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recrutement sans concours dans la FPT


Invité Autrement

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Invité Autrement

Bonjour,

J'ai terminé la formation de base de bibliothécaire à Poitiers (Média Centre Ouest) et je sais qu'il est possible d'être recruté sans concours comme Agent de bibliothèque  (Pour la FPT, les recrutements s'opèrent sur les cadres d'emplois d'adjoints territoriaux du patrimoine, d'adjoints administratifs territoriaux ou d'adjoints techniques territoriaux. Il y a donc une possibilité de recrutement direct (sans concours) pour le grade de 2e classe.).

Une personne est-elle dans ce cas, sur ce forum ?

Et comment se déroule l'entretien d'embauche (thème des questions posés ...???)?

 

Merci

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Bonjour,

Des recrutements en C sans concours ça existe mais dans les agents que je connais ils ont d'abord été recrutés en CDD avant d'avoir la possibilité d'être stagiairisé (un ou deux ans...) certains ont passé le concours d'adjoint "pour prouver leur volonté d'intégrer la FPT). Bref pas si simple (en tout cas dans mon entourage)

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Bonjour FranX70

 

Oui, tu as cette possibilité.

Avec, comme te l'explique Alex76, du CDD à la clef... parce qu'il faut bien savoir ce que tu vaux.

Et donc un ou deux ans de galère et d'auto-formation intensive.

 

Une formation de 30 heures, c'est un bon début, mais ça risque d'être très léger face à la concurrence.

Puisque tu vas te confronter à des adjoints du patrimoine (fonctionnaire), à ceux qui ont déjà effectué des CDD (contractuel) et à d'autres personnes comme toi, sans diplôme mais qui sont bénévoles depuis des années.

 

Pour les questions, je te renvoie ici

http://www.agorabib.fr/topic/2834-entretien-dembauche/

 

Elles dépendent beaucoup de la commune visée, de la taille de la bibliothèque, des compétences que tu vas offrir...

Pareil en BU, ou dans une autre bibliothèque d'Etat.

 

Et, dans la fonction publique territoriale, de ce que les élus veulent pour leur projet de bibliothèque.

 

Ma grosse question de bibliothécaire serait donc :

- Qu'est-ce que tu connais du monde des bibliothèques ? (quelle expérience en as-tu ?)

 

Ma grosse question d'élu

- Donnez-moi dix raisons de vous embaucher ?

 

Et je parle ici de 10 bonnes raisons.

"Je veux travailler en bibliothèque" n'est pas une "bonne" raison. Tous tes concurrents le veulent aussi.

 

Oui, tu vas devoir fouiller un peu, beaucoup et les écrire ces réponses, y réfléchir. :wink:

Sans doute sur plusieurs jours.

Parce que ce n'est pas un exercice facile.

 

Sois le bienvenu sur l'Agorabib.

  Bernard

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Bonjour,

j'ai été moi même recruté il y a 15 ans sans concours par une commune de 2000 habitants en milieu rural. D'abord, comme emploi jeune (4 ans au lieu de 5, car je reprenais le contrat d'une autre personne), puis 1 an comme stagiaire, avant les différentes étapes d'une carrière classique de fonctionnaire territoriale (examens, concours, promotion interne). Aujourd'hui, je suis assistant de conservation du patrimoine.

 

Dans mon secteur assez rural et avec des communes modestes, ce type d'embauche est relativement fréquent. D'autant que les municipalités privilégient des catégories C, même sur des postes de B :ermm:.

 

Les questions posées par les élus et la DGS lors de l'entretien d'embauche, reposaient sur ma motivation, la vision que je pouvais avoir d'une bibliothèque en milieu rural et la façon dont je pensais pouvoir la développer.

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Oui mais les emplois-jeunes c'était il y a 20 ans, avec un salaire pris en charge par l' Etat à 80%. Terminé depuis 2002. Depuis les différents types de contrats qui ont suivi ont été beaucoup plus restrictifs dans le choix des candidats possibles et moins financés. Et c'est la fin des contrats aidés qui vient d'être votée...

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il y a 2 minutes, Ferris a dit :

Oui mais les emplois-jeunes c'était il y a 20 ans, avec un salaire pris en charge par l' Etat à 80%. Terminé depuis 2002. Depuis les différents types de contrats qui ont suivi ont été beaucoup plus restrictifs dans le choix des candidats possibles et moins financés. Et c'est la fin des contrats aidés qui vient d'être votée...

Tout à fait, la donne a changé, et le nombre de postes disponibles a toujours été limité.

 

Cependant, il y a peut-être encore des possibilités dans les petites communes ?

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Oui, c'est même probablement là qu'il y en a le plus, mais ce sont des recrutements directs, à contrat court, souvent par connaissance (réseaux BDP, copinage) et surtout sans aucune perspective de carrière ensuite, ce qui n'a pas été le cas des emplois-jeunes.

