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Etre bibliothécaire sans formation


SophieJ91

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Bonjour,

 

Je suis nouvelle sur le forum et je ne sais pas si le sujet a déjà été abordé.

 

Je suis standardiste dans un centre de santé depuis 5 ans. J'ai fait un bilan de compétences en fin d'année dernière qui a révélé que j'étais faite pour être bibliothécaire.

Je n'ai qu'une formation de secrétaire classique et n'ai AUCUNE expérience en bibliothèque.

J'aurais aimé me former soit à Mediadix, soit à l'EBD. Seulement, l'une coûte 1 100 € et l'autre 2 800 €. Et le Fongecif refuse de la financer, car il y a peu de débouchés dans ce secteur.

Et financièrement, je ne peux pas me permettre de débourser de telles sommes.

J'ai aussi entendu parler que l'on pouvait commencer par faire du bénévolat ou un stage... Est-ce vrai ?

Puis-je me préparer aux concours sans formation en bibliothèque ?

Merci d'avance de votre aide.

 

Sophie

 

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Bonjour Sophie

 

Il y a 3 heures, SophieJ91 a dit :

J'ai fait un bilan de compétences en fin d'année dernière qui a révélé que j'étais faite pour être bibliothécaire.

 

Et sous quels critères l'ont-ils déduits ?

Parce que ce sera important pour trouver du travail par la suite.

 

Au niveau des formations, renseigne-toi auprès de ton ABF régional, certaines branches régionales de l'ABF offrent une formation.

https://www.abf.asso.fr/5/149/20/ABF/formation-d-auxiliaire-de-bibliotheque

(Entre 1000 et 1200 euros)

Sinon, oui, tu peux devenir bénévole en bibliothèque, il suffit de se proposer... ce qui permet de suivre les stages de formations BDP (en général une dizaine de jours répartis sur l'année. Stages gratuits pour les bénévoles).

Ce sera un plus pour ta future recherche d'emploi.

 

Au niveau du concours adjoint patrimoine, tu peux le passer même sans formation en bibliothèque. (bien sûr connaître le métier sera un énorme plus)

Tu peux aussi être embauché directement par une municipalité sur un poste d'adjoint du patrimoine de 2eme classe. (catégorie C)

 

LA difficulté n'est pas de réussir le concours, mais d'être embauché ensuite.

Et c'est là où tes formations, ton bénévolat, tes compétences en bibliothèque seront épluchés.

Parce que tu seras en concurrence avec des gens qui, eux, ont probablement le niveau de formation adéquat pour le poste.

Encore que pas toujours pour les postes en catégorie C. Etre du coin, ça peut aider une candidature. Idem si on est prêt à déménager à l'autre bout de la France pour obtenir le poste.

 

Pour l'autoformation

tu peux déjà utiliser les ressources en ligne de Mediadix

http://mediadix.parisnanterre.fr/lesressources/

 

Et lire/emprunter/acheter

Le métier de bibliothécaire de Yves Alix : 9782765413974

ou/et

https://www.amazon.fr/Etre-Bibliothécaire-Claude-Poissenot/dp/2362190838/

 

Et bien sûr, tu as la bibliothèque de l'ABF

http://abf.asso.fr/boutique/3-mediathemes

 

A voir en BDP, si tu ne peux pas les acheter.

 

Bref, tu as de la lecture en perspective.

Sur un projet qui reste long malgré tout. (dans les deux à trois ans)

 

Autre angle d'attaque.

Commence déjà à regarder/collecter les offres d'emploi.

Regarde tout ce qui te manque, et surtout tout ce que tu as déjà de part ton propre métier.

 

Etablis ton programme d'auto-formation en proportion.

 

Bon courage à toi.

  Bernard

 

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il y a 47 minutes, B. Majour a dit :

Et sous quels critères l'ont-ils déduits ?

Parce que ce sera important pour trouver du travail par la suite.

 

 

Suite à plusieurs entretiens, il en est ressorti que j'ai un profil plutôt artistique et culturel. J'aime les livres, conseiller les gens et je suis quelqu'un de rigoureux et d'ordonné.

 

Donc, il me resterait l'ABF (mais je dois déjà être en poste de bibliothécaire) et l'autoformation :sad:.

 

Merci pour tes conseils Bernard.

