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Point sur le concours de bibliothécaire 2017 : 2 ans après, une situation catastrophique


olivierH

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Bonjour,

 

Le dernier concours de bibliothécaire territorial a eu lieu il y a deux ans. J'ai fait une petite étude sur la situation des lauréats deux ans après, alors que leur reste dans ans de validité pour trouver un poste.  Cela concerne le concours organisé en Ile de France et divers CDG associés dont ceux de la région Centre ; je ne mets pas le détail parce que les résultats ne sont pas anonymes, mais les données sont publiques et disponibles sur le site du CIG grande couronne.

 

Au bout de deux ans donc, 22 des 29 lauréats externes figurent toujours sur la liste d'aptitude et n'ont donc pas été nommés (82%) ; c'est aussi le cas de 7 des 15 lauréats internes (47%). Le rapport du jury présent sur le même site indique que le nombre de postes a été divisé par environ deux entre les sessions de 2014 et 2017, déjà en raison du nombre important de lauréats encore présents sur la liste d'aptitude avant le nouveau concours.

 

Les choses sont donc bien claires désormais : on ne recrute virtuellement plus de bibliothécaires en externe (7 en deux ans sur l'Ile de France - oui je sais les listes sont valables nationalement, c'est un ordre de grandeur), pour les internes, c'est difficile aussi.  Donc chers étudiants qui nous lisez, ou personnels en reconversion, il est sans doute préférable de passer votre chemin.

 

Modifié par olivierH
typo
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Bonjour,

 

Je mets un bémol, en effet, les lauréats de concours doivent signaler aux CDG qu'ils ont trouvé un poste, certains ne le font pas. J'ai le cas dans mon équipe: une agent qui a réussi le concours de bibliothécaire territoriale, a été embauchée et qui va être prochainement titularisée (je viens de faire l'entretien des 12mois) et elle m'a demandé si elle devait attendre d'être titularisée pour être radié de la liste d'aptitude.

 

Bref, elle est pour le moment toujours sur la liste d'aptitude bibliothécaire territoriale du CIG....

 

Toujours sur cette même liste un autre a eu le concours de conservateur territorial, a terminé sa scolarité et est en poste depuis juillet 2019.

 

Donc, attention aux conclusion hâtives!

Il n'empêche que la recherche d'emploi post-concours en territo est rude, loin d'être une sinécure!

Modifié par Louve
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En même temps pour les externes je trouve ça normal: le concours est de façon absurde ouvert à tous les titulaires de licence, et il n'y a pas de réelle formation post-concours. Qui voudrait embaucher quelqu'un sans expérience et sans formation professionnelle à un poste d'encadrement? Ce concours devrait être supprimé, quitte à offrir plus de places aux internes.

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Ou alors revenir à la formation après emploi et formation après titularisation qui existaient et ont été supprimées , de mon point de vue, pour des prétextes fallacieux.

Puisqu'il paraissait que ce n'était pas utile et trop lourd. Force est de constater que même si les formations (contenus et forme) méritaient d'être revues, elles étaient utiles.

Quand au fait de ne pas embaucher d'externe, le concours n'est pas la seule raison, un certain nombre de collectivités n'hésitent pas à recruter des contractuels sans expérience. 

Tout mettre sur le dos du concours est je pense un raccourci qu'il faut éviter.

Modifié par Louve
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Je suis plutôt très favorable au système de concours, et je suis la première à râler contre l’embauche de contractuels et la baisse du nombre de postes. Mais je pense qu'il y a un gros problème dans la FP sur le recrutement des cadres catégorie A. Les prérequis pour l'externe sont beaucoup trop légers, et à mes yeux une bonne expérience de travail en équipe hors position d'encadrement est indispensable pour avoir à la fois une légitimité et des compétences humaines en tant que chef d'équipe. Même les formations à l'ENSSIB qui sont toujours d'actualité pour la FPE ne sont pas suffisantes. Personne n'a envie de se retrouver avec pour chef un jeunôt sorti des études qui n'a pas d'expérience de terrain, des maladresses relationnelles, mais qui est une bête à concours, et pourtant il y en a... Sans parler du mal-être de ceux qui se retrouvent catégorie A parce qu'ils ont passé le concours qui correspondait à leur niveau d'étude et qui sont malheureux dans leur travail parce qu'ils se rendent comptent que le management c'est pas leur truc...

