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Affaires malodorantes abandonnées en salle de lecture et lecteurs incommodés


catherine.boin

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Bonjour,

 

Avez-vous eu le cas de lecteurs qui laissaient quelque temps leurs affaires à leur place assise. Incommodés par l'odeur désagréable se dégageant du sac en question, des lecteurs sont venus se plaindre auprès du personnel en banque d'accueil.

Quel positionnement adopter ? Quelles solutions préconiser aux collègues lorsque rien ne figure dans le règlement intérieur de la bibliothèque pour guider ?

Hormis le conseil donné aux lecteurs incommodés, de se déplacer ? Et si toutes les places sont occupées ?

Merci de vos avis, astuces et autres retours d'expériences.

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Bonjour,

 

je sais que certaines bibliothèques ont un système d'horodateur: au delà du temps imparti, la place est libérée et son ancien occupant récupère ses affaires à l'accueil. C'est surtout utilisé en médecine, pour des raisons d'affluence.

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Il y en a vraiment qui viennent se plaindre aux bibliothécaires pour si peu ?

 

En tout cas je ne pense pas que le bibliothécaire ait à intervenir auprès de l'usager concerné.

Vous pouvez expliquer à l'usager qui se plaint de signifier lui-même son désagrément à l'usager concerné.

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Il y a 20 heures, DanyR a dit :

Il y en a vraiment qui viennent se plaindre aux bibliothécaires pour si peu ? 

 

S'ils sentent aussi mauvais que certains qui poussent les portes de ma médiathèque, je comprends que des usagers viennent se plaindre. Il y a des personnes qui dégagent des odeurs qui amènent mon équipe au bord de la nausée. Nous leur avons plusieurs fois signalé avec courtoisie que cela dérangeait les autres usagers ainsi que le personnel mais rien n'y fait. Certains ne peuvent tout simplement pas se laver comme les personnes vivant dans la rue, d'autres s'en fichent. Nous utilisons du désodorisant pour essayer de masquer les odeurs mais ça ne fait que les recouvrir un moment. Bon courage @catherine.boin !

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Enfin un vrai sujet !... vers lequel tout converge, la place de l'autre, le sens civique, les règles de l'hygiène corporelle etc. et même les missions des bibliothèques ! En guise de clin d'oeil vous pourriez en effet dresser une table thématique d'oeuvres - littéraires et autres - sur la question ; ce serait un moyen de sensibiliser lesdits "usagers" au problème (tiens, je vous donne un titre qui me vient : le beau livre de Patrick Declerck sur les clochards de Paris, Les Naufragés, publié dans la non moins belle collection Terre Humaine de chez Plon, où il est d'emblée question de l'odeur agressive, définitive et sans recours des "usagers" du Samu social et des centres d'accueil !).

Puisque j'y suis, j'en rajoute une couche : on parle des publics, hein, mais quand est-il des collègues qui schlinguent ? J'attends vos témoignages...

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il y a une heure, richard petit a dit :

Puisque j'y suis, j'en rajoute une couche : on parle des publics, hein, mais quand est-il des collègues qui schlinguent ? J'attends vos témoignages...

 

Déjà eu le cas, nous avons abordé la question directement avec la personne et prévenu le service de prévention santé pour que cette question soit aussi abordée par le médecin du travail.

En effet, une odeur incommodante peut être le signe d'un problème de santé.

 

Concernant les usagers, c'est toujours délicat et compliqué, d'une part car l'on ne sait pas quelles sont les raisons de l'odeur incommodante, d'autre part car il est évident que notre seuil de tolérance est différent selon que l'on soit fatigué ou non, en forme ou pas et aussi, ne  nous le cachons pas , selon la personne d'où émanent ces odeurs: typiquement, nous serons beaucoup plus tolérant à l'égard d'un môme puant (bon pas trop grand hein, faut pas déconner!) que d'un SDF; une mamie bien habillée gênera moins qu'un ado un peu débraillé même si elle pue beaucoup plus.

Je sais que c'est toujours compliqué les odeurs,  en fait il faut être dans un bâtiment qui permet une aération continue et efficace...  

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C'est clair. Il suffit de voir les bambins de moins de 5 ans qui font dans leur couche. Parfois, ça cocotte dur et de manière tenace !

 

Si ça se reproduit trop souvent, j'investirai dans un vaporisateur Febreze.

Quelqu'un a déjà essayé en bibliothèque ?