Modifié par SophieJ91
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il y a 20 minutes, SophieJ91 a dit :

Donc, il me resterait l'ABF (mais je dois déjà être en poste de bibliothécaire)

 

Non, être bénévole dans une bibliothèque suffit, pour accéder à la formation de l'ABF. Reste la question du financement, pour laquelle pas mal de dispositifs existent.

 

En revanche, le taux d'emploi en bibliothèque des diplômés issus des ces formations, et qui n'étaient pas déjà professionnels au moment où ils les ont suivies, après quelques mois / années est assez faible. Je n'ai pas de chiffres précis, les taux de retour sur les enquêtes faites dans ma région sont très bas. Ce qui est déjà en soi significatif. Et j'ai l'impression, encore une fois non chiffrée, que ceux qui trouvent sont les diplômés de l'enseignement supérieur généraliste, niveau L ou M, alors qu'ils ne constituent pas le public cible.

 

Bref, je joue encore le rôle du rabat-joie de service sur ce forum, mais je serai clair : les chances que cela se concrétise en un vrai emploi d'adjoint du patrimoine restent très faibles. Demandez-vous si, vraiment, il n'y a pas mieux à faire.

 

(Incidemment, je me demande si "bibliothécaire" n'est pas une réponse un peu magique pour ceux qui font passer des bilans de compétence à des gens un peu perdus, mais qui ont lu plus de 5 livres dans leur vie).

 

En disant cela, je ne veux pas dénigrer la formation elle-même, qui est de qualité pour celle que je connais.

 

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il y a 28 minutes, olivierH a dit :

Bref, je joue encore le rôle du rabat-joie de service sur ce forum, mais je serai clair : les chances que cela se concrétise en un vrai emploi d'adjoint du patrimoine restent très faibles. Demandez-vous si, vraiment, il n'y a pas mieux à faire.

 

 

Aïe aïe aïe, ça s'annonce mal... :sad:

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il y a 25 minutes, olivierH a dit :

(Incidemment, je me demande si "bibliothécaire" n'est pas une réponse un peu magique pour ceux qui font passer des bilans de compétence à des gens un peu perdus, mais qui ont lu plus de 5 livres dans leur vie).

 

 

Je pense qu'ils sont assez nombreux malheureusement à méconnaître le métier de bibliothécaire...

Plusieurs fils sont disponibles sur Agorabib où le travail de bibliothécaire est présenté: travail le samedi, rangement (la manutention cela demande une certaine forme physique! Et non, il n'est pas possible d'exploiter des lutins pour faire ce boulot); aspects administratifs...

 

J'appuie ce que dit OlivierH: trouver un poste en bibliothèque aujourd'hui, ce n'est pas chose aisée, loin de là!

Nous ramons aujourd'hui pour remplacer les postes, nous avons des budgets en baisse, une reconnaissance qui n'est pas toujours à la hauteur...

 

 

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Merci pour vos retours.

 

La conseillère du BC ne m'a pas précisé qu'il n'y avait pas beaucoup d'emplois de bibliothécaire. Il est vrai que je lui ai dit que j'aimerais travailler dans ce domaine et elle l'a validé...

 

Il me reste à trouver un plan B...

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il y a 14 minutes, SophieJ91 a dit :

La conseillère du BC ne m'a pas précisé qu'il n'y avait pas beaucoup d'emplois de bibliothécaire. Il est vrai que je lui ai dit que j'aimerais travailler dans ce domaine et elle l'a validé...

 

Si vous postulez sur un emploi d'adjoint du patrimoine, vous aurez en gros trois cas de figure :

 

- Dans les gros établissements, vous serez en concurrence avec les diplômés d'un DUT "métiers du livre", qui postulent en attendant d'être reçus au concours d'assistant de conservation, pour se faire une première expérience. Ne vous leurrez pas, ce seront ceux-là qui seront pris. Et qui exerceront à des postes pour lesquels ils seront surqualifiés, en attendant un réussite qui ne viendra parfois jamais.

 

- Pourront aussi être titulariés au finish en C ceux qui, diplômés de l'enseignement supérieur généraliste, auront fait des vacations le dimanche et pendant les vacances, et auront été recrutés comme remplaçants conctractuels au pied levé, du jour au lendemain. Les remplacements s'éterniseront, ils auront été présents et fait le boulot pendant 2, 3 ou 4 ans. Seront éventuellement appréciés des titulaires, parce que ces contractuels ne rechignent pas à la tâche, qui feront des pétitions contre la "précarité" au moment où un poste d'adjoint de 2e classe se libérera.

 

- Dans les petites bibliothèques rurales, la proximité, les relations jouent, comme le souligne justement Ferris. Nicolas Renahy avait joliment théorisé le concept de "capital d'autochtonie" (Pour les amateurs de sociologie :   http://www.regards-sociologiques.com/wp-content/uploads/rs_40_2010_2_renahy.pdf )

 

En dehors de cela, ce sera beaucoup, beaucoup plus compliqué.

 

il y a 14 minutes, SophieJ91 a dit :

 

Il me reste à trouver un plan B...

 

Je le crains.

 

 

 

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Il y a 1 heure, SophieJ91 a dit :

La conseillère du BC ne m'a pas précisé qu'il n'y avait pas beaucoup d'emplois de bibliothécaire. Il est vrai que je lui ai dit que j'aimerais travailler dans ce domaine et elle l'a validé...

 

Regarde ce qu'il en est dans ta région avec les offres d'emploi. Tu comprendras vite.

 

Un plan B pourrait être de devenir adjoint administratif, donc de passer les concours, ou d'être embauché en direct.

Et ensuite de basculer vers les bibliothèques tout en te formant à ce métier. Le parcours reste long à très long.

La paye d'adjoint au niveau du Smic pas extraordinaire non plus. (et pas de hausse à l'horizon, hein)

 

Si tu es chez Paulo l'emploi, demande à faire des stages d'insertion en bibliothèque. De façon à voir ce qu'il en est de la vie dans ce milieu.

Entre le rêve du métier et la réalité, il y a souvent plusieurs tonnes de bouquins à soulever, nettoyer, trier, ranger. (oui, comme dans les supermarchés où ils réalimentent les rayonnages). Du travail de caissière pour le prêt retour des documents  (de plus en plus d'automates pour ce faire, donc de moins en moins de besoin d'adjoints du patrimoine, sauf dans les petites communes).

Plus du boulot administratif, saisie des documents entre deux usagers, ou entre deux classes.

 

Et lecture à la maison, comme tout le monde... Enfin, il faudra aussi lire pour conseiller, toujours à  la maison. Sauf si tu as des lecteurs qui le font pour toi.

Travail obligatoire le samedi et mercredi, et aux heures où les autres sont libres, parfois le dimanche => ce qui a des conséquences sur la vie familiale.

 

C'est un métier qu'il faut aimer sous toutes ses facettes.

On est au service...  offre un service, de qualité, à la population.

Sans reconnaissance salariale, sans remerciements d'une majorité de personnes qui pensent de plus en plus que le fonctionnaire coûte cher et ne sert à rien !

 

Maintenant enfin après quelques recherches d'offres et peut-être un ou deux stages, tu sais tout ce qu'il faut savoir pour prendre ta décision.

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il y a 48 minutes, Ferris a dit :

Les deux attitudes comportent leur part de vérité, mais sont globalement fausses.

 

Tout dépend aussi des régions.

Dans mon coin, 50 % des gens qui m'entourent n'ont pas de formation en bibliothèque. (par contre des années et des années de bénévolats en petite structure, oui, avec tout ce que ça contient de formation sur le tas, de travail avec le public et les enfants, et d'engagement, de constance... sans rémunération)

 

Je note qu'OlivierH travaille en grosse bibliothèque, et effectivement, en grosse et moyenne bibliothèque il y a des catégories C+, soit des assistants du patrimoine en attente de réussite au concours (avec DUT, exact).

 

Chacun voit midi à sa porte.

Adjoint du patrimoine, en théorie, c'est un CAP... et des tâches d'exécution. Dans la réalité, hum, hum.

 

SophieJ91 peut également passer les concours d'Etat, magasinier.

Et là, une réussite au concours = un poste d'office en bibliothèque.

Pas que la territoriale pour bosser en bibliothèque. Rappelons-le.

 

Et on trouve encore des comités d'entreprise qui offrent des services bibliothèques à leurs personnels.

Pas non plus que la fonction publique dans le monde des bibliothèques.

 

Sans parler de l'idée qu'on peut passer par les musées, les jardins particuliers, les archives pour devenir adjoint du patrimoine.

La théorie voudrait que la transversalité existe, qu'il n'y ait pas certaines spécificités propres à chaque métier. Mais bon, ça reste de la théorie.

 

Je ne vois donc pas pourquoi OlivierH serait dur ou autre. Il parle de ce qu'il connaît, comme moi, et comme toi Ferris. (c'est la richesse d'un forum)

Dans les grosses villes, la situation est devenue délicate, et passer au travers des mailles du filet "sectaire ?" :wink: effectivement sera très difficile parce qu'il y aura toujours des bibliothécaires du côté des recruteurs.

Dans les petites communes, on touche directement aux élus et là, tout dépend de ce qu'ils recherchent.

S'ils veulent une secrétaire qui s'occupe à mi-temps de la bibliothèque, alors Sophiej91 a toutes ses chances. La polyvalence présente des atouts indéniables dans les petites communes.

Idem, on peut recruter une personne parce qu'elle a un permis Bus. Pour conduire un bibliobus, rien de mieux. Même si la personne ne connaît rien aux bibliothèques.

Ou alors parce qu'elle sait coller des affiches :bug:, parce qu'une connaissance ou un membre de sa famille fait parti du conseil municipal. Etc.

 

Il y a un proverbe qui dit : vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà.

 

Il y a 2 heures, Ferris a dit :

quelle place avons-nous prise dans cette problématique depuis quelques mois ?  Et je m'y mets aussi bien évidemment. Pouvons-nous nous permettre de continuer sur cette voie ?

 

La question ne se pose pas de cette façon, Ferris.

 

Regarde ici

30 janvier 2018

http://www.enssib.fr/content/reconversion-professionnelle-0

 

A l'ENSSIB, ils ne disent pas que c'est impossible.

Ils renseignent sur les possibilités de se former.

 

Parce que si on se forme, brutalement, les chances d'être embauché explosent.

Etrange ce qu'une simple année de formation peut faire. Ou même un CDD de six-douze mois.

 

Il y a 2 heures, Ferris a dit :

Je n'ai pas de réponse.

 

Moi non plus, ça dépend avant tout de la personne, de ses possibilités, de ses envies véritables, de sa pugnacité.

De sa faculté à apprendre, de se forger un réseau professionnel, etc.

De son réalisme aussi.

 

Si on part de très loin, il va falloir cravacher dur pour remonter au niveau des autres concurrents.

Y passer des soirées, des week-ends, comme le pratique tout étudiant dans son domaine d'étude préférée.

De gros sacrifices en prévision du futur.

 

Pas de réponse, non.

Mais au moins deux-trois questions pour @SophieJ91.

 

@SophieJ91

- Es-tu inscrite dans une bibliothèque ? (Si oui, depuis combien de temps ?)

- Combien de livres lis-tu par mois ?

- Combien en as tu achetés/recommandés à tes proches ?

et

- Combien de bibliothèques as-tu visitées l'année passée ?

 

Là aussi, ça compte.

Bien plus qu'il n'y paraît.

Enfin, peut-être.

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Citation

Es-tu bien dans ton job actuel, pourquoi veux-tu en sortir etc..., tu sais Sophie ,c'est toujours difficile pour nous de répondre à ce genre de demande). Je sens une urgence. On ne fait pas un BC "comme ça".

 

Je suis standardiste depuis 5 ans. Répondre au téléphone toute la journée est devenu lassant et irritant. Les patients sont de plus en plus difficiles (je ne veux pas dénigrer, mais je constate que ce sont ceux qui ont la CMU et l'AME. Je n'avais jamais fait de bilan de compétences. J'ai pu le financer grâce au Fongecif. Il n'y a pas de grosse urgence, mais une envie de changement.

 

Citation

Une carrière administrative, en restant basée sur l'accueil comme "cœur de métier" semble plus adaptée. A moins que justement tu ne supportes plus "les gens". Et dans ce cas le poste d'adjoint du patrimoine ne te convient pas non plus. Car, et je ne cesse de le répéter, ce métier consiste à aimer les gens, plus que les livres. Si c'est ton environnement professionnel que tu ne supportes plus, les collègues, la hiérarchie etc... il faut que tu sois claire avec toi-même la-dessus. Ce sont des environnements que tu retrouveras dans la filière culturelle, et particulièrement la territoriale.

 

En fait, contrairement à ce qui est dit plus haut, ton vrai plan A c'est l'administratif, la filière administrative. Le plan B, c'est le reste. vaste, incertain et probablement basé sur une image faussée des métiers des bibliothèques. Cette image, nous la connaissons, nous la vivons chaque jour. Ce métier n'est pas ce que tu imagines.

