, on ne les voyait pas. C'était plus facile. C'était que seules 57% des bibs recevaient le questionnaire et étaient donc prises en compte. Et on a pas quadruplé le nombre de bibliothèques, on a simplement depuis 2005 commencé à en intégrer davantage dans les calculs, tout en en créant effectivement de nouvelles (avec pourtant des dotations en baisse).

 

Bien sûr Ferris, ça n'a pas quadruplé d'un coup. :tongue:

Sauf que ça ne préoccupait pas beaucoup les stats avant 2005.

Certes on prend mieux en compte les structures qui répondent. Oui, qui répondent, parce qu'elles peuvent recevoir le questionnaire ou la DLL mais ne pas le/la retourner.

Ou alors n'ayant pas de convention avec la BDP, elles sont ignorées.

 

Car, on peut s'étonner - et je m'étonne enfin pas vraiment- que la Clil recense 45 403 bibliothèques. (lieux de prêts)

Ok, il y a des doublons avec les mairies, mais quand même. 2 * 16 300 = 32 600... Reste 12 803 lieux de lecture non répertoriés sur la France entière.

Sans doute des collèges, des BU, et des CE. Et... Et quoi d'autres ?

 

Tu le sais bien, Ferris, quand on veut faire baisser la criminalité dans un secteur, on ne prend plus les dépositions des gens, ou on change l'appellation des plaintes, ou alors on les colle à la poubelle. (votre plainte ? On ne la retrouve plus. C'était quand déjà ?)

 

Sauf qu'un jour, il te déboule 82 000 bénévoles travaillant en bibliothèque, et peut-être plus encore.

D'où ma précédente conclusion.

 

Quand on ne veut pas voir, il suffit de ne pas regarder.

La Clil : 45 403 lieux de prêts répertoriés.

 

Et, la Clil, elle a les données...

Tu en conclus quoi ?

 

 

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La Clil c'est la base Sofia. Je ne connais pas leurs critères. Ce qu'il faut savoir c'est que les bibs de Comités d'entreprise et toutes les bibs du secteur associatif, répertoriées à la Clil, ne le sont pas dans les stats nationales. Beaucoup de nos "points lecture" non plus car ils n'ont pas de budget d'acquisition et reçoivent leurs livres par l'intermediaire des BDP ou des centrales.

 

Les 82 000 bénévoles travaillant en bibliothèque "déboulent" comme par hasard au bon moment. Sauf que ce qui compte c'est ce qui est considéré d'une part et comptabilisé d'autre part, comme une bibliothèque. Un exemple : dans nos bénévoles en bibliothèque nous avons des "fixes" mais aussi une multitude de personnes agissant par exemple dans le cadre de lire et faire lire ou autres actions (illettrisme, assistantes maternelles, Ehpad, Alsh etc...). Ces personnes ont une carte d'inscrit "pro", qui leur permet de beneficier d'avantages importants (gratuité, nombre de livres empruntables, durée de pret doublée etc...). Bref, ils sont comptabilisés comme bénévoles rattachés à la bibliothèque. Mais en fait ils n'y font rien, et n' y viennent que pour renouveler leur stock de livres.

Modifié par Ferris
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  • 2 weeks later...

Tu m'as devancé, @Louve !!

Et pour compléter, voici l'article d'Actualitté qui en parle : https://www.actualitte.com/article/monde-edition/lecture-publique-la-scelf-pratique-le-cout-du-lapin-en-bibliotheque/86329

 

Notamment la toute fin de l'article :

"Selon nos informations, La Nuit de la Lecture pourrait alors donner l’occasion d’une prise de parole et d’une contestation publique, pour sensibiliser à cette question.

« Le Ministère de la Culture présente cet événement comme une célébration de la lecture en public. Ce qui ne manque pas de provoquer une sensation assez désagréable quand on juxtapose ce discours avec les intentions de la SCELF... », souligne le blogueur Calimaq, juriste, bibliothécaire et cofondateur du collectif SavoirsCom1.

 

Et de rappeler que certains bibliothécaires se sont demandé s’il ne fallait pas lancer un appel au boycott de cet événement. « Ce n’est sans doute pas une bonne idée, car beaucoup de bibliothécaires, de libraires et d’auteurs ont travaillé fort pour proposer des spectacles et des activités au public. »

 

En revanche, profiter de l’occasion qu’offre cette Nuit « constituerait une excellente tribune pour informer le public de ce qui est en train de se tramer et piquer au vif le Ministère », indique-t-il à ActuaLitté. 

