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Point sur le concours de bibliothécaire 2017 : 2 ans après, une situation catastrophique


olivierH

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Le 25/09/2019 à 18:03, Louve a dit :

Franchement, se colleter un tout frais aux RH qui n'a pas toutes les connaissances ni les compétences (le concours ne fait pas tout, certains en relations humaines ne sont pas au top et se perçoivent comme excellents car lauréats), ça peut être très, très, très, sportif !

 

De toute façon, ça n'est pas le cas, puisqu'il faut AUSSI réussir la partie CV puis entretien.

 

On peut avoir une expérience autre. Associative par exemple. Qu'on ne me dise pas que ce n'est pas formateur !

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Zenodote n'a pas tout a fait tort. Mais la question est de ne pas mélanger les relations humaines et les ressources humaines. Un externe peut avoir d'excellente capacités relationnelles et ne pas faire l'affaire en matière de management. La FP est bourrée de règles du jeu très complexes, de rapports hierarchiques, de missions tordues, de jeux de pouvoir, etc...qui font d'ailleurs que beaucoup de "chefs", et à juste titre, se décrivent souvent comme pris entre marteau et enclume. Ce n'est pas pour rien. Et une expérience associative, ou certains collègues qui ne travaillent qu'avec des bénévoles par exemple, et souvent avec des hiérarchies aussi lointaines qu'inexistantes, ne peuvent pas apporter ce contexte.

 

Le management peut rendre méchant. Y compris des gens humainement très bien au départ. Il y a des fois où c'est indispensable pour faire passer en force un projet. Dans l'associatif on compose. Dans la  FP on impose parfois. Les plus malins finissent par imposer sans que l'on s'en rende compte, c'est le top: faire croire à son personnel que votre décision est finalement la leur. Un externe est à cent lieues de tout cela. Il ne peut l'apprendre qu'en immersion réelle. Et souvent à ses dépens. Surtout si c'est un gentil au départ.

 

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Non, bien sûr ! Je ne mélange pas les deux. Mais on apprend quand même, par exemple, le travail en réseau, à s'inscrire dans un territoire, à mener à bien un projet... Mais pour avoir TOUTES les compétences requises pour un poste, ne faut-il pas... exercer à ce poste depuis quelques temps?

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Le 01/10/2019 à 18:46, Pigranelle a dit :

@PaulineBerComment tu fais pour avoir ces jolies stats? Je voudrais pas lancer un concours de quéquette, mais ça m'intéresse à titre perso :ahappy:

Edit! j'ai trouvé! 17% de création et 32% de modifs de notices biblio :afro:

Pour compléter mon message, pour les ebooks j'en suis à 9% de création et 60% de modification.

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Il y a 18 heures, Zénodotos a dit :

Mais pour avoir TOUTES les compétences requises pour un poste, ne faut-il pas... exercer à ce poste depuis quelques temps?

 

C'est bien là le hic. Toutes les missions que tu cites, et on est bien d'accord, peuvent s'apprendre quasiment "hors sol", ou avec l'apport d"expériences autres et/ou de tres bonnes formation prépa. Mener un projet a terme, construire un argumentaire, rédiger un cahier des charges etc...Mais pour ce qui concerne la direction d'équipe, la connaissance des normes hiérarchiques etc...ne suffit pas. Les prépas concours, et on l'a très souvent abordé sur le forum (voir la rubrique https://www.agorabib.fr/topic/192-question-de-management/ ou la collègue qui crée le sujet parle d'emblée de sujet tabou ) ou à travers des questions de type cas d'école (que faire quand un collègue arrive en retard etc...) ne donnent qu'une faible idée de la complexité d'une direction d'équipe. D'ailleurs il est frappant de constater que l'on prend souvent comme exemple des situations individuelles et non collectives et que l'on oublie la notion de pression extérieure sur le chef de service. Par ailleurs, et c'est logique, le management arrive en tête des compétences demandées à un cadre, évidemment.

 

Alors, malheureusement, oui, pour un vrai externe, c'est un territoire inconnu. En théorie à un oral de concours on peut s'en sortir par des réponses stéréotypées face à des situations individuelles, qui exigent simplement de bien connaître le parcours hiérarchique à suivre etc...mais on est très loin de la réalité de terrain. Déja en entretien de recrutement le ton change, les élus attendent un "chef". Et là le petit nouveau ne tiendra pas la route.

 

C'est toute l'hypocrisie du concours A externe.

 

Modifié par Ferris
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Nous ne nous sommes pas très bien compris.

