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ados "séjourneurs"


PaulineB

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Bonjour à tous,

 

J'aurais voulu connaitre vos expériences concernant le public ados (10-15 ans) qui viendrait dans votre médiathèque durant tout l'après midi voir toute la journée 

Surtout les mercredis et samedis, ils sont nombreux à venir pour les jeux vidéo dans un premier temps. Mais une fois qu'ils y ont joué, ou qu'il n'y a plus de place, ils cherchent souvent ce qu'ils pourraient faire. 

Que leur proposez vous de votre côté ?

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D'aller au troquet du coin faire un baby, de rentrer chez eux faire leurs devoirs ou d'aller draguer.

C'est d'ailleurs rigoureusement ce qu'ils font.

Quand on sera Troisième lieu, ils le feront chez nous.

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Bonjour Pauline,

 

Hé ben... pas facile d'être force de proposition pour ce public-là, j'avoue qu'on a tous du mal à les convaincre chez nous (et puis, c'est ringard de faire quelque chose avec une bibliothécaire...) !

 

Etant troisième lieu, oui il y en a qui font leurs devoirs (pas la majorité), qui boivent des boissons chaudes (en hiver, l'été c'est soda party ou bataille d'eau... on a enlevé la fontaine à eau du coup) en discutant/parlant (tous en même temps si possible, donc ne pas les mettre vers l'espace presse = frictions avec les autres qui souhaitent lire le journal dans le calme), qui jouent aux cartes ou à tout autres jeux qu'on leur propose (bon, pas le scrabble, mais des jeux type Dobble ça marche bien), qui draguent effectivement (pas de la manière la plus raffinée qui soit, mais bon, on apprend avec le temps !).

 

Mais ça ne les empêche pas de sérieusement se faire ch... quand ils doivent attendre leur bus plusieurs heures de temps. Nous n'en sommes qu'à nos premiers essais, donc je ne peux pas dire si cela marche effectivement avec eux, mais nous essayons de mettre en place des petites choses comme le prêt de jeux de société (simples, pas avec pleins de petits pions à compter et sans avoir besoin de scanner de code-barre : échange contre une carte de médiathèque ou autre), le concours de bookface, les blindtest, le concours Mangawa... On avait d'autres idées, comme le visionnage de films, la réalisation d'un court-métrage ou d'un jeux vidéo, un atelier théâtre... Mais après ça dépend aussi du nombre de personnes impliqués dans votre équipe sur ce type d'action et de votre espace ;-) !

 

Espy.

 

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  • 1 year later...

Avez-vous des solutions "nudge", c'est-à-dire, incitatives et douces, pour les empêcher de mettre le bazar près de la machine à café ? (touillettes et sucrettes dispersées au sol, café renversé, etc.)

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La notion d'incitation douce est antinomique avec l'adolescence. Donc on resserre plutôt les boulons.

Chez nous la fontaine à eau est placée près des bureaux de retours/prêt et les usagers doivent demander un gobelet avant de se servir. Nous n'avons pas de distributeur de boissons mais si c'était le cas nous adopterions un système de jetons assorti d'une interdiction de vente aux mineurs sans autorisation parentale, laquelle prevoierait soit le remboursement des degâts soit l'exclusion temporaire de la bibliothèque.

Il est bon de rappeler aux "young adults" (concept aussi crétin qu'à la mode) qu'ils sont avant tout des mineurs.

Chez nous l'utilisation de l'ascenseur est interdite aux "mineurs non accompagnés". Et à l'intérieur il est rappelé que tout appui non justifié sur le bouton d'alarme, entraînerait des frais de déplacement des personnels des sociétés de maintenance, à la charge de l'usager.

Virer deux boutonneux de 15 ans de l'ascenseur (de façon douce et incitative bien entendu) en leur rappelant qu'ils sont "mineurs" est un plaisir divin, dont on ne doit pas se priver.

Il n'y a aucune raison que les adolescents soient traités comme des princes dans les tiers lieux alors qu'ils sont traités comme des merdes dans leur propre milieu familial et dans la société en général, à l'exception des clubs de foot et autres lieux pour dégénérés.

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Bonjour Lorette

 

Solution la plus rapide et la plus efficace : une caméra vidéo bien signalée.

Sans doute chère.

 

Alors menace de suppression de la machine à café pendant une semaine, avec une affichette indiquant que : Si ce vandalisme continue, la machine à café sera indisponible pour tout le monde pendant une semaine. Et tu affiches la photo des dégâts en grand, format A4.

Peut-être demander la vigilance de tous pour que ça ne se reproduise pas.  (si tout le monde surveille, c'est l'équivalent d'une caméra)

 

 

Tu peux aussi utiliser l'argument du vandalisme comme suit, avec une affiche placée à l'endroit nécessaire.

 

************************************************************************************************************************************************

Vandalisme

 

Le vandalisme est une atteinte gratuite aux biens privés ou publics.

 

Le vandalisme est un délit qui consiste à détruire, dégrader, détériorer volontairement le bien d'autrui, pour son seul plaisir ou dans un but de nuisance.

 

Sont considérés comme des actes de vandalisme :

- les tags et graffitis sur une façade ou une voiture, la destruction d'abris bus,

- la détérioration d'ouvrages publics, les vitrines cassées,

- et les virus informatiques.

etc.

 

Peine encourue par le vandale

 

L'acte de vandalisme est passible d'une amende de 3 750 € d'amende et d'un travail d'intérêt général s'il n'en résulte que des dommages légers.

 

En cas de dommage important, un acte de vandalisme est puni jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende.

 

Jeter des rouleaux de papier toilettes complets dans les cuvettes, c'est du vandalisme.

************************************************************************************************************************************************

 

J'ai eu le problème à la bibliothèque.

Rouleaux de papier toilettes tout neufs jetés dans la cuvette, graffitis sur les murs, etc.

J'ai donc affiché cette page A4 au-dessus de l'essuie-tout, dans les toilettes.

 

Les ados savent compter : ça va faire cher le rouleau de PQ.  :baby:

 

Depuis, l'amusement s'est calmé.

 

A toi de changer la dernière phrase pour l'adapter à ta situation.

Et faire acte de pédagogie. :thumbsup:

  Bernard

 

Note : la peine encourue est souvent de 1500 euros, 3750 euros, c'est pour un tag. Mais ne gâchons pas ce petit plaisir aux vandales.

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Il y a 4 heures, Ferris a dit :

La notion d'incitation douce est antinomique avec l'adolescence

 

A la réflexion, je me demande si dans le nudge de Lorette ne se cachait pas la notion de "coup de pied au cul".

 

« Nudge » est un terme anglais qui signifie « coup de pouce »

 

Un coup reste un coup. 

Restons dans le coup. :tongue:

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merci à tous pour vos réponses et suggestions. En fait, la notion de "nudge" telle que travaillée par deux économistes, Richard Thaler et Cass Sunstein, ne vise pas à traiter comme des rois les usagers, mais à inciter les usagers à "faire le bon choix" en partant des constantes de la psychologie humaine, et notamment la paresse du cerveau qui préfère le statut quo; le bon choix, en notre cas, serait de respecter les lieux. Ca passe souvent par de l'aménagement de locaux, le fait de repenser les circulations, ce qui me concernant est presque impossible.

Mais je vais peut-être en revenir à une solution déjà testée, celle de distribuer les gobelets, le sucre et les touillettes à l'accueil, histoire d'établir un contact visuel avec les potentiels futurs perturbateurs... ;-)

 

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Ah oui, si c'est possible et ne prend pas trop de temps en banque d'accueil, c'est jouable.

 

Hum, cette solution appliquée à mes toilettes publiques, il faudrait que j'envisage un pot de chambre.

Ou alors je bloque le papier-toilette en banque d'accueil. :drool:

 

Ah, dommage que mon bâtiment serve à d'autres associations, tiens. Il y aurait tellement d'idées amusantes à mettre en oeuvre.

Comme celle de faire remplir une feuille à l'américaine (= demande de visa lorsqu'il faut entrer sur leur territoire), type :

Vous garantissez de laisser les toilettes dans un état propre ?

Vous ne venez pas dans les toilettes pour commettre un attentat terroriste pour jeter le rouleau dans la cuvette ?

Vous nous assurez de repartir après le temps imparti à votre voyage ?

etc.

 

 

Bon, je la note dans la catégorie : Comment rendre la banque d'accueil incontournable en bibliothèque.

 

Merci pour la notion de nudge, j'ai effectivement repéré quelques titres intéressants dans le paquet. :thumbsup:

  Bernard

 

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Bon choix Lorette. L'ado cherche à s’affirmer par l’opposition aux règles établies. Au fond il recherche des limites tout en les refusant. Donc, pour nous, lieux publics très réglementés (par rapport à la famille en tous cas, où le dialogue reste possible), c'est fichu d'avance. L'ado seul reste gérable à la limite. En groupe non.

A mon avis c'est un des problèmes auxquels les bibliothèques dites "troisième lieu" devront faire face avec le temps. Car en élargissant le panel de leurs prestations ils créent de nouveaux espaces et opportunités d'opposition pour ce public bien particulier, et vont probablement créer un accroissement de leur fréquentation.

D'ores et déja des bibliothèques ont "assoupli" leurs règlements (ou simplement appris à fermer les yeux) dans beaucoup de domaines (portables, utilisation du numérique, comportements deviants etc...). Elles en assument les risques. Pour un ado il y a très peu de différence entre renverser volontairement un café par terre et se mettre à dealer dans les chiottes. Pour nous si.

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Smilodon fatalis

"Elles en assument les risques. Pour un ado il y a très peu de différence entre renverser volontairement un café par terre et se mettre à dealer dans les chiottes. Pour nous si."

 

Je suis bien d'accord: renverser volontairement un café par terre est un acte de vandalisme et d'hostilité, dealer dans les toilettes, si les prix et la qualité sont raisonnables, tient de la délégation de service public (non formalisée, je vous l'accorde), de l'animation/enrichissement d'un troisième lieu, de l'esprit d'entreprise par anticipation (coffee-shop).

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Alala ces perturbateurs, ces ados, ces vandals, ces dégénérés, ces young adultes, ces êtres étranges et difficiles à gérer ! 

C'est un public qui demande que l'on s'intéresse un peu à lui (faut pas non plus exagérer) et non que nous leur mettions un "coup de pied au cul". Ne pas les considérer comme des princes ok, mais les considérer tout court serait déjà pas mal.

 

Le premier rapport que nous pouvons avoir avec eux est souvent conflictuel, c'est dommage. Essayer de discuter dans un premier temps peut souvent permettre de nouer des liens différents avec eux. Il est plus facile ensuite de faire respecter un cadre, des règles.

Les responsabiliser peut être une solution : "ok tu as sali mais maintenant tu peux aussi nettoyer pour que le lieu que tu utilises et dans lequel tu te sens bien reste accueillant pour toi et les autres". Mettre à disposition du public un kit de nettoyage fonctionne assez bien (ex : médiathèque Louise Michel, Paris). 

 

Dans quels espaces se trouvent les machines à café ? Y a t-il des tables et chaises autour pour pouvoir s'y installer et boire son café tranquillement ? espace dédié ? 

Le sucre et les touillettes sont à disposition ? et non intégrées aux machines directement ? Pour le coup nous n'avons pas ce genre de soucis car la machine gère les 2. 

Par contre en effet, certaines boissons sont parfois renversées par terre, mais dans ce cas nettoyage direct par le dealer, euh l'ado, et proposition de boire son chocolat assis à une table. 

 

Je ne connaissais pas cette notion de nudge, je trouve l'idée intéressante !

--> une poubelle/basket, une boite à sucre plutôt que des dosettes, un kit de nettoyage, une annonce micro (si vous en avez un) qui pointerait du doigt le mal propre " machin est un gros cochon, ...

 

On va y réfléchir aussi pour les toilettes et les problèmes de visée ... je pensais à la tête du bibliothécaire/animateur au fond de la cuvette ! 

 

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Notre coin café est très modeste : table basse, chauffeuses dans un espace dédié au pied d'un grand escalier, machine à café service minimum avec gobelets, touillettes et sucre dans un compartiment à part - oui, c'est un peu l'âge de fer des automates à boissons chaudes chez nous...mais pas les moyens ni assez de consommations pour envisager d'installer une machine plus performante. J'ajoute que nos ados sont plutôt corrects hormis le problème soulevé : pas de deal, pas de grosses dégradations...je dirais plutôt que c'est l'effet de groupe qui joue.

Ce qui est plus difficile, en revanche, c’est de parvenir à identifier les jeunes : ils viennent en groupe, ne sont pas inscrits...donc pas moyen de leur foutre la honte avec une annonce micro - que nous n'avons pas, soit dit en passant ( même si l'idée m'a fait rigoler).

 

PS : pour la cuvette des toilettes hommes, ça existe, et c'est un exemple de "nudge thinking" : une entreprise fabrique des autocollants "mouche" à coller dans la cuvette des toilettes, eh bien, les résultats ont été stupéfiants ! D'autres ont collé une cage de foot...

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il y a 21 minutes, Lorette Ipsum a dit :

je dirais plutôt que c'est l'effet de groupe qui joue.

 

Faire des conneries tout seul, quel intérêt ?

 

Il y a 3 heures, PaulineB a dit :

Le premier rapport que nous pouvons avoir avec eux est souvent conflictuel, c'est dommage.

 

N'exagérons pas.

Pour deux ados qui bêtisent et s'ennuient (!), j'en ai 98 qui sont sérieux et utilisent sans problème le bâtiment et la bibliothèque.

 

Les filles ont préféré s'arroser avec le robinet et inonder les toilettes. Mais bon, une éponge dans la main, et hop elles ont nettoyé.

Je veux bien éponger une fois mais pas deux.

 

il y a 32 minutes, Lorette Ipsum a dit :

c'est un exemple de "nudge thinking" : une entreprise fabrique des autocollants "mouche" à coller dans la cuvette des toilettes, eh bien, les résultats ont été stupéfiants ! D'autres ont collé une cage de foot

 

Vu aux infos. :thumbsup:

 

Est-ce que ce serait nudge thinking de mettre un écriteau dans les toilettes indiquant : "pense à ce qu'en dira ta mère... si elle le sait ?"

 

A défaut de micro, tu peux utiliser un mégaphone.

Ou un gourdin clouté. Efficace le gourdin clouté.

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Donc #dénoncetonado, plus moderne que le mégaphone. 

Sauf que le problème du séjourneur en groupe c'est son anonymat.

 

Mais ne sous-estimons pas les effets collateraux. Un sol sali au café ou un rouleau de PQ bouchant les toilettes resteront mineurs par rapport aux réactions de fuite des publics "normaux". Expulser un ado est un acte clair, volontaire et public. Un public qui fuit discrètement, à doses homéopathiques sur des mois, diffusant partout que la bibliothèque est devenue infréquentable, est un phénomène invisible et ingérable.

La question est donc claire : avons-nous plus intérêt à médiatiser en local ces gamineries, quitte  renforcer les règlements intérieurs (donc en emmerdant tout le monde) et cameratiser les espaces, ou à les minimiser pour ne pas effrayer les foules proprettes, familiales ou senioresques, qui restent l'essentiel de nos cibles?

