DVDs de Dieudonné en médiathèque

[Misterpamp]

Dis donc, quel joli débat chers collègues, c'est très enrichissant tout ça. Bon, c'est vrai que pour un sujet qui s'appelle "les DVD de Dieudonné en médiathèque", je m'attendais à ce qu'on parle un peu plus des DVD en question.

 

A ce titre, je voulais juste dire que j'avais vu le dernier film de Dieudonné (Métastases) et que j'avais bien rigolé : la première partie qui se déroule en France en particulier est super drôle (humour sur les frictions sociologiques). Voici un extrait que j'ai trouvé sur Internet (attention à ne le regarder que dans le cadre de votre famille si vous en avez une, sinon vous n'avez qu'à dire que votre collègue à la banque d'accueil est votre frangine, ça devrait passer) :

 

>http://www.youtube.com/watch?v=XJezbq6oTyc

 

Par contre, j'avoue que la seconde partie du film, qui se passe au Cameroun, m'a déçu : on a l'impression que le scénario a été davantage improvisé et ça fait un peu amateur (attention, je ne sous-entends pas que les films qui sont tournés en Afrique sont des films d'amateur, il y en sûrement de très bien).

 

En tout cas, je pense que Métastases peut avoir sa place dans une bibliothèque publique. Bien sûr, en disant cela, je n'ai pas du tout réfléchi au fait de savoir si Dieudonné était un révisionniste ou un mec qui dans son sommeil rêve de tuer des juifs avec des objets contendants. Si tel était le cas, franchement je suis d'accord avec vous, je n'hésiterais pas à pilonner toute son oeuvre. Et après, je m'attaquerais à ces saloperies de Tintin et de Coluche, et puis Kant, Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Châteaubriand, Bernanos, Paul Valéry, Camus... sans oublier notre glorieux Jean d'Ormesson. Le problème c'est que ça va faire du boulot et j'ai une commande ADAV à préparer. Amusez-vous bien.

Modifié le 4 juin 2013 par Misterpamp

[Pouya]

J'ai également un peu de mal avec le fait que l'on décide de ne pas acheter un DVD en utilisant uniquement sa subjectivité (bien qu'évidemment, l'ensemble de nos collections porte la marque de nos subjectivités respectives, c'est ce qui en fait la richesse). Mais effectivement, entre moi qui considère l'astrologie comme des foutaises, mon collègue qui mange des curés au petit déjeuner et qui veut raser le fonds des 200 et mes copains anti mariage gay qui refuse le fonds DVD LGBT... on a plus grand chose à proposer à part des bouquins de cuisine et de bricolage (et encore, on y va mollo sur la faucille et le marteau).

Tout ca pour dire qu'il serait bon dans un premier temps de visionner les spectacles de Dieudonné avant de décider qu'ils méritent ou non de figurer sur un rayonnage... et ne pas se contenter des opinions entendues par la presse / les collègues / la belle mère. Qui se souvient de l'affaire Orelsan ? Une petite polémique avait entouré la présence ou non de son premier disque dans les collections... alors qu'on se pose moins de question aujourd'hui sur le Lemon incest de Gainsbourg. Avec le temps... on devient plus convenable peut être ? Ou bien différence d'esthétique, de crudité générationnelle.

 

La qualité humoristique d'un spectacle reste de toute façon un critère faible de justification : Bigard passe, Semoun passe, pourquoi eux plus qu'un autre?

Jusqu'à preuve du contraire, les DVD de Dieudonné ne sont toujours pas estampillé Front National ou Bloc Identitaire. D'autre part, il existe la loi française au dessus de la loi du bibliothécaire. Si un DVD pose problème, il y a fort à parier qu'il sera très compliqué de l'acquérir par nos fournisseurs (sans parler de la question des droits). Aujourd'hui la majorité des spectacles de Dieudonné ne sont disponible que via son site internet. Il y en a pourtant de très bon. Engagés, provocateurs, limites, mais pas forcément pires que d'autres oeuvres humoristiques, de Didier Super à Train de Vie, de Dupontel à Groland, d'Hara Kiri/Charlie Hebdo à Laurent Gerra...

Prenez un spectacle comme "1905", qui tourne autour de la loi de séparation Eglise / Etat : ca grince, forcément. Mais ca fait aussi débat, et ce sont aussi les missions d'une bibliothèque de donner l'accès aux "points chauds" d'une société en mouvement. Retirez le de vos rayons, on ira le chercher sur internet !

Modifié le 11 juin 2013 par Pouya

[Bouille]

Hum, j'ai vu passer le cas d'une collègue dont l'élu culture supervisait tous les achats et en ajoutait certains de son choix.

 

Ce n'est pas le sujet, mais ce cas me dit tellement quelque chose que je me demande si ce n'était pas moi...

[Ferris]

supprimé

 

Modifié le 30 juillet 2019 par Ferris

[Lunalithe]

Ça a fait scandale chez nous aussi : plusieurs demandes de lecteurs pour Mein Kampf, une partie du personnel pour, l'autre partie contre,... On a fini par couper la poire en deux : on l'achète mais on le laisse en magasin et on le sort sur demande.

 

Est-ce que c'est la bonne solution ? Il n'y a surement pas de réponses à ça !

 

Pour moi, ça a sa place. J'aimerai d'ailleurs beaucoup le lire, mais je suis freiné par la peur d'être choquée et écœurée. Comme un dvd de Dieudonné - je dirai bien que j'ai envie de regarder ses spectacles pour me faire une idée, d'ailleurs. On ne peut pas prévoir ce que les gens feront avec. Peut-être qu'un groupe neo-nazi va se former dans ma bib si j'achète Mein Kampf. Mais qui sait, peut-être qu'un groupe d'adorateur de petite culotte et de verdure s'est créé secrètement suite à l'achat massif des Martine en Jeunesse. On n'y peut rien !

[Ferris]

supprimé

 

Modifié le 30 juillet 2019 par Ferris

[Lunalithe]

Je trouve que la réponse de la mise en réserve, disponible sur demande est hypocrite. Elle est TRES utilisée. Ou on l'achète et on le met en accès direct ou on ne l'achète pas. Mais attention, une poldoc ça participe d'une certaine logique : si on n'achète pas ce livre, sous ce prétexte, quels autres encore nous n'achèteront pas, de peur de faire des émules ? On peut aller très loin...

 

Et puis ça dépend aussi où on le met : c'est au rayon politique ou au rayon histoire de l'Allemagne. Pour moi, en tant qu'historien de formation, c'est avant tout un document historique. Incontournable et totalement daté. Hors du contexte des années 20/30 en Allemagne il n'a plus aucun sens. Ce qui n'est pas le cas des Pensées de Mao (Le Petit livre rouge). On ne devient pas nazi en lisant Mein Kampf (si on va jusqu'au bout...). On devient simplement un peu plus cultivé sur son époque, c'est tout.

 

Oui c'est hypocrite ! Mais bon, si ça permet de faire un compromis, et que les hautes sphères soient rassurés, alors ...

 

Nous, nous l'avons mis en politique. Je ne sais pas ce qu'à choisit la bnf. L'une et l'autre solution me paraissent justes. Et je suis parfaitement d'accord avec toi, ça rend plus cultivé. Tout comme lire "Lolita" ne va pas rendre pédophile. Mais les raccourcis vont vite lorsqu'on parle de culture - à croire que la culture est un danger plus qu'une bénédiction !

[Ferris]

supprimé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Modifié le 30 juillet 2019 par Ferris

[Lunalithe]

Moi je n'ai pas voix au chapitre là dessus ! Couillue ou pas, je ne suis que contractuelle ! La décision va au chef de secteur ... Mais là la décision vient du chef d'établissement. Donc c'est encore pire.

 

(Re)création de l'enfer, oui, c'est exactement ça. On met Mein Kampf a côté de Shortbus, qu'on a acheté sans trop tilter que c'était plus ou moins porno (et gay). Pas question de le laisser en rayon, c'est trop choquant !

 

Non, moi j'attends le moment où tout le monde se sera fait à l'idée qu'on l'a acheté (comme des tas d'autres bibliothèques), et qu'on peut bien le mettre en rayon, qu'est ce que ça change ?

Pour un vieil orignal comme toi Ferris, pétri par la sagesse, je suis étonnée de ne pas voir en toi des qualités de patience, qu'il faut infinies en bibliothèque.

[Ferris]

supprimé

 

Modifié le 30 juillet 2019 par Ferris

[Lunalithe]

Je ne connaissais pas cette légenden non. Qui ressemble en effet fort à une légende urbaine. Parce qu'en plus les établissements qui ont achetés Mein Kampf ne sont pas légions, il me semble.

 

J'ai quelques domaines d'acquisitions dans ma bib, mais c'est une assez grosse structure, donc ça passe en comité de validation, et autres vérifications interne qui te font maigrir les paniers de 50%. Pour l'exemple, je n'ai jamais réussi à avoir gain de cause pour "Les hommes viennent de mars, les femmes de Venus". Très bon bouquin, de très bonnes ventes... Ben non, on en veut pas.

Et comme je n'ai pas connu d'autres postes en B, je n'imagine pas la liberté d'être son seul arbitre. Enfin, tu n'es pas à l'abri que le maire vienne mettre le nez dans tes collections, non ?

 

Disont que les compromis permettent d'ouvrir une brêche. Mais je peux utiliser un autre terme si tu preferes. Comme... heu... ben "ouvrir une brêche".

Ouh, je manque de créativité aujourd'hui ! Vite, un kiwi !

 

Et pour les attributs masculins, j'espère qu'ils ne vont pas fondre comme neige au soleil à force d'attendre d'avoir "le droit" de dire ce que je pense (a.k.a une titularisation). Déjà qu'il faudra, au prochain concours, que je fasse la distinction entre "ce qu'il faut faire en bib" et "ce qu'il faut dire en concours"...

[Ferris]

supprimé

 

Modifié le 30 juillet 2019 par Ferris

[Lunalithe]

Hum, "secteurs" est peut être du jargon interne. Là actuellement je gère par exemple les 790 (sports), ou les 800. On peut appeler ça secteur ? Ou ça n'a rien à voir ?

 

Et oui, le comité discute de chaque bouquin et se met d'accord à dire oui ou non.

Ca marche, oui... Mais on n'échappe pas à une très grosse subjectivité des acquisitions.

 

Il y a des fois où je m'énerve un peu. Mes choix de livres peuvent m'être "suggérés" par des supérieurs (et si je les refuse, je le paierai d'une façon ou d'une autre), ou justement remplacés par d'autres. Il y a des jours où j'ai envie de dire "si vous savez mieux que moi, alors faites les acquisitions vous-même !".

Je cherche encore la bonne attitude à avoir.

 

Merci pour le lien

[Isalabib]

Et oui, le comité discute de chaque bouquin et se met d'accord à dire oui ou non.

et bien, y'en a qui ont du temps dis donc... Combien de personnes pour discuter de combien de titres achetés dans l'année ?

Bon en même temps, pour le 790 je comprends, c'est vrai que c'est super sensible le sport comme domaine d'acquisition...  

 

"Je cherche encore la bonne attitude à avoir" : demander une politique documentaire qui encadre l'activité de chaque acquéreur ?

parce que là on comprend pas bien à quoi tu sers, désolée pour toi !

 

Comme Ferris, j'hallucine et pas qu'un brin

[SalemAthor]

Dans le genre infantilisant, ce mode de fonctionnement se pose là !

"Bon alors tu as de l'argent de poche, mais c'est papa qui décide ce que tu achètes, hein !"

 

Et sans parler du temps perdu à faire ça... Y'a moultes personnes dans ce comité d'experts ?

[Ferris]

supprimé

 

Modifié le 30 juillet 2019 par Ferris

[Lunalithe]

On a le budget de l'année sur un tableau, qui est mis à jour à chaque commande, et on essaie de se coller dessus. La répartition budgétaire est faite justement sur ces secteurs, chacun gère son domaine.

Le désherbage est fait par la personne qui a le domaine.

 

En fait le vrai problème, c'est qu'il y a des bonnes femmes qui veulent se meler de tel ou tel secteur parce que ça les interesse (exemple, les livres de cuisine). Il y a des domaines où on est tout le temps emmerdé, et d'autres non. Genre personne n'en a quelque chose à cirer, de mes acquisitions de romans du terroir, bizarrement. C'est ça le problème, c'est qu'on va outrepasser le role d'un acquereur quand ça arrange ses intérets persos... Et là on est dans le subjectif. Genre "j'aimerai lire un nouveau bouquin sur les crêpes, je vais forcer l'acquereur a en acheter un pour ma pomme".

Et quand c'est tes supérieurs....

 

C'est complètement chronophage, je suis d'accord, et c'est le couperet à chaque fois. Tu finis par faire des acquisitions en te disant "Ca, ça passera. Ca, ça ne passera pas, c'est pas la peine".

Heureusement, ça tend à disparaitre, parce que ça prend du temps à tout le monde pour pas grand chose.

 

Ca se passe comment par chez toi ?

[michmaa]

Bonjour Lunalithe,

 

Voici les organisations que j'ai vues dans plusieurs grosses bib (genre section adulte de 20 personnes avec 8-10 acquéreurs).

- Chacun a une section dont il s'occupe (acquisition, saisie (la cote !), rangement, mise en valeur désherbage)

- il y a des réunions d'acquisitions régulières (en général tous les 15 jours) calée sur les parutions de livres hebdo (avec un peu de délai et un peu plus s'il y a comités de lecture ou un office qui permet de regarder les livres en vrai avant). 

- chacun dit pour son secteur ce qu'il souhaite acheter. Cela permet de discuter les quelques litigieux en collectivité, d'éviter qu'un livre soit acheté 2 fois ou pas du tout s'il est à cheval sur plusieurs secteur.

- j'ai vu des cas où chacun avait son budget, d'autres où le budget était le budget global de l'année, du coup c'était plus un budget par commande qui était à respecter. en général le supérieur hiérarchique (responsable adulte) est là pour trancher.

 

Le problème que j'ai plus souvent vu est que certains n'aiment pas qu'on se mêle de leur secteur mais si on laisse chacun faire de son coté, je trouve que cela nuit parfois à la cohérence de l'ensemble et puis franchement, dans ces cas là, le fonds ressemble un peu trop à la personne qui s'en occupe. en plus, l'avantage de la réunion pour tous, est d'avoir une vision d'ensemble du fonds même si on ne s'occupe que d'un secteur.

Certains considèrent que c'est une perte de temps. Bon, j'ai vu des réunions où on passait la liste des titres du LH et où l'acquéreur répondait "oui" ou "non" sans aucune explication. j'ai aussi entendu des collègues expliquer leur choix (l'auteur, la coll, le sujet peu traité, etc...) et cela a été très instructif pour moi et permet en outre de palier l'absence du collègue en question au besoin.

 

voilà !

[Ferris]

supprimé

 

Modifié le 30 juillet 2019 par Ferris

[B. Majour]

Bonjour

 

Dans le cas de Lunalithe, ce sont au moins des bibliothécaires qui discutent des acquisitions. C'est déjà une chance que la sélection ne passe pas, en plus, devant les élus.

 

Dans une petite structure on a au moins cet avantage de devoir tout gérer à un ou deux.

Avantage et désavantage, puisqu'à deux, il est impossible d'approfondir les sélections.

 

 

Heureusement, ça tend à disparaitre, parce que ça prend du temps à tout le monde pour pas grand chose.

 

Là, je peux te donner un petit truc que j'ai lu dans un bouquin sur les réunionites aiguës.

 

Un employé, qui s'ennuyait de passer tous ses vendredis après-midi dans des réunions un tantinet stériles, s'est mis à décompter le salaire horaire de chacun.

 

Il est arrivé à calculer que trente personnes + le patron, payés dans les 30 euros en moyenne (charge patronale comprise), pendant l'après-midi, ça revenait à environ 3000 euros (30 * 30 * 3 = 2700 + patron).

 

Et comme la réunion accouchait encore une fois d'une souris, il s'est permis de souffler juste avant la fin : pffff ! encore une solution à 20 000 francs. (oui, en francs, c'était plus marquant)

 

Gros blanc dans la salle.

 

 

Donc, si un jour tu t'ennuies dans une réunion, tu peux calculer combien ça coûte à la collectivité.

Tu verras que ça chiffre vite, ou que ça relativise le chipotage.

 

A la louche :

- Employé 15 euros (catégorie C)

- Cadre : 20-25 euros (catégorie

- Cadre supérieur : 25-40 euros (catégorie A)

 

Six catégorie B qui se réunissent pendant une heure, ça fait entre 120 et 150 euros la réunion. (1 000 francs)

Et surtout entre 2 et 2,5 euros la minute. Dix minutes de bataille entre acquéreur, c'est 25 euros. Le prix du bouquin.

Lancer une pièce, c'est plus efficace. 

 

 

Pour la petite histoire précédente, le patron n'a plus réuni que 6 personnes, pour une durée maximale d'une heure, avec obligation d'une solution efficace en sortie. Donc, obligation d'une bonne recherche en amont, avec échange d'infos.  

Le bouquin parlait aussi d'efficacité en réunion.

 

Bons calculs

  Bernard

[Ferris]

supprimé

 

Modifié le 30 juillet 2019 par Ferris

[Epsy]

Moi je veux bien, ça me convient impec ce fonctionnement : tu m'embauches    ?

[Ferris]

supprimé

Modifié le 30 juillet 2019 par Ferris

[Epsy]

Bon, ben 2017 c'est un peu long, j'aurai peut-être même perdu le bénéfice du concours... ! Je continue donc sur ma lancée, recherche active pour la titularisation et poursuite des CDD

[michmaa]

Bernard et Ferris,

Si je vous suis la réunion d'acquisition serait inutile, coûteuse en temps et donc en argent ?

 

Bon, on dévie du sujet là ;-).

jpour les réunions de services, ce qui me semble important c'est :

- un ordre du jour communiqué à l'avance et respecté (en contenu et en temps passé)

- une prise de décision concrète et une mission confiée à quelqu'un (avec un objectif et un délai)

- un compte rendu de réunion pour garder une trace écrite des débats, des décisions pour les absents et pour les présents (ah ! j'avais pas compris ça !).

j'ai appris ça dans un syndicat étudiant libertaire...

 

dans les précédentes bibliothèques où j'ai travaillé, la réunion générale était beaucoup trop rare, sans ordre du jour, l'occasion pour tout le monde de déballer ce qui pèse sur le coeur, sans vrai leader et sans compte rendu (ah ! si, il y avait des trucs griffonnés sur un cahier par un désigné d'office et puis on essayait de tenir au courant les absents dans les sections).

 

La réunion, c'est aussi un moment où toute l'équipe se réunit et entend la même chose, l'occasion de faire participer, de prendre en compte des ressentis.  donc je pense que si pas de réunion, pas d'équipe, beaucoup d'incompréhension et de non-dits ...

 

Ferris, je veux bien travailler avec toi en 2017 mais je crains d'avoir une vision plus collaborative et plus participative.