B. Majour Posté(e) 6 juillet 2015 @Michmaa un lien sur les droits de 3 à 30 ans. Bernard Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Anne Verneuil Posté(e) 7 juillet 2015 "Quand tout est gratuit, voler quelque chose à la bibliotheque ne présente plus aucun intérêt..."Résultats du dernier récolement à Anzin: 0,17 % des collections disparues (merci le bon système antivol, la vigilance des collegues, l'organisation des lieux et, bien sûr, le comportement des usagers)Par contre, sur les dossiers de recouvrement au Trésor public, ca s'envole (pas les chiffres ici, mais je peux préciser si nécessaire). Donc ce sont surtout les documents empruntes qu'on ne récupère pas. Et faut remettre la main ensuite sur les emprunteurs... Plus facile avec une adresse garantie. Pas forcément du vol, souvent de la négligence, mais la facture est lourde pour la ville. Heureusement, comme je le disais autrefois (je suis sûre que Ferris en a gardé la trace agorabibienne), on a Brigitte, la justicière des bibliotheques, la traqueuse qui renifle la trace des documents, piste les emprunteurs indélicats et réussit à régler bien des affaires avec persuasion et cordialité (sinon, elle passe aux armes lourdes, je préfère éluder, ça fait trop peur).Ceci dit, les deux positions sur le justificatif se tiennent. Et le débat ci dessus est bougrement intéressant... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ferris Posté(e) 8 juillet 2015 Sur le vol en bibliothèque, toujours particulièrement fort en BU (et arrachage de pages, j'en témoigne), un petit coup de nostalgie en lisant cet article du BBF qui découvrait les antivols. Une révolution. C'était en 1975. Recueillez-vous bonnes gens et mesurez le chemin parcouru.. .http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1975-04-0173-004 Et une remarquable étude sur le vol et les dégradations en bibliothèques, en partant de la BPI et en élargissant à d'autres villes, c'est un mémoire Enssib de 1985 entièrement tapé machine, http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/63541-le-vol-et-la-degradation-de-livres-en-bibliotheques-l-exemple-parisien-de-la-bibliotheque-publique-d-information-du-centre-georges-pompidou.pdf. Une methodologie exemplaire en tous cas. Conclusion personnelle : le vol est manifestement né de l'accès direct. Supprimons-le ! 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Awwavez Posté(e) 4 juin 2016 Le 30/6/2015 à 22:03, Anne Verneuil a dit : La directive existe depuis un bout de temps mais bibliotheques, théâtres, centres de loisirs... Continuent de pratiquer tarifs différents. Et ca se comprend, quand les habitants ont déjà participe en payant des impôts locaux. Une autre raison invoquée pour le justificatif de domicile: quand on prête des objets appartenant au patrimoine public, on a besoin de savoir où ils sont. Même avec des justificatifs, le nombre de personnes qui disparaissent dans la nature avec les documents d'une bibliotheque... les élus ne sont pas prêts, en majorité, à prendre le risque de voir partir le fonds (surtout en cas de pret illimité). Je me suis faite l'avocat du diable, histoire de comprendre pourquoi les habitudes perdurent. Ceci dit, demander un justificatif de domicile ne me pose aucun problème pour les raisons évoquées ci dessous. Beaucoup moins en tout cas que de faire payer l'inscription (c'est Gratuité Forever que j'aurais dû me faire tatouer au congrès). L'argumentation contre cette argument est assez facilement trouvable. Il est vrai qu'un bref rappel à la lois ne fait jamais de mal ! La vrai raison pour moi de la conservation du justificatif est une raison électorale et statistique. Si aucun justificatif, ni aucun papier d'identité n'est consulté les donnés statistiques deviennent peu fiable. C'est l'impact sur la ville de l'établissement culturel que cherche à connaître les élus. Bien sûr ce n'est pas quelque chose à dire en réunion de direction. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites