Aller au contenu

Par-ti-ci-pez ! Le forum est un lieu de vie


Bouille

Messages recommandés

un peu ambigüe ...

1er point/

La réputation d'un bibliothécaire peut influencer positivement son recrutement. Alors proposer des contenus, animer des conférences, mettre en place des projets.......participer à l'ABF........... toutes ces initiatives contribuent à cette réputation.

Il existe de véritables "têtes d'affiche"  dans notre milieu, si l'on attire les plus ambitieux d'entre nous, c'est positif (du moment qu'ils participent)

Sans être un monstre d'ambition, c'est en partie pour çà que je n'ai pas choisi de pseudo... (plus facile d'être identifier en région).

2ème point/

Bon pour la carrière car, l'ABF dispense des cycles de formation, journées d'études, propose un espace d'échange et d'information (environnement et métiers mais également les missions ) etc ...

Je précise que souvent les formations autorisées dans nos établissments, sont les formations gratuites (la crise toussa toussa...)alors zapper la case ABF ce serait dommage.

 

 

 

Ouh là là ! Tu as bien fait de préciser. Sur le 2° point pas de problème on est d'accord. Mais sur le premier, pardon mon tonton, mais c'est le divorce d'office !

 

D'abord chez moi tout le monde sait que je suis "ABF" et je peux t'assurer que non seulement tout le monde s'en contrefout mais qu'en plus ça me fait une réputation de prétentieux qui balance sa science et ses textes de référence (tiens, la charte de déontologie de 2003 par exemple, tu verrais comme elle est reçue) et emmerde tout le monde. Empêcheur de merder en rond, voilà comment je suis perçu. Bon c'est le contexte local, rural etc...qui joue peut-être, je veux bien.

 

Mais ce qui me révulse c'est ton histoire d'ambition, de tête d'affiche, de donneur de conférences, et de réputation. Moi j'appelle ça du carrierisme. C'est peut-être une question d'âge mais de mon temps, celui des pavés dans la gueule à papa  (!) le carrièrisme était considéré comme un gros mot. Et perso, j'en suis resté là. Bien choisir et bien faire son boulot, ok. Lustrer son CV à la brosse à reluire pour se faire une réputation, non merci.

 

Tu as raison de parler d'ambiguité. Participer à l'ABF peut avoir différentes facettes. De la plus basse (avoir sa carte) à la plus élevée (devenir Présidente, comme Maâme Verneuil :tongue: ). Mais entre les deux il y a de la place pour toutes sortes de participations. Bien faire son boulot dans sa bib, dans le respect des bonnes pratiques de la profession, c'est déja énorme, participer à ce forum ça peut être positif si on fait avancer le schmilblick pour les collègues par du retour d'expérience utilisable ou par le débat d'idées etc..faire des adeptes de bonnes pratiques (et pas forcément des membres encartés) c'est pas mal non plus, animer des formations ABF en région, etc... la liste serait longue. Chacun l'arrête où il veut. Perso, ramener ma binette dans des congrès ou faire des conférences, c'est pas trop mon truc, mais ça peut être utile. Ou éditer des manuels. Ou proposer des articles dans le BBF, à chacun de voir sa façon de s'investir...

 

Bon, j'ai fini ma crise d'eczéma purulent. On se serre la main quand mème ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

D'abord chez moi tout le monde sait que je suis "ABF"(...). Empêcheur de merder en rond, voilà comment je suis perçu. Bon c'est le contexte local, rural etc...qui joue peut-être, je veux bien.

 

(...) Participer à l'ABF peut avoir différentes facettes. De la plus basse (avoir sa carte) à la plus élevée (devenir Présidente, comme Maâme Verneuil :tongue: ). Mais entre les deux il y a de la place pour toutes sortes de participations.

Cher Ferris,

Si votre ramage pro ressemble à votre plumage agorabib, pas besoin d'être ABF pour être considéré comme empêcheur de tourner en rond : vous avez une langue et un cerveau et manifestement, vous utilisez les deux (WAPITI, quand même !), ce qui n'est pas pour nous déplaire mais peut parfois en troubler certains.

Participer à l'ABF, c'est vrai qu'il y a plusieurs façons pour le faire et plusieurs degrés pour s'impliquer. Mais il importe de ne pas rester simplement en observateur quand on nous offre la possibilité de participer (même si on a pas forcément l'opportunité de donner beaucoup).