Même pour quelqu'un qui connait déjà le milieu, ou qui a déjà travaillé, savoir exactement comment faire dans toutes les situations possibles et imaginables, ça n'est pas possible. On peut être apte au poste, ça n'est pas la question. Mais on n'a pas la maîtrise tant qu'on n'a pas été dans les bottes du chef. Avoir été en bibliothèque ne suffit pas. Or, si on part du principe qu'on n'est pas compétent tant qu'on n'a pas été chef, hé bien... on ne le devient jamais.

Donc on peut aussi laisser leur chance aux "nouveaux". Sans doute pas à quelqu'un qui n'a jamais travaillé, certes. Mais on acquiert des compétences transférables si on a travaillé, même ailleurs.

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Le problème c'est que ce n'est pas le cas: le seul prérequis c'est avoir une licence, n'importe laquelle. Quand on est un crac en dissert et qu'on se débrouille bien à l'oral on peut être admis sans avoir aucune expérience significative. Je le sais ça m'est arrivé, certes en liste en complémentaire ce qui fait que je n'ai pas été appelée (ouf!). Mais maintenant que je suis en poste B je sais que j'aurais fait une très mauvaise catégorie A, maintenant que j'ai un peu plus d'expérience au sien d'une équipe sans être en responsabilité, comme dit Ferris j'ai saisi un certain nombre de jeux de pouvoir et de non-dits qui m'éviterait certaines grosses erreurs de management si je devais me retrouver cadre. Mais comme justement j'ai une idée beaucoup plus précise des fonctions de catégorie A (ce que je n'avais pas quand j'ai été reçue au concours), ben j'ai aucune envie de le devenir :lol:

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Le 03/10/2019 à 18:32, Zénodotos a dit :

Nous ne nous sommes pas très bien compris.

 

Effectivement, tu restes dans les généralités, tu me parles de "gens qui ont travaillé" et de "compétences transférables". Or sur ce point, j'ai été clair, nous sommes d'accord comme en témoigne ma réponse. Toutes les tâches de "gestion" ou purement bibliothéconomiques s'apprennent sans problème, y compris hors-sol. Il ne s'agit donc pas d'avoir ou de pas avoir travaillé avant. Nous parlons du seul travail d'encadrement et de tout ce qu'il implique.

 

A moins d'avoir encadré dans d'autres métiers eventuellement, ce type de compétences n'est pas réellement acquérable hors sol.

 

Ceci dit, une fois de plus, les jurys de concours en tiennent compte en externe, ce qui fait qu'on peut s'en sortir à ce niveau, c'est une évidence. D'ailleurs tu en es la preuve vivante. Mais pour un jury de recrutement c'est une autre affaire. Quoique, là encore, tout dépend aussi du type de structure. Dans une petite structure où tu vas encadrer deux agents par exemple, on peut tenter le coup et apprendre doucement. Le problème c'est que pour ce type de poste on ne recrute pas de cadre A, parfois même pas du B.

 

Franchement, quel Maire serait assez casse-cou pour confier le management de 10 ou 15 personnes à quelqu'un qui n'a jamais géré que lui-même ?

 

D'ailleurs à ce niveau, pour les B, mais le contexte BU de Pigranelle est différent, je rappelle qu'environ la moitié des missions d'un cadre B dans la territoriale concerne bien l'encadrement direct des adjoints du patrimoine.

 

Dans mon tout premier poste j'encadrais une personne. A deux, c'est une histoire de couple, on gère. Dès que j'en ai eu deux, j'ai compris ma douleur. Et par la suite, les effectifs montant, mes hémorroides se sont mis à suinter. Le problème c'est que je n'ai pas eu la chance de Pigranelle, j'ai été A tout de suite. Corvée de chiottes, d'office.

 

Donc je me suis retrouvé dans la situation du mec qui ne sait pas nager et qu'on pousse dans la piscine, un truc à ne jamais faire, parait-il.

 

Du coup maintenant je ne sais toujours pas bien nager et j'ai peur de l'eau....si tu vois ce que je veux dire.:aww:

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@Ferris, un jeune externe peut avoir acquis une expérience d'encadrement pendant ses études au travers d'engagements divers, au travers d"emplois et ça peut aider.

Un vieil externe qui a déjà travaillé depuis longtemps peut très bien ne pas être fait pour l'encadrement. Il faut aimer ça, être au clair là-dessus pour que ce soit viable et confortable. 

Tout ne s'apprend pