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Admission concours bibliothécaire territorial


anna

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Bonjour,


 


Voici un retour d'expérience récent, puisque j'ai passé l'oral début septembre dans le CDG du Nord.


 


Le jury était composé de trois personnes (une bibliothécaire, une adjointe, un universitaire) ; un jury plutôt neutre, ni bienveillant, ni malveillant.


J'ai tiré au hasard un texte qui m'a surpris par sa longueur et sa "complexité" (je m'étais entraînée sur les textes de l'Etat de la session 2014, essentiellement des articles de presse) : L’avenir incertain des bibliothèques de Patrick Bazin.


 


Les questions qui m'ont été posées :


  • Le livre papier perdure-t-il grâce à l’éducation au sens large ?
  • Quelle serait pour vous la bibliothèque idéale ?
  • Présentez-nous votre parcours, vos motivations, et où vous vous voyez à moyen terme ?
  • Avez-vous le sens du service public ?
  • Si des personnes âgées parlent fort dans la bibliothèque, que faîtes-vous ?
  • Un élu vous renvoie un bon de commande avec des titres barrés : que faîtes vous ?
  • Quel outil permet aux bibliothécaires de lutter contre la censure ?
  • Quels sont les droits et les devoirs du fonctionnaire ?
  • Comment favoriser la sociabilité en bibliothèque ?
  • Avec quel public vous sentez-vous le moins à l’aise ?
  • Avez-vous une expérience d’encadrement ?
  • Quelle différence faîtes-vous entre obligation de réserve et devoir de secret professionnel ?
  • Le bibliothécaire est-il soumis au secret professionnel ?
  • Vous devez élaborer un document avec les droits et les devoirs des usagers : que contient ce document ?

Voilà, j'espère que cela va vous aider dans vos révisions ! Mais un jury diffère nécessairement d'un autre. Une amie passait l'oral également, mais en option documentation, et a eu un jury où seulement une personne posait des "questions" : il s'agissait en réalité de phrases commencées, et qu'elle devait finir... Avec des sujets très variés, puisqu'a été abordée l'oeuvre de Picasso (en partant d'un texte sur l'open data).


 


Si je peux me permettre un ou deux conseils : préparez vous très bien à l'épreuve de commentaire de texte (cherchez à avoir un regard critique sur le texte [primordial, banissez la paraphrase], et à tenir le timing des 10 minutes), et montrez lors de l'oral que vous avez confiance en vous (ce qui implique un long travail de préparation en amont). Pour ma part, ça m'a réussi, puisque j'ai été admise :)


 


Bonne continuation, n'hésitez pas si vous avez des questions plus précises


 


 


Modification 29/09/14 : j'ai passé le concours en externe


Modifié par Invité
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Bonjour,


 


un retour d'expérience de plus. J'ai passé l'oral de bibliothécaire en 2011 (CDG Petite Couronne, à Pantin).


 


J'ai eu un texte sur l'amélioration de l'accueil et des services des administrations (Charte Marianne etc). Ce sujet ne me plaisait pas du tout, j'ai trouvé ça très long et ennuyeux, et je ne voyais pas bien ce que je pouvais en tirer, donc sur le coup ça a été le gros stress !


 


Le jury était composé de 5 personnes. J'ai fait mon commentaire de texte de manière un peu laborieuse au début (je voyais que le jury fronçait un peu les sourcils, je pense qu'ils ont bien dû voir que je n'étais pas à l'aise avec le sujet), puis j'ai fini par ramener le sujet aux bibliothèques et là ça a été beaucoup plus fluide puisque j'étais un peu plus dans mon élément.


 


Le jury n'a jamais cherché à me "coincer" (ou si, une fois, mais on voyait que c'était un "rôle", c'était pas fait méchamment), sur la fin ils ont même été plutôt  sympathiques. J'avais vraiment l'impression qu'ils voulaient me mettre à l'aise.


 


Je ne me rappelle plus de toutes les questions qu'ils m'ont posée mais en voici quelques-unes :


-Droits et obligations des fonctionnaires


-Pensez-vous que les bibliothèques ont un rôle social ?


-Un élu refuse un de vos projets, que faites-vous ?


-Quelles sont les fonctions d'un préfet ?


 


Ca fusait pas mal donc là il n'y a sûrement que la moitié, mais je me souviens vaguement avoir eu des questions sur le management et le numérique.


 


Du coup, pour vous rassurer : si jamais vous n'avez aucune affinité avec le texte, pas de panique ! Même si votre commentaire de texte n'est pas top, si la conversation qui suit se passe bien ce n'est pas grave ! J'ai galéré sur mon texte au début et je pense franchement que mon commentaire n'était pas bon, mais ça ne m'a pas empêchée d'obtenir le concours ! On peut toujours se rattraper pendant les questions. Et puis le jury ne cherche pas un puits de savoir du type Questions pour un champion; ils veulent surtout voir comment vous vous comportez, comment vous voyez les choses, et s'ils pourraient éventuellement travailler avec quelqu'un comme vous.


 


Niveau vestimentaire : j'avais un pantalon noir, des ballerines noires, une chemise bleue et un blazer noir. Maquillage et coiffure comme à l'ordinaires : naturels (on m'avait conseillé de me maquiller plus pour me vieillir, mais je ne me sentais pas à l'aise avec ça donc j'ai préféré éviter). Je ne me souviens plus si j'ai enlevé mon blazer ou non (je crois que oui).


 


J'espère que mon témoignage vous aura été utile !


 


Bon courage à tous !

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Bonjour


 


un grand merci pour ces témoiganges très enrichissants et aussi effectivement inquiétants !


j'aimerais savoir si quelqu'un pourrait me donner des éléments de méthodologie pour la présentation du texte.


Est-ce que certains d'entre vous ont suivi la formation CNFPT ou une autre ? J'aimerais connaître de quelle manière le CNFPT conseille de se préparer à cette épreuve (préparer des textes en temps réel en priorité ? où trouver des annales des textes déjà proposés ?...) et quelle forme doit prendre cette présentation (faut-il annoncer son plan ? faut-il enrichir la présentation du texte avec son point de vue critique ou bien présenter le texte puis le point de vue perso dans 2 parties distinctes ?....)


bref je suis un peu perdue pour la préparation de cette partie de l'orale et je suis donc preneuse de tout élément à ce sujet SVP !!!!!


bien sur je reste friande de vos retours d'expériences même s'ils me font froid dans le dos


MERCI  !!!! et bon courage pour vos révisions !


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Bonjour

 

un grand merci pour ces témoiganges très enrichissants et aussi effectivement inquiétants !

j'aimerais savoir si quelqu'un pourrait me donner des éléments de méthodologie pour la présentation du texte.

Est-ce que certains d'entre vous ont suivi la formation CNFPT ou une autre ? J'aimerais connaître de quelle manière le CNFPT conseille de se préparer à cette épreuve (préparer des textes en temps réel en priorité ? où trouver des annales des textes déjà proposés ?...) et quelle forme doit prendre cette présentation (faut-il annoncer son plan ? faut-il enrichir la présentation du texte avec son point de vue critique ou bien présenter le texte puis le point de vue perso dans 2 parties distinctes ?....)

bref je suis un peu perdue pour la préparation de cette partie de l'orale et je suis donc preneuse de tout élément à ce sujet SVP !!!!!

bien sur je reste friande de vos retours d'expériences même s'ils me font froid dans le dos

MERCI  !!!! et bon courage pour vos révisions !

 

Bonjour,

 

pour ma part j'ai suivi la formation du CNED. J'avais pris la formule complète : cours + 4 dissertes corrigées + 4 notes de synthèse corrigées + 2 oraux (où je devais m'enregistrer sur une K7 audio et l'envoyer au prof). Et j'ai eu la chance d'avoir une collègue qui m'a fait passer deux oraux blancs, ça m'a beaucoup aidée.

Le CNED propose aussi des formules spécifiques, je sais qu'ils proposent par exemple un module "Note de synthèse" (4 notes corrigées) donc je pense qu'ils doivent aussi proposer une formule juste pour préparer au commentaire de texte. Ce n'est pas très cher et ça vaut vraiment le coup.

 

J'avoue que je ne me souviens plus de ma méthode en détails, mais je me rappelle des grandes lignes : 

-d'abord, bien identifier le texte : titre, type de texte, regarder la source (est-ce que c'est un texte polémique ou neutre ? qui l'a écrit ?)

-puis lire le texte un peu en diagonale, en essayant de surtout lire les grandes phrases (c'est-à-dire occulter les parenthèses par exemple)

-déjà dégager (dans ma tête ou sur papier) les thèmes et les enjeux du texte, ainsi que son articulation (est-ce qu'il y a une dynamique particulière ?)