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Invité Autrement

Merci pour toutes vos réponses qui me permettent d'en savoir un peu plus.
Je précise juste une chose ça ne me pause pas de problème d'être en CDD (même à mi-temps) pendant plusieurs années, je ne cours pas après un CDI.

Je vais tâcher de répondre aux 10 questions d'un élu pour commencer.

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  • 4 months later...

Encore un petit coup de canif discret dans le statut

Sans concertation, le gouvernement propose d’ouvrir aux contractuels 7 000 postes d’encadrement

Fonction publique territoriale. Un amendement gouvernemental voté en pleine nuit, à 3 h du matin samedi dernier, en fin de discussion sur le projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », risque de faire couler beaucoup d’encre : il élargit considérablement la possibilité, pour les collectivités territoriales et les établissements publics de plus de 2000 h (jusqu'à present c'était à partir de 80 000 à 150 000), de recruter leurs cadres de direction sans passer par la voie du concours.
Pour l'instant il ne s'agit que des emplois fonctionnels (DG, DGA, DGS, DST) v « d’élargir les viviers de recrutement sur les emplois de direction » et de permettre aux employeurs publics « de s’adjoindre des compétences spécifiques ». Le but : d’élargir les viviers de recrutement sur les emplois de direction » et de permettre aux employeurs publics « de s’adjoindre des compétences spécifiques ».

 

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Il y a 2 heures, Ferris a dit :

de recruter leurs cadres de direction sans passer par la voie du concours.

 

Ah bon, c'était obligatoirement par concours pour les postes de direction ?

 

Je croyais qu'il y avait déjà quelques (bibliothécaires ?) Cadre A en contractuel.

Peut-être pas dans les postes de direction des collectivités, tu me diras...

 

Coup de canif ou pied dans la porte ?

Bon, tu me diras que c'est sans doute un moyen de mieux rémunérer certains cadres et d'éliminer des fonctionnaires au passage.

Ouvrir plus pour diminuer plus. Un procédé astucieux. :whistle:

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Il ne s'agit que des postes de direction dits "emplois fonctionnels", ou la "haute" fonction publique. les bibliothécaires n'en font pas partie. Et il est toujours possible de recruter un contractuel dans la fonction publique. Il n'est pas nécessaire d'être titulaire d'un concours pour postuler à un emploi contractuel. Les compétences requises sont alors celles indiquées par l'offre d'emploi, et c'est l'autorité territoriale qui le décide. Trois modes de recrutement, en gros 1 sur 3 pour les titulaires du concours  : le concours (sur titres, internes, externes, 3° voie), l'examen professionnel (interne), et le recrutement direct sans concours.

 

Mais pour les emplois fonctionnels, on était dans le mode dérogatoire : Voilà ce qu'en pense un membre de l'AATF  (Association des Administrateurs Territoriaux de France, premiers concernés evidemment)

 (dans http://www.lagazettedescommunes.com/569638/contractuels-le-gouvernement-franchit-la-ligne-rouge-fabien-tastet/. ) C'est moi qui surligne...

 

Le contrat doit rester le mode dérogatoire : le mode de droit commun d’entrée dans la fonction publique, c’est le concours ! Si cette digue tombe, c’est tout le statut qui est mis à mal ! Pourquoi alors passer un concours ou un examen professionnel si tous les postes sont ouverts aux contractuels ? Pourquoi alors la France investirait encore dans des écoles du service public ? Pourquoi mettre chaque année 200 cadres supérieurs publics sur le marché si c’est pour les mettre en concurrence avec des personnes venant du privé ?

Encore une fois, il faut améliorer et assouplir les modalités de recours au contrat. Mais à la condition sine qua non que le contrat soit contingenté. Ce contingentement peut se faire soit par l’établissement d’une liste limitative par poste, soit par collectivité, soit par niveau hiérarchique. Mais il ne peut y avoir un accès généralisé aux contractuels dans la haute fonction publique.

Sans contingentement, tout peut arriver ! Jusqu’à présent, le recrutement direct par contrat était possible pour un certain nombre de postes dans le cadre d’un seuil. Il y avait donc des limites. Mais le Gouvernement entend supprimer toutes conditions et tout contingentement sur tous les postes de direction générale dans les trois versants de la fonction publique.

Par ces amendements, le gouvernement montre qu’il veut faire sauter un certain nombre de verrous. Demain, une collectivité pourrait ne recruter que des contractuels. C’est une façon insidieuse de détricoter le statut. Ce qui est dérogatoire doit le rester.

 

C'est la politique des petits pas.....