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On connait tous les arguments pro-concours, système de recrutement, qui bien qu'imparfait  est encore celui qui offre le plus de garanties contre l’arbitraire et le favoritisme, etc, etc...

 

Mais par exemple, a travers la question de la non expérience managériale des externes, que pose Pigranelle, on voit bien que la notion de concours n’est en réalité pas évidente. Par concours , officiellement, il faut entendre « un procédé de recrutement de la fonction publique tendant à la désignation, par un jury, à la suite d’épreuves appropriées, du ou des candidats aptes à être nommés par l’autorité compétente ». Cette définition n’est pas réellement suffisante pour distinguer le concours de l’examen.

 

La question de la professionnalisation des concours est donc une question difficile à trancher parce qu’elle suppose la remise en cause du fonctionnement même de notre fonction publique. En fait, si on demande par exemple des connaissances manageriales par exemple, on voit bien que seule la promotion par le concours interne permet certes d’éviter une trop grande part d’arbitraire (le principe du concours est respecté) et une meilleure adéquation avec le métier (la question de la professionnalisation des concours, qu'on pose depuis des années, voir notamment le rapport Silicani).

On a longtemps cru que renforcer la diversification des modes d’accès à la fonction publique, tout en renforçant la professionnalisation, règlerait le problème.

 

Aux fins de modernisation, l’accent est mis sur la dimension professionnalisante des épreuves des concours d’accès à la fonction publique. Le développement d’épreuves du type de la reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle, les épreuves orales d’entretien avec les jurys qui ont pour objectif de placer les candidats en situation professionnelle modifient progressivement le visage des concours. La disparition dans certains concours des épreuves de culture générale sous forme de dissertation, au profit d’épreuves sous forme de questions appelant une réponse courte est significative de l’évolution que prennent les modes de recrutement dans la fonction publique (arrêté de juin 2008).

 

Résultat, on a effectivement énormément diversifié les modes d'accès, mais, comme le souligne Louve, totalement abandonné les formations post-concours , et j'ajouterais pré-concours (epoque CAFB, qui n'était d'ailleurs qu'un examen sanctionnant une année de formation, dont pas mal de terrain) . Résultat, le vide. Et on a mis en place une égalité « fictive » des candidats pour assurer à chacun une chance de réussir. Mais au moment des recrutements, cette fiction éclate évidemment à la figure des admis...

 

Le concours externe des cadres A est donc une triple arnaque : Il maintient les candidats dans l'illusion de la validité des anciens concours de culture générale basés sur un niveau universitaire, oublie que les compétences de terrain nécessaires ne sont et ne seront pas là alors qu'elles sont indispensables, et évite de préciser que les recrutements ne seront pas non plus au rendez-vous, evidemment. Et sur ce dernier point ça n'ira pas en s'arrangeant, le recrutement de contractuels étant effectivement en hausse, comme le souligne Louve.

Modifié par Ferris
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De jeunes gens pourront avoir une vision pertinente et adaptée des diverses problématiques présentes dans un établissement tandis que des personnes en poste depuis des décennies, malgré leur expérience de terrain, leurs connaissances opérationnelles seront de piètres encadrants. Certains même qui ont progressé à l'ancienneté en restant dans le même environnement de travail sans s'être jamais confronté à des expériences différentes seront d vraies plaies. L'âge, l'ancienneté ne font pas tout.

 

Cela étant, certains candidats s'égarent dans les concours de A car ils n'ont pas pris la mesure des postes qu'ils auraient et effectivement en souffrent. Une alternance théorie/pratique (cf. concours A+ de la FPT, concours A et A+ de la FPE) est vraiment intéressante et permet aux lauréats de s"orienter vers des postes qui correspondront à leurs attentes et compétences.

 

Comme le dit Ferris, la suppression des formations pré- et post-concours a créé un vide intersidéral qui pose problème.

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La seule solution serait de considérer comme pré-requis au concours externe une formation DEUST ou DUT Metiers des bibliothèques, comportant 12 semaines de stages sur 2 ans. Même la formation ENSSIB, si on la retablissait pour la FPT ne suffirait pas au niveau pratique .

L'essentiel est aussi qu'au niveau mentalité, les etudiants collectionneurs de masters cessent enfin de considérer que l'accumulation de ce type de bagage la bonne voie. Et que les niveaux de connaissances universitaires et les diplômes afférents ne constituent pas une sorte de "droit" acquis vers les emplois de cadres A.

Je me souviens qu'à 'époque de Biblio.fr, nombre d'étudiants ayant un DUT admettaient mal qu'on leur impose ensuite un concours. Et c'était compréhensible, car eux au moins avaient fait l'effort d'une formation pré-concours.

Mais le concours reste le concours...

Modifié par Ferris
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il y a 23 minutes, Ferris a dit :

La seule solution serait de considérer comme pré-requis au concours externe une formation DEUST ou DUT Metiers des bibliothèques, comportant 12 semaines de stages sur 2 ans. Même la formation ENSSIB, si on la retablissait pour la FPT ne suffirait pas au niveau pratique .

 

Oui, enfin, il faudrait aussi revoir les formation type DUT ou DEUST car certains sont persuadés d'être au top niveau grâce à ce type de formation qui ne fait pas tout.

 

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Oui mais c'est tout ce qu'on a en magasin. Sinon c'est les contrats,  ou la suppression du concours externe (enfin les "vrais" externes) et rejoindre OlivierH qui leur conseille de passer leur chemin . Et dans ce cas là il faut le dire.Tu deviens exigeante.... :tongue:

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Il y a 4 heures, Ferris a dit :

Oui mais c'est tout ce qu'on a en magasin. Sinon c'est les contrats,  ou la suppression du concours externe (enfin les "vrais" externes) et rejoindre OlivierH qui leur conseille de passer leur chemin . Et dans ce cas là il faut le dire.Tu deviens exigeante.... :tongue:

 

Moi? Exigeante? Meuh non, meuh non!

Ce que j'attends c'est:

  • pas de tripotage de notice BNF, ceux qui prennent leur pied en cataloguant auraient plus leur place dans une agence de bibliographie
  • des cotes simples à comprendre pour les usagers
  • un catalogue qui permet aux usagers de trouver aisément sans être obligé de passer par les bibliothécaires
  • des activités qui ont du sens, les ateliers tricots par exemple j'ai du mal
  • des cadres clairs sans pour autant être rigides

c'est exigeant?

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Effectivement, attention aux conclusions hâtives.

D'une part, les listes ne sont pas à jour.

D'autre part, certains lauréats restent volontairement sur la liste pour des raisons stratégiques (certains CDG peuvent intercéder auprès des collectivités pour qu'ils titularisent leurs contractuels titulaires d'un concours).

Certaines bibliothèques, notamment en région parisienne, cherchent désespérément des cadres mais les conditions de travail, de salaire, d'emplacement des sites, fait que les candidats n'y vont pas.

Enfin, le concours est valable partout en France, un fonctionnaire est par définition amené à bouger.

Rarissimes sont les reçus collés en catégorie A.

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Il y a 16 heures, Louve a dit :

c'est exigeant?

 

Non mais tu cites essentiellement des choses qu'on apprend justement et uniquement sur le terrain (et selon le terrain), donc les 12 semaines de stages prévus dans les DUT/DEUST permettent d'apporter ce supplément aux connaissances théoriques. C'est donc possible de considérer cette formation comme un pré-requis intéressant pour la prépa aux concours externes.

 

De toutes façons, quand le statut aura disparu, et donc les concours avec, c'est bien ce type de formation qui restera seul valide pour opérer des recrutements.:hyper:

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Bonjour,

Je viens apporter ma pierre à ce sujet car je fais précisément partie de ces fameux reçus au concours externe de bibliothécaire de 2017. Effectivement, je dois toujours être inscrite sur la liste (qui n'est pas celle du CIG grande couronne) même si en poste depuis le 1er mai 2019 (j'attends ma titularisation pour me radier). D'autres lauréats, que je connais, sont dans mon cas.