-bien relire le texte

-dégager les principales idées et/ou problématiques (je surlignais les grandes idées avec des couleurs différentes, ça peut aider, ou pas)

Et ensuite faire comme une disserte ou une note de synthèse : 

-trouver une problématique (je ne sais pas si c'est obligatoire mais moi je trouve que ça met en perspective et que ça donne du dynamisme)

-faire deux ou trois parties

-puis faire l'intro et la conclusion

 

Faut-il annoncer son plan : oui, c'est bien d'annoncer le plan, on montre où on va.

Faut-il enrichir la présentation du texte avec son point de vue critique ou bien présenter le texte puis le point de vue perso dans 2 parties distinctes ? Je dirais plutôt la première option mais il me semble qu'il ne faut pas non plus donner son avis perso. C'est ça qui est difficile : commenter tout en ayant du recul mais sans trop s'éloigner non plus. Disons que tu peux enrichir la présentation du texte avec des mises en perspectives et des questionnements, mais pas de manière trop personnelle non plus. Je ne sais pas si ce que je dis est très clair, ni très juste, sur ce point j'espère que les autres forumeurs auront une meilleure mémoire que moi.

 

Evidemment il n'y a pas de méthode ultime, il existe plusieurs méthodes, chacun applique celle qui lui convient le mieux ! C'est pour ça qu'il est indispensable de s'entraîner, avec des annales corrigées ou avec une formation type CNFPT ou CNED, pour voir ce qui nous convient le mieux.

 

Comme je le disais plus haut, pas de panique, le commentaire parfait n'existe pas, l'important pour le jury est de voir les capacités de compréhension, d'analyse et de questionnements du candidat. 

 

Autre chose : pendant que tu fais le commentaire face au jury, si à un moment tu t'embrouilles ou que tu ne sais plus quoi dire, n'hésite pas à faire une pause. Les blancs ne sont pas du tout mal perçus à l'oral même si on pense que ça peut être gênant. Mieux vaut un blanc qui permet de bien repartir, plutôt que de combler le silence en s'embrouillant ! 

 

Courage !

Modifié par Daisy
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Merci beaucoup Juliec et Daisy pour ces retours, c'est motivant !!


 


Je dois être sur une très mauvaise pente, car je me dis que tout ça n'est pas aussi inaccessible qu'on peut le croire.


Et ça donne envie de s'y frotter !


 


 


Bonnes révisions à tous les chanceux ! :)


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Bonjour,


Quelqu'un pourrait-il m'indiquer approximativement la longueur des textes soumis aux candidats pour l'épreuve orale?


Je cherche des supports pour m'entraîner.


J'essaie avec les articles de BBF, mais ils me semblent bien longs...


Merci pour vos réponses.


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Mon texte (en interne) était court : quatre paragraphes d'un article d'un grand quotidien national...

Modifié par Pascal Franc
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Je pense pas qu'il faille se focaliser sur toute la partie théorique (texte etc...) lors de l'oral. Une pas très bonne présentation du texte c'est facilement rattrapable par une bonne réactivité dans les questions, de la clarté dans ce qu'on expose ensuite et de la pugnacité dans les échanges.


Je suis sure que d'y aller confiant, mais pas kamikaze non plus ou arrogant, ç'est déjà 50% de fait, voire 80%. Car ce qu'on attend d'un cadre en poste ensuite c'est qu'il puisse être crédible face à son équipe, aux élus. Et qu'il connaisse son sujet, mais la connaissance ça s'acquiert au long cours et pas théoriquement pour préparer un concours.


Donc le seul fait d'être clair, de pas se laisser démonter et d'avoir confiance en soi c'est quasi gagné pour l'oral.


Bon courage!

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Et chut faut pas le dire trop fort : mais ce qu'on prépare pour les concours ça sert à rien aprés!


Donc autant voir le concours comme une formalité, ça aide à pas stresser! ;)


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Voici le texte sur lequel je suis tombée en septembre (CDG 59) :


 


"


L’avenir incertain des bibliothèques


Patrick Bazin


 


Il n’est pas un colloque de bibliothécaires qui ne pose, depuis quelque temps, la question de l’avenir des bibliothèques. Cette question n’est pas purement théorique. Elle traduit une réelle inquiétude, corroborée par une tendance à la baisse que l’activité des bibliothèques commence à connaître dans les pays qui faisaient pourtant, jusqu’à présent, figures de leaders.


