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Wifi en médiathèque


Ignatius

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Bonjour,


nous souhaitons proposer le Wifi aux usagers de notre médiathèque dans les prochains mois. Cela pose nombre de questions !!! Grâce aux différents échanges sur les forums d'agorabib, j'ai trouvé des éléments de réponses pour ce qui relève des questions juridiques. Par contre, je suis toujours à la cherche d'informations sur les points suivants :


-quelles sont les sociétés/prestataires ( EPN) auxquels vous avez fait appel pour proposer ce service ?S'agit-il dans tous les cas du fournisseur qui gère les accès Internet publics ?


-la gestion des comptes (la durée de validité des identifiants...)


-les éventuels dysonctionnements liés à un trop grand nombre d'utilisateur,


-la possibilité d'imprimer laissée aux usagers.


-les éventuels effets nocifs du Wifi


 


Merci d'avance pour vos retours d'expériences en la matière


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La DSI de l'agglo a mis en place la solution "Ucopia", les bibliothèques disposent donc de ce système.


Avantage de ce choix :  les utilisateurs peuvent se connecter avec leurs identifiants dans tous les bâtiments publics équipés de bornes.


 


Critères choisis par la DSI : Inscription gratuite, sur présentation (et saisie) de pièce d'identité ou carte de bibliothèque. Profil "de base" : 2h de connexion/jour, entre 8h à 20h du lundi au samedi, id valable 6 mois


 


Un développement simple a été mis en place pour les bibliothèques, permettant de créer les identifiants directement dans le SIGB (Koha).


En revanche, pour la gestion des comptes, tout passe par l'interface Ucopia.


 


La gestion des comptes est assez étendu : différents profils, gestion du temps, des plages horaires et jours de connexion, durée de validité du compte, etc ...


Envoi des identifiants par mail. La possibilité pour les usagers de créer directement leur compte par envoi de sms existe (pas encore mis en place ici).


 


Une borne est sensée admettre 50 connexions simultanées. Le débit dépendra de la bande passante (la notre étant faible, nous avons constaté que si bcp de personnes sont connectés en même temps, ça rame pas mal ... mais c'est "logique")


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J'ai pratiqué Ucopia et c'est effectivement un outil très pratique car il s'adapte à votre contexte.


 


Critère choisi par la DSI : pas de pièce d'identité (pour rappel on n'a pas de pouvoir de police en bibli...) mais délivrance des ID et MP au demandeur seulement après que celui-ci ait coché "j'accepte les conditions etc" sur l'interface d'accueil (ce qui engage sa responsiblité via son adresse IP et dégage celle de la collectivité). Envoi des ID et MP par sms (ou saisie manuelle et délivrance par le personnel de la bibli pour les personnes n'ayant pas de tél portable, ça existe).


Durée de validité limitée, modifiable en s'adressant aux bibliothécaires (le max étant d'un an).


 


Donc : ouvert à n'importe qui, inscrit ou pas à la bibli. Pas de limite de temps dans la journée mais ouvert uniquement aux heures d'ouverture de la bibli (pour empêcher l'effet "ventouse" devant la porte le reste du temps).


En gros, un peu comme au McDo... mais c'est un choix de la collectivité que d'offrir très largement ce service.


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  • 2 weeks later...

Oui, c'est intéressant, mais cela dépasse très largement les bibliothèques.


 


Perso, je trouve qu'appliquer le principe de précaution en bib (ou à l'école) est une vaste blague. Regardez le nombre de réseau WiFi accessible chez vous... Néanmoins, cela n'enlève pas l'importance de la question.


 


Edit : pitié, ne parle pas de lieux sacrés pour les bib. On dirait un bib du XIXe qui sacralise les bouquins T_T


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Compte rendu de séance de l'Assemblée Nationale du 31 décembre 2013 

 

Bonjour Asclépios,

 

je te conseille d'actualiser ton post en remettant la bonne date (31 janvier 2013), pour éviter tout commentaire science-fictionnesque sur tes propos.

 

Sur le fonds : cette question nous concerne tous, en tant que citoyens (je vis dans un immeuble et tous mes voisins ont des box...) et en tant que professionnels (pour nous et pour les usagers de nos structures).