 

« Sur ce sujet, c’est la parole des auteurs qui est la plus importante et il me semble qu’une action qui pourrait avoir de l’impact serait que les organisations représentant les auteurs proposent un texte que les bibliothécaires pourraient lire ou faire lire pendant cette Nuit. » Tout l'enjeu restera alors de parvenir à mobiliser suffisamment lecteurs et professionnels autour de cette question, pour s'assurer de faire reculer la SCELF, manifestement entêtée."

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Il y a 1 heure, Blandine a dit :

Tu m'as devancé, @Louve !!

 

Yep!

 

Je crains -sans vouloir jouer les Cassandre- que ,comme  pour le droit de prêt en son temps, la tarification ne passe.

 

Solutions?:

  • économiser sur la masse salariale: après tout les bénévoles représentent déjà 55 % des effectifs en bibliothèques; un peu plus , un peu moins, où donc sera le problème ?
  • suppression de toutes  les lectures en bibliothèques: Lire et faire lire s'occupera des lectures dans les écoles, bien suffisant, bon?
  • s'allier avec les éditeurs sympathiques et engagés puisque  "Toute lecture ou récitation publique organisée à l’initiative d’un ou plusieurs éditeurs concernant une ou plusieurs œuvres de leur catalogue, dont ils sont cessionnaires, ne fera pas l’objet de perception de droits par la SCELF." . Donc si un éditeur me fait une demande pour une lecture dans une des bibliothèques du réseau,  que celle-ci  (comme de pas hasard) entre en résonance (et raisonnance! ) avec notre programmation, nos activités, je pourrai accepter sans aucun souci . Je vois déjà les esprits chagrins m'objecter que ce serait un poil de popotin tendancieux, limite. Certes, mais un peu de pragmatisme pourrait être une bonne voie , non?

 

Plus sérieusement, la voie diplomatique, policée n'ayant pas été couronnées de succès il me semble qu'une stratégie plus mordante, plus acérée serait de bon aloi.

Modifié par Louve
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il y a 3 minutes, Blandine a dit :

Et de rappeler que certains bibliothécaires se sont demandé s’il ne fallait pas lancer un appel au boycott de cet événement. « Ce n’est sans doute pas une bonne idée, car beaucoup de bibliothécaires, de libraires et d’auteurs ont travaillé fort pour proposer des spectacles et des activités au public. »

 

Non, un boycott de la Nuit de la lecture serait contre-productif.

Il faut pénaliser les membres de la SCELF financièrement.

 

Et comme les libraires ont l'avantage de ne pas payer, il faudra produire les lectures de la Nuit de la lecture, via son libraire, ou via les auteurs.

 

On peut aussi, pendant qu'on y est, demander à des auteurs d'écrire des oeuvres inédites, spécialement dédiées aux bibliothèques... donc, non soumis à la SCELF.

 

De là, en découlera la mise en place d'auteurs désirant travailler pour les bibliothèques et pour protéger la lecture publique (chère au président Macron pourtant)

Et il ne sera pas long pour qu'un ou plusieurs petits éditeurs s'intéressent au sujet. Après tout, on ne parle jamais que de 7000 * 100 = 700 000 euros potentiels de chiffre d'affaires. Pour commencer. Si la lecture a un prix, nous pouvons le mettre pour la défendre.

 

Les autres possibilités d'actions.

Comme ce sera la Nuit de la lecture, et que le président de la république ou la ministre de la culture vont sans doute en parler. On peut lancer une pétition lettre vers le président pour réclamer la gratuité des lectures en bibliothèque (de manière définitive) sous peine d'envoyer promener le rapport Orsenna ? Si on veut un peuple de lecteurs, il faut savoir ce que l'on veut.

Pour rappel, le courrier au président de la république est gratuit.

 

Lancer des campagnes de demandes d'autorisation auprès des éditeurs de la liste concernée. Si on obtient les accords, on est couvert.

Si leurs boîtes mails débordent sous les demandes, les éditeurs - dont on ne sait pas s'ils sont vraiment informés - devront réagir.

Nous avons tous des revendeurs éditeurs attitrés, nous pouvons aussi les contacter... pour leur demander la position de leur éditeur. (Idem pour les journaux)

OU pour leur demander cette fameuse autorisation.

 

 

On remarquera aussi que la SCELF se réserve une porte de sortie (pour nous reprendre pour des cons ?)