 


Durant les années 90, la question était sensiblement différente. Elle était plutôt de savoir si l’objet livre n’allait pas disparaître au profit du livre électronique. Une telle perspective n’effrayait pas fondamentalement les bibliothécaires car ils pensaient que leur cœur de métier, l’organisation du savoir, allait être préservé. Et de nombreuses bibliothèques à travers le monde réfléchissaient déjà, avec optimisme et fierté, à leur évolution vers la bibliothèque numérique, sans véritablement se remettre en cause elles-mêmes, sans remettre en cause, en tout cas, la légitimité et la pertinence de leur rôle dans une société de plus en plus concernée par l’accès aux connaissances, cette nouvelle matière première de la croissance et du progrès. Au contraire, elles en arrivaient même, parfois, à penser que l’avènement de la société de l’information, dopée par Internet, allait les rendre plus que jamais incontournables puisqu’il faudrait collecter, organiser et rendre accessible à un nombre toujours plus grand d’usagers une quantité exponentielle d’informations. C’est ainsi qu’ont été lancés de grands programmes de numérisation de livres anciens (comme Gallica par la BnF en France), des annuaires de signets et des portails visant à organiser de façon systématique un maximum de liens vers un nombre croissant de ressources électroniques ou des projets d’archivage du web destinés à fixer la mémoire culturelle de demain. Beaucoup de bibliothécaires s’imaginaient, alors, qu’il s’agissait simplement pour eux de continuer à faire, à une échelle de quantité et de complexité plus grande, ce qui constituait leur raison d’être depuis toujours.


 


Or, l’évolution récente d’Internet ne remet plus seulement en cause les supports physiques de la connaissance, comme le livre. C’est la nature même de la connaissance et, d’abord, ses modes de socialisation qu’elle est en train de transformer, remettant en cause radicalement les institutions traditionnelles de transmission du savoir et de la culture, à commencer par les bibliothèques.


 


L’ordre du livre


Pour prendre la mesure du séisme qui commence à affecter celles-ci, il est utile de saisir ce qu’est fondamentalement une bibliothèque et, d’abord, ce qu’est, pour reprendre l’expression du grand historien français de la lecture Roger Chartier, l’ordre du livre, ce dispositif culturel qui, depuis l’Antiquité déjà et, encore plus, depuis l’invention de


l’imprimerie, aura prévalu jusqu’à aujourd’hui.


À cette fin, il faut d’abord dépasser la tendance typiquement littéraire à survaloriser la lecture comme expérience intérieure, comme face-à-face du lecteur avec lui-même à travers la page. En effet, cette vision qui voit dans la lecture un acte exclusivement solitaire consistant à creuser un texte empêche de bien comprendre que le livre est d’abord un vecteur de communication et de construction d’une communauté de savoir tandis que la bibliothèque a, elle aussi, avant tout, un rôle de socialisation de la connaissance. En effet, le livre fonctionne comme une interface entre deux subjectivités, celle de l’auteur et celle du lecteur. La première caractéristique de cette interface est d’être stable, grâce à la pérennité du support, le papier, et à tout un processus de validation éditoriale, juridique et économique qui renforce cette stabilité. Celle-ci donne au texte une autonomie par rapport aux caprices de son géniteur - qui, du coup, devient « auteur » - et aux multiples interprétations qu’il suscite chez ses lecteurs. La deuxième caractéristique est la reproduction à l’identique du texte et sa dissémination. Ainsi, tels des capsules de sens circulant à travers l’espace et le temps, les livres produisent dans leurs sillages une multitude de boucles interprétatives qui, d’un côté, créent une diversité toujours plus grande de pensées et, de l’autre, parce qu’elles reviennent toujours à la lettre stable des textes, construisent un espace commun de conversation différée entre auteurs et lecteurs et surtout entre lecteurs : une communauté de pensée, en somme.