Cela dit, je ne partage pas non plus tes propos sur la sacralité des bibliothèques. Si on veut que les bibliothèques vivent, il faut les considérer comme faisant partie de la société actuelle, avec ses bons et ses mauvais côtés. Vu le sujet, ça n'aurait pas de sens de les traiter isolément !

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Je suis convaincue que le principe de précaution, c'est justement dans les lieux publics qu'il faut l'appliquer en premier (écoles, bib, etc) ... Mais là où je bloque, c'est quand je dois concrêtement proposer une alternative : les gens nous demandent le wifi, on perd toutes les semaines des étudiants et lycéens qui voudraient avoir accès au net sur leur ordi et ne le peuvent pas ...


 


Le wifi est néfaste, ok pour une autre technique, pourvu qu'ils aient le net ...


le filaire ? oui mais alors allons-y concrêtement, j'ai du mal à voir ce que ça donne : ce sont des rallonges ethernet qui sortent des murs et les gens accrochent leurs portables aux cables ? (et niveau paramétrage du réseau, y aura-t-il des manip à faire ?) et niveau nombre de prises réseau, il existe des dédoubleurs pour multiplier le nombre d'accès compte tenu de nos contraintes en terme de nombre de prises déjà posées ? ça risque de ralentir notre débit (déjà extremement réduit !)


 


Le débat idéologique n'a de poids et n'est vraiment entendu que quand concrêtement, la solution proposée parait réalisable... pour cela, il faut qu'elle soit visualisable ...


Sachant qu'il faudra aussi rappeler que la connexion wifi n'aurait pas été + simple probablement ...


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Je n'ai jamais dit que j'étais contre le principe de précaution, je n'ai pas écrit que c'était bien de s'en prendre plein la tête à la maison, au boulot (et sur agoraBib par dessus le marché !). J'ai aussi écrit cette petite phrase : 


 Vu le sujet, ça n'aurait pas de sens de les traiter isolément !

 


Ce qui veut dire que techniquement, ne traiter que des espaces publics limiterait la portée de n'importe quelle mesure qui serait prise (et le conditionnel s'impose car effectivement ça ne semble pas proche). De la même façon que l'interdiction de fumer dans les lieux publics (et pas tous les lieux publics : fumer au bord des bacs à sable ou sur la plage n'est pas interdit partout) n'a certainement pas eu des effets très efficaces sur la santé des fumeurs (leur nombre a-t-il baissé grâce à cette mesure ?), peut-être sur celle des non-fumeurs (ex fumeurs-passifs) ?


 


La santé publique ne s'arrête pas aux portes des bibliothèques, voilà quel était mon propos.


 


@ Ferris : d'accord sur la part du lobbying, le vrai pouvoir n'est plus politique mais bien économique.


Pour le reste, je salue la manière dont tu manies l'ironie, même si j'en fais les frais. Si c'était bien de l'ironie ?


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Bonjour Asclepios

 

 

Merci pour ce suivi.

 

Tout ça me rappelle le mail que j'ai adressé à notre prestataire informatique. Qui n'était pas très content de devoir changer son fusil d'épaule, pour passer à du filaire.

Enfin, il avait le choix. Peut-être. :wink:

 

 

Je pense que ça peut être utile à certains pour faire réfléchir le prestataire sur les propres risques qu'il subira en cas de plainte.

 

Parce que les prestataires sont responsables. 

 

Note : mail de 2009, certains liens ne fonctionnent plus.

 

 

Bonjour

 

Je ne dénie pas votre rôle de prestataire au point de vue technique, fonctionnel et budgétaire. C'est votre travail.

 

Je souhaite cependant que vous y ajoutiez le volet juridique, responsabilité civile/pénale et précaution d'emploi des appareils que vous mettez en place (surtout concernant les populations qui viennent en bibliothèque : femmes enceintes, bébés, enfants en bas âge et population en général). Soit les problèmes de santé publique.

 

 

Je vous conseille donc la lecture de l'excellent article suivant :

 

http://www.mag-securs.com/article.php3?id_article=5141

 

dont je reprends les lignes importantes (et capital en ce qui concerne le prestataire informatique)

 

<< Un minimum de précautions est à prendre

Lors du déploiement de réseaux, il vaut mieux utiliser de la fibre, à défaut du cuivre et recourir à la radio lorsqu’il n’y a pas d’alternative ou, pour du WiFi, en remplacement du DECT et GSM.