On entend par Festival de lecture, toute manifestation culturelle dédiée entièrement à la lecture, organisée à époque fixe et de manière récurrente au cours de laquelle sont données des représentations de lectures publiques, à titre gratuit ou payant.

 

C'est aussi un biais pour ne pas rentrer dans ce moule Festival de la lecture.

 

Deuxième biais (destiné certainement aux libraires)

La tarification indiquée ci-dessous est applicable aux représentations professionnelles données par des entrepreneurs de spectacle n’appartenant à aucun syndicat signataire d’un traité général avec la SCELF.

 

Ici, l'ABF a un rôle à jouer.

 

Enfin, si nous sommes bien des "entrepreneurs de spectacle". Si nous ne le sommes pas juridiquement, alors le texte de la SCELF ne nous concerne pas.

Car il est bien spécifié entrepreneurs de spectacle, sur un document à valeur contractuelle. (puisqu'il y a contrat tacite envisagé, et rémunération réclamée)

 

 

Dois-je aussi rappeler que certains parents lisent des textes à haute voix dans nos bibliothèques ?

Et qu'on peut lire de manière intéressante ceci : On entend par Festival de lecture, toute manifestation culturelle dédiée entièrement à la lecture, organisée à époque fixe et de manière récurrente au cours de laquelle sont données des représentations de lectures publiques, à titre gratuit ou payant.

 

Pour finir ce sujet.

Regardons ceci :

Il est rappelé que toute représentation non autorisée d’une œuvre du répertoire de la SCELF constitue une contrefaçon susceptible de donner lieu à des poursuites judiciaires devant les juridictions civiles et pénales et d’être sanctionnée en application des articles L.3331-1 et suivants et de l’article L.335-2 du Code de la Propriété Intellectuelle.

 

En cas de violation des règles du Code de la Propriété Intellectuelle, des présentes conditions générales et du contrat particulier de représentation, la SCELF se réserve le droit de diligenter toute action devant les juridictions compétentes afin de préserver les droits de ses membres.

 

Autrement dit, la SCELF se réserve le droit de ne rien faire, de déterrer ou non la hache de guerre avec les bibliothèques.

Mais bon, ils ont déjà commencé les hostilités en réclamant des sous.

 

Alors, pas le choix pour cette année, je vais envoyer la lettre suivante à mes représentants

*************************************************************************************************************************************

Comme, vous le savez sans doute,  la SCELF (http://lectures-publiques.scelf.fr/conditions-generales.html) tente de nous extorquer 100 euros, et plus encore, (Lecture à entrée gratuite : 30€ HT. Ce tarif est appliqué par représentation et par œuvre, qu’elle soit lue en intégralité ou sous forme d’extraits. Article 7-3.) pour la lecture de nos activités heures du conte.

 

Je me vois donc contraint de venir  vers vous pour savoir si :

1) Vous, ou les éditeurs que vous représentez, êtes adhérents à la SCELF ?

2) Si c'est le cas, pourriez-vous me fournir un document me garantissant l'usage – sans limite de temps – des albums, contes et autres documents que vous vendez pour des lectures et utilisations publiques par le personnel de la bibliothèque.

Même si ce n'est pas le cas, je souhaite à votre prochain passage obtenir ce document pour me prémunir contre l'avenir et une éventuelle adhésion (des éditeurs que vous représentez) à la SCELF.

 

Je vous remercie de répondre à ma demande, car je dois dorénavant prévoir mes acquisitions en tenant compte de cette nouvelle problématique.

 

Je vous souhaite une bonne année 2018.

*************************************************************************************************************************************

 

 

Franchement, je grogne très fort et n'ai qu'une envie: planter mes crocs et ne plus lâcher

 

Pas le choix, Louve, perso, je dois savoir pour prévoir. Et je vais donner quelques coups de pied dans le cocotier pour savoir, et me prémunir.

Evidemment, je vais ajuster mon accueil des représentants suivant leurs réponses. Ils veulent un retour de bâton, le voilà qui arrive... par leurs propres représentants.

 

Si toutes les bibliothèques effectuent cette demande, ça va faire pas mal de monde à faire remonter l'information. Du monde de chez eux ! Qui ont un intérêt financier direct à l'affaire.

 

Si vous êtes sur des offices librairie, vous pouvez faire pareil : il suffit de demander l'engagement du libraire pour vous prémunir contre la SCELF. A lui de demander les autorisations aux éditeurs, pour ses clients bibliothécaires.