Par ailleurs, je voudrais vraiment nuancer les propos que je vois ici, notamment ceux de Pigranelle ; certes, je suis d'accord avec vous (et avec Louve) sur la malheureuse absence et la nécessité d'une formation obligatoire post-concours. Toutefois, à mon sens, ce que vous proposez à savoir abolir purement et simplement les concours externe ne me paraît ni souhaitable ni judicieux : cela signifierait que, pour entrer dans le métier de bibliothécaire, en catégorie A, il faudrait absolument...travailler déjà en bibliothèque ? Ou a minima déjà dans la fonction publique? Pardonnez-moi si je réagis de façon un peu épidermique, mais je trouve cela aberrant. Je vais parler pour mon cas personnel, mais j'ai eu le concours suite à une reconversion professionnelle. Je n'étais pas du tout fonctionnaire, je suis donc une vraie externe. Je n'ai pas non plus le "sésame" du DUT Métiers du livre.

Et pourtant... Etre bibliothécaire est pour moi une vocation. Je me suis formée, j'ai fait des stages avant de passer le concours. Nous, candidats, savons bien que l'emploi n'est pas forcément au rendez-vous après le concours ! Et qu'un recruteur ne se contentera pas de l'inscription sur la liste d'aptitude.

Ensuite, parmi les lauréats de 2017 nous étions cette année (2018/2019) une bonne demi-douzaine dans la formation de "cadre des bibliothèques" que propose l'Enssib et qui a d'ailleurs en partie vocation à compenser l'absence de vraie formation post concours aux concours territoriaux (plus d'infos ici : https://www.enssib.fr/l-offre-de-formation/cobd). Certes, c'est une formation qu'il faut réaliser de son propre chef, et une vraie formation post concours obligatoire serait infiniment préférable. Mais finalement, tout ceci est pour dire que les concours de catégorie A ne sont pas peuplés uniquement de "bêtes à concours" (ni d'ailleurs de jeunes gens !), ils sont aussi un vivier de gens passionnés qui viennent d'autres horizons et sont prêts à apprendre et à exercer ce métier avec beaucoup de coeur.

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Il y a 2 heures, Mousson a dit :

Par ailleurs, je voudrais vraiment nuancer les propos que je vois ici, notamment ceux de Pigranelle ; certes, je suis d'accord avec vous (et avec Louve) sur la malheureuse absence et la nécessité d'une formation obligatoire post-concours. Toutefois, à mon sens, ce que vous proposez à savoir abolir purement et simplement les concours externe ne me paraît ni souhaitable ni judicieux : cela signifierait que, pour entrer dans le métier de bibliothécaire, en catégorie A, il faudrait absolument...travailler déjà en bibliothèque ? Ou a minima déjà dans la fonction publique? Pardonnez-moi si je réagis de façon un peu épidermique, mais je trouve cela aberrant. Je vais parler pour mon cas personnel, mais j'ai eu le concours suite à une reconversion professionnelle. Je n'étais pas du tout fonctionnaire, je suis donc une vraie externe. Je n'ai pas non plus le "sésame" du DUT Métiers du livre.

 

Ah mais je suis absolument pour conserver le concours externe et franchement pas du tout une défenderesse acharnée des DUT ou DEUST.

Loin de là!

Par contre, la formation post-concours pour les territoriaux fait cruellement défaut. Il y a un léger mieux, le CNFPT a consenti à doubler la formation : de 5 jours, elle est désormais de 10! youpii! :ahappy: Mais ce n'est pas la hauteur du COBD (oui, con's terr, je suis aussi une ardente défenseure de l'enssib que j'apprécie pour ses défauts et qualités!).

 

Et je suis d'accord avec vous Mousson, travailler en fonction publique depuis de nombreuses années, avoir appris sur le tas n'est de loin pas suffisant pour exercer son métier correctement, de jeunes gens sont effectivement tout à fait à même d'exercer leurs fonctions!

 

 

 

Modifié par Louve
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@Louve La formation du CNFPT est effectivement bien loin d'être à la hauteur du COBD..Ce n'est même pas comparable. Et son contenu est identique pour les concours A et B (j'ai eu la même étude de cas qu'un ami)... et absolument pas axée bibliothèque. Une formation post concours territoriaux serait une nécessité, nous sommes bien d'accord là-dessus.

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il y a une heure, Mousson a dit :

Une formation post concours territoriaux serait une nécessité, nous sommes bien d'accord là-dessus.