 

Il faut éviter de placer des antennes à moins de 3 mètres des personnes exposées durant de longues heures, afin de garder un niveau inférieur à 0,6 V/m. Cette valeur a en effet été proposée comme maximum acceptable dans le projet de loi n° 2491. Il serait très imprudent de déployer aujourd’hui des solutions dont l’usage pourraient être prochainement prohibé. Les postes de travail fixes ne doivent pas être raccordée par radio.

 

Il faut éviter de mettre des bornes WiFi à moins d’un mètre des appareils électroniques et à moins de 3 mètres pour les appareils à usage médical sensibles.(ECG,EMG EEG etc..).>>

 

[...]

Quoiqu’il en soit, la responsabilité pénale des responsables informatiques pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui, peut d’ores et déjà être engagée aujourd’hui si les seuils de 3 V/m en valeur crête sont dépassés, en vertu du principe de précaution applicable en matière de santé et d’environnement (article 1 de la charte constitutionnelle de l’environnement)"

 

[...]

Ainsi que la réponse suivante :

<< Si on lit bien le tableau, il ne faut pas mettre aujourd’hui une borne WiFi à moins d’environ 60 cm d’un individu faute de quoi il est exposé à une densité de puissance de plus de 3V/m.

 

Si le projet de loi visant à abaisser le seuil d’exposition à une densité inférieure à 0,6V/m passe, il ne faudra plus mettre une borne WiFi à moins de 3 mètres d’un individu

En cas d’infraction, l’Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002 nous donne le barème des sanctions :

 

Le fait d’exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.>>

 

 

Car je crains que votre étude de faisabilité n'ait, pour l'instant, omis ce genre de détails.

 

Donc, avez-vous trouvé dans ma bibliothèque des points à plus de trois mètres qui pourrait accueillir un appareil Wifi assez puissant pour traverser les murs et la rue jusqu'au serveur de la Mairie ?

 

Avez-vous effectué des mesures d'intensité de l'appareil que vous destinez à la bibliothèque ?

 

Avez-vous effectué des mesures de contrôle concernant l'intensité des V/m ou des micro tesla à l'intérieur de la bibliothèque avant l'installation et après l'installation de l'appareil ? (afin que je puisse les présenter à la population et leur garantir de la non dangerosité de l'installation)

Mais passons ces points qu'il reste à traiter au-delà d'une simple connexion au serveur de la mairie.

 

Je vous recommande également la lecture de ceci.

http://forum.doctissimo.fr/sante/pollution/risque-wifi-grossesse-sujet_143251_1.htm

D’après le rapport d’un groupe de travail sur l’impact des champs  électromagnétiques sur la santé réunissant des scientifiques américains  et européens, le Bioinitiative Report ayant passé au crible 2000 études indépendantes, publié fin août 2008 : 0,1 µT (micro Tesla) est la dose  au-delà de laquelle ne devraient pas être exposées en permanence les  personnes les plus sensibles : Les enfants, les femmes enceintes, les  personnes âgées, celles qui disposent d’un appareil médical, les  personnes électrosensibles (dont le nombre est en augmentation  constante) ou quiconque à l’état de repos.

 

 

Soit un bibliothécaire ou un lecteur.

 

 

Je vous rappelle aussi qu'en Allemagne, en Angleterre, en Autriche, en Belgique et d'en d'autres pays la Wifi est déconseillée et même interdite dans les écoles et les lieux publics.

 

http://walloweb.com/743/la-flandre-interdit-le-wifi-bruxelles-et-la-wallonie-suivent-le-mouvement/ (lien perdu)

 

http://www.robindestoits.org/Angleterre,-Allemagne,-Autriche-le-wi-fi-interdit-dans-les-ecoles-Le-Parisien-09-02-2008_a270.html

 

Or, à la bibliothèque, nous recevons les scolaires et même les petits de la Halte-Garderie, sans oublier les femmes enceintes et les personnes âges. (autant de publics dit "sensibles" dans nos structures)

 

Même si ça se déroule dans les autres pays et que nous pouvons ne pas nous sentir concernés, regardons maintenant ce que disent les assureurs.

 

http://www.robindestoits.org/Preoccupations-quant-aux-effets-pour-la-sante-des-champs-electromagnetiques-Resolution-adoptee-au-Parlement-europeen-02_a796.html

 

'Préoccupations quant aux effets pour la santé des champs électromagnétiques ' - Résolution adoptée au Parlement européen - 02/04/2009

---

Extrait du texte adopté :

 

Le Parlement européen,

(...)