 

Pas le choix, Louve, je  dois protéger ma collectivité contre d'éventuelles menaces, même hypothétiques.

Comme pour le prêt des CD dans les magazines, interdits au prêt sauf autorisation, je vais prendre les devants.

 

Ce sera une bonne occasion pour souhaiter les bons voeux 2018 à mes représentants.

  Bernard

 

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Il y a 3 heures, Louve a dit :

suppression de toutes  les lectures en bibliothèques: Lire et faire lire s'occupera des lectures dans les écoles, bien suffisant, bon?

 

C'est sans doute la meilleure idée: boycottons les heures du conte et les séances bébés lecteurs, localement. Sans pour autant cesser le combat par ailleurs. Il faut mettre les élus locaux devant leurs responsabilités. Je suis très étonné de n'en pas entendre parler dans les commentaires. Certains élus ne diront rien, d'autres refuseront ou en profiteront pour imputer cette dépense sur notre budget, d'autres nous demanderont de revoir nos interventions à la baisse etc... et comme d'habitude cela finira par un joyeux chacun pour soit, les riches d'un côté les pauvres de l'autre. Par ailleurs quel est l'avis de l'ADBDP sur le sujet ?

 

Concrêtement : mon maire refuse de casquer et veut mettre ça dans le budget animation, tel qu'il est prévu, sans un sou de plus. Bon, je lui fais une gentille lettre, via le DGS, sur le sujet des animations, les publics concernés, les classes, les assistantes maternelles, lectures à l'Ehpad, la fréquentation (chiffrée si possible), la periodicité, le coût des autres types d'animation (ateliers etc...) les associations partenaires, ça tombe bien c'est l'heure des bilans. Et je lui "conseille" de supprimer ou fortement diminuer les lectures.

A lui de choisir. Votre seul boulot c'est de lui donner TOUS les éléments d'appréciation.

Même le plus con des maires est assez malin pour apprécier à leur juste valeur, les impacts négatifs d'une telle suppression. Un vrai boycott, dans la territoriale, c'est ça. Et surtout ne pas se mettre soi-même dans une position indéfendable.

Et au passage une petite larme sur les bénévoles spécialisés la-dedans et qui nous quitterons (avec force commentaires chez la bouchère....)

 

Il y a 1 heure, B. Majour a dit :

Si toutes les bibliothèques effectuent cette demande, ça va faire pas mal de monde

 

Surement beaucoup moins que tu ne le crois....On peut rester combatif mais à un certain âge il faut savoir perdre un peu de naïveté. Reprends l'histoire des "grandes causes" des bibliothèques et compte sur tes doigts pour voir qui s'est levé.

 

Ah oui j'oubliais, il reste l'ABF....

 

Et bien entendu la pétition, comme le disait avec humour  Isalabib :

Il faut faire signer une pétition aux 82 000 bénévoles* sans qui les bibliothèques ne seraient rien, ainsi qu'aux 17 315 bénévoles de Lire et Faire Lire et leur médiatique créateur (ex-futur candidat à ... pff rien d'important).

et pour faire bonne mesure j'ajoute 35 498 maires de France, qui chouchoutent tant le bénévolat et ses immenses vertus économiques.

 

Voilà qui devrait avoir du poids face à certains décideurs, non ? plus que les réclamations de quelques professionnels-fonctionnaires de "la lecture en public", je le crains...

Modifié par Ferris
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Il y a 1 heure, B. Majour a dit :

Il faut pénaliser les membres de la SCELF financièrement.

 

Certes mais pour ce faire, il faut l'appui des élus et de la population.

Il faut alerter nos élus, et pas uniquement les élus locaux mais aussi les députés, les sénateurs... Tous ceux qui de près ou de loin nous représentent.

Ce n'est pas nous qui pouvons décider d'acquérir tel ou tel document suivant que l'éditeur est membre de la SCELF ou non. Ce serait nous mettre en difficulté.

 

il y a 9 minutes, Ferris a dit :

Surement beaucoup moins que tu ne le crois....On peut rester combatif mais à un certain âge il faut savoir perdre un peu de naïveté. Reprends l'histoire des "grandes causes" des bibliothèques et compte sur tes doigts pour voir qui s'est levé.

 

Ca fait maintenant plus d'un an que la SCELF doucement mais sûrement avance ses billes.

Il y a des hurlements, du mécontentement; comme pour le droit de prêt, les bibliothécaires ont vitupéré mais au final on va finir par payer sauf si la question est amenée à nos représentants et qu'ils décident que ce n'est pas une bonne chose que de faire payer pour des lectures. Lectures qui ne sont pas de "simples" lectures mais bien la construction de lecteurs; lecteurs emprunteront des livres mais en achèteront aussi.

 

En attendant si jamais une facture de la SCELF arrive sur mon bureau je n'aurai d'autre choix que de vérifier auprès du service juridique si nous sommes vraiment assujettis à cette taxe, il faudra que je propose à mon Maire les différents scénarios et c'est bien lui qui prendra la décision, pas moi. Ce n'est pas ma prérogative.

 

 

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Il y a 2 heures, Louve a dit :

En attendant si jamais une facture de la SCELF arrive sur mon bureau je n'aurai d'autre choix que de vérifier auprès du service juridique si nous sommes vraiment assujettis à cette taxe, il faudra que je propose à mon Maire les différents scénarios et c'est bien lui qui prendra la décision, pas moi. Ce n'est pas ma prérogative.

 

Bien sûr Louve.

C'est bien pour ça que je vais prendre les devants et demander les autorisations à mes revendeurs.

 

Certains diront oui, d'autres non.

Mais pour les heures du conte, je n'utiliserai que certains documents, et pas d'autres.

Comme ça, si la facture de la SCELF arrive au service comptable, je leur demanderai de me prouver que j'ai bien utilisé des documents dont on leur a confié la charge.

(C'est indique ici : Tout entrepreneur de spectacle, et plus généralement toute personne qui exploite une œuvre du répertoire de la SCELF[2])

 

Ensuite, s'ils arrivent à me fournir la preuve de ce qu'ils avancent, je leur fournirai l'autorisation des éditeurs.

Il est rappelé que toute représentation non autorisée d’une œuvre du répertoire de la SCELF.

 

Donc, je vais obtenir les autorisations.

Ou informer mon maire que nous recevrons une facture de la SCELF d'un certain montant (30 euros HT, par oeuvre) parce que j'aurais fait les déclarations demandées... ou encore, je dirai à 200 % de chances : vu mon budget d'animation, la prestation contes à la bibliothèque n'est plus possible.

 

En effet, un texte lu pour les grands, c'est une oeuvre sur une demi-heure.

Pour les petits jusqu'à trois ans. On peut passer une dizaine de livres cartonnés. 300 HT la plaisanterie d'une demi-heure, le maire choisira d'accepter ou non. Quand on lui dira qu'il y a une séance par mois... ce sera 3600 HT à débourser, pour 12 demi-heures. Il va sauter au plafond.

 

Ma prérogative, c'est le choix du prestataire. (C'est moi qui construis la collection et qui sélectionne certains documents plutôt que d'autres, je le fais tous les jours)

Et je vais agir en conséquences pour conserver la possibilité des heures du conte dans ma structure, en respectant le choix de la SCELF.

 

@Ferris

Tu te demandes si je serai suivi.

Aucune importance, je vais me couvrir et couvrir ma collectivité. (comme je l'ai fait pour le prêt des CD dans les magazines)

Face aux problèmes potentiels, je prends au maximum les devants.

 

Est-ce que l'ABF peut encore intervenir ?

Peut-être que oui, mais après un an de discussion, on voit bien qu'il n'y a toujours rien concernant les bibliothèques, ou alors c'est très flou. Ce qui mettra sans doute la SCELF en défaut si elle attaque une bibliothèque pour non respect de sa facturation, ou non respect de la déclaration. Parce qu'elle a été informée du problème et qu'elle n'a rien fait pour y répondre. C'est une faute. Et comme toute faute, elle sera appréciée par le juge.

 

Donc, l'échec de l'ABF n'en est pas un.

 

Je leur demande juste de mettre à disposition les dates et heures des rencontres et échanges avec la SCELF, plus d'éventuels compte-rendus sur le site ABF, pour apporter une preuve que des discussions ont bien eu lieu. Et que la SCELF est restée volontairement dans le flou, concernant les bibliothèques, après un an d'échanges.

 

Là aussi, on doit prendre les devants d'un procès où la SCELF aura le plus mauvais rôle, et où l'image de marque des éditeurs qui en sont membres en prendra un gros coup.

Ceux qui empêchent les petits d'écouter les contes, de devenir de futurs lecteurs, ne sont pas populaires.