Daniel Bourrion parle dans RJ45 de la nécessité vitale selon lui de "mettre les mains dans le cambouis". Pour moi, l'ABF, c'est aussi ça...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Non Zénodote, soyons sérieux cinq minutes: En forgeant on devient forgeron. Mais en postant on devient Caribou ou employé des posts ....


 


J'ai envie de lancer des paris idiots : A ma gauche, Marcel Caribou 116 messages, à ma droite  Isalabib Cariboute 117 messages, et au centre Bouille Caribouille 141 messages. C'est une pro du boost. Elle sera cerf avant les deux autres. Donc les paris sont ouverts entre les deux challengers, Monsieur Marcel la Terreur de Cabourg et Madame Isa, surnommée Papousfan. Top départ !


 


Une seule règle : chaque post doit être en alexandrins. Un seul gain : une photo du mec sous-payé qui balaye la salle  après le Congrès. :hyper:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@zénodote.


 


Mettre les mains dans le cambouis, voilà une expression qui résume bien mon positionnement quotidien. Etre au charbon, à fond de cale ou sur le pont. Maitriser le truc, connaître sa boutique. Il a raison ce monsieur Bourrion.


J'ai un problème avec les grosses tête d'affiche dont parle Simon. A les écouter j'ai toujours l'impression qu'on ne  bouffe plus dans la mème cantine depuis trop longtemps. Et ça m'empêche de profiter de ce qu'ils disent.  


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@zénodote.

 

Mettre les mains dans le cambouis, voilà une expression qui résume bien mon positionnement quotidien. Etre au charbon, à fond de cale ou sur le pont. Maitriser le truc, connaître sa boutique. Il a raison ce monsieur Bourrion.

J'ai un problème avec les grosses tête d'affiche dont parle Simon. A les écouter j'ai toujours l'impression qu'on ne  bouffe plus dans la mème cantine depuis trop longtemps. Et ça m'empêche de profiter de ce qu'ils disent.  

Chez moi le gros mot c'est militant... je participe, soutiens, m'engage à la hauteur de mes possibilités, mais je ne milite pas !!! Pour moi, c'est un terme rédhibitoire... Les têtes d'affiche ne me gêne pas... #chacunsonmottabou :devil:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chez moi le gros mot c'est militant... je participe, soutiens, m'engage à la hauteur de mes possibilités, mais je ne milite pas !!! Pour moi, c'est un terme rédhibitoire... Les têtes d'affiche ne me gêne pas... #chacunsonmottabou :devil:

 

Attends, là je ne comprends plus. Adhérer à l'ABF c'est quand mème un acte militant, non ?

 

Alors tu participes, tu soutiens, tu t'engages (le mot est fort pourtant) et tu ne penses pas qu'en faisant cela tu milites ?

 

Oeuvrer dans sa pratique quotidienne, adhérent ou pas, pour faire reconnaître ce métier comme un vrai métier et pas une occupation pour vieilles dames, c'est quand mème du militantisme , non ?

 

Il ne s'agit pas de mot tabou ou pas. On est dans les actes, au quotidien.

 

Et moi je te dis que tu es une militante qui s'ignore ! :yes:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Ferris : grosse tête d'agorabib ! :tongue:


Pour moi, le militant est prosélyte moi, je ne souhaite pas l'être ! Je suis juste consciencieuse... c'est tout. A la rigueur, j'espère être exemplaire et prends pour modèle certains collègues (c'est bien les grosses têtes, surtout quand elles mettent les mains dans le cambouis).


[le militantisme, c'est le maaaaaalllll]


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Qu'est-ce qu'on se marre ce soir ! Donc, si je te résume : tu es juste militante pour toi-mème ?. Pas de prosélytisme ?. Tu prends des trucs chez des collègues mais c'est juste pour toi, tu n'en fais profiter personne d'autre ?. Et tu dis être exemplaire ? Mais pour être un exemple, il faut être vue, regardée, écoutée...donc se faire connaître et propager ses pratiques et idées. As-tu vu un exemple invisible, muet, inactif ? Et puis, si tu n'as rien à dire, à démontrer, personne à convaincre, tu n'es donc ici que pour piocher dans les apports des autres ? Mais c'est pas beau, ça ! C'est surement pas ABF.

 

Bon, voyons avec les dicos en ligne si tu peux encore t'en sortir dans l'honneur :

 

Le militantisme est l'activité, l'attitude d'un militant dans le domaine politique, syndical, associatif… C'est le fait de lutter pour une cause, une idéologie, un parti.

 

Donc tu n'as aucune cause à défendre. Bravo.