27. est vivement interpellé par le fait que les compagnies d'assurance tendent à exclure la couverture des risques liés aux CEM des polices de responsabilité civile, ce qui signifie à l'évidence que les assureurs européens font déjà jouer leur version du principe de précaution ;

 

Eléments que l'on retrouve

http://www.designnumerique.net/enjeuxusages/spip.php?article40 (lien perdu)

 

"C’est tout simplement honteux de soigneusement trier les informations qui sont rassurantes. Pourquoi à votre avis les compagnies de réassurance ne couvrent plus les risques liés à l’exposition aux champs électromagnétiques ?

 

Sous la pression des compagnies de réassurance, les assurances professionnelles en responsabilité civile ont assorti leurs polices de clauses restrictives qui devraient faire réfléchir le citoyen moyen et les politiques qui nous gouvernent. Voici quelles sont ces clauses :

[...]

• tous les dommages, pertes, frais ou dépenses de quelque nature que ce soit, causés directement ou indirectement par, résultant de ou lié de quelque manière que ce soit aux champs électromagnétiques (EMF) ;"

 

Et là, voyez-vous, lorsque les assureurs n'assurent plus ce genre de risque, ça veut bien dire qu'ils existent. Qu'ils existent de manière importante !

 

Les assureurs n'assurant plus, avez-vous établi qui sera responsable d'un éventuel recours devant les tribunaux ?

 

 

Pour en finir sur ce sujet de santé publique, je vous rappelle la (et même les) proposition(s) de loi qui circule(nt) actuellement depuis le début de l'année 2009 :

 

http://www.zdnet.fr/blogs/greenit/le-wi-fi-des-box-internet-bientot-desactive-par-defaut-39602483.htm

http://www.senat.fr/leg/ppl08-360.html

 

Enregistré à la Présidence du Sénat le 17 avril 2009

Titre III – Réduction de l’exposition aux champs électromagnétiques produits par les technologies Wifi et Wi-Max

Article 14

Sur tout appareil radioélectrique équipé du wifi, celui-ci doit être désactivé par défaut.
Les notices d’utilisation et emballages des appareils mentionnés au précédent alinéa comportent une information claire et visible mentionnant les risques sanitaires liés à l’utilisation du wifi et les mesures de prévention à prendre lors de son activation.
Tout appareil radioélectrique équipé du wifi porte les informations mentionnées au précédent alinéa.

Article 15

Lorsque cela est possible, dans les établissements publics et les collectivités, les solutions de connexion filaire seront obligatoirement mises en oeuvre pour toute nouvelle installation d’un réseau de télécommunication, sauf dérogation de la DRIRE pour un motif d’intérêt public.
Lorsque cela est possible, les installations wifi existantes seront remplacées par un réseau filaire dans un délai de 5 ans à compter de la promulgation de la présente loi.

 

Article 15 que je souligne en gras.

 

Vous comprenez pourquoi j'ai quelques doutes sur l'opportunité d'installer la Wifi.

Alors que de tels projets de loi sont en cours, préconisant le passage au filaire sous 5 ans partout où c'est possible.

 

 

Pour répondre à vos derniers points, je rajoute :

> Du point de vue sécurisation , suivant le matériel utilisé, la sécurité est très bonne, et ce n’est pas par ce que vous voyez un signal que vous pouvez le hacker.

 

Supposons un seul instant que, par un "miracle" une personne puisse hacker le système informatique de la mairie et se mette à télécharger des oeuvres protégées, ceci illégalement.

 

Avez-vous informé la Mairie des risques encourus :

- coupure de l'accès Internet

- responsabilité du maire et du service informatique engagé

 

Avec des peines allant de trois ans d'emprisonnement, et 300.000 euros d'amende.

 

Sans compter les dégâts qu'un intrus pourrait occasionner sur le serveur de la Mairie.

Ruinant, je ne sais combien de jours de travail.

 

 

En tant que bibliothécaire (et ex-informaticien), j'ai d'autres questions :

 

"La sécurité est très bonne", qu'est-ce que ça veut dire ?

La sécurité du filaire est de 100 %.

 

A quel pourcentage pouvez-vous garantir la "très bonne" sécurité de l'installation Wifi ?