 

Modifié par B. Majour
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Il y a 11 heures, B. Majour a dit :

Je leur demande juste de mettre à disposition les dates et heures des rencontres et échanges avec la SCELF, plus d'éventuels compte-rendus sur le site ABF, pour apporter une preuve que des discussions ont bien eu lieu. Et que la SCELF est restée volontairement dans le flou, concernant les bibliothèques, après un an d'échanges.

 

Effectivement très pertinent pour que nous ayons des billes.

De même l'ABF peut-elle nous indiquer si elle a pris conseil auprès d'un avocat spécialisé en droit de l'édition?

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Il y a 11 heures, B. Majour a dit :

Pour les petits jusqu'à trois ans. On peut passer une dizaine de livres cartonnés. 300 HT la plaisanterie d'une demi-heure, le maire choisira d'accepter ou non. Quand on lui dira qu'il y a une séance par mois... ce sera 3600 HT à débourser, pour 12 demi-heures. Il va sauter au plafond.

 

J'ai fait une estimation pour mon réseau. Si l'on compte un mininum garanti par auteur et non par séance, plusieurs livres peuvent être lus lors d'une séance de lecture d'histoire

6 000€ HT pour une estimation basse, 12 000€ estimation haute...

 

Modifié par Louve
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Il y a 14 heures, B. Majour a dit :

Peut-être que oui, mais après un an de discussion, on voit bien qu'il n'y a toujours rien concernant les bibliothèques, ou alors c'est très flou. Ce qui mettra sans doute la SCELF en défaut si elle attaque une bibliothèque pour non respect de sa facturation, ou non respect de la déclaration.

 

A contraire, et c'est là que l'ABF manquera car elle n'a pas vocation à devenir un service juridique, car la SCELF, qui elle, en a les moyens, aura beaucoup plus de facilité à attaquer une collectivité isolée qu'une association ou une fédération. L'isolement, toujours. Et les petites methodes individuelles pour s'en sortir. C'est notre lot depuis toujours.

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il y a 31 minutes, Ferris a dit :

A contraire, et c'est là que l'ABF manquera car elle n'a pas vocation à devenir un service juridique,

 

Certes mais il serait intéressant que les bibliothécaires aient une information claire sur ce qui est possible ou non de faire.

Je suis assez effarée de voir que certains (groupes Facebook en l'occurrence) disent qu'il suffit de ne pas payer, de désobéir et que la SCELF de toutes façons n'a pas les moyens de ses ambitions... Je pense le contraire

Et je suis prête à parier (mon côté "l'humain a une forte propension à la lâcheté") que ceux qui disent qu'ils ne paieront pas seront les 1ers à le faire.

Modifié par Louve
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il y a 9 minutes, Blandine a dit :

Une pétition existe, portée par Shéhérazade en colère, collectif d'auteurs et de lecteurs :

https://www.change.org/p/administration-scelf-fr-contre-les-prélèvements-scelf-sur-les-lectures-sans-billetterie-shéhérazade-en-colère

 

 

Merci de la relayer.

Mais je suis un peu désabusée: 3 123 signataires entre avril et décembre avril 2017, ça fait peu!

Mais bon, depuis hier c'est reparti!

 

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Pour le principe, pour la défense de l'accès à tous à la lecture et plus largement la culture, je dirais "résistons".

Mais notre marge de manœuvre est étroite  comme l'explique clairement Calimaq dans son billet .

Techniquement si une facture arrive à la mairie, si je refuse de la transmettre, je serai dans la mouise jusqu'au coup. Je peux partir du principe que la communauté des bibliothécaires sera derrière moi mais je ne suis pas certaine que mes élus apprécient ce genre de publicité.

A moi de convaincre mes élus de ne pas payer, de prendre le risque que la SCELF n'engagera pas de poursuites puisque les sommes réclamées seront dérisoires. Je peux leur dire que même si celle-ci engage des poursuites, le risque de 30€ de pénalités (hors les frais d'avocats, peut-être même la condamnation de la collectivité à payer les frais de justice) n'est pas une somme si importante pour la collectivité.

Si je me plante dans mon analyse, nul doute que l'on m'en fera -légitimement- le reproche

 

J'ai l'impression que la SCELF ne lâchera pas l'affaire de sitôt, j'ai l'impression qu'elle va par principe attaquer les collectivités récalcitrantes pour que les bibliothèques cèdent.

Si elle s'attaque à une collectivité droite dans ses bottes, avec suffisamment d'entregent ou au contraire une toute petite (pot de terre vs pot de fer, David contre Goliath) qui émouvra la France entière, qui passera à la télé, à la radio qui est "bonne cliente", peut-être échouera-t-elle.