Le militantisme peut parfois prendre la forme d'un "zèle ardent" ou de prosélytisme de la part de militants pour rallier les autres à leur cause.

 

Pas de prosélytisme, tu l'as dit. Dommage, j'aimais bien le zèle ardent...

On appelle militantisme moral, l'activité de militants basée sur des solidarités autres que celles des organisations ou des idéologies politiques : lutte contre le racisme, causes humanitaires, défense des droits de l'homme, lutte contre le SIDA, défense de l''environnement, droit des consommateurs, développement durable, etc.

 

Ou la promotion d'une profession...? Logique, non ?

 

Tu es donc une MILITANTE MORALE ! Tu es sauvée.; J'avais un dote Zénodoute, mais il est levé ! Tu es fréquentable.

 

Bonne nuit !

 

 

Mais un militant moral ne se salit pas les mains. C'est dommage, pour quelqu'un qui préconisait les vertus du cambouis ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Pour moi, le militant est prosélyte moi, je ne souhaite pas l'être ! Je suis juste consciencieuse... c'est tout. A la rigueur, j'espère être exemplaire et prends pour modèle certains collègues

 

Bonjour,

 

il n'y a rien de choquant ou de mal à être militant.

Si j'ai rejoins l'ABF en 1993 (environ...) ce n'est pas pour être consciencieux.

 

J'ai adhéré à l'ABF parce que j'ai découvert un métier passionnant que j'aimais et que j'aime toujours.

 

L'association ABF m"a permis d'échanger, de prendre des positions, de m'opposer parfois à certains collègues, de m'enrichir par la formation ou les journées d'études, ...

Enfin en un mot pour : VIVRE MON METIER

Et je n'ai jamais cherché à prendre exemple sur des collègues. je suis avant tout moi-même, dans mes certitudes, mes doutes et mes contradictions.

Je reprends pour devise ce qu'un collègue disait : l'ABF n'est que ce que ses adhérents en font. (et ce collègue n'est pas un modèle pour moi :D )

Je ne veux pas d'une ABF consciencieuse (quoique parfois ...) et j'y apporte mes idées et mes indignations.

 

Quant au prosélytisme, ce n'est peut-être pas le bon mot mais je pense qu'adhérer à une association professionnelle de bibliothécaires est une démarche libre que l'on peut proposer aux collègues.

 

                                        Monsieur Marcel, la Terreur de Cabourg

Modifié par Marcel
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Anne Verneuil

Eh eh... si je suis devenue Maame Verneuil présidente des caribous ABF, c'est parce que mon directeur dans mon premier poste m'y a encouragée, et franchement, il a bien fait ! Le nombre de choses que j'ai apprises, de gens intéressants que j'ai rencontrés... Parfois je le dis que sans ça, j'aurais peut-être changé de métier dans certaines périodes décourageantes...

Prosélytisme oui, peut-être... je dirais plutôt partage et rupture de l'isolement professionnel.

Et avis aux amateurs: le siège de président(e) sera vacant dans deux ans et demi !!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le problème de l'adhésion ABF (je suis un vieil adhérent de fraiche date) c'est qu'on ne sait pas trop ce qu'on peut en attendre. Boite à outils (c'est nous qui mettons dans la boite), bien sûr, représentativité de la profession au niveau des instances nationales, actions formatrices qualifiantes en régions etc..Mais, ce n'est pas un syndicat bien évidemment, et on y voit peu les aspects "sociaux" de la profession soulevés ou débattus. Certes, il y a des prises de position (comme recemment sur les concours). Mais la profession a beaucoup changé, les gens viennent de partout, d'horizons très divers, pour travailler dans des bibliothèques de plus en plus différentes elles-mèmes, les "modèles" s'estompent peu à peu, et les dicours paraissent souvent inadaptés à la réalité de chacun. Et le sentiment d'appartenir à une communauté devient un peu diffus, voire superfétatoire. C'est pas l'ABF qui va me permettre de résoudre mes problèmes avec mon maire, avec la Drac etc...


 


Alors, quand on essaie de convaincre un nouvel adhérent qui, comme beaucoup d'utilisateurs du forum, a d'abord un réflexe utilitaire "à quoi ça va me servir", on se sent un peu faiblard. On part dans un discours sur les échanges, le sentiment d'appartenir à une communauté professionnelle, les outils, les textes, les retours d'expérience, et, comme tu le dis si bien "rompre l'isolement". Mais on n'arrive pas à convaincre. Et je le sais d'autant mieux que j'ai moi-mème longtemps résisté. Sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être, comme dit Marcel parce que "je suis avant tout moi-même, dans mes certitudes, mes doutes et mes contradictions." et que, dans ce cas là la communauté professionnelle prend moins de sens, je ne sais pas. 