Surtout en comptant les quelques deux millions de réponses à la recherche "cracker wifi", et les très nombreux logiciels qui permettent de hacker les wifi.

 

L'avez-vous testé ?

Quels sont les résultats de ces tests ?

Quelle fiabilité face aux logiciels les plus courants du "marché du hacking" ?

 

> Pour les conseils d’utilisation, sachez que presque tous les hôpitaux et les maternités en sont équipés ou sont en cours ! 

 

Sur ce sujet, j'aurais bien d'autres articles à vous faire lire. 

Cependant, la loi à venir et les décisions dans les autres pays me semblent suffisants pour écarter cette réponse trop hâtive, qui laisse sous-entendre qu'il n'y a aucun risque.

 

Car, si certains méconnaissent les lois et les problèmes de santé publique relatifs à la Wifi, ce n'est pas mon cas.

 

Même si je reconnais qu'en France Tchernobyl s'est arrêté aux frontières, que le tabac dans les années 1950-1980 était sans danger pour la santé, ou que l'amiante a toujours été un produit d'avenir...

 

le principe de précaution doit s'appliquer quand tous les voyants sont au rouge :

 

- Les assureurs n'assurent plus.

- D'autres pays interdisent la Wifi.

- Des lois se profilent pour interdire la Wifi en France au profit du filaire.

- Avec la Wifi les risques sur l'intégrité des données existent et la responsabilité de la mairie est mise en cause (c'est pourquoi il est conseillé de séparer les activités des bibliothèques de celle des réseaux informatiques nécessaires à la bonne marche des municipalités, afin que la coupure n'affecte pas les services fondamentaux assurés par une mairie.)

 

 

Voilà, j'espère que tout ceci vous aidera à compléter votre étude de faisabilité et à en tirer les conclusions qui s'imposent.

 

Pour ma part, j'estime – au cas où vous en douteriez – que même si c'est possible techniquement, économiser les trois francs six sous d'un abonnement filaire face aux risques encourus ne me paraît pas pertinent.

 

Vous m'excuserez donc de prendre en compte la santé publique des gens qui viennent dans mes locaux, ainsi que des bénévoles qui y travaillent, sans oublier ma propre santé. Et celle des gens alentours, dont tous mes collègues de la mairie qui seraient alors en plein sur le trajet d'ondes. Ainsi que les scolaires qui seraient juste derrière.

 

Avec la Wifi, on sait où ça commence, jamais où ça se termine.

Et, quand je vois le nombre de Wifi que l'on peut capter dans un quartier résidentiel, je suis  plutôt inquiet de cette pollution ondulatoire, dont bien peu semblent conscients.

 

signature et fin du mail.

**************************************

 

Pour information, suite à ce mail adressé au prestataire et joint au maire, on m'a installé un réseau filaire avec fibre optique, ainsi que dans tous les services municipaux.

 

Je précise que j'ai "complété l'étude de faisabilité", la décision ne m'appartenait pas.  :)

 

Bien cordialement

            B. Majour 

Modifié par B. Majour
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A ceux qui disent n'importe quoi commencez par jeter :


 


- vos téléphones portables


- vos micro-ondes


- vos ampoules économiques


 


Sur mon ancien poste des bornes wif-i on été mises en place, les syndicats ont râlés ils ont mesuré les ondes émises c'est ridicule par rapport à un téléphone portable dans la poche.


 


Alors arrêtons cette vaste blague sur le wifi c'est nocif, oui ça l'est certainement mais comme tout ce qui nous entoure actuellement et ce n'est pas le plus nocif.

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@Isalabib


 


Oui, plein la tête à la maison... et en plus maximisé par les voisins aussi, qui eux ne savent pas qu'une box avec Wi-fi, ça s'éteint. Ou au moins que la Wi-fi activé par défaut s'éteint. 


 


Car qui dort est statique : pendant plusieurs heures.


 


 


Bibliothécaires en milieu Wi-fi... bougez !  :)


 


Et prévenez les femmes enceintes que le milieu est sous Wi-Fi, si c'est le cas.


 


 


@Blandine.


 


On n'est pas forcé d'avoir de la Wi-fi, on peut très bien avoir des tables équipées en filaire, comme ça se fait beaucoup en bibliothèques. Et ailleurs.


 


 


Si les assureurs n'assurent plus, c'est qu'il y a anguille sous roche.


Eux font leurs propres études et n'assument aucun risque majeur !


 


@Nanaouet


 


Je voudrais bien que les gens disent n'importe quoi.


Mais pourquoi les assureurs n'assurent plus ? Pourquoi certains pays interdisent ces pratiques en zone publique ? Et pas un ou deux.


 


Pour les téléphones portables, pourquoi a-t-on repoussé les antennes relais à plus de 50m des écoles ?


Pourquoi est-il recommandé d'éloigner le portable de sa tête au moment du début de l'appel (mieux, d'utiliser l'oreillette)... ce que personne ne fait.


 


L'amiante, le tabac, on disait pareil : ce n'est pas toxique, ce n'est pas grave. Les contradicteurs disent n'importe quoi.


Le problème, c'est que j'en vois suffisamment mourir dans ma famille (oui, dans ma famille) suite à ces choses qui n'étaient pas dangereuses ou toxiques à leur époque.


 


Pour les lampes à économie d'énergie, tu as raison : pas tant pour le champ magnétique généré que pour le mercure qu'elles contiennent. Mais là encore, on ne dit pas qu'il faut aérer en grand quand on en casse une, qu'il ne faut surtout pas passer l'aspirateur histoire d'en répandre dans toute la maison. Le balai et uniquement le balai.


Les lampes à économies d'énergie, c'est le top du progrès !


 


Je ne dénie pas l'intérêt de ces outils ou de la Wi-fi, hein, mais je lis et regarde tous les modes d'emplois, y compris les précautions d'usage. 


Et j'évalue le risque-profit pour moi, et pour ceux qui m'entourent. Suivant l'âge, les risques ne sont pas les mêmes.


 


  B. Majour


Modifié par B. Majour
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"La question qui reste en suspens, assez classique (et existant déja à l'époque de l'amiante ou de l'exposition aux radiations militaires), c'est l'impossibilité de faire la preuve médicale, notamment la reconnaissance comme accident du travail."


 


Tu veux dire la preuve immédiate, de cause à effet.


 


C'est comme pour l'amiante, ils savaient depuis 1913, mais il a fallu nombre de procès pour obtenir indemnisation.


Et donc une reconnaissance... pour les survivants.


 


Pour le tabac, si si, il y a un assureur, il s'appelle Sécurité Sociale chez nous.


On pense ne payer que pour les assurés au comportement vertueux et soigneux de leur santé.


En réalité, on paye pour tout le monde, même et surtout ceux qui ont des comportements à risque.


 


Eplus, dès que le jeu ne rapporte pas, les assureurs se défaussent, avec bienveillance, sur l'Etat. Comme d'habitude.


Nouvelle dette sur le futur. Une de plus qui s'ajoute, où est le problème ? Tant qu'on peut payer. :)


 


Tiens, je relis ce que dit Nanaouet : Alors arrêtons cette vaste blague sur le wifi c'est nocif, oui ça l'est certainement mais comme tout ce qui nous entoure actuellement et ce n'est pas le plus nocif.


 


Pas le plus nocif, tout à fait juste.


Le problème, c'est bien ça. Contraitement à ce qu'on pense, on n'est pas dans le max du polluant le plus fort.


Mais chaque polluant est cumulatif.


 


Ce n'est pas le portable ou la Wi-fi. Mais le portable + la Wi-fi + les ondes des antennes relais + les ondes radio + + + .


 


A rajouter encore et encore, on s'approche tranquille du seuil critique de la station d'épuration.


Comme il est plus bas pour les enfants, les personnes âgées et les malades, ils seront les premiers touchés.


 


Oui, les radio-polluants, c'est cumulatif, comme la dette sur la Sécu.


Tant qu'on peut payer, tout va bien. 


 


Mais quand on ne peut plus... ?


 


Bien cordialement


  B. Majour

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Mais non, Monsieur Asclépios (tu me vouvoies, je t'appelle monsieur, ça te va ?), je ne cherche pas de preuves supplémentaires mais je voulais simplement établir de fait la marge entre le fait scientifique et sa reconnaissance dans un rapport de cause à effets, ce que Bernard a très bien compris (Tu veux dire la preuve immédiate, de cause à effet), et ça fait très longtemps que je suis un militant  anti-ondes DECT (déja dénoncées dès la fin des années 90) et que je suis de près nos amis Robin des Toits dans leurs combats. Je n'ai pas de téléphone portable. Et je constate que ça commence à être assez dur à vivre, au quotidien. Actuellement on agresse les heureux propriétaires de ces engins, mais je me demande si on ne va pas bientôt se faire agresser d'une autre façon parce qu'on en n'a pas !