 

Dans tous les cas, c'est une bataille loin d'être gagnée.

 

 

 

 

Modifié par Louve
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C'est sûr que la pétition ne suffira pas (surtout si la mobilisation est faible ...) mais à nous de la faire vivre et de relayer l'info !

 

La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse vient de se prononcer contre cette mesure :

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/taxer-les-lectures-offertes-et-les-enfants-deserteront-les-bibliotheques/86621

 

quand je regarde la liste des éditeurs membres adhérents de la SCELF, ça file le vertige ...

Mais il faudrait des auteurs et éditeurs parmi eux qui se mobilisent contre et en fassent grand bruit ... 

 

ABS

ACORIA

ACTES SUD

L'AGE D'HOMME

AKILEOS

ALAIN PIAZZOLA

ALBAN

ALBERT RENE

ALBIN MICHEL

ALICE EDITIONS

ALLIA

ALMA

ALTAL

ALTERNATIVES

ANACHARSIS

ANNE CARRIERE

L'ANTILOPE

ANTIPODES

APRES LA LUNE

L'ARBRE A PAROLES

L'ARBRE VENGEUR

L'ARCHIPEL

LES ARENES

ARFUYEN

ARLEA

L'ATALANTE

L'ATELIER

L'ATELIER DU POISSON SOLUBLE

ATLANTICA

ATTILA

L'AUBE

AUBERON

AUTREMENT

L'AVANT-SCENE THEATRE

AVERBODE

BACHARI

BACONNIERE

BALEINE

BALIVERNES

BAMBOO

LE BARON PERCHE

LA BARTAVELLE

BARTILLAT

BAYARD

LE BEC EN L'AIR

BELIZE

LES BELLES LETTRES

BERG INTERNATIONAL

BERNARD DE FALLOIS

BILBOQUET

BLEU AUTOUR

BLEU DU CIEL

BRAGELONNE

LE BRUIT DU TEMPS

BRUNO DOUCEY

LES BUSCLATS

C.A.L.

