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Désherbage/Braderie et SIGB?


sdeleurence

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Bonjour, tout d'abord permettez-moi de me présenter, je suis actuellement étudiant en LPro Métiers du Livre Bibliothèques et Documentation (après un parcours en agro-industrie, je suis donc novice dans le milieu).

 

Avec un autre étudiant nous avons, dans le cadre d'un cours, à imaginer une solution de « braderie en ligne » permanente pour des livres désherbés (env.6000 ouvrages) d'un centre de documentation d'une université. Le centre de documentation compte peu de personnel, et peu d’espace pour organiser une braderie « physique » (d’où l’idée de le faire en ligne). Les ouvrages sont en magasin.

 

Nous avons repéré des exemples de braderie permanente en BU (BU de Savoie que nous avons contacté pour de plus amples informations), qui nous laisse à penser que sur le principe (de braderie permanente), cela semble envisageable.

 

L'idée générale est simple, c’est le même qu’une réservation « classique », le client (après inscription) réserve le livre qu'il souhaite, puis vient le récupérer au centre de documentation, où s’effectue la transaction.

 

Voici un petit schéma pour résumer le système tel que nous l’avons imaginé :

zDVMTgBaD2nbbBJ

 

 

En réfléchissant sur l’outil de réservation et de gestion à mettre en place, nous nous demandons si l’utilisation « détournée » d’un SIGB séparé (gratuit ? Waterbear, peut-être? Même si j’ai un peu peur que notre utilisation commerciale contrevienne à l’idée de cette intéressante initiative) pourrait être envisagée ? Il semble y avoir des possibilités d’importation de notices et la possibilité d’un OPAC rendrait l’habillage un peu plus « sexy » du point de vue du client qu’une « bête » liste d’ouvrages à faire défiler. Et il y a bien sûr la possibilité de gérer les réservations.

 

Nous n’avons pas encore eu de cours sur l’utilisation d’un SIGB, et je n’ai pas trouvé d’exemple de ce type de « détournement » (ce qui n’est pas très bon signe). Mais avant de poursuivre plus en avant, j’aurais aimé avoir votre regard de professionnel sur cette idée et les possibles écueils ( déjà où mettre le prix ?) que je pourrais rencontrer.

 

Je vous remercie,

Simon

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Bonjour Simon

 

il y a 20 minutes, sdeleurence a dit :

L'idée générale est simple, c’est le même qu’une réservation « classique », le client (après inscription) réserve le livre qu'il souhaite, puis vient le récupérer au centre de documentation, où s’effectue la transaction.

 

Sauf que ce n'est pas tout à fait la même chose. Il faut quand même du personnel pour aller chercher les livres en magasin, ce qui peut vite mobiliser une personne rien que pour ça.

Donc l'idée de la réservation est bonne, mais celle du passage à volonté ne l'est pas.

6000 livres = 6000 personnes potentielles = queue (dans le pire des cas) = ouverture d'une régie et règlement en petites piécettes.

 

6000 livres = 6000 * X minutes. A cogiter ça aussi le nombre de documents, comme par hasard divisible par 60.  6000 = 100 heures. 100 heures d'un adjoint du patrimoine à 15 euros de l'heure, vous en êtes déjà à 1500 euros pour une seule minute de traitement par livre.

 

Le temps de recevoir la personne, de comprendre ce qu'elle veut, d'aller chercher le livre dans les rayonnages, de revenir, d'encaisser la somme, on en est à 7-8 minutes par "achat".

Total dans les 12000 euros de frais en personnel.

 

Donc, l'idée du SIGB sexy (oui, il y a le prix des livres dessus, on peut en mettre au moins deux : le prix public (cf. notice BNF), et le prix d'achat. Utilisez Waterbear et entrez un livre à la main, vous allez vite comprendre) est intéressante... mais l'écueil majeur, c'est qu'elle ne permet pas de régler la somme.

Il vaut mieux passer par une boutique en ligne (cf. les bouquinistes en ligne), qui permettra d'afficher les images des livres. (livres qu'il faudra prendre en photo, sinon vous pouvez tomber sur quelqu'un qui criera à la tromperie sur la marchandise parce que le livres est abîmé, endommagé, incomplet, etc. (Cf. ebay.)