 


On devient vite un martien sur cette planète !


 


Vive la décroissance ! Mais avec un peu de confiture...


 


Attention : l'OMS dénonce plein de choses, et elle a raison. Mais souvent en demi-teinte. Encore une histoire de "peut-être"...


 


" Résultat : les ondes électromagnétiques sont classées dans la catégorie 2B, celle des agents peut-être cancérigènes pour l’homme. La catégorie au-dessus (2A) contient les agents probablement cancérigènes pour l’homme. La différence ne repose pas sur des seuils chiffrés mais sur la qualité des preuves scientifiques, précise l’OMS.


Dans le cas du téléphone portable, les preuves d’une augmentation du gliome (tumeur cérébrale) ou du neurinome acoustique (tumeur de l’oreille interne) sont limitées, selon l’OMS, et très insuffisantes pour les autres types de cancers. En clair, il apparait une association entre l’usage du téléphone portable et le gliome ou le neurinome mais la relation de cause à effet n’est pas solidement établie. Pour l’exposition aux ondes dans l’environnement (hors usage personnel d’un téléphone), rien ne permet de conclure, selon l’IARC." etc...c'est dans Sciences et Avenir. http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/sante/20110601.OBS4319/les-ondes-peut-etre-cancerigenes-selon-l-oms.html


 


Alors, l'OMS, personnellement...


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Bonjour à toutes et tous,

 

En guise de réponse à la demande initiale de ce post, je pose ma question. Mais dans l'espoir que cela apporte une piste supplémentaire au sujet discuté :wink:  

 

 

Nous disposons de quelques postes d'accès internet et une borne wifi sera installée dans la salle d'étude.

 

Afin de gérer les accés, notre DSI s'oriente vers une solution libre (et donc gratuite...) nommée "Alcasar" permettant de mettre en place un portail captif authentifiant sécurisé.

 

Est-ce que certains d'entre vous connaissent, voire utilisent, cette solution? Qu'en pensez-vous?

 

Le principal intérêt qui a poussé notre service informatique vers ce produit est bien-sûr la gratuité du logiciel. Et c'est vrai qu'à première vue c'est intéressant. Mais quels problèmes ou inconforts ce système peut-il engendrer à l'usage?

 

 

http://www.alcasar.net/

 

"ALCASAR est un portail de contrôle d'accès gratuit à Internet pour les réseaux de consultation ouverts. Il authentifie, attribue et protège l'accès des utilisateurs indépendamment de leurséquipements connectés. ALCASAR comprend des mécanismes de filtrage réseau permettant derépondre aux différents besoins des organisations (entreprises, centres de loisirs, écoles ...).En France, il permet aux gestionnaires de réseau de consultation Internet à respecter les obligations légales. Au-delà de ces aspects, ALCASAR est utilisé comme un outil pédagogiquepour les formations sécurité des réseaux.

ALCASAR est positionné entre le réseau de consultation et la box du fournisseur d'accès Internet. Il est basé sur une vingtaine de logiciels libres, afin de constituer un portail captif sécurisé d'authentification. Tous ces logiciels sont inclus dans un PC standard. Ce portail est complètement indépendant à la fois du point d evue desmatériels fournis par les fournisseur de services Internet et de la technologies de réseau de consultation (WIFI,CPL, Ethernet, etc.). Une procédure de mise à jour d'installation et a été créé afin d'être en mesure de le déployer facilement.

ALCASAR est un projet indépendant et libre..."

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Ouaip, Bernard m'ôte le clavier des doigts !  :) 


 


Plusieurs fiches pratiques plutôt bien faites, bien que dans le cas de la RFID, il n'y ait pas de recul critique basé sur les expériences parfois désastreuses de certaines médiathèques en la matière... Dommage, mais c'est un outil tout de même pratique.


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On m'a récemment parlé de la technologie Netgear. Il parait que c'est l'avenir. Certains disent que cette technologie dite "par courant porteur" rendrait les ondes électromagnétiques moins nocives, et d'autres disent le contraire. Ce que j'en dis, moi.... :blink:


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