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[Communiqué] Les réponses de l’ABF au rapport Orsenna


ABF

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Pour l’ABF, l’avenir des réseaux de lecture publique doit s’appuyer sur les intercommunalités, quelle que soit la forme de mutualisation qu’elles choisissent d’exercer (transfert ou non de gestion, coordination d’actions, mutualisation d’outils...). Grâce au travail de recensements de la commission Bibliothèques en réseau, nous pouvons constater que toutes permettent à des degrés divers la mise en place d’actions et de services utiles aux habitants d’une intercommunalité.

 

C'est exactement le contraire qui se passe. Voir attentivement le sujet sur les bibliothèques en grève sur le forum  (http://www.agorabib.fr/topic/3328-tour-de-france-des-bibliothèques-en-grève/?tab=comments#comment-24462 ) :cela concerne justement les réseaux, intercos et metropoles. La motivation principale des fusions et des intercos n'a  jamais été l'amélioration du service public mais la volonté de faire des économies (dites d'échelle....mais bon en fait c'est de la coupe sèche), notamment par la mutualisation des moyens, en personnels comme en budgets. Cela se traduit en fait par la diminution des horaires (si, si...), l'augmentation des charges de travail par le non remplacement des postes, la diminution des accueils de groupes, une mobilité excessive et dévalorisante des agents d'une structure à l'autre, des budgets rabotés, l'augmentation des personnels non formés et intérimaires,etc....Au total le service public baisse en qualité. Faire l'apologie des intercos, toutes formes de mutualisation confondues en plus, est une aberration !

 

Voir l'aspect économique sur http://compta-finances-locales.legibase.fr/actualites/focus/la-theorie-des-economies-dechelle-ou-lhistoire-des-78416

 

Extrait

Le socle théorique justifiant en grande partie ce mouvement administratif est d’ordre économique. Il tient dans l’idée d’économie d’échelle. Ce concept, provenant de la gestion d’entreprise, se définit comme la baisse du coût d’un produit résultant de l’augmentation des quantités. Transposé au secteur public, il laisse à penser qu’un kilomètre de voirie, par exemple, coûterait moins cher si l’on gère un réseau de 1 000 kilomètres qu’un réseau de 100 kilomètres.

Nous pouvons donc nous interroger sur le bilan de ce mouvement institutionnel de concentration des collectivités tant au regard du secteur intercommunal qu’au niveau régional.

S’il n’est pas possible de dresser un panorama exhaustif de la situation au niveau communal et intercommunal, les tendances, en termes de gestion budgétaire, ne plaident pas en faveur de la réalisation d’économie. En 2005, la Cour des Comptes constatait déjà que (etc.....)

 

Effectivement, pas d'économie d'échelle, mais du rabotage oui.

 

Modifié par Ferris
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