 


Quand je rencontre en stage des collègues d'horizons différents (sans meme parler de BU ou de BDP), j'ai l'impression que nos réalités ont de plus en plus de mal à s'assembler. Comme faire un puzzle avec les pièces de différentes boites. Et puis, avec les "nouvelles" technologies, on a l'impression que déja à ce niveau deux mondes se côtoient sans parler de la mème chose.


 


Bref, l'ABF (qui certes a changé depuis 1906, ne poussons pas le bouchon) est-elle si représentative, au delà de ses membres, de "la profession". C'est comme la question qu'on posait pour le Congrés, est-ce encore un modèle valable (nonobstant l'aspect économique non viable) ? Ben, pareil pour l'ABF.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Par-ti-ci-pez ! au forum disait Bouille


 


Participer. A l'ABF. Ont glissé quelques autres.


 


Dans les 2 cas on le fait chacun à notre façon, selon notre parcours, nos expériences, nos envies. Si on a envie de le faire.


On ne le fait pas de la même façon à différents moments de notre carrière, de notre vie. En plus, il y a aussi plein de façons d'être bibliothécaire aujourd'hui (comme l'écrit Ferris).


Alors il semble bien normal qu'il y ait autant d'expressions différentes de notre rapport à cette association professionnelle, on est tous différents !


 


Pour ma part j'y ai longtemps été indifférente, mon environnement professionnel suffisant par ailleurs à nourrir mes échanges sur le métier. En plus la collectivité adhérait, alors pourquoi le faire individuellement ?


Puis un changement de poste m'a mise dans cette situation d'isolement qu'évoquait Anne, à un moment où ma pratique changeait aussi, et alors ça a été une évidence.


J'ai adhéré, j'ai participé un peu à la vie du groupe régional, j'ai même fait une incursion dans une commission nationale. Pas longtemps parce que... je n'y ai peut-être pas trouvé ce que j'espérais. Je suis retournée à mon statut d'adhérente anonyme qui me convient bien aussi finalement.


Alors oui, j'ai pris la manie de transmettre systématiquement les infos que je glâne à mes collègues, je cite régulièrement l'ABF, mais le prosélytisme c'est quand même moyennement mon truc.


Disons que je le vois comme une strate d'un cercle professionnel qui aurait plusieurs niveaux. Et j'ai choisi de faire partie de ce niveau-là. C'est ça qui est bien : on a le choix.


Modifié par Isalabib
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je te cite Ferris :

"Quand je rencontre en stage des collègues d'horizons différents (sans meme parler de BU ou de BDP), j'ai l'impression que nos réalités ont de plus en plus de mal à s'assembler. Comme faire un puzzle avec les pièces de différentes boites. Et puis, avec les "nouvelles" technologies, on a l'impression que déja à ce niveau deux mondes se côtoient sans parler de la mème chose."

Je suis d'accord ! Est-ce une fracture bibliothéconomique ?

En tous cas, parfois je me sens "obsolète " au regard de cette fracture ( sans parler des annonces d'offres d'emploi où je me retrouve rarement :(

Quant à la représentativité de l'ABF : oui on peut se poser la question . Il m'arrive souvent lors de journées d'étude ou lors de congrès de voir et revoir toujours les mêmes personnes (" p'tain elle a pris un coup de vieux la Simone ; Jean-Jacques ne change pas toujours aussi c..)

Bref un prochain thème de congrès ? En attendant je vais voir la semaine prochaine a Lyon si mes propos se vérifient encore !!!!

Marcel la Terreur des vieux bibliothécaires de Cabourg

Modifié par Marcel
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ferris, c'est pas un combat de catch quand même ! Tout ça pour atteindre les 300 messages, y'en a, j'vous jure.


De toute façon ça compte pas parce que


- on n'a pas écrit en alexandrins. ça vaut pas


- le prix ne nous motive pas (en tout cas pas moi, je suis sûre que Marcel partage)


 


sinon le ciel est toujours bleu ?


moi je prépare ma doudoune pour aller à Lyon, je pense que pour le glacier recommandé par Celaeno, c'est mort !


http://www.agorabib.fr/index.php/topic/40-thécaires-gourmands-parce-quil-faut-bien-accompagner-le-café-aussi-non/?p=1431


:brr:


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Marcel.


 


Oui je crois qu'on peut parler de fracture bibliothéconomique et de l'obsolescence de certains d'entre nous. Non pas seulement que le ressentions, mais au sens où nous le sommes vraiment devenus. Et c'est vrai aussi qu'on voit, ou lit, un peu toujours les mèmes personnes. On finira par compter les morts comme dans certaines réunions d'anciens du Lycée Machin. Les Copains d'avant, tiens, ça nous irait bien.


 


Il se cree peu à peu un hiatus entre les valeurs, très militantes à l'époque, qui ont fondé notre choix de profession et l'éparpillement professionnel actuel qui est plus fondé sur du pragmatisme, un discours utilitaire, la recherche du "ça marche". Et si ça marche, c'est que c'est bon. Certes nos textes de référence sont toujours là, mais comme des photos jaunies au mur.On à l'impression que ce n'est plus vraiment à l'ordre du jour. On s'y réfère, on les cite en annexes, mais la pratique ne repose plus dessus. Ils servent plus "d'alibi après coup" plus que de "fondement avant projet". Nous, on construisait à partir des valeurs, maintenant on habille nos projets avec. C'est comme quand tu achètes une plante verte dans son godet. Tu finis par acheter un cache-pôt rutilant pour cacher le godet moche. Surtout si c'est pour offrir.


 


Regarde les envolées lyriques sur le Troisième lieu, nouvelle ligne bleue des Vosges de la profession. Qui crois-tu que ça concerne en réalité, très concretement ? Quelques nouvelles structures qui auront les moyens de réaliser des rêves ? Comme tes superbes photos scandinaves. Et à côté de ça, et beaucoup de messages en témoignent sur différents sujets, une misère de moyens, de personnels, de budgets pour la plupart d'entre nous. Mais le discours dominant reste axé sur l'ailleurs, les avenirs radieux. Décalage.


 


Au fond le discours devient hypocrite, d'une certaine façon, et illusoire, car son décalage avec le réel est préhensible par tous. Quand je lis dans un LH assez récent que 76 000 personnes travaillent en bibliothèque, tous statuts confondus, je dis que ça ne formera jamais une communauté professionnelle, ni d'idées, et que ça sera de pire en pire. Et ce n'est pas une pauvre (y compris au sens propre) ABF qui va fédérer tout cela, bien évidemment. La question : que représente l'ABF se pose donc et se posera toujours. Guettée par l'obsolescence, elle aussi ?


 


Bon, enfin tu vois ce que je veux dire. J'ai un petit coup de blues ce soir, je crois. Mais ça m'a fait plaisir de te lire là-dessus.


Je ne serai pas au Congrès, mais fais mes amitiés à la Simone et au Jean-Jacques si tu les vois.


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bouille Caribouille n'écrit pas en alexandrin, c'est contre sa religion.


Bouille Caribouille n'a jamais pu encaisser la versification.


Bouille Caribouille aime lire les histoires de batailles spatiales et les combats au sabre-laser. D'accord, ça n'a pas de rapport avec la poésie, parce qu'on peut parfaitement écrire un space-opera en alexandrin. Faut juste être très motivé.


 


Je vais tenter de garder mon avance sur Marcel et Isalabib, mais bon sang, il y a du chemin à parcourir avant de devenir wapiti (WAPITI, nom de dieu !).


 


Au fait, chers collègues qui participent au congrès, il a l'air de vouloir faire beau à Lyon la semaine prochaine, me dit Météo France. Petits veinards.


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pascal WAGNER

Hello,


Prosélytisme : pour moi, mot connoté à "secte", à "insistance", voire à "harcèlement"...


Si je dis que  si beaucoup plus de gens adhéraient à l'ABF, celle-ci serait plus Indépendante financièrement et plus représentative politiquement, est-ce que je fais du prosélytisme ?


Par contre, évidemment, hors de question de harceler les collègues et de regarder de travers les collègues non-adhérents.


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si je dis que  si beaucoup plus de gens adhéraient à l'ABF, celle-ci serait plus Indépendante financièrement et plus représentative politiquement, est-ce que je fais du prosélytisme ?

 

Si on suit les définitions, oui. Et si l'on suit ton parcours à l'ABF, oui aussi. Zèle pour recruter de nouveaux adeptes. Synonymes : Apostolat, propagande, zèle.

 

Mais je ne vois pas le rapport avec le harcèlement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pascal WAGNER

Par harcèlement, je voulais dire zèle excessif et insistant.

Bon, alors j'ai fait du prosélytisme. Ben je continuerai, alors.

Modifié par Pascal WAGNER
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pascal, tu me fais penser à quelque chose, mais je peux me tromper : il y aurait harcèlement s'il y avait carotte. C'est à dire que "adhérez" deviendrait "adhérez sinon..." (panpan cucul, vous ne pourrez bénéficier de, vous ne serez pas reconnus comme, vous ne serez pas défendus contre etc...)


 


Or c'est paradoxalement parce qu'il y a peu d'intérêts "matériels", mais essentiellement un intérêt intellectuel, moral à adhérer (sauf pour le collègue Simon Royer qui pense que ça peut jouer sur ses ambitions de carrière) qu'il ne peut y avoir pression ou harcèlement qui vaille.


 


Quand un syndicat "maison" d'une boite te dis gentiment  "on ne force personne", il peut y avoir anguille sous roche. Quand tu essaies de persuader quelqu'un d'adhérer à l'ABF et d'y être actif, je ne vois pas très bien où pourrait se situer l'anguille. Les jésuites qui évangélisaient l'Afrique pouvaient menacer de l'enfer ou de l'épée. Le sabre et le goupillon. Qui veux- tu menacer et de quoi ?


 


Mais c'est aussi, peut-être ce manque de "bras" (au sens de puissance, de bras armé) qui fait que trop peu se sentent concernés. Imagine que l'ABF acquière une dimension syndicale , politique, et juridique, et la force de pression correspondante, elle recueillerait sans doute plus d'adhésions et augmenterait la diversité de ses adhérents et sa représentativité. Moins de conservateurs à la tête etc..


 


A terme, elle y perdrait son âme et tomberait très probablement dans des réflexes corporatistes assez étroits, l'adhésion devenant purement utilitariste. Du coup, l'ABF pourrait par exemple excommunier les adhérents qui ne respecteraient pas les bonnes pratiques, les bons textes, les "positions de l'ABF" au niveau national etc...Et tu deviendrais la réincarnation du sénateur MacCarthy de l'ABF.


 


Ce qui fait ta force et la nôtre en général, c'est que nous pouvons affirmer hautement toute la force et la valeur de notre impuissance, qui n'est pas inutilité. Et faire du prosélytisme. Dans le respect de la liberté de chacun.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A l'origine, le prosélytisme était la démarche de faire adhérer à la foi chrétienne. Connotation qui gêne sans doute un certain nombre d'entre nous. Mais il est tentant de filer la métaphore comme le fait Ferris avec les jésuites en Afrique.


Alors métaphorons d'abord avec la "vocation" (on parle de vocation religieuse comme de vocation professionnelle n'est-ce pas ?) : ça concerne d'abord ceux qui ont toujours su qu'ils feraient ça, qui ont choisi cette voie. Et s'ils sont toujours là c'est qu'ils y croient, alors la c'est carrément une question de "foi", et oui.


Allons voir aussi du côté du "sacerdoce" : on propose des collections au top, on apporte la bonne parole à nos lecteurs... d'ailleurs c'est d'abord vers eux qu'on se fait prosélytes. C'est le côté prescripteur qui ne cesse de nous rattraper.


 


Bon, j'arrête de vous énerver avec le bréviaire du parfait petit (moine) bibliothécaire. Mais avouez que des fois il y a un peu de ça quand même.


 


Alors, adhérer à l'ABF dans tout ça ? et bien c'est effectivement un choix, personne n'est obligé.


Pour moi c'est une démarche qui reflète le rapport que chacun a à ce métier. Il me semble que ce qui nous rapproche, même en venant d'horizons très différents, c'est une sorte d'identité professionnelle commune, des valeurs, etc.


Alors pourquoi tout le monde n'adhère-t-il pas en masse ? Et bien parce qu'on peut bosser en bibliothèque sans nécessairement l'avoir choisi, sans aimer trop ça, sans partager l'idée d'une identité commune, sans penser qu'on fait un métier "à part" qui mérite qu'on échange dessus avec d'autres une fois qu'on a dépointé... Les échanges dans la rubrique management l'illustrent bien : la vocation professionnelle n'est pas également partagée. Alors au-delà du salaire mensuel, si on n'a pas un minimum d'intérêt intellectuel pour son boulot, on ne va certainement pas adhérer à une asso professionnelle.


Comme le dit Ferris, la seule carotte est l'intérêt intellectuel et moral.


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...