CADEX

CAHIERS DU CINEMA

CALLICEPHALE

CALLIGRAMMES

CALMANN-LEVY

CAMBOURAKIS

CARNETS NORD

CASTERMAN

LE CASTOR ASTRAL

CEPAGES

LE CERF

LO CHAMIN DE SENT JAUME

CHAMP VALLON

LE CHERCHE MIDI

CHEYNE

CHRISTIAN BOURGOIS

CIRCE

CITADELLES & MAZENOD

CLAIR DE LUNE

CLAIRE BRETECHER

CLEMENCE HIVER

CLIMATS

LE CORRIDOR BLEU

CORSAIRE

CORTI

CREAPHIS

CULTURE ET PATRIMOINE EN LIMOUSIN

LES CYGNES

DALLOZ

DARGAUD

LE DE BLEU

LA DECOUVERTE

DELACHAUX ET NIESTLE

DELAGRAVE

DELATOUR FRANCE

DELCOURT

DENOEL

DERNIER TELEGRAMME

DESCLEE DE BROUWER

DESSAIN ET TOLRA

AU DIABLE VAUVERT

DIDIER CARPENTIER

DIDIER JEUNESSE

LA DIFFERENCE

LE DILETTANTE

DOMINIQUE ET COMPAGNIE

DUNOD

DUPUIS

L'ECLAT

ECLATS D'ENCRE

L'ECOLE DES LOISIRS

ECRITURES

EDICOM DIRECT

EDIT'AS

EGO COMME X

ENCRES VIVES

EP EDITIONS

EQUINOXE

ESCAMPETTE

ESPERLUETE

L'ESPRIT DES PENINSULES

ETRE

EVEIL ET DECOUVERTE

EXAEQUO

EYROLLES

FAGE

FATA MORGANA

FAYARD

EDITIONS DES FEMMES

FINITUDE

FLAMMARION

FLEURUS MAME

FLEURUS PRESSE

LA FOSSE AUX OURS

FRANCISCAINES

FUTUROPOLIS

GAIA

GALILEE

GALLIMARD

GALLIMARD JEUNESSE

GAUTHIER-LANGUEREAU

GEORGES VENTILLARD PUBLICATIONS

GLENAT

GRANCHER

GRAND SOUFFLE

LES GRANDES PERSONNES

GRASSET

GRUND

HACHETTE LIVRES

L'HARMATTAN

HATIER

HAZAN

HELOISE D'ORMESSON

HERME

L'HERNE

HOEBEKE

L'HOMME SANS NOM

HUGO ET COMPAGNIE

L'ICONOCLASTE

IMAGO

IMAV

IMPRESSIONS NOUVELLES

IN OCTAVO

INCULTE / DERNIERE MARGE

INTERVALLES

INZEMOON

IVREA

JACQUELINE CHAMBON

JACQUES BREMOND

JASMIN

JEAN-MICHEL PLACE

JEROME MILLON

JIGAL

KALEIDOSCOPE

KANA

LE KRILL

LANSMAN

LAROUSSE

LATTES

LECUREUX PRODUCTIONS

LEO SCHEER

LETTRES LIBRES

LEZARD NOIR

LIANA LEVI

LIBELLA

LIBRAIRIE GENERALE FRANCAISE

LIBRAIRIE GALERIE RACINE

LIVRE DE POCHE

LO PAIS D'ENFANCE

LUMIERES DU SUD

MAGNARD

MAISONNEUVE & LAROSE

MANGO

MANUFACTURE DE LIVRES

MARE NOSTRUM

MARSU PRODUCTIONS

LA MARTINIERE

MARVAL

MASCARET

MAURICE NADEAU

MAX MILO

MEMO

MENGES

MERCURE DE FRANCE

METAILIE

METROPOLIS

MICHEL LAFON

MILAN

MINEDITION

MINUIT

LES MONTAGNES NOIRES

MOTUS

LA MUSARDINE

NATHAN

NOUVEAU MONDE

LES NOUVEAUX AUTEURS

LE NOUVEL ATTILA

NOUVELLE CITE

NOUVELLES EDITIONS LOUBATIERES

LES NUITS A SIX CHIENS

OBSIDIANE

ODILE JACOB

L'OEIL D'OR

L'OEIL DU SOUFFLEUR

OPALES

OREP EDITIONS

P.O.L

P.U.F

PAQUET

LE PASSAGE DU MARAIS

LE PASSAGE PARIS NEW-YORK

LE PASSEUR

PASSIFLORE

PATRICK ROBIN EDITIONS

PAULSEN

PAYOT & RIVAGES

LES PETITS MATINS

PHILIPPE PICQUIER

PHILIPPE REY

PLACE DES EDITEURS

PLON

PLUIE D'ETOILES

POINTS DE SUSPENSION

PORTAPAROLE

PRELUDES

PRESENCE AFRICAINE

PRESENCE IMAGE

PRESSES DU CHATELET

LES P'TITS BERETS

PUBLISUD

LE QUARTANIER

QUARTETT

RAFAEL DE SURTIS

RAGEOR

RAVENSBURGER JEUX

LA RENARDE ROUGE

RETZ

ROBERT LAFFONT

LE ROCHER

LE ROUERGUE

ROUGERIE

RUE DU MONDE

LA RUMEUR LIBRE

RYMANAY

SABINE WESPIESER

LE SABLIER

SARBACANE

SENS & TONKA

SEQUENCES

SERGE SAFRAN EDITEUR

LE SEUIL

SOLCYST

SOLEIL

LS SOLITAIRES INTEMPESTIFS

SOMOGY

STEINKIS

STOCK

STUDIO 100 ANIMATION

STUDIO 100 N.V.

SYROS / SEJER

SYROS JEUNESSE

TABARY

LA TABLE RONDE

TALENTS HAUTS

TARABUSTE

TELEMAQUE

LE TEMPS QU'IL FAIT

LA TENGO

TERRE DE BRUME

THEATRALES

THIERRY MAGNIER

TIRESIAS

TOUCAN

LE TOUT SUR LE TOUT

TRIARTIS

LE TRIPODE

TRISTRAM

UNES

UNIVERS POCHE

VAGABONDE

VAN DE VELDE

VERDIER

LA VIE DU RAIL

VIRGILE

VIVIANE HAMY

XO EDITIONS

ZOE

ZULMA

 

 

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il y a 31 minutes, Blandine a dit :

C'est sûr que la pétition ne suffira pas (surtout si la mobilisation est faible ...) mais à nous de la faire vivre et de relayer l'info !

 

82 000 bénévoles en bibliothèques, on peut espérer au moins la moitié de signataires, non?

Sans compter les professionnels...

 

Hauts les cœurs! Ce samedi 6 janvier à 16h53, 3 814 signataires...

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