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Moi personnellement, ça me réjouira toujours, je ne tiens pas à rouvrir le débat mais le concours n'a tellement plus de sens au 21e siècle, on cherche des compétences, pas de qualités, des gens se donnent la peine d'obtenir des masters en métier du livre en se spécialisant dans les bibliothèques et on se retrouve sur des postes de direction de réseaux sans problème particulier, en ayant parfois les mêmes profs et globalement le même contenu de formation que les ENSSIB / INET et tout le toutim, 

 

Et on se retrouve à plancher sur des concours qui coûte 2000 € par personne en organisation pour embaucher 25 pelés qu'il faut former derrière et qui ont le concours parce qu'ils ont mieux su plancher sur les enjeux de l'agriculture dans le monde ou le cinéma italien des années 30,

Pour moi les concours sont une aberration et le statut de fonctionnaire, je l'avoue tout autant. Pour avoir encadrer des personnes qui correspondait en bien des points à des caricatures qu'on entend parfois, je regrettais bien le sacro statut qui n'autorise même pas un directeur d'établissement à prononcer le mot avertissement à l'encontre d'un collaborateur parce que avertissement c'est une sanction administrative qui doit être prononcée en commission paritaire...

Donc allons y gaiement dans les coûts de canifs et les petits pas, arrêtons l'hypocrisie des gens irrécupérables et dont il est impossible de se débarrasser. Je ne parle même pas de la dimension sociale de quelqu'un qu'on garde par pitié, je parle des gens vraiment nocifs et nuisibles dans les équipes.
A la limite, les postes de direction sont les plus faciles à faire sauter, il suffit d'une pression conjointe élus / équipe pour que quelqu'un de sain d'esprit aille voir ailleurs.

 

C'est un avis qui n'engage que moi à titre personnel bien entendu, légèrement teinté d'amertume vous l'aurez compris mais néanmoins convaincu

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il y a 47 minutes, Caramel a dit :

le sacro statut qui n'autorise même pas un directeur d'établissement à prononcer le mot avertissement à l'encontre d'un collaborateur parce que avertissement c'est une sanction administrative qui doit être prononcée en commission paritaire...

 

Non, l'avertissement, le blâme, et l'exclusion temporaire de fonctions jusqu'à 3 jours sont des sanctions du premier groupe. Pas besoin de commission paritaire. Ton avis, celui du DGS/DRH et l'approbation du Maire suffisent. Elles sont inscrites au dossier de l'agent mais effacées automatiquement du dossier au bout de 3 ans si aucune autre sanction n'est intervenue pendant cette période.

 

Ceci dit je suis globalement d'accord avec toi. Le statut n'est pas là pour protéger à vie des planqués de toutes sortes et provenances qui ne recherchent qu'une place dans la FP. Les bibliothèques en sont un des refuges majoritaires, on y trouve de tout, et plus encore à l'époque des contrats aidés type emplois-jeunes, des cas sociaux qu'on place là faute de pouvoir les placer ailleurs, des petits copains etc... Et on sait parfaitement quels dégâts ça peut faire dans des équipes. Les braves gens me répondront que ces pratiquent existent aussi dans le privé. Non, du moins pas à ce point là, parce que dans le privé, on se doit d'être efficace, voire performant et de donner une valeur ajoutée à son travail. Et au lieu d'une fiche de poste fourre-tout dont tout le monde se fiche, on a un contrat de travail, avec des objectifs.

 

Ceci dit les échelles de sanctions, le recours en commission paritaire, la possibilité de se pourvoir devant le Tribunal administratif etc....sont autant de protections qui disparaitront en même temps que le statut.

Modifié par Ferris
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Le 20/06/2018 à 16:10, Ferris a dit :

et plus encore à l'époque des contrats aidés type emplois-jeunes, des cas sociaux qu'on place là faute de pouvoir les placer ailleurs, des petits copains etc...

 

Moui enfin il y a des contrats aidés qui ne sont pas des cas sociaux et sont vraiment utiles en médiathèque. Même si, dans l'absolu, ce serait toujours mieux d'embaucher quelqu'un sur un poste pérenne plutôt que de privilégier une succession de contrats aidés (logiquement, les contrats aidés sont limités dans le temps : après, soit on embauche l'ancien contrat aidé, soit on en embauche un nouveau).

 

Epsy.

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il y a 9 minutes, Epsy a dit :

sont vraiment utiles en médiathèque

 

Dans l'absolu, comme tu dis, ne sont vraiment utile en médiathèque que ceux qui ont choisi ce métier en connaissance de cause, pas histoire de boucher un trou dans leur CV ou d'avoir à bouffer, avec titularisation à la clé. Et ce n'est pas une question de contrat. Il y a des CDD ou autres qui seraient sans doute d'excellent agents, mais la précarité des contrats courts ou aidés ne facilite pas leur intégration, voire les détourne parfois de cette voie.

Cherchons les compétences et les envies de faire, avant de stagiairiser à tours de bras ceux qui ont fait leur petit tour de manège (les DUT) en finissant par attraper  la queue du Mickey (le concours)

 

Attraper la queue du Mickey n'est pas une cochonnerie, c'est une expression foraine assez surannée. Pendant un tour de manège, cela permettait d'avoir un tour gratuit. Naturellement le forain s'arrangeait pour qu'on ne l'attrape pas trop souvent. C'est une très belle métaphore du concours....

 

Je me permets de conseiller à ce sujet un très beau texte http://lapetina.org/theologie/article/allegorie-de-la-queue-du-mickey

Modifié par Ferris
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Le 20/06/2018 à 15:42, Caramel a dit :

Et on se retrouve à plancher sur des concours qui coûte 2000 € par personne en organisation pour embaucher 25 pelés qu'il faut former derrière et qui ont le concours parce qu'ils ont mieux su plancher sur les enjeux de l'agriculture dans le monde ou le cinéma italien des années 30,

 

Ce n'est pas ainsi que je l'ai vécu. Je ne me suis pas trahie lors des écrits, encore moins des oraux et les 18 mois de formation m'ont été véritablement utiles.

Quoiqu'on en dise, des cours complets sur les finances, les RH, le fonctionnement d'une collectivité sont très utiles.

 

Le 20/06/2018 à 15:42, Caramel a dit :

Pour moi les concours sont une aberration et le statut de fonctionnaire, je l'avoue tout autant. Pour avoir encadrer des personnes qui correspondait en bien des points à des caricatures qu'on entend parfois, je regrettais bien le sacro statut qui n'autorise même pas un directeur d'établissement à prononcer le mot avertissement à l'encontre d'un collaborateur parce que avertissement c'est une sanction administrative qui doit être prononcée en commission paritaire...

 

Selon moi le statut n'est pas une aberration, il est un garde-fou. Si l'on prend l'exemple de la Belgique, quand il y a eu  carence gouvernementale, le pays a continué de fonctionner grâce aux fonctionnaires ce qui n'est pas rien!

Concernant les sanctions, les rappels à l'ordre, les recadrages, cela dépend aussi du courage de l'encadrant: il est tout à fait possible de recadrer un agent, de rédiger une note, un rapport,  (basé sur des faits bien entendu) transmis à la hiérarchie et cela sera pris en compte. Effectivement, cela nécessite une trace écrite, que l'on s'engage. Mais c'est possible, je l'ai fait, je le fais et le ferai encore (ce qui me vaut quelques haines tenaces de certains et certaines et quelques adjectifssympathiques...). De la même manière sur les promotions : en tant que directrice,  je rédige un avis circonstancié, argumenté en le signant et il est pris en compte au même titre que d'autres critères. En faisant cela je m'engage.  La 1ère fois, cela en a surpris quelques uns.

L'habitude est longue à modifier: ainsi au niveau des évaluations, je me suis étranglée quand certains cadres intermédiaires m'ont dit "vous êtes sûre? On a le droit de baisser une évaluation?" Oui! Et encore heureux! Et sur une évaluation on note tout et on cesse  "d'écrire que ce qui va et de dire juste à l'oral ce qui ne va pas".  Oui on me l'a sortie cette magnifique phrase... qui bien évidemment n'est pas passée et bien évidemment nous avons travaillé ce point pour éviter de nous retrouver avec des équipes composées uniquement "de très bons ou excellent agents".

Entendons-nous bien, je ne fais pas cela dans mon coin: nous respectons la grille d'évaluation et les critères qui vont de très insuffisant à excellent en passant par insuffisant , à améliorer, bien, très bien. Il suffit de les utiliser. Tout comme les objectifs.

Ce qui reste ce sont les écrits, donc j'utilise cet outil. Certains collègues m'ont fait part de leur étonnement: tu n'as pas peur? Et pourquoi donc aurai-je peur? Parce que je note ce qui va très bien, ce qui est moyennement bon et ce qui coince vraiment? Où donc est le problème? 

 

Est-ce que c'est facile? Non, bien sûr que non, mais c'est une partie de mon boulot et c'est bien parce que je suis profondément attachée au service public que je suis exigeante.

C'est parce que je considère que le service public n'est pas une entreprise comme les autres que je suis attachée au statut. Non, une bibliothèque ne peut fonctionner comme une start-up, un hôpital non plus d'ailleurs. 

 

J'ai croisé des contractuels  à des postes importants (DRH...) qui étaient de véritables carpettes car ayant si peur de perdre leur job qu'ils faisaient tout et n'importe quoi, n'avaient pas de vision à long terme. Leur but? Contenter l'élu, qu'import si cela implique de se comporter en tyran et d'avoir des objectifs irréalisables.

Je connais également des contractuels qui sont là pour des raisons uniquement clientélistes et qui ne sont pas virés pour autant...

 

Modifié par Louve
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à l’instant, Louve a dit :

L'habitude est longue à modifier

 

Oh que oui. Je me souviens de l'époque des "notations" vite fait bien fait et ce n'est pas si vieux. En gros, on ajoutait un point ou 0.5 à chaque agent méritant et on restait sur la note de l'année précédente pour les autres. Mais jamais je n'ai baissé une note. Les consignes étaient claires, et c'est un DGS qui me les a données il y a longtemps : il n'y a qu'un mot d'ordre dans la FPT : pas de vagues.

Et même avec les fiches d'évaluation, beaucoup plus détaillées et conséquentes, il reste quelques habitudes anciennes. Si l'on veut la paix dans son village...

Il y a tout de même des expressions scandaleuses, de par leur énoncé même : il faut évaluer la manière de servir. Tu mets tout ce que tu veux la-dedans.....

Ceci dit les évaluations jouent à présent réellement leur rôle : incitation à se former, baisse ou hausse du régime indemnitaire, prise en compte ou non des voeux de l'agent, promo interne envisageable ou non, objectifs atteints ou non (eh oui...) etc...

Ce qui veut dire qu'on se rapproche du privé, ce qui était inévitable puisque les RH du public ont adopté les méthodes de management du privé.

Il n'y a plus que le statut qui coince, qui parait désuet, totalement hors sol par rapport à ces nouvelles méthodes. Et là je ne suis pas d'accord avec ma Louve: le statut n'est ni une aberration, ni un garde-fou. Il est devenu progressivement inutile en matière de performances, voire un frein à l'effort. Et il ne garantit plus rien du tout, fiches d'évaluation à l'appui, surtout si tu les remplis honnêtement, comme tu l'expliques très bien. Les montées d'échelon automatiques sont supprimées, les formations deviennent obligatoires, la mobilité de poste imposée si on est mauvais sur son poste etc...

Alors il reste quoi ? Le boulot garanti à vie par le fait du concours et de la titularisation, et les retraites basées sur les 6 derniers mois ? Oui, bien sûr....

Et cela suffirait à garantir un service public efficace et de qualité ?

Et à avoir des agents enthousiastes à l'idée d'ouvrir le dimanche matin ?

J'ai un doute.

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Il y a 1 heure, Ferris a dit :

Et là je ne suis pas d'accord avec ma Louve: le statut n'est ni une aberration, ni un garde-fou. Il est devenu progressivement inutile en matière de performances, voire un frein à l'effort.

 

Tout dépend Ferris de comment on gère les équipes.

En plus de l'exigence il faut effectivement des compensations, il faut du sens. Et c'est là que le bât blesse puisqu'en termes de salaires le privé est beaucoup plus avantageux, que le fonctionnaire bashing a fait son oeuvre ce qui créé un sentiment de malaise, de frustration.

De la reconnaissance, du respect c'est aussi ça que souhaitent les équipes et je me bats pour ça. Bin oui, je montre les crocs quand on dénigre sans raisons objectives le boulot des agents: par exemple, pour les agents d'entretien, j'ai refusé d'être intégrée au marché et gardé mon équipe. Y'a pas photo: mon équipe est beaucoup plus efficace. Je le dis et redis.

 

Croire que le passage au privé sera bénéfique est une erreur.

 

Il y a 1 heure, Ferris a dit :

Alors il reste quoi ? Le boulot garanti à vie par le fait du concours et de la titularisation, et les retraites basées sur les 6 derniers mois ? Oui, bien sûr....

Et cela suffirait à garantir un service public efficace et de qualité ?

 

Bien sûr que non mais pour autant nous ne pouvons accepter que certains soient incompétents, nous ne pouvons accepter que d'autres restent planqués dans leur coin. Parce que cela alimente l'idée qu'un fonctionnaire peut ne rien glander et que c'est normal, qu'on accepte.

Modifié par Louve
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Il y a 2 heures, Louve a dit :

Bien sûr que non mais pour autant nous ne pouvons accepter que certains soient incompétents, nous ne pouvons accepter que d'autres restent planqués dans leur coin. Parce que cela alimente l'idée qu'un fonctionnaire peut ne rien glander et que c'est normal, qu'on accepte.

 

Mais justement le statut et les modes de recrutement favorisent depuis des années les incompétences et les planqués ! Et l'image de marque qui s'ensuit. Et tu le sais, bon sang, tu le vis aussi : Alors, pourquoi cet attachement au statut qui est la cause de tout ?

 

Il y a 2 heures, Louve a dit :

je montre les crocs quand on dénigre sans raisons objectives le boulot des agents: par exemple, pour les agents d'entretien, j'ai refusé d'être intégrée au marché et gardé mon équipe.

 

Il y a aussi une différence de niveau de force entre nous(et d'autres) :qui peut assumer une telle position.? Pas le petit bibliothécaire de base, je le sais, j'ai joué des coudes pour ça aussi. J'ai perdu, et on a des personnels d'entretien fluctuants au gré des plannings desRH, et qui ne communiquent pas entre elles, les unes refaisant le travail des autres, c'st un véritable gâchis. Et pour d'autres types de marchés, c'est la même chose. Et pour m'opposer à des recrutement locaux de copinage, et j'en passe. Tu montres les crocs et ça marche. Tu es conservateur expérimentée et tu diriges un réseau, donc tu bénéficies d'une écoute de qualité supérieure à la mienne. Ce n'est pas un reproche c'est un constat. C'est comme quand la directrice de la BDP fait la gueule, tout le monde l'écoute. Même si toi tu as un avis de terrain différent. Tout ça ce sont des rapports de force. C'est ça aussi la fonction publique. C'est un système. Un système où ni les compétences, ni les savoir faire, ni l'expérience, ni même les résultats, ne comptent vraiment.