L’ordre du livre est donc avant tout un système de communication et de transmission qui a pour particularité, à la différence de la culture orale, celle des grands récits, de promouvoir la diversité tout en l’organisant et de l’organiser pour l’accroître toujours plus. Bien sûr, il n’est pas question de nier la dimension intime de la lecture, qui consiste à recréer un monde dans l’espace privé du for intérieur et à le transformer en une vision personnelle. Cette fonction auto-formatrice de la lecture, qui s’est développée à partir de l’invention de la lecture silencieuse à l’époque de Saint Augustin et s’est perfectionnée à travers la prothèse cognitive portative du livre imprimé, a, d’ailleurs, joué un grand rôle dans la formation d’une conscience individuelle et dans l’affirmation de l’individu lui-même comme personne autonome douée d’une pensée critique, humaniste. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, le déclin de cette forme de lecture intériorisée et l’émergence via Internet d’une lecture zapping heurtent tant nos critères culturels. Nous pouvons avoir, légitimement, le sentiment de revenir à un stade antérieur, quasi médiéval, où l’acte de lecture, plutôt que de nourrir un projet personnel serait instrumentalisé au profit d’un surmoi hypertextuel fonctionnant pour lui-même.Cependant, à trop s’enfermer dans une vision solipsiste de la lecture et à ne considérer qu’une période culturelle, finalement assez courte, correspondant à la formation de l’individualisme moderne, on perd de vue un phénomène de longue durée, encore plus important, et dont la révolution numérique n’est jamais que la dernière manifestation. Il s’agit de l’allègement progressif des supports de la pensée et de leur ubiquité croissante, qui permettent de rendre de plus en plus large et performante la conversation entre les hommes. On en arrive aussi à oublier que l’autonomie de l’individu ne se nourrit pas d’elle-même mais des échanges avec l’extérieur et que c’est précisément grâce à l’accroissement de ses capacités d’échange que l’individu progresse, comme en témoigne, justement, le rôle de l’imprimerie.


 


C’est pourquoi, plutôt que d’opposer la civilisation du livre à celle du numérique, mieux vaut tenter de comprendre ce qui les relie. Il en va de même pour les bibliothèques : plutôt que de se lamenter sur leur sort, mieux vaut essayer de comprendre en quoi le projet qui les a portées jusqu’à présent rebondit aujourd’hui, sous d’autres formes, tout en poursuivant le même objectif. "


 


 


D'autres personnes sont tombées sur des textes plus courts et plus faciles... Mais cela peut constituer une base d'entraînement !


 


Je ne pense pas qu'il faille sacrifier la partie commentaire de texte. Au contraire, c'est la seule partie de l'épreuve sur laquelle on peut vraiment s'entraîner. Ne pas tenir les 10 minutes imposées, et faire un commentaire de 5 minutes par exemple serait selon moi assez catastrophique pour le reste de l'épreuve...


 


Mais je suis d'accord avec Eleanna, le confiance en soi est primordiale ! ... Mais entre deux candidats qui ont confiance en eux, l'épreuve sur texte pourra être déterminante...


 


Bon courage !


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Je ne pense pas qu'il faille sacrifier la partie commentaire de texte. Au contraire, c'est la seule partie de l'épreuve sur laquelle on peut vraiment s'entraîner. Ne pas tenir les 10 minutes imposées, et faire un commentaire de 5 minutes par exemple serait selon moi assez catastrophique pour le reste de l'épreuve...

 

Mais je suis d'accord avec Eleanna, le confiance en soi est primordiale ! ... Mais entre deux candidats qui ont confiance en eux, l'épreuve sur texte pourra être déterminante...

 

Bon courage !

 

Je ne crois pas que quelqu'un dans ce sujet ait parlé de "sacrifier" le commentaire de texte, et j'espère que personne ne l'a compris comme ça. Ce que je voulais dire (et eleanna aussi il me semble), c'est juste qu'il ne fallait pas que les candidats paniquent s'ils n'ont pas très bien réussi leur commentaire, le reste pourra tout à fait compenser. Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas le travailler et le bâcler; je voulais juste rassurer les candidats au cas où ils auraient du mal avec leur texte :) 

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Je ne crois pas que quelqu'un dans ce sujet ait parlé de "sacrifier" le commentaire de texte, et j'espère que personne ne l'a compris comme ça. Ce que je voulais dire (et eleanna aussi il me semble), c'est juste qu'il ne fallait pas que les candidats paniquent s'ils n'ont pas très bien réussi leur commentaire, le reste pourra tout à fait compenser. Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas le travailler et le bâcler; je voulais juste rassurer les candidats au cas où ils auraient du mal avec leur texte :)

 

Je suis d'accord avec vous. Je voulais juste souligner qu'il y a une différence (que le jury pourra constater) entre quelqu'un qui ne réussit pas son commentaire le jour J alors qu'il s'était préparé à cette épreuve, et quelqu'un qui n'y s'est pas préparé :  le commentaire de texte ne s'apprend pas une fois en situation. Et si la première situation peut être compensée par le reste de l'oral, j'ai de sérieux doutes qu'il en soit de même pour la seconde.

 

Pour celles et ceux qui cherchent des textes d'entraînement, vous pouvez utiliser les textes de l'Etat (les réfèrences sont indiquées à la fin des rapports de jury).

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Je suis d'accord avec vous. Je voulais juste souligner qu'il y a une différence (que le jury pourra constater) entre quelqu'un qui ne réussit pas son commentaire le jour J alors qu'il s'était préparé à cette épreuve, et quelqu'un qui n'y s'est pas préparé :  le commentaire de texte ne s'apprend pas une fois en situation. Et si la première situation peut être compensée par le reste de l'oral, j'ai de sérieux doutes qu'il en soit de même pour la seconde.

 

Pour celles et ceux qui cherchent des textes d'entraînement, vous pouvez utiliser les textes de l'Etat (les réfèrences sont indiquées à la fin des rapports de jury).

 

Ah oui, ça c'est une certitude, personne n'a dit le contraire :) (c'est d'ailleurs pour ça que je conseillais aux candidats de s'inscrire au CNED, ça prépare vraiment bien)

C'est clair que pour réussir un concours, y a pas de secret : faut bosser (10% de talent et 90% de transpiration pour reprendre la citation !)

 

Ca me fait penser : quand je m'étais inscrite au CNED j'avais un "support d'aide" avec des conseils pour organiser mes révisions. Il y était indiqué qu'il valait mieux travailler un peu chaque jour plutôt que faire des grosses sessions irrégulières. Je trouve ce conseil assez utile !

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Euh, ça c'est la définition du génie. Selon Edison (et reprise ensuite par bien d'autres dont Einstein) : Le génie, c'est 10% d'inspiration et 90% de transpiration. 

 

La chose reste controversée. Selon beaucoup de gens, Edison aurait dit : «Le génie, c’est 1 % d’inspiration et 99 % de transpiration» 

 

Pour les concours, qui n'ont jamais fait appel au génie, on pourrait trouver une formule plus adaptée, intégrant notamment le facteur chance. :)

Merci Ferris, je connaissais le contexte de la citation, je ne voulais pas spécialement trouver une formule pour définir précisément les concours, je disais juste ca comme ca... histoire de dédramatiser le sujet.

D'ailleurs j'espère qu'à l'heure où j'écris les candidats ne transpirent pas trop (de stress ou de travail) ! Très important aussi en période de révisions : s'accorder des moments de détente ! (Dans la mesure du possible !)

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  • 2 weeks later...

Bonjour,


 


Admissible au concours de bib territorial sur le CIG de la Petite Couronne, je suis à la recherche de témoignages de personnes ayant passé l'épreuve facultative de traitement automatisé de l'information.


 


Merci beaucoup !


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Bonjour Jegued


Pour l'avoir passé au CDG21, je suis tombé sur une thématique (contrairement au B, j'avais eu une série de 4 questions sur la sécurité, site Net...).


Après, beaucoup de questions concernant le thème mais aussi des cas pratiques, ce que je pensais du livre électro, de la sécurité, de la protection des données,...


Bref, c'est assez compliqué de le préparer car il faut tout savoir sur tout (hardware, Net, droit, nouveautés, éthique, logiciels,...).


Mais je pense que le jury voit si tu leur mets de la poudre aux yeux ou si tu es intéressé par les nouvelles technologies et même si tu ne maitrises pas tout, voir tes capacités de réflexion. 


 


Good Luck


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En interne, 2 questions à préparer :

* Enjeux et usages des logiciels libres pour les collectivités territoriales

* Rôles de la CNIL et des CIL (Correspondants Informatique et Liberté)

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Bonjour à tous (1er post),


 


j'ai passé le concours au CDG 17 en externe par une sombre journée de pluies torrentielles...


 


Je suis tombé sur un texte tiré du Monde, qui comparait les budgets français et allemand. J'ai été assez dérouté par ce sujet, très orienté "économie" et dont la culture était totalement absente. L'article parlait notamment du fait que la dette française puisse être perçue comme un synonyme de vitalité et dynamisme. Les questions ont porté sur l'économie européenne en général et celle de certains pays. Parmi celles dont je me souviens :


 


- Pourquoi la France peut-elle encore emprunté à taux bas ?


- Où vont les dépenses de sécurité sociale en Allemagne ? En France ? 


- Quel est le pays le plus endetté au monde ?


 


 Puis j'ai eu des questions sur le budget des collectivités :


 


- Quelles sont les règles du budget ?


- A qui peut-on demander des subventions pour construire une médiathèque ?


 


Lorsque est venu le moment tant attendu de parler des bibliothèques, nous avons parlé des bibliothèques allemandes (ô joie).... et heureusement un des membres du jury a rajouté "et nordiques", ce qui a pu me mettre un peu sur la piste.


 


Puis quelques questions de mise en situation :


 


- Comment ouvrir une bibliothèque plus longtemps à budget constant ?


- Comment convaincre un maire d'agrandir sa bibliothèque s'il n'estime ne pas avoir assez d'argent ?


 


Le tout était assez déroutant car les jurés parlaient parfois sans me laisser le temps de répondre, comme s'ils me faisaient un cours. J'étais plutôt frustré en sortant, ayant le sentiment de ne pas avoir eu l'occasion de me montrer sous mon meilleur jour.


 


J'espère que mon expérience pourra servir à d'autres, et il faut surtout se dire qu'on est incapable de juger sa propre prestation, donc ne pas se faire de fausses idées avant les résultats !! (oui, je sais, plus facile à dire qu'à faire... :D ).


 


Ce qui m'a le plu aidé, ç'a été les entraînements, je dirais. Avec des professionnels, entre copains, etc. Rien que regarder ses copains passer et de voir comme ils répondent à certaines questions est très enrichissant. Dans tout oral auquel vous assistez il y a toujours au moins une bonne info à glaner. C'est parfois plus utile de faire des oraux blancs que de se perdre dans des révisions dont on ne peut jamais voir la fin. Et puis ce qui importe aussi, ça n'est pas forcément la quantité de choses que l'ont sait, mais la manière dont on les présente. Vous avez beau tout savoir sur le numérique, si en 3 phrases vous ne montrez pas clairement les enjeux réels, le jury conclura que vos connaissances sur ce sujet-là sont floues...


Modifié par Tibs
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Bonjour à tous,


 


J'ai beaucoup apprécié les témoignages d'anciens candidats lors de la préparation du concours, voici ma contribution pour les futurs candidats...


 


J'ai passé l'oral de Bibliothécaire en externe au CDG 17, j'ai moi aussi été un peu surprise par le sujet qui traitait du gaz de schiste ("La fracturation hydraulique strictement interdite en France depuis la loi de 2011", Marielle Court, 22/11/2013, Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/11/21/01008-20131121ARTFIG00853-la-fracturation-hydraulique-strictement-interdite-en-france-depuis-la-loi-de-2011.php?pagination=3)


 


Et les questions...


- Serait-il possible d'interdire à jamais l'extraction du gaz de schiste ?

- Pourrait-on organiser une référendum sur le gaz de schiste ?

- Sur quoi portait le dernier référendum ? Le président suivant en a-t-il tenu compte ?

- D'où vient le gaz naturel en France ? Quel est l'avantage d'avoir deux fournisseurs ?

- Pourquoi les écologistes sont opposés au gaz de schiste ?

- Vous avez proposé que les bibliothèques organisent des débats sur le gaz de schiste, quels intervenants inviteriez-vous ?



- Quel est le rôle de l'encadrant ?

- Quelle équipe encadreriez-vous ?

- Qui sont les catégories B de la filière culturelle ?

- Les catégories B sont des cadres intermédiaires, ils peuvent encadrer une équipe : quelle est la différence avec les cadres A ?

- Qui sont les catégories B de la filière administrative ? Quelles fonctions peuvent-ils occuper en bibliothèque ?

- Comment se répartit un budget ?

- Qu'est-ce qui impacte le plus un budget de fonctionnement ?

- D'où viennent les ressources des collectivités ?

- Qu'est-ce qu'un emprunt toxique ?

- Votre maire veut faire un partenariat public-privé pour construire la nouvelle médiathèque, qu'en pensez-vous ?

- Quel est l'avenir des départements ?


- Quel est votre avis sur la réforme territoriale ?


- Pourquoi y-a-t-il autant de femmes parmi les nouveaux conseillers territoriaux ?

 

Pas beaucoup de questions sur les bibliothèques finalement, ça m'a sans doute évité d'être trop lyrique...


 


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