 

Ce n'est pas que je ne supporte plus les gens, mais j'ai l'impression que le milieu médical devient de plus en plus dur... Les patients sont de plus en plus impatients et exigeants.

J'ai été hôtesse d'accueil dans une grande entreprise et ce n'est pas le même public. D'ailleurs, cela m'avait plu.

 

Peut-être ai-je une vision fausse du métier de bibliothécaire... Auquel cas, je l'admets.

 

 

Citation

- Es-tu inscrite dans une bibliothèque ? (Si oui, depuis combien de temps ?)

Oui, dans le réseau des bibliothèques de Paris depuis un peu plus de 2 ans.

 

- Combien de livres lis-tu par mois ?

Environ 4 à 5 livres. Je me suis fait un tableau répertoriant les livres lus dans l'année.

 

Citation

- Combien en as tu achetés/recommandés à tes proches ?

Quelques uns, mais pas énormément. Dernièrement, j'ai dû en conseiller 3 ou quatre. Cependant, j'avoue que j'offre plus de livres que je n'en recommande.

 

Citation

et

- Combien de bibliothèques as-tu visitées l'année passée ?

Visité à proprement parler aucune. Mais j'emprunte dans la même bibliothèque depuis plus d'1 an car proche de mon lieu de travail.

 

Citation

Moi non plus, ça dépend avant tout de la personne, de ses possibilités, de ses envies véritables, de sa pugnacité.

De sa faculté à apprendre, de se forger un réseau professionnel, etc.

De son réalisme aussi.

 

Si on part de très loin, il va falloir cravacher dur pour remonter au niveau des autres concurrents.

Y passer des soirées, des week-ends, comme le pratique tout étudiant dans son domaine d'étude préférée.

De gros sacrifices en prévision du futur.

 

Je suis incapable de me forger un réseau.

De plus, j'ai un loyer et les autres charges afférentes à payer (téléphone, électricité, crédit pour meubler mon appartement). Je ne peux pas me permettre de démissionner comme ça.

Enfin, habitant à près de 2 heures de Paris en transports, je suis à la recherche d'un logement plus proche (c'est ma priorité) via le 1% patronal.

Pour une éventuelle reconversion, elle se fera à moyen/long terme.

 

Dommage qu'une formation de bibliothécaire par correspondance n'existe pas... :no:

 

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Tu as une réponse Enssib récente et assez complète sur les formations à distance : http://www.enssib.fr/content/formation-aux-metiers-des-bibliotheques-distance-ou-contrat-professionnel

En tous cas merci de ta franchise dans toutes ces précisions.

Effectivement démissionner pour faire du bénévolat ou s'inscrire quelque part est impossible si on veut continuer à vivre. Tout simplement.

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Le 06/02/2018 à 08:18, SophieJ91 a dit :

Je suis incapable de me forger un réseau.

 

C'est moins difficile qu'il y paraît.

Tu es déjà sur l'Agorabib.

Tu peux rencontrer les gens de l'ABF, suivre le fils Facebook, utiliser Linkedin.

 

Sinon, n'hésite pas à discuter avec les bibliothécaires, à regarder comment ils bossent avec le public (les samedis par exemple).

C'est ce que tu feras à 60-70 % de ton temps.

 

Pour Paris, tu as aussi la possibilité des concours de la Ville de Paris.

Une réussite = un poste.

 

Et comme tu travailles, tu as le temps, c'est un avantage certain.

 

Est-ce que les gens sont plus agréables en bibliothèque ?

Sans doute que oui, au moins ils ne souffrent pas... mais certains ne sont pas tendres pour autant. (peut-être qu'ils ont d'autres formes de souffrance à exprimer)

 

Regarde et observe comment ça se passe lorsqu'il y a beaucoup de monde. Au moment de la fermeture par exemple, ou vers midi quand les gens partent manger.

Ce sont ces moments-là qui sont intéressants à observer : les moments de pression.

 

On peut apprendre beaucoup en observant, c'est pour ça qu'il faut visiter plusieurs bibliothèques et s'y installer. (en plus c'est gratuit)

Et oser discuter, poser des questions, partager son envie de travailler dans ce milieu.  (un réseau, c'est ça : partager des intérêts communs)

 

Une dernière question : comment es-tu arrivée ici ?

Quelqu'un t'a dit qu'il fallait venir y poser tes questions, ou bien as-tu cherché toi-même ?

 

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