 

Le seul moyen d'en sortir c'est de passer tout le monde en CDI et de se donner les moyens de faire le ménage. Tu ne peux pas te battre pour la réhabilitation d'une profession de service public et en même temps soutenir le système qui a permis à tant de parasites d'en bousiller l'image.

 

Difficile en tant que chef de service d'assumer cette position, ne serait-ce que devant son équipe, je ne le sais que trop bien...Dis-toi bien que les profiteurs du système, les glandeurs, ceux qui travaillent les yeux fixés sur la pendule sont non seulement très contagieux mais surtout extrêmement vigilants sur tout ce qui pourrait modifier leur situation. Ce ne sont pas des imbéciles. Au contraire. Ce sont des stratèges du je m'en foutisme. Certains se syndiquent même dans cet unique but, et visent le statut de délégué syndical pour cela, je suis bien placé pour le savoir.

 

Que ceux qui m'aiment me me suivent disait Cyrus. Que ceux qui aiment le service public, le vrai, face aux gens, en direct, en front office comme disent les bobos, le fassent savoir. Et  cet égard les infirmières des la FPH peuvent nous donner des leçons.

 

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Il y a 5 heures, Ferris a dit :

l y a aussi une différence de niveau de force entre nous(et d'autres) :qui peut assumer une telle position.? Pas le petit bibliothécaire de base, je le sais, j'ai joué des coudes pour ça aussi. J'ai perdu, et on a des personnels d'entretien fluctuants au gré des plannings desRH, et qui ne communiquent pas entre elles, les unes refaisant le travail des autres, c'st un véritable gâchis. Et pour d'autres types de marchés, c'est la même chose. Et pour m'opposer à des recrutement locaux de copinage, et j'en passe. Tu montres les crocs et ça marche. Tu es conservateur expérimentée et tu diriges un réseau, donc tu bénéficies d'une écoute de qualité supérieure à la mienne. Ce n'est pas un reproche c'est un constat. C'est comme quand la directrice de la BDP fait la gueule, tout le monde l'écoute. Même si toi tu as un avis de terrain différent. Tout ça ce sont des rapports de force. C'est ça aussi la fonction publique. C'est un système. Un système où ni les compétences, ni les savoir faire, ni l'expérience, ni même les résultats, ne comptent vraiment.

 

Oui enfin j'ai gagné une bataille mais je sais que je risque fort de la perdre la guerre d'autant plus parce que les OS ne font pas leur boulot: chez moi le syndicat majoritaire s'en fout que l'entreprise privée qui a le marché d'entretien pour les autres services soient exploitées à un point qui fait gerber.

De même la déléguée syndicale me hait car je n'ai pas soutenu ses poulains qui sont très objectivement très mauvais. Elle est elle-même incompétente et a sa cour qui la couvre parce que "grâce à elle on pourra avoir la prime, la promotion..."

Et je pourrai continuer...

 

Je sais pertinemment qu'au final ce sera l'aspect comptable qui prendra le pas sauf si on a hausse phénoménale de la fréquentation et des inscriptions.

Certains jours je me fais l'effet d'être la chèvre de M. Seguin...

 

Il y a 6 heures, Ferris a dit :

Le seul moyen d'en sortir c'est de passer tout le monde en CDI et de se donner les moyens de faire le ménage. Tu ne peux pas te battre pour la réhabilitation d'une profession de service public et en même temps soutenir le système qui a permis à tant de parasites d'en bousiller l'image.

 

Tu le crois vraiment? Pfff... le passage au CDI ne changera rien, il est faux de croire  qu'il n'y aura plus de fainéants, glandeurs, les profiteurs, ils seront toujours là avec même le risque qu'ils soient des amis, proches, connaissances... des élus et/ou des RH qui les laisseront faire.

Je travaille dans une collectivité où la priorité est donnée à l'embauche de contractuels. Et bin, je peux te dire qu'ils ne sont pas mieux, plus prêt à tout pour conserver leur boulot oui, mais pour le reste, tout aussi fainéants...

J'en ai un magnifique exemple actuellement dans ma collectivité: un gars embauché en CDI, par connaissance et parce qu'il ferait forcément mieux qu'un fonctionnaire. Il n'a aucune idée des règles et de lois ou plutôt un mépris profond (nous avons eu droit à une sortie sur la RGPD assez hallucinante), pas toutes les compétences nécessaires, un vrai branleur et pour le moment s'en sort car il est de ces profiteurs malins.

 

Si demain tous le salariés des services publics sont embauchés en CDI, je ne suis franchement pas certaine que ça aille mieux...

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Il y a 5 heures, Louve a dit :

De même la déléguée syndicale me hait car je n'ai pas soutenu ses poulains qui sont très objectivement très mauvais. Elle est elle-même incompétente et a sa cour qui la couvre parce que "grâce à elle on pourra avoir la prime, la promotion..."

 

Chez moi c'est encore mieux, une des déléguées syndicales, élue en plus au CT, est Assistante à la Centrale du Réseau. Autrement dit, la voix de son maître...On ne peut rien attendre d'elle. Elle se contente de relayer en CT les choix de la chef de service.

Elle s'est faite nommer déléguée pour devenir plus ou moins  intouchable au cas oû,  et surtout pour bénéficier des décharges d'activité de service et des congés de formation (12 jours par an), et elle s'en vante, en plus.

 

Il y a 5 heures, Louve a dit :

Je sais pertinemment qu'au final ce sera l'aspect comptable qui prendra le pas sauf si on a hausse phénoménale de la fréquentation et des inscriptions.

Certains jours je me fais l'effet d'être la chèvre de M. Seguin...

 

Partout c'est déja l'aspect comptable qui prime, résultats ou pas d'ailleurs. Et la chèvre en question a plutôt mal fini. Une téméraire dans son genre, faut reconnaître....

 

Il y a 5 heures, Louve a dit :

Si demain tous le salariés des services publics sont embauchés en CDI, je ne suis franchement pas certaine que ça aille mieux...

 

En tous cas, on y va, c'est désormais une certitude. Donc on verra bien. Les méthodes mettront du temps à changer vu qu'il faudra attendre les départs en retraite des statutaires, mais par contre l'ambiance générale risque de changer beaucoup plus vite. le CDI aux dents longues, pressé de montrer ses capacités, risque de faire des petits plus vite que prévu.... 

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Il y a 7 heures, Louve a dit :

Si demain tous les salariés des services publics sont embauchés en CDI, je ne suis franchement pas certaine que ça aille mieux...

 

Je suis même certain du contraire.

 

Si tu voyais la petite mesquinerie lors des "courses" à la promo, Ferris, tu commencerais à craindre tes rendez-vous annuels.

Dans la FP, au moins c'est clair, on n'a pas besoin de venir pleurnicher, ou de magouiller, de faire des croches-pattes ou de tirer dans les pattes des collègues pour obtenir son salaire bonifié.

Le privé, c'est loin loin loin d'être aussi gentil que tu le crois Ferris. (Il y en a qui "suce", Ferris, pour obtenir un petit avantage, et ce sont peut-être les plus sympas du lot, au moins il ne cherche pas à te nuire, ou à médire de toi, à essayer de te faire passer pour un con... pour mieux reprendre ton idée. Eh oui, les primes ne sont pas pour tout le monde, et les petits chefs savent très bien en jouer.)

 

De toute façon, ça finira par des sociétés de services où on exploite les gens, à coup de CDD, ou de contrats ultraprécaires, où on cherche la rentabilité à tout prix.

Et les gens ne viennent pas toujours avec le sourire aux lèvres, ni l'envie de servir le public... ou le client.

 

La rentabilité à tout prix, c'est une des raisons pour lesquelles j'ai quitté mon métier d'informaticien. Dans les sociétés de service, on répond à la demande du client... même s'il se plante, même si ce qu'il demande va droit dans le mur. Parce que derrière, il y aura un autre contrat et donc du temps de travail facturable. C'est une question de rentabilité Ferris. Donc, on ferme sa gueule, et même on jubile quand on voit le client s'enferrer parce que derrière on calcule les pépettes qu'on va toucher à corriger la merde qui est demandée et que l'on programme. (Sciemment, Ferris, sciemment :sick: d'où les contrats bien comme il faut.)

Là, tu comprends mieux pourquoi les développements des logiciels dépassent toujours les budgets initiaux.

 

J'ai jamais pu travailler comme ça, je vois un problème, je le corrige. Donc, je ne suis pas assez "rentable".

 

Je pourrais aussi te parler du chef qui te bloque systématiquement ta promotion, qui te file des tâches ingrates parce qu'il craint pour son cul.

Dans le privé, si tu es trop bon, les chefs finissent par craindre pour leur place, et lorsqu'ils vieillissent ça ne s'améliore pas. Eh oui, c'est ça le privé. Si quelqu'un est meilleur que toi, il prend ta place, alors le chef doit savoir doser entre encourager et mettre des bâtons dans les roues, ou faire comprendre à l'autre qu'ailleurs la place est plus verte. On est sur une lutte de territoire.

Le bien de l'entreprise est alors assez accessoire.

 

 

Bon, tu me diras, il y aura un bien pour les chefs de service qui veulent une petite promo perso, il leur suffira de copiner avec les élus et être en phase avec eux. Au moins dans leurs petits souliers, ou dans leurs bonnes grâces.

Et sans doute pareil pour les agents qui veulent grimper.

On pourra aussi avoir des chasseurs de tête qui te proposeront plus, et qui viendront te débaucher. Le bon cadre pourra alors exercer du chantage au salaire afin d'obtenir le meilleur du qualité/prix de ses compétences.

Petits avantages du privé qui permettent aux riches d'avoir les meilleurs, et aux pauvres d'avoir ceux qui restent ou ceux qui n'ont pas la mentalité mercenaire.

L'égalité territorial, on en rigolera très très vite. Pas d'égalité territoriale dans le privé, que des concurrents. Même entre les employés et surtout... entre les chefs des différents services. (autre petit bonheur du privé, la lutte entre services)

 

 

Il y a 7 heures, Louve a dit :

car il est de ces profiteurs malins.

 

Bons courtisans, comme au temps des rois.

Tous ces suceurs sachant sucer qui te font des suçons dans le bon sens du poil.

 

 

Modifié par B. Majour
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il y a une heure, Ferris a dit :

Et la chèvre en question a plutôt mal fini. Une téméraire dans son genre, faut reconnaître...

 

Elle était toute seule... c'est là son plus gros défaut.

La liberté, ça se conquiert à plusieurs.

Avec de la pertinence dans l'impertinence.

 

Elle n'a pas voulu obéir, elle a été punie la vilaine pas sage.

Reste à ta place petite fille, bien sage et bien obéissante, sinon le loup te mangera.

Ou comment éduquer ses enfants les citoyens à devenir de bons employés, en plus de discriminer les rebelles des braves petit(e)s bien dociles.

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il y a 19 minutes, B. Majour a dit :

Dans la FP, au moins c'est clair, on n'a pas besoin de venir pleurnicher, ou de magouiller, de faire des croches-pattes ou de tirer dans les pattes des collègues pour obtenir son salaire bonifié.

 

Tu es bien mal renseigné. Nombre de collègues font chaque année leur demande pour obtenir une augmentation de leur régime indemnitaire. Et dans le public non plus l'enveloppe indemnitaire n'est pas élastique....ni le 13° mois automatique (aucune obligation). Quant aux promos internes, je ne te fais pas un dessin, on en a déja parlé sur ce forum. La gestion prévisionnelle des effectifs ça existe. Et c'est un système très injuste, dont l'élu n'a pas à se justifier.

 

il y a 25 minutes, B. Majour a dit :

De toute façon, ça finira par des sociétés de services où on exploite les gens, à coup de CDD, ou de contrats ultraprécaires, où on cherche la rentabilité à tout prix.

 

Ah bon, on va externaliser la gestion des bibliothèques ? Tu es dans la science-fiction totale....Ta comparaison avec la rentabilité des secteurs (commerciaux) du privé n'a aucun sens.

 

Toutes les mesquineries, les léchages de cul et les médiocrités que tu dénonce pour le privé, existent déja dans le public. 

Quant à l'égalité territoriale elle n'existera que par une loi. 

Il ne faudrait pas confondre allègrement fin du statut et passage "dans le privé", avec concurrence etc...Le passage des agents en salariés sous contrat ne supprimera pas la notion de service public. C'est ce qui s'est passé avec La Poste, EDF, France-Telecom. Les missions restent des missions de service public et la gestion une gestion publique. Faudrait pas tomber dans des parallèles totalement hors de propos.

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Il y a 2 heures, Ferris a dit :

Chez moi c'est encore mieux, une des déléguées syndicales, élue en plus au CT, est Assistante à la Centrale du Réseau. Autrement dit, la voix de son maître...On ne peut rien attendre d'elle. Elle se contente de relayer en CT les choix de la chef de service.

Elle s'est faite nommer déléguée pour devenir plus ou moins  intouchable au cas oû,  et surtout pour bénéficier des décharges d'activité de service et des congés de formation (12 jours par an), et elle s'en vante, en plus.

 

 

Chez moi, la déléguée syndicale est aussi présidente du COS... Elle est normalement affectée à la bibliothèque mais jamais chez nous (en 2017, elle a été présente 8 semaines sur l'année à la bib et en pointillé...) et est toujours dans la confrontation. 

Elle avait l'habitude de diriger à la place de avant mon arrivée, le changement de fonctionnement a été rude! 

 

il y a une heure, B. Majour a dit :

Elle était toute seule... c'est là son plus gros défaut.

La liberté, ça se conquiert à plusieurs.

Avec de la pertinence dans l'impertinence.

 

Elle n'a pas voulu obéir, elle a été punie la vilaine pas sage.

Reste à ta place petite fille, bien sage et bien obéissante, sinon le loup te mangera.

 

Oui, c'est pour cela que je m'efforce de créer du collectif mais comme tu le dis Bernard, les gens sont bien dressés: ne bougez pas une oreille, sinon il vous arrivera des bricoles! 

C'est fou ce que la peur, la crainte peuvent être efficaces pour réduire les gens au silence et à l'obéissance.

 

 

 

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