 

Pour les adolescentes mouillées, faut voir au cas par cas. Soucieux de leur bien-être, je leur proposerais d'abord de les aider à se sécher....:hyper:

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Mouais, donc mettons donc dehors ces jeunes qui emmerdent la majorité et le problème sera réglé. Ca me gêne un peu comme perception. Un brin stigmatisant non ? Et la mamie qui parle très fort parce qu'elle n'entend rien on n'ose pas lui demander de faire moins fort (ou dans le cas présent de dégager). Itou pour le ptit gamin qui renverse tout sur son passage parce qu'il fait un caprice et que papi est dépassé. Pis tous les autres gros c... qui parlent / font mal, quelque soit l'âge, le genre, etc.

 

Et le coup du micro, je n'accroche pas mais alors vraiment pas du tout ; je me demande même si l'ado - mineur - ne pourrait pas se retourner contre le personnel qui ferait ça (humiliations / harcèlement moral / crier à la diffamation surtout si on utilise la superbe image du cochon). Je l'ai pris pour une blague au départ mais a priori ce n'en était pas une :S

 

Ah, et les affiches semblent fonctionner chez vous : nous ils ne les lisent pour ainsi dire... jamais.

 

Donc d'un côté on a ça : le méchant ado qu'il faut mater et mettre à la porte à la moindre incartade, car de toute façon c'est bien pour les autres publics qu'on travaille, eux, ils n'ont pas leur place chez nous.

 

De l'autre côté on a : donnez ce qu'il faut à l'ado pour nettoyer ce qu'il a renversé, et il nettoiera/ramassera tout avec le sourire, et promis il ne recommencera pas. Légèrement bisounours comme vision : si les jeunes sont restés sur place pendant que vous alliez chercher le nécessaire pour nettoyer, vous avez déjà de la chance.

 

Bon, il ne reste plus qu'à faire la synthèse : on essaie d'abord de leur faire entendre votre fameux "cadre, règlement, etc.", en les responsabilisant (le coup de les faire ramasser/nettoyer) mais aussi en prenant le temps d'échanger avec eux. Trop souvent, on vient 5/10 mns pour leur faire la morale et le dialogue s'arrête là. On s'en fiche qu'ils ne soient pas inscrit. Créez des instants où vous pourrez discuter d'autres choses, pour ensuite leur faire entendre votre vision du lieu. Alors oui c'est pas facile. Oui ça ne marche pas avec tous les jeunes. Oui ça prend du temps. Non, on n'est pas des assistantes sociales (mais un peu quand même... :/ D'ailleurs, ça se dit au masculin ça ? Assistant social ?).

 

Alors oui, je sais, parfois il faut les mettre dehors, et ça leur fait du bien de toucher du doigt la fameuse limite. Mais j'en ai marre qu'on voit toujours le négatif chez les jeunes, et qu'on n'ouvre jamais assez les yeux sur les autres vicieux, pervers, violents, racistes (et il m'en manque).

 

Epsy.

 

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T'as raison, c'est pas juste. Il faut aussi virer les papys mollassons, les mamies dures d'oreilles, les tout petits qui courent partout, et les autres vicieux, pervers, violents, racistes . Et les sexistes (tu avais oublié).Et puis ensuite tu fermes ta bibliothèque.:D

#denoncetonepsy....

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Deux petits papy/mamie qui discutent un peu fort : déplacement jusqu'aux sièges, sourire en se penchant, voix douce et murmure : "Excusez-moi, ne parlez pas trop fort, parce que ça résonne". Répétition deux, trois, quatre fois si nécessaire jusqu'à ce que ces charmants petits vieux aient fini leur papotage et rentrent chez eux. :flowers:

Un petit troupeau de branleurs ados qui font du bruit : en passant à côté, regard mauvais et "CHHHHHTTTTTTT !!!". La 2e fois, "Bon, ça va pas le faire, vous sortez. Genre maintenant. Merci" :bug:

 

Le choix des mots pour qualifier les deux situations n'est pas le fruit du hasard...

 

Et encore, il faudrait distinguer dans nos ados les légitimes (ils bossent en silence) et les illégitimes (ils glandent, font du bruit et nous em...quiquinent jusqu'à ce qu'on les mette dehors).

 

Là encore, je n'ai pas choisi mes mots par hasard.

 

...

 

Sinon, personne n'a essayé la méthode de la cage ? A l'ouverture de la bibliothèque, on chope un ado au hasard et on l'enferme dans une cage en métal suspendue dans un endroit visible de tous. Le fait qu'il ai été choisi par hasard impliquant que n'importe qui peut se retrouver dans la cage.

D'où terreur. Et donc calme.

Ah, et on le bâillonne bien sûr.

Ca ressemble à ce que faisaient les Anglais avec les pirates au XVIIIe, la pendaison et le goudron en moins (c'est salissant, le goudron)(ou alors il faut s'organiser avec le personnel de ménage).

Et on le libère à la fermeture, bien entendu (c'est pour ça qu'il ne faut pas le pendre)

Ca peut donner lieu à des animations, éventuellement, avec lancer de trucs divers.

 

Mais peut-être suis-je le seul à avoir ce genre de pensée... :devil:

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Il y a 3 heures, Ferris a dit :

T'as raison, c'est pas juste. Il faut aussi virer les papys mollassons, les mamies dures d'oreilles, les tout petits qui courent partout, et les autres vicieux, pervers, violents, racistes . Et les sexistes (tu avais oublié).Et puis ensuite tu fermes ta bibliothèque.

 

Là ça choque. Mais quand on dit "virons les jeunes et qu'ils arrêtent de nous emmerder", ça passe crème dans la plupart des cas. Pourtant c'est aussi notre public.

 

Il y a 13 heures, Ferris a dit :

pour ne pas effrayer les foules proprettes, familiales ou senioresques, qui restent l'essentiel de nos cibles

 

Là, tu vois : l'essentiel de nos cibles. Et surtout faut pas que ça change. Les autres, on n'en veut pas.

 

il y a 19 minutes, BiblioEdualk a dit :

Le choix des mots pour qualifier les deux situations n'est pas le fruit du hasard...

 

C'est bien ce qui m'agace ici. "ils glandent" => activité jugée illégitime a priori. Pour moi, s'ils ne font "que" glander, ça ne me dérange absolument pas. Et j'irais même jusqu'à dire : au contraire.

 

Mais allez y, défoulez-vous sur les méchants ados, ces mécrants qui osent mettre un pied dans une bibliothèque.

 

Epsy.

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Le 23/03/2018 à 17:21, B. Majour a dit :

N'exagérons pas.

Pour deux ados qui bêtisent et s'ennuient (!), j'en ai 98 qui sont sérieux et utilisent sans problème le bâtiment et la bibliothèque.

 

Epsy, plutôt que de te prendre pour la liberté guidant le peuple (des ados), ou pour l'Orsenna des  boutonneux, il faut raison garder. Le Père Majour a raison. Numériquement, les chieurs ,c'est que dalle. Et en plus, méchants ou pas, les ados représentent la plus infime partie de nos lectorats. Surtout les garçons, qui désertent les bibliothèques assez vite vers 13 ou 14 ans (en tous cas chez moi), appelés par d'autres occupations, d'origine plus hormonale. Alors ce n'est pas eux et leurs petits débordements qui mettront en péril le fonctionnement d'une structure.

 

Et puis oui, on déconne aussi sur ce forum. Pourquoi ? Parce que ce type de problèmes, abordé cent fois, ne peut avoir de solution-type. Tout dépend des locaux, des personnels, de leur nombre et de leur position, de l'organisation, du règlement intérieur, et bien sur du type de fréquentation majoritaire, du côté rural ou urbain, de la proximité des établissements scolaires, de tes horaires. Et de tant d'autres choses qui diffèrent d'une bibliothèque à une autre...

Alors autant en rire....

 

Glander n'est pas un délit. Au contraire, c'est salutaire. Quand je vois les emplois du temps des mômes c'est à suffoquer. Mais l'ado ne vient pas "glander", il vient montrer qu'il existe et vérifier qu'il y a bien une place pour lui dans ce monde de tordus. Mais il est parfois très maladroit dans cette démarche de reconnaissance. C'est tout.

 

Alors décoince un peu, descend de ta barricade et viens rire avec nous...:thumbsup:  

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Il y a 2 heures, Epsy a dit :

Mouais, donc mettons donc dehors ces jeunes qui emmerdent la majorité et le problème sera réglé. Ca me gêne un peu comme perception.

 

Allons, allons, Epsy. Ne montons pas sur le dos du diable.

Il ne s'agit pas de virer les jeunes pour virer les jeunes. Il s'agit de juguler certains comportements pervers.

Perso, si n'importe qui (jeune ou vieux) balance du papier toilette ou renverse exprès café et touillette par terre, c'est le même traitement.

 

Comme l'explique Ferris, l'ado a besoin de se construire dans une certaine opposition.

Le con aussi (c'est pour ça que je m'oppose souvent à Ferris :drool:)

Que ne ferait-on pour grandir.

 

 

Il y a 5 heures, Epsy a dit :

De l'autre côté on a : donnez ce qu'il faut à l'ado pour nettoyer ce qu'il a renversé, et il nettoiera/ramassera tout avec le sourire, et promis il ne recommencera pas. Légèrement bisounours comme vision : si les jeunes sont restés sur place pendant que vous alliez chercher le nécessaire pour nettoyer, vous avez déjà de la chance.

 

Avec le sourire ?

Là là, non pas. C'était plutôt : c'est pas moi ! Promis, craché, juré. Si je mens, j'avale l'éponge que vous avez à la main.  :console:

 

Sauf que, dommage dommage, les copines sont revenues juste après avec leurs bouteilles en disant : t'es où, on n'a plus de munition... Oups !

Je ne suis pas bisounours dans le concept. Aucun problème pour s'arroser dehors, mais pour l'eau renversée à l'intérieur, il faut ramasser.

Je leur ai laissé l'éponge et je suis parti. Elles ont nettoyé... et ont continué à s'amuser. Mais dehors.

 

Si, si, c'est possible. Plus facile avec les filles qu'avec des grands dadais idiots.

Si on doit réparer ses conneries, en général on évite de les refaire. Le travail d'intérêt général est plus douloureux qu'une peine d'argent.

 

Ramasser de l'eau par terre, j'ai déjà fait avec mes copains. On a tous été jeune un jour.  :wink:

 

Pour les affiches, oui, elles sont lues.

Les adultes ne voient rien, les gamins et les ados voient tout.

Epingle une de tes petites culottes au plafond, tu le constateras très vite. :angel:

 

A défaut de petite culotte, pose un manchot ou une mascotte en évidence en haut d'un rayonnage.

Tous les enfants le voient, en particulier les petits en bas âge.

 

Je n'ai pas encore mis de mouche sur l'affichette, mais depuis le nudge de Lorette, ça pourrait bien se faire.

  Bernard

 

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Le 24/03/2018 à 19:31, B. Majour a dit :

l'ado a besoin de se construire dans une certaine opposition.

Le con aussi (c'est pour ça que je m'oppose souvent à Ferris

 

Excellente image. On pourrait en trouver une autre. Comme un enfant cherche sa place dans le monde des adultes, un ex-informaticien cherche sa légitimité dans le monde des bibliothécaires. Mais ça serait méchant....:hyper:

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Il y a 3 heures, Ferris a dit :

un ex-informaticien cherche sa légitimité

 

Ma légitimité, je l'ai trouvée depuis longtemps Ferris.

En bibliothèque, il en manque des informaticiens. Et un bon paquet. :wink:

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