 

Sur un SIGB, on ne peut pas mettre l'état du livre, ni montrer la photo de l'état récent, ni indiquer qu'il est vendu mais encore présent... ce qui rend l'utilisation du SIGB trop peu pratique pour être intéressante.

 

L'idéal du commerce, c'est de réduire les frais de personnel et le temps, c'est de l'argent.

Il faut donc réduire le temps en magasin (lancer des groupes de commandes dans les magasins où l'agent circulera une fois), payer en ligne et préciser une date et heure de passage pour entreposer des colis tout prêts en banque d'accueil, ou pas très loin.

 

Il faudrait aussi envisager l'envoi postal (gros intérêt d'une braderie en ligne, sinon on se limite à ceux qui peuvent passer sur place, ce qui est très limitatif : autant faire une braderie physique dans ce cas.)

 

Et il faudra encore vous poser la question des livres qui ne se vendent pas. Que fait-on d'un livre qui ne se vend pas au bout de 1, 2, 10 ans ?

En braderie physique... on le sait.

 

Le but de l'exercice, c'est au-delà du procédé, de vous faire comprendre qu'il y a un coût dans l'usage des agents. Et que si votre braderie vous coûte plus chère que ce que vous pouvez en retirer, alors il est inutile de brader, autant tout jeter, ou proposer les livres aux associations... parce que le temps est coûteux. D'où les braderies sur un temps très court.

 

Bonne suite à votre exercice.

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Il y a 2 heures, sdeleurence a dit :

Bonjour,

 

Projet amusant ; je souscris à la démonstration de Bernard sur les coûts. Une braderie doit aider, pas générer du travail. A ce titre, le plus simple est de faire un chariot rempoté périodiquement, prix unique, et premier arrivé, premier servi. Les ouvrages auront déjà été éliminés informatiquement. Mais j'ai bien compris que ce n'était pas là l'exercice.

 

Il y a 2 heures, sdeleurence a dit :

Avec un autre étudiant nous avons, dans le cadre d'un cours, à imaginer une solution de « braderie en ligne » permanente pour des livres désherbés (env.6000 ouvrages) d'un centre de documentation d'une université. Le centre de documentation compte peu de personnel, et peu d’espace pour organiser une braderie « physique » (d’où l’idée de le faire en ligne). Les ouvrages sont en magasin.

 

Nous avons repéré des exemples de braderie permanente en BU (BU de Savoie que nous avons contacté pour de plus amples informations), qui nous laisse à penser que sur le principe (de braderie permanente), cela semble envisageable.

 

Clairement, ça l'est, mais peut-être pas sur les bases que vous envisagez :-)

 

Il y a 2 heures, sdeleurence a dit :

 

L'idée générale est simple, c’est le même qu’une réservation « classique », le client (après inscription) réserve le livre qu'il souhaite, puis vient le récupérer au centre de documentation, où s’effectue la transaction.

 

Voici un petit schéma pour résumer le système tel que nous l’avons imaginé :

zDVMTgBaD2nbbBJ

 

 

En réfléchissant sur l’outil de réservation et de gestion à mettre en place, nous nous demandons si l’utilisation « détournée » d’un SIGB séparé (gratuit ? Waterbear, peut-être? Même si j’ai un peu peur que notre utilisation commerciale contrevienne à l’idée de cette intéressante initiative) pourrait être envisagée ? Il semble y avoir des possibilités d’importation de notices et la possibilité d’un OPAC rendrait l’habillage un peu plus « sexy » du point de vue du client qu’une « bête » liste d’ouvrages à faire défiler. Et il y a bien sûr la possibilité de gérer les réservations.

 

J'aurais tendance à dire que l'utilisation d'un outil tiers est déjà une erreur. Vous disposez déjà d'un SIGB, celui de la BU, où les ouvrages sont référencés. Au moment du désherbage vers la braderie, plutôt que du supprimer les notices, il faudrait en changer la localisation (et pour cela créer une "bibliothèque" (le terme varie selon les SIGB) consacrée à la braderie, bien séparée. Cela peut se faire en masse, en une seule opération sur un panier de n° d'exemplaires/ISBN.

