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Classification Décimale Universelle Edition 1967 et Edition 2004


Ndayishimiye

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Notre Bibliothèque a utilisé la Classification Décimal Universelle Edition 1967 depuis des années. En 2010 on a acquis la nouvelle édition, 2004. Nous trouvons que quand on utilise la nouvelle édition, des fois il y a des sujet qui changent de classe, provoquant ainsi la dispersion des sujets et nous trouvons aussi qu'il y a des sujets qui se trouvaient dans l'ancienne version mais qui ne se trouvent pas dans la nouvelle édition, celle de 2004. Convient-il d'utiliser la nouvelle version pour une bibliothèque qui existé 40 ans avant sa parution? Comment puissions nous nous y prendre devant les deux outils de classification?

 

Cordialement !

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Bonjour collègue du Burundi

 

Comme pour toute classification, il me semble normal de garder l'existant (sauf si on peut recoter facilement et qu'il y ait avantage certain à cette nouvelle cotation).

 

Car, cet existant a les avantages suivants :

- pas de travail de recote à faire.

- pas de déplacement des documents

- pas de lecteurs perdus à la recherche de la nouvelle cotation => on ne casse pas les habitudes du public (sauf si on veut lui faire (re)découvrir la bibliothèque.

- pas de bibliothécaire à former aux nouvelles répartitions pour les nouvelles cotes disséminées/dispersées dans différents coins.

 

Les désavantages sont quand même ceux-ci :

- si on a des échanges avec des bibliothèques (prêts interbibliothèques) qui utilisent la nouvelle version et uniquement la nouvelle version, on va se retrouver avec des documents dispersés dans plusieurs coins de sa bibliothèque.

- si on récupère les notices, on est confronté au même problème, il faut retravailler la notice et changer sa cote à chaque fois.

- si des étudiants ou des chercheurs utilisent des bibliothèques extérieures (en particulier l'usage d'OPAC informatisés), ils peuvent avoir d'autres habitudes et/ou ne pas retrouver facilement les documents dans leur propre bibliothèque universitaire.

 

On est toujours dans le grand écart vis-à-vis des habitudes du public et des possibilités/usages extérieurs.

 

Ce qui nous ramène à la question fondamentale :

- Est-il pertinent, ou non, de vouloir changer les habitudes des usagers ?

- Va-t-on vers du meilleur ?

 

Est-ce que la nouvelle CDU est plus pertinente dans ses cotes que l'ancienne ?

 

Peut-être dans le pays d'origine de son émission, mais peut-être pas dans d'autres pays.

Le cas des cotes manquantes indique déjà que la nouvelle version n'est pas pertinente de ce point de vue-là.

 

Est-ce que c'est vraiment pertinent pour les cotes "dispersées" ?

Y a-t-il vraiment un intérêt ou un suivi réel sur les catalogues des grosses bibliothèques extérieures ou étrangères ? Ou bien, les bibliothécaires "extérieurs" travaillent-ils toujours avec l'ancienne version. Pour ça, il faudrait consulter les OPAC d'autres grosses bibliothèques en CDU et regarder si la nouvelle répartition est suivie ou pas.

 

Peut-être que les dispersions et rapprochements sont intéressants dans certains cas, et pas dans d'autres.

Idem, il faudrait voir, et sans doute tester sur certaines cotes, mais pas sur toutes.

 

Quels que soient les choix effectués, il faut émettre un document qui explique pourquoi on suit la nouvelle version dans certains cas, et pas dans d'autres.

Pourquoi on garde des cotes qui n'existent plus dans la nouvelle version, quitte même à demander pourquoi ces cotes-là ont disparu.

 

On peut aussi préparer une migration douce. Les nouveaux documents sont cotés avec la nouvelle version, en attendant l'élimination des anciens au bout de X années, ou alors lorsque leur nombre est assez réduit pour tous les basculer dans la nouvelle cotation. Si on la juge pertinente pour le public.

 

Une telle migration peut prendre des années.

En attendant la nouvelle version de la CDU.  :-)

 

 

Bon, c'est vrai que je ne travaille pas en bibliothèque universitaire, mais je suis trois règles avec ma Dewey.

 

1) d'abord le public  => là où le document sera le mieux vu, lu et le mieux utilisé.

2) le côté pratique (pour le bibliothécaire qui ne doit pas courir d'un bord à l'autre de la bibliothèque)

3) le respect éventuel de la Classification si elle ne contrevient pas à une des deux règles précédentes.

 

Parce que ce n'est pas la Classification qui fait la loi. C'est le bibliothécaire qui choisit... suivant son public.

 

Et il est fréquent de voir des classifications plus adaptées au public (Classification à facettes, regroupements en thématique, etc.) car plus en phase avec le quotidien et les préoccupations du pays.

 

Ou même, tout simplement, de l'agencement de certains bâtiments.

Voire de la disposition du mobilier.

 

La classification s'adapte, ou on la façonne... à ses propres besoins.

   Bernard


 

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