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community manager & médiateur numérique


Nathot

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Tu as raison, Nazgul, tu as raison. Il y a cette année des tas de nouveaux forumeurs qui n'avaient pas vu ton doc.


Et puis, il m'a été utile de le revoir.


 


Blandine et Nazgul, vous dites ce qu'on devrait répéter HAUT et FORT : NOUS DEVONS NOUS APPROPRIER LES OUTILS DU WEB SOCIAL.


Sinon, nous n'avons rien à faire en bibliothèque publique...


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C'est pas la peine de te moquer, je ne suis pas seul dans mon cas. Causer sur un forum ou un blog n'a rien a voir avec être sur facebook ou avoir un compte twitter, tu le sais parfaitement. Je ne suis sur aucun réseau social, je n'ai pas de smartphone, pas de tablette. Je constate qu'un peu partout , et de plus en plus, certaines informations ne sont disponibles que sur Facebook. C'est scandaleux de considérer que le service public va dresser cette barrière, une de plus.


 


Je suis bibliothécaire en milieu rural, dans une région où la paupérisation est assez forte, où peu de gens ont une boite mail ni sans doute d'ordinateur. Les taux de fréquentation du portail et de l'opac frisent le ridicule. Seuls quelques gamins viennent à la bib se connecter sur les réseaux en question, parce que c'est pas possible chez eux.


 


Ai-je encore un rôle à jouer pour ce public ?


 


C'est le Congrès qui t'es monté à la tête ou quoi ?


Modifié par Ferris
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Je ne me moque pas. Causer sur un forum, c'est la même chose que poster sur Facebook. La présentation des informations diffère, la rapidité de transmission, aussi, mais le contenu est fondamentalement le même.


 


Le cas de ta bib n'est pas une généralité. La plus grande majorité des bibliothèques (je parle du nombre, pas de la qualité) touche un public connecté.


Ma propre mère est bénévole dans une bib de montagne, 3000 habitants (énorme à l'échelle locale) où tous les usagers ou presque sont connectés chez eux, que ce soit sur PC "à l'ancienne" ou sur des terminaux plus mobiles. Le fait que la bib ne soit pas présente sur le Web est un frein à son développement, surtout sur un territoire éclaté.


Modifié par Bouille
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Un de mes problèmes justement, notre groupe Facebook comprend une majorité de personnes qui n'utilisent pas Facebook ni aucun autre réseau social d'ailleurs ... ! Cherchez l'erreur ...

 

C'est une limite effectivement. Chez nous, seules 2 ou 3 personnes postent, ce qui limite la réactivité, mais aussi l'appropriation. 

 

 

Bon, ben ça va, on a encore le temps apparemment, le temps que les bib-geeks s' y mettent.... :tongue:

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Euh je vais peut être poser une question idiote (je ne suis pas sur Facebook hein)


 


je croyais que pour s'y inscrire, il fallait donner son identité véritable


 


- du coup comment ouvrir un compte pour la Médiathèque qui n'est pas une personne physique ?


- Il faut créer un groupe ? mais dans ce cas avec quel compte ?


 


Nan parce que j'aime bien les usagers mais de là à partager avec eux mes vacances en catalogne et les potins de famille bof bof quoi :blush:


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- du coup comment ouvrir un compte pour la Médiathèque qui n'est pas une personne physique ?

- Il faut créer un groupe ? mais dans ce cas avec quel compte ?

 

Bonne question... C'est toujours sujet à discussions au moment de la mise en place ! Pour créer une page, il faut effectivement au moins un compte (profil) individuel, adoptant le statut d'administrateur. Nous avons donc un compte "bibliothèque machinchose", qui administre la page "bibliothèque machinchose". Un peu limite j'en conviens... Pour respecter à la lettre la charte Facebook, le plus simple est de créer un profil individuel professionnel, distinct du profil individuel personnel, puis de le mettre en administrateur de la page.

Deux comptes, associés à deux adresses électroniques, ça évite les confusions, les erreurs, les partages accidentels, etc.

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Le cas de ta bib n'est pas une généralité. La plus grande majorité des bibliothèques touche un public connecté.

 

Apparemment le cas de ta mère n'est pas non plus une généralité. Quant à "la plus grande majorité", la voilà, liste vérifiée en 2014. Sur quelques 7000 bibs, ça fait un peu leger non, comme majorité, et puis regarde leur taille....

 

http://www.bibliopedia.fr/index.php/Biblioth%C3%A8ques_sur_Facebook

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Je me recite :  "la plus grande majorité des bibliothèques touche un public connecté".


C'est le public qui est connecté à Internet et aux réseaux sociaux, pas forcément la bibliothèque. Je me suis mal exprimée, désolée.


Exemple : il y a 26 millions de français actifs sur Facebook (source). Presque la moitié de nos chers concitoyens. Sans compter ceux qui ne sont pas sur Facebook mais qui utilisent quotidiennement les autres ressources du web.


Je citais l'exemple de la petite bib de ma vallée d'origine parce que là-bas, tout le monde a accès au Web via un réseau de fibre très haut débit (et oui...), et parce que le territoire communal dont je parle est très éclaté. Donc la situation géographique de la bibliothèque n'est pas pratique pour la population. D'où l'importance qu'auraient les services numériques... s'ils existaient !


 


Mettre sa bib sur Facebook, cela reste encore minoritaire, ta liste sur bibliopedia le prouve bien.


Mais pour quelles raisons cela reste-t-il marginal ?


J'ai quelques éléments de réponses, à compléter par ceux qui sont plus avancés que moi sur la question :


- la tutelle refuse


  • soit l'ouverture d'une page Facebook pour la bib (c'est le cas où je travaille),
  • soit carrément l'accès au site (c'est le cas d'une bib proche de la mienne : Facebook a été bridé par le service informatique pour tous les services municipaux !).

Il y a des tas d'explications à ce refus, de la volonté de centralisation de l'information territoriale à la panique des non-usagers (les élus) face à un outil qu'ils ne maitrisent pas.


 


- les bibliothèques refusent


  • soit parce que leurs objectifs de médiation numériques sont tellement précis et travaillés qu'elles savent qu'elles n'en ont pas l'usage (le cas le plus rare...),
  • soit parce que personne n'a le temps de s'en occuper au sein d'une équipe,
  • soit, encore plus souvent, parce que les bibliothécaires ne l'utilisent pas du tout à titre personnel -  et donc, ne voient pas quel utilité cela pourrait avoir du point de vue de la communauté pour laquelle ils travaillent.

Je me souviendrais toujours d'une conférence à laquelle j'étais allée il y a deux ans à Lyon, où Silvère Mercier démontrait par A+B que c'était de loin l'explication la plus plausible : il avait sondé la salle, et sur 50 bibliothécaires présents dans l'assemblée, seuls 8 utilisaient un profil Facebook. 16% de l'échantillon, au lieu des 43% à l'échelle nationale. Le problème vient en grande partie de nos propres pratiques, qui sont très éloignées de celles de la majorité.


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Après, on a tendance à focaliser le débat sur Facebook, mais il existe d'autres moyens d'avoir une bibliothèque "connectée", parfois plus pertinents d'ailleurs. Nous parlions juste au-dessus de la perte de vitesse de ce réseau social et de sa "standardisation" croissante...


 




Et je rajoute une nouvelle question : sur quels réseaux sociaux vos bibs sont-elles et pour quel contenu ?


En se basant peut-être sur l'étude des bibliothécaires de Paris ?




 


Je cite Blandine, car l'étude en question montre certes la forte présence de Facebook, mais aussi l'intérêt d'autres réseaux, spécialisés ou non. Facebook oui, mais pourquoi ?

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Oui, je suis bien d'accord avec toi.


Facebook en soi n'est pas la solution à un problème, c'est juste un outil qui pourrait être adapté à certains objectifs de médiation.


Le problème vient bien des bibliothécaires, et du fait qu'ils n'utilisent, dans leur majorité, qu'une infime partie des outils du web social et n'en voient pas l'utilité.


Nos pratiques sociales et culturelles sont finalement plutôt traditionnelles, voire... traditionalistes. La culture légitime, encore et toujours...


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Je ne suis pas certain qu'il y ait un rapport entre le fait d'équiper sa bibliotheque avec Facebook, ou autre chose, et le fait d'être soi-meme "connecté" ou pratiquant. Si il est avéré qu'un tel service est utile, voire indispensable au service public, on le fait, et c'est tout. Il suffit qu'une personne dans l'équipe soit a peu près au courant et ça roule. Je rappelle souvent que j'ai informatisé ma première bibliothèque sans savoir ce que c'était que l'informatique (c'était sous DOS à l'époque) et que je n'ai pas attendu qu'on m'y pousse. Des années après je decouvrais "l'environnement windows" tout seul et je me lançais la-dedans sans état d'âme, postes internes et un parc de postes publics. J'ai même acheté mon premier ordi perso pour ça, pour pouvoir apprendre les manips de base à la maison. Probable que sinon, je n'en aurais sans doute pas à ce jour encore...


 


La question est de savoir ensuite si c'est réellement utile au public qu'on dessert ou non et ce qu'on en attend. Et là ça devient complexe. Quand je vois la maigreur des visites sur le portail, sans parler des recherches opacs, la quasi-inexistence des reservataires en direct (on vient demander à l'accueil de faire la réservation), je me pose des questions sur la fameuse "illusion techniciste" dont des gens comme silvère Mercier se font les chantres depuis longtemps. Il y a dix ans, mettre son catalogue en ligne était une évidence, un but incontournable à atteindre. Aujourd'hui, chiffres en mains, je me demande....


 


Là on me dit dans mon réseau qu'il faut passer sur Facebook. Et ça vient de jeunes bibs connectés. Mais aucune réflexion préalable : on le fait en partant du principe que c'est une évidence "Tout le monde y est". Ce qui est faux. Mais ça ne remplacera pas le portail, qu'il faudra continuer à maintenir. Donc encore du temps de travail en plus pour un résultat aléatoire.


 


Ce n'est donc pas ma "non-connexion" personnelle qui me retient, c'est qu'avec le temps et après avoir tant de réalités soi-disant "évidentes", en fait simplement justifiés par des phénomènes de mode et la volonté "d'être dans le coup" sur le plan technologique, je me pose des questions. Nous n'aurons pas chez nous de "Community manager", juste des adeptes. Et les rares publics qui se connectent sur nos postes sont quelques adolescents, bien identifiés et dont le nombre n'augmente pas. Et pour communiquer entre eux uniquement. 


 


Il n'est pas interdit de se poser des questions. Et à l'heure où le temps de travail est précieux et l'argent rare, je prefèrerais qu'on se lance dans le jeu sur consoles. D'autre s'équipent de liseuses ou de tablettes. Bref, on veut tout, du moment que c'est "numerique". Mais pour qui exactement ?


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Salutations

 

Eh bien, moi non plus je ne suis pas sur Facebook, et pas sur Twitter non plus.

 

J'ai même des bloqueurs complets sur ces sites. Sites qui sèment beaucoup trop de traqueurs un peu partout. Quand on voit le nombre de connexions à Facebook ou Twitter, sur des sites qui n'ont rien à voir avec Facebook, on s'interroge. Avec Google, on sait qui est le diable. Et Google, ce n'est pas le Web qu'il cartographie.

 

Je n'aime pas non plus le comportement de Facebook, qui m'a balancé plusieurs emails de "connaissances" en m'invitant de m'inscrire à leur site... alors que ces connaissances n'étaient pas inscrites sur Facebook et avaient même refuser de s'y inscrire !

Oui, j'ai posé la question.

 

Les multiples changement de CUG, où on vous fait bien comprendre que vos données sont monnayables pour l'éternité (=> que vous êtes un gros dindon de la farce) m'incitent à être encore plus prudent.

 

En particulier pour mes usagers qui se verraient obligés de s'inscrire sur ce genre de site (pour accéder à ce service), où le bien du client passe après les intérêts commerciaux.

 

Et puis je l'avoue aussi : je n'en vois pas l'intérêt.

Tant que je n'ai pas de bibliothèque numérique à offrir, quel avantage Facebook ou Twitter peuvent-ils offrir ?

 

Je vois nettement plus ce que je pourrais tirer d'un blog, dont je maîtriserais tous les éléments. Même celui de le transmettre à un successeur. (Par contre, pas question de passer un compte Facebook ou Twitter à mon nom).

Ce blog n'est pas à l'ordre du jour, faute de temps.

 

Néanmoins, je note avec attention ce que font Silvère Mercier et d'autres. En ville, dans des grosses villes, avec des hyper-connectés, c'est certain, l'intérêt est là, comme celle d'un community manager... comprendre un bibliothécaire numérique.

Rien qu'un guichet questions-réponses à son intérêt évident pour le citoyen. Notre talent et nos capacités de recherche d'informations y prennent tout leur sens.

 

Aussi, je décompte le nombre de personnes connectées à leur téléphone portable parmi ceux qui viennent dans ma bibliothèque.

Autrement dit, ceux et celles qui ne lâchent pas leur appareil. :wink:

Ou même ceux qui l'utilisent dans mes murs.

 

Le public intéressé, ce pourrait être eux. (Pourrait => ça relativise les fonds/personnels à investir dans ce domaine.)

 

Je regarde aussi les chiffres, pour connaître l'évolution.

 

Utilisateurs actifs mensuels (MAU, décembre 2013) : 1,23 milliard.
        En France : 28 millions d’utilisateurs
Utilisateurs actifs mensuels sur mobile : 945 millions.
        En France : 13 millions d’utilisateurs

 

Mais, ailleurs :
Les 13-17 ans ne représentent que 5,4% de la population. Selon iStrategyLabs, Facebook aurait perdu 3 millions de jeunes en 3 ans. Ils étaient 9,8 millions en 2014 contre 13,1 millions en 2011.
 

Signe inquiétant pour Facebook ?

 

Investir dans un service en perte de vitesse ?

 

Et puis ces outils sont des outils de dialogue entre personnes (Twitter). On a un peu tendance à l'oublier.

On parle d'échanges d'égal à égal, entre hommes et femmes et non entre toute une structure et une personne.

 

Pour moi, c'est le gros défaut d'un compte institutionnel : est-ce qu'il a tant de choses à dire que ça, ce compte institutionnel ?

Ou bien est-ce la personne qui s'occupe du compte qui a tant de choses à dire ?

En toute liberté, ou bien coincé entre ce qu'il/elle peut dire et ne pas dire, faute d'impliquer sa structure, et sa tutelle ?

 

C'est loin d'être neutre au niveau de l'échange.

Loin d'être neutre au niveau du service.

 

Si l'OPAC était présenté et pensé comme un jeu, il y aurait plus de personnes à l'utiliser.

J'ai la même impression avec les pages institutionnelles.

 

Mais je peux me tromper.

  Bernard

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Olala la, beaucoup de choses ! Je vais essayer de rebondir sur tout ce que j'ai repéré en rattrapant mon retard ...

Bonne question... C'est toujours sujet à discussions au moment de la mise en place ! Pour créer une page, il faut effectivement au moins un compte (profil) individuel, adoptant le statut d'administrateur. Nous avons donc un compte "bibliothèque machinchose", qui administre la page "bibliothèque machinchose". Un peu limite j'en conviens... Pour respecter à la lettre la charte Facebook, le plus simple est de créer un profil individuel professionnel, distinct du profil individuel personnel, puis de le mettre en administrateur de la page.

Deux comptes, associés à deux adresses électroniques, ça évite les confusions, les erreurs, les partages accidentels, etc.

Voici résumé effectivement les différentes possibilités ... Je déconseille fortement de mixer un compte qui serait à la fois pro et perso, on a tous quelqu'un dans sa liste d'amis Facebook qui poste plein de messages inintéressants et qui perturbe le côté sérieux de son approche de départ ... Mieux vaut séparer les 2, même si au départ la gymnastique de devoir jongler entre 2 profils fait peur ...

Je m'étais renseignée avant de prendre ma décision et j'avais repéré que le fait d'avoir un profil "bibliothèque de XXX" et une page du même nom perturbe ceux qui recherchent la médiathèque ... A la limite, mieux vaut un profil "bibliothécaires de XXX" si le profil pro ne vous botte pas mais bon, c'est aussi facilement problématique si on accepte en amis les anciens collègues, etc ... Là encore, il est difficile de repérer la limite entre prive et pro ...

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Oui, je suis bien d'accord avec toi.

Facebook en soi n'est pas la solution à un problème, c'est juste un outil qui pourrait être adapté à certains objectifs de médiation.

Le problème vient bien des bibliothécaires, et du fait qu'ils n'utilisent, dans leur majorité, qu'une infime partie des outils du web social et n'en voient pas l'utilité.

Nos pratiques sociales et culturelles sont finalement plutôt traditionnelles, voire... traditionalistes. La culture légitime, encore et toujours...

En fait, je pense que chaque réseau social a ses avantages et que dans l'idéal, chaque plate-forme exige un contenu différent ... C'est d'ailleurs ça qui pointe dans les réflexions avant de se lancer ...

D'ailleurs, Ferris semble parfois imaginer que tous les comptes Facebook des bib se sont mis en place sans réflexion préalable, sans se fixer d'objectifs, sans analyser l'existant et penser une organisation au sein de son équipe. J'espère bien que les bibliothécaires ne se lancent pas comme ça à l'aveugle et se mettent sur un réseau social juste parce qu'ils y sont !!

chez nous, il y a eu un groupe de réflexion en 2011, qui a travaillé à la fois sur ce que faisaient les autres bib, les autre établissements publics de la ville (musée, ...), et ce qu'on voulait accomplir en étant sur les réseaux sociaux... Il y a eu un rapport avec une proposition articulée sur une présence complémentaire (portail pour l'institutionnel, Facebook pour le back-office, l'envie de rajeunir l'image de la bib en montrant l'envers du décors, les commandes qui arrivent, annoncer les animations en montrant les préparatifs, etc) et créer des blogs thématiques pour cibler des publics particuliers, un blog musique, un blog jeunesse, un blog autour de notre club de lecture, etc ...)

Je suis arrivée sur le poste en avril 2012, et la page Facebook a été publiée en mars 2013.

Pendant çe laps de temps, il a fallu décider de ce qu'on commence en premier, réfléchir à une organisation au sein de l'équipe, remettre à jour les infos qui dataient du rapport ...

Au final, nous avons décidé de commencer par Facebook. Nous sommes 2 administrateurs de la page (avec 2 autres personnes qui y ont accès en cas de gros problème) et un groupe de 12 référents au sein des différentes services de la bibliothèque ...

Je râlais + tôt sur le fait que très peu ont un compte Facebook dans ce groupe mais en fait, je suis contente que dans le lot, il y ait des gens qui n'aient pas de compte et consultent donc en invisible (le contenu est dispo pour tous quand on a une page, mais il faut un compte pour aimer et commenter), certains ont un compte mais l'utilisent peu, l'un est connecté en permanence et veut des infos nouvelles toutes les 2 heures ... Le mix de tout ça est intéressant et c'est vital que notre groupe Facebook ne soit pas constitué uniquement d'hyper-connectés, on serait entre nous (enfin, je ne le suis pas en fait mais bon, presque ! ;) ...). Il faut un groupe avec différentes pratiques ... Simplement j'aimerai que la répartition soit différente ... Parce que je considère que par curiosité professionnelle, quand on fait partie d'un groupe Facebook, il faut quand même s'y rendre de temps à autre !

Pour finir sur mon exemple concret : nous avons donc commencé par Facebook et amélioration du portail ... Et nous essayons de voir comment rajouter d'autres réseaux sociaux maintenant mais nous n'avons pas encore décider le(s)quel(s) ...

Parce qu'il faut qu'on voit à qui on veut s'adresser, ce qu'on veut dire, comment l'articuler avec ce qui se fait déjà, ...

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Sites qui sèment beaucoup trop de traqueurs un peu partout. Quand on voit le nombre de connexions à Facebook ou Twitter, sur des sites qui n'ont rien à voir avec Facebook, on s'interroge. Avec Google, on sait qui est le diable. Et Google, ce n'est pas le Web qu'il cartographie.

Les multiples changement de CUG, où on vous fait bien comprendre que vos données sont monnayables pour l'éternité (=> que vous êtes un gros dindon de la farce) m'incitent à être encore plus prudent.

En particulier pour mes usagers qui se verraient obligés de s'inscrire sur ce genre de site (pour accéder à ce service), où le bien du client passe après les intérêts commerciaux.

Pour voir le contenu d'une page Facebook, il n'y a pas besoin d'avoir un compte, il faut un compte simplement pour interagir avec le contenu (pour commenter ou aimer une publication )... Cela dit évidemment Facebook incite à se créer un compte et oui, c'est une entreprise loin d'être toute rose, au même titre que Google ... La nouvelle devise du net pourrait être "si c'est gratuit, c'est que tu es le produit !" ...

2 réflexions différentes :

- être sur Facebook pour une médiathèque, ça peut aussi être un moyen pour diffuser des infos sur comment se servir de son compte (bien le paramétrer, comment choisir son mot de passe, ...)

- Facebook a aussi le défaut d'exacerber le contenu inintéressant ( photos du dernier cocktail pris, de la bosse du petit cousin et autres messages à l'intérêt varié ...) mais pourtant, c'est aussi le moyen de propager des infos qui ont une vraie valeur ajoutée (faire connaître un site, une connaissance ...). Tout est dans le contenu en fait ...

Pour moi, c'est le gros défaut d'un compte institutionnel : est-ce qu'il a tant de choses à dire que ça, ce compte institutionnel ?

Ou bien est-ce la personne qui s'occupe du compte qui a tant de choses à dire ?

En toute liberté, ou bien coincé entre ce qu'il/elle peut dire et ne pas dire, faute d'impliquer sa structure, et sa tutelle ?

C'est loin d'être neutre au niveau de l'échange.

Loin d'être neutre au niveau du service.

C'est extrêmement vrai, et je pense que c'est une des raisons pour lesquelles Facebook est en perte de vitesse. Trop d'institutions et de marques y sont présentes et ça devient un nouvel endroit où être spammé de pub alors que c'était censé être un réseau de personne à personne...

Pour le contenu, je ne manque pas d'idées, entre les annonces d'animation, présentation d'une bibliographie, découverte d'un site intéressant, photo d'un bricolage pour une animation, annonce d'un arrivage de nouveautés ... J'ai même des messages qui dorment en attendant que j'ai moins d'actu...

Puisque Facebook semble au départ parfait pour les anecdotes et les confidences, je trouve intéressant de partir sur ce type d'infos aussi. On a un gros travail à faire pour valoriser notre travail auprès de notre public, alors pourquoi pas utiliser Facebook pour expliquer notre expertise, valoriser nos services, en quoi on peut les aider, ce qu'on fait quand on est fermé ... C'est ça pour moi l'intérêt de Facebook : montrer des choses qui ne sont pas assez officielles pour les mettre sur le portail mais qui pourtant font partie de notre profession et aident à améliorer notre image ...

L'exemple de la médiathèque de La madeleine (dans la métropole lilloise) est très intéressant : la médiathèque s'est construite ces dernières années pour une ouverture en octobre ou novembre 2013 je crois ... Et ils ont créé une page Facebook pendant les travaux pour montrer l'avancée des travaux, la constitution du fonds, présenter l'équipe, etc ... Bien sur, ça a du être laborieux de trouver ce qu'ils pouvaient dire et ne pas dire, parce qu'entre les aléas des travaux et les donnes sensibles, il a fallu jongler mais le résultat, c'est quils avaient déjà capté du public avant l'ouverture (et beaucoup de bibliothécaires, c'est vrai ...)

Modifié par Blandine
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Certes mais ça ne dépend pas QUE des bibliothècaires.


 


Je vais parler de mon cas personnel. Dans ma commune, il a fallu presque 2 ans pour ouvrir le cyberspace - faute à pas d'informaticien sur la commune, il n'y a que des intérimaires qui changent tout les 6 moiset seulement à mi-temps. Quand j'ai parlé de WI-FI, il y a eu des palpitations au niveau des élus et ce fut un non, net et précis, malgré les demandes des usagers.


 


Le blog lancé, à été suspendu pour validation de chaques articles, un an après toujours pas de nouvelle des validations - quand aux livres numériques, je suppose que dans 5 ou 10 ans, on répondra à mes demandes ou celles de mes successeurs ....


 


Alors facebook et twitter, hein ....


 


Après effectivement, cela dépend du public concerné. Le mien est très familial, et je vois bien que le portail de la bib est très très peu utilisé, malgré la publicité faites auprès des usagers, ils préfèrent encore (?) le contact direct et humain.


Modifié par Ysé
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Donc : un public concerné faible, et un mille-feuilles de tous supports de communication pour n'oublier personne. On rêve...

 

La conclusion est légèrement catégorique :tongue:  Je rejoins totalement Blandine : si certain(e)s ont ouvert une page Facebook par effet de mode, pour faire plaisir à un élu connecté, ou par "caprice", d'autres ont conçu un modèle cohérent incluant ce réseau social (mais pas que !), avec une vraie réflexion. Je n'aime pas parler de "stratégie" pour cet outil, car l'interactivité implique une part d'improvisation, d'inattendu, mais il y a une logique cohérente dans le fait d'ouvrir et de nourrir une page Facebook, notamment quand on cherche à développer la convivialité de nos équipements. Ce n'est pas la panacée universelle, ce n'est pas obligatoire et ce n'est pas toujours pertinent ; ce n'est pas non plus une systématique mauvaise idée.

Ensuite, je suis tout à fait d'accord avec Blandine quand elle parle de l'intérêt des "anecdotes et (...) confidences". C'est le choix que nous avons fait, même si notre contenu n'est pas exclusivement constitué d'informations de ce type. Ce que l'on constate ? Que les échanges peuvent parfois être superficiels, mais qu'ils créent une vraie complicité, que malgré l'évolution de Facebook cela permet de travailler sur l'image du bibliothécaire et de la bibliothèque. On se retrouve avec des débats sur le slam, des informations sur le Ramadan, des propositions d'animations... tout cela apporté par nos lecteurs !

Un autre avantage, peu abordé jusque là,  est le fait d'élargir notre public : nous avons dans notre médiathèque 40% d'usagers non-inscrits (selon une enquête ayant moins de 6 mois et assez fiable). Certains suivent notre page et gardent un lien avec nous, alors qu'ils sont "exclus" de beaucoup de circuits d'information traditionnels (newsletter par exemple).

Enfin, clairement, tout dépend de la volonté des élus et supérieurs. Dans notre cas, comme je le disais - je crois - plus haut, notre Adjoint est particulièrement demandeur, il nous incite même à poster plus souvent. Nous avions un dossier construit et argumenté pour défendre cette ouverture, mais face à une autre personne, les choses auraient pu être très différentes...

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  • 4 weeks later...

Je trouve ce débat dtrès intéressant, et je suis relativement assez convaincue de l'intérêt d'avoir une page facebook pour une bib (spéciale dédicace Blandine, tout pareil que toi), Mââââis, j'ai vraiment de plus en plus l'impression que ça ne marche pas, et que, comme vous le faisiez remarquer, la page fb d'une bib est plus souvent consultée/likée/commentée par d'autres bibliothèques copines, des partenaires genre petites maisons d'édition/musées du coin etc... je remarque que c'est pareil, pour, par exemple, la page fb de ma librairie.
 

Du coup, je m'interroge. Parce que ce qui ressort de cette discussion, c'est que l'interêt premier de la page fb, c'est de s'ouvrir à un plus large public, de toucher plus de monde que via le portail, avec ces articles hyper longs (d'au moins plus de 140 caractères), et on se retrouve en fait dans un monde encore moins large que celui que touche naturellement une bibliothèque ouverte au public (on se retrouve dans le monde des BdP quoi...). Ce qui me pose question, c'est cet enfermement et ses causes : est-on toujours trop institutionnel, même quand on essaie de s'encanailler ? ou institutionnalisons-nous la canaille lorsqu'on commence à faire comme elle ce qui la rend forcément moins attractive de la part de ce public qui cherche justement à briser les codes des institutions(c'est, à mon avis d'humble ignorante en réseau sociaux et culture numérique, une des raisons de la baisse de fréquentation de FB : on y allait pour être "entre-soi" à l'echelle mondiale, maintenant, les pépés et mémés y sont, on a plus de pub que nouvelles de nos "amis" et le gouvernement français tout entier copie les bibliothèques et poste des petits messages décontracts),  ?

 

Je sais que je rentre dans le  philosophique de la chose, mais j'ai l'impression qu'on est, en fait, plus sur un débat d'institutionnalisation et de l'image des bib, que sur juste le public et les réseaux sociaux. Peut-être, mais ce n'est vraiment qu'une hypothèse, prend on le problème à l'envers en pensant que la pge facebook va nous permettre de casser les codes et l'image hyperinstitutionnelle de la bib. On pense que facebook va nous désinstitionnariser et nous rendre plus accessible, alors qu'on institutionnalise fb et on le rend moins accessible en gros. Du coup, quelque soit le réseau social sur lequel on se place, est-ce qu'on en est pas réduit à revivre les mêmes choses, à savoir, être plus consultés par nos pairs que par notre public, tant qu'on a pas vraiment changé l'image de la bib ? J'ai du mal à penser la bib comme autre chose qu'ouverte d'esprit et révolutionnaire, et en avance sur son temps en terme de pensée (mais, de toute évidence, pas en terme de comm...), et, quand Clémentine de la Petite BibRonde disait qu'on est un probuit comme un autre à mettre en avant ou pas, je me dis : faut-il qu'on devienne vraiment un produit comme en autre pour qu'on soit approprié ?

 

J'ai un peu peur de clore le débat en postant ce message, j'ai remarqué que plusieurs fois, plus personne n'osait intervenir après mes commentaires...(appelez moi cloturator...) aussi, je vous en prie, si je suis hors de propos, continuez sans moi, mais continuez, c'est vraiment trop intéressant comme débat, et je pense vraiment que ça va plus loin que la simple page ou non, puisque cela touche diretement aux publics et à l'image de la bib...

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