 

Cette base d'ouvrage devient distincte du fonds général : il est possible dans les SIGB modernes de créer un site internet spécifique consacré à ce fonds, avec habillage spécifique et communication choisie. Le principe de la réservation que vous évoquiez demeure. Vous pouvez utiliser les ressources des CMS pour faire des sélections, des caroussels de présentation etc.

 

Quant aux prix : il est hors de question de prendre chaque ouvrage en main pour modifier une à une les données d'exemplaires. Prix unique, ou vraiment, si vous y tenez, deux prix. Dans une opération de braderie, les recettes sont vraiment secondaires par rapport à la facilité de mise en oeuvre la chose.

 

Sur la gestion du stock : l'agent qui procède à la vente doit aussi supprimer  l'exemplaire du SIGB (ce qui implique une gestion des droits sur le catalogue beaucoup plus libérale sur la partie "braderie" du SIGB que pour le reste. L'admin prévoit un traitement quotidien automatique qui élimine alors les notices sans exemplaires liés).

 

Il y a 2 heures, sdeleurence a dit :

 

Nous n’avons pas encore eu de cours sur l’utilisation d’un SIGB, et je n’ai pas trouvé d’exemple de ce type de « détournement » (ce qui n’est pas très bon signe). Mais avant de poursuivre plus en avant, j’aurais aimé avoir votre regard de professionnel sur cette idée et les possibles écueils ( déjà où mettre le prix ?) que je pourrais rencontrer.

 

Mon regard de professionnel, c'est qu'il faut faire simple et efficace, et qu'avant d'utiliser un outil tiers, il faut se former à l'utilisation mais aussi à l'administration (ou discuter avec un admin) d'un SIGB pour voir ce qu'il est possible de faire avec les outils en place.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour 

Nous allons organiser une vente de livres retirés des collections, nous avons les délibs mais je me demandai comment faire au niveau des encaissements, nous aons une régie pour les inscriptions et les amendes mais j'ai vu dans une autre bibliothèque des sortes de tickets de tombola. 

 

Merci d'avance pour vos retours

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Il faut créer une régie (on peut effectivement la créer avec tes tickets numérotés déclarés à la Trésorerie) ou déléguer la vente à une association, pour contourner le problème de la régie, cela se fait de plus en plus.

http://www.bib92.org/2012-04-13-22-12-07/211-2012-10-18-point-sur-dons-et-ventes-en-bibliotheque

 

Tu as une réponse Enssib la-dessus :http://www.enssib.fr/content/comment-organiser-la-vente-de-livres-desherbes-sans-regie-de-recette-peut-vendre-des-livres

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A voir votre schéma la première chose qui me vient à l'esprit c'est "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué"...

Si il y a peu de personnels et peu de place, mettez juste une caisse de livre marquée "servez-vous" devant l'entrée que vous rechargez au fur et à mesure (vous verrez ça part vite).

Pourquoi vouloir à tout prix les vendre? Si ça coute "cher" en temps autant les donner (dans notre BU on donne certains livres mis au pilon une fois par mois). Avec votre projet vous allez perdre beaucoup de temps, plus le temps consacré à la com qu'il faudra fatalement mettre en place...

En tout cas je vous déconseille très fortement d'utiliser le SIGB, parce que :

1) certainement il n'est pas conçu pour ce fonctionnement et ça risque de bloquer au niveau technique

2) ça risque de mettre un bordel monstre dans les stats...

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Le SIGB gère les pilons avec suppression de l'exemplaire et on en sort un listing qui fait foi et est bien suffisant. Et les stats en tiennent compte. Je ne vois pas l'intérêt effectivement d'aller plus loin. Du listing on peut sortir deux ou trois listes : ceux qu'on donne à l'associatif par exemple, ceux qui vont en dechetterie, et ceux qui iront en braderie.Ce troisieme listing est à conserver car tous les livres ne sont pas forcement vendus dans l'année. Sur cette base la Trésorerie sortira éventuellement ses tickets numérotés.

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