 

Dire qu'elle existait... Et qu'elle était très diversifiée.

Le jour où elle a été supprimée, on m'avait dit de ne pas jouer les Cassandre, que ce n'était pas si grave.10 ans après, on en paie le prix, parce que le problème de ce manque formation post-concours en territo ne touche malheureusement pas que les bibs.

Franchement, se colleter un tout frais aux RH qui n'a pas toutes les connaissances ni les compétences (le concours ne fait pas tout, certains en relations humaines ne sont pas au top et se perçoivent comme excellents car lauréats), ça peut être très, très, très, sportif !

 

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Le 24/09/2019 à 20:18, Louve a dit :

ceux qui prennent leur pied en cataloguant auraient plus leur place dans une agence de bibliographie

Je me sens visée alors je réagis: tu parles là pour la territoriale je suppose? parce qu'en BU on est en catalogage partagé, donc bien que ne travaillant pas à l'ABES, je crée des notices dans le Sudoc, et ça fait partie des missions de tous les B dans ma BU...

Le 25/09/2019 à 15:44, Mousson a dit :

Toutefois, à mon sens, ce que vous proposez à savoir abolir purement et simplement les concours externe ne me paraît ni souhaitable ni judicieux : cela signifierait que, pour entrer dans le métier de bibliothécaire, en catégorie A, il faudrait absolument...travailler déjà en bibliothèque ? Ou a minima déjà dans la fonction publique?

En fait pour moi pour être catégorie A dans des fonctions d'encadrement il faudrait surtout avoir déjà travaillé tout court. Je ne pensais pas du tout à ton genre de cas quand je me suis exprimée, je pensais surtout aux personnes qui passent et parfois obtiennent le concours A directement après leurs études sans avoir fait aucun stage long ni avoir eu aucune expérience du travail en équipe. Peut-être la suppression des concours externes est un peu extrême, mais au moins modifier les prérequis. On pourrait par exemple exiger que le candidat ait une expérience soit de stage long soit une expérience professionnelle.

Après oui je pense que ça sert d'avoir déjà travaillé en bibliothèque pour diriger une bibliothèque, de la même façon qu'avoir travaillé dans un hôpital à mes yeux est important pour être responsable d'un établissement hospitalier. Toi même tu dis que tu t'es formé en plus de ton expérience professionnelle dans un autre milieu, c'est donc que tu as ressenti ce besoin.

Quand à la formation DUT bien sur que ce n'est pas une formation de cadre, c'est une formation de B, mais qui a le mérite d'être une vraie formation professionnelle aux métiers des bibliothèques, ce qui n'est pas du tout le cas d'une licence d'histoire ni d'un master culture de l'écrit et de l'image...

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Et d'ailleurs j'ajouterai que j'étais en DUT année spéciale avec de nombreuses personnes en reconversion professionnelle...

On ne peut pas à la fois réclamer une professionnalisation de la filière bibliothèque et cracher sur les seules formations qui permettent cette professionnalisation.

Mais de toute façon je pense qu'on va doucement (quoique la pente est plutôt raide...) vers une suppression des concours. C'est quasi acté pour les C, ça commence pour les B, ça va venir pour les A... Et je m'en désole car c'est vraiment la porte ouverte au copinage et compagnie...

Modifié par Pigranelle
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Il y a 23 heures, Pigranelle a dit :

Je me sens visée alors je réagis: tu parles là pour la territoriale je suppose? parce qu'en BU on est en catalogage partagé, donc bien que ne travaillant pas à l'ABES, je crée des notices dans le Sudoc, et ça fait partie des missions de tous les B dans ma BU...

 

En territo, mis à part pour les fonds anciens et patrimoniaux, il n'y fondamentalement aucune raison de "corriger" les notices de la BNF ou d'Electre, de cataloguer livres en main.

Ce qui importe est l'indexation et la cote. A ce niveau là, on a encore pas mal de boulot, c'est impressionnant le nombre de bib où l'intermédiation entre le bibliothécaire et l'usager est due à des cotes et des localisations incompréhensibles pour l'usager.

Au niveau du SUDOC, je suppose qu'il doit y avoir pas mal de notices où tu n'as que l'exemplarisation à faire ,non? Si tu passes beaucoup de temps à cataloguer, je suis interrogative sur le SUDOC.

 

 

Il y a 23 heures, Pigranelle a dit :

Mais de toute façon je pense qu'on va doucement (quoique la pente est plutôt raide...) vers une suppression des concours. C'est quasi acté pour les C, ça commence pour les B, ça va venir pour les A... Et je m'en désole car c'est vraiment la porte ouverte au copinage et compagnie...

 

Et oui, on revient doucement mais sûrement au clientélisme qui , l'histoire et l'expérience nous l'ont ont prouvé, ne sont de loin pas la panacée en terme de service rendu.

Modifié par Louve
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Il y a 4 heures, Louve a dit :

Au niveau du SUDOC, je suppose qu'il doit y avoir pas mal de notices où tu n'as que l'exemplarisation à faire ,non? Si tu passes beaucoup de temps à cataloguer, je suis interrogative sur le SUDOC.

Quand on est le premier à cataloguer un livre récent, on doit rédiger toute la notice. Et cela peut arriver si on achète régulièrement. Cela arrive aussi lorsqu'on catalogue des ebooks par exemple, cela m'arrive de passer beaucoup de temps à en cataloguer car il faut créer la notice de A à Z.

(Je travaille aussi en tant que B en BU)

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il y a 52 minutes, PaulineBer a dit :

Quand on est le premier à cataloguer un livre récent, on doit rédiger toute la notice. Et cela peut arriver si on achète régulièrement. Cela arrive aussi lorsqu'on catalogue des ebooks par exemple, cela m'arrive de passer beaucoup de temps à en cataloguer car il faut créer la notice de A à Z.

(Je travaille aussi en tant que B en BU)

 

c'est quoi la proportion? 30%? 50% 70%

Le principe du catalogage partagé c'est bien de partager la charge de travail.

C'est en cela que je m'interroge

 

 

 

 

Modifié par Louve
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Le 01/10/2019 à 17:31, Louve a dit :

 

c'est quoi la proportion? 30%? 50% 70%

Le principe du catalogage partagé c'est bien de partager la charge de travail.

C'est en cela que je m'interroge

 

 

 

 

J'ai regardé mes stats pour 2019, je suis à 17% de modification de notices et 2% de création. (Edit : pour les livres imprimés)

Modifié par PaulineBer
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Citation

Au niveau du SUDOC, je suppose qu'il doit y avoir pas mal de notices où tu n'as que l'exemplarisation à faire ,non? Si tu passes beaucoup de temps à cataloguer, je suis interrogative sur le SUDOC.

Je dirais que j'en crée environ une par semaine, ce sont surtout des livres qu'on est quasiment les seuls à avoir ou les premiers à acheter en fonction de nos spécialités (ex: droit africain). Nous sommes Collex donc pas mal de dons à traiter en langue étrangère de ce côté là qui demandent des créations dans le Sudoc.

Il faut voir que les BU achètent beaucoup de livres étrangers, en général c'est surtout sur ceux-là qu'on va avoir des notices à créer.

A cela il faut ajouter tous les mémoires et les thèses qui n'autorisent pas la diffusion en ligne, ce qui représente pas mal de notices.

Donc oui on catalogue pas mal, et à mes yeux c'est un bon système, en tout cas moi j'y trouve mon compte. J'apprécie d'être dans un système collaboratif au niveau national et de suivre de près les évolutions du catalogage, tout en ne faisant pas que ça au quotidien.

@PaulineBerComment tu fais pour avoir ces jolies stats? Je voudrais pas lancer un concours de quéquette, mais ça m'intéresse à titre perso :ahappy:

Edit! j'ai trouvé! 17% de création et 32% de modifs de notices biblio :afro:

Modifié par Pigranelle
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il y a 27 minutes, Pigranelle a dit :

Je voudrais pas lancer un concours de quéquette, mais ça m'intéresse à titre perso

 

L'un n'empêche pas l'autre. On peut très bien echanger des informations sur une collecte de statistiques et faire un concours de quéquette. Dans la Territoriale, on apprend à utiliser la moindre occasion pour privilégier et mettre en valeur le festif et le ludique. :yes:

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