 

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à l’instant, B. Majour a dit :

Quelqu'un a déjà essayé en bibliothèque ?

 

 

nous on a essayé ca:

https://www.voussert.fr/diffuseur-automatique-de-parfum-eol-prodifa-blanc-fp-13287.html

 

pas glop du tout.... Essayez de masquer des odeurs nauséabondes par une odeur chimique et dites moi!

La meilleure solution: A-E-RER!!!!!

 

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il y a 5 minutes, Ferris a dit :
il y a une heure, Louve a dit :

Déjà eu le cas, nous avons abordé la question directement avec la personne

 

C'est la seule chose à faire mais avec prudence

 

bin, c'est bien pour ça qu'il y a la suite de mon message!:

 

il y a une heure, Louve a dit :

et prévenu le service de prévention santé pour que cette question soit aussi abordée par le médecin du travail.

En effet, une odeur incommodante peut être le signe d'un problème de santé.

 

:ahappy:

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à l’instant, Ferris a dit :

Je suis d'accord. J'avais laissé cet aspect "règlementaire" de côté tellement il est évident. De même que la question des normes de renouvellement d'air, notamment dans les vieux locaux (incluant ventilation et assainissement, filtration, niveaux sonores etc...) qui sont une vraie prise de tête, les normes changeant souvent. 

 

Ferris, Ferris, Ferris, vous ignorez Très Cher l'adage de Charles-Maurice  "Si cela va sans dire, cela ira encore mieux en le disant".

Pour ma part j'ajoute que René s'et trompé que ce qui est bien le mieux partagé est la connerie, qu'il vaut donc mieux préciser les choses histoire d'être sûrs que chacun ait bien compris. 

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Bonjour,

 

En fait dans son règlement, la BPI indique :

"Les personnes en état d’ébriété ou celles dont l’hygiène ou le comportement sont susceptibles d’être une gêne pour les usagers ou pour le personnel ne sont pas autorisées à accéder à la bibliothèque."

Il me semblait bien avoir lu un article à ce sujet, notamment justement sur le fait que beaucoup de SDF venaient à la BPI et que le reste du public s'en plaignait un peu (beaucoup).

C'est toujours compliqué à mettre en place et à évaluer le degré de "gêne" mais c'est possible de mettre une ligne dans le règlement pour pouvoir s'y référer ensuite.

 

Bon après dans la pratique, pas facile d'aller le dire à quelqu'un...

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Je n'ai pas trouvé d'écrits très récent sur ce sujet, mais j'ai retrouvé un mémoire de 2010, de Vincent Chevallier (voir page 39 du pdf pour les questions d'odeurs/d'hygiène). 

 

Le 27/02/2019 à 14:28, DanyR a dit :

En tout cas je ne pense pas que le bibliothécaire ait à intervenir auprès de l'usager concerné.

Vous pouvez expliquer à l'usager qui se plaint de signifier lui-même son désagrément à l'usager concerné.

 

Lorsque j'avais lu cette intervention, j'avoue avoir grimacé : dès que des usagers se mêlent des problèmes liés à l'usage même du lieu, il y a souvent des frictions (que ce soit pour une question d'odeurs ou pour une question de bruits par exemple). Alors que si c'est le bibliothécaires qui intervient, ce n'est pas du tout pris de la même manière et les échanges sont, souvent, plus calmes (d'ailleurs, on y met souvent davantage les formes, les usagers "bien propres sur eux" ne sont pas toujours très diplomates... J'avoue ne pas apprécier du tout qu'un usager en invective un autre, parfois de manière outrageante, sous prétexte qu'il représente l'usager idéal ou pour "aider" / "appuyer" l'intervention du bibliothécaire).Et c'est vrai que ça m'a fait plaisir de lire ce passage du mémoire

 

Citation

Si pour beaucoup de SDF le maintien d’une hygiène correcte est un enjeu de dignité, elle est toutefois l’objet d’une lutte quotidienne dont tous ne sortent pas victorieux. La saleté, les mauvaises odeurs, les parasites parfois, sont indiscutablement une gêne pour les autres personnes présentes et celles-ci n’hésitent pas à se plaindre. En revanche, ils n’agissent guère par eux-mêmes et pour Emmanuel Aziza « ça vaut mieux parce que vu la manière dont ils s’y prennent, c’est vite conflictuel et douloureux ».

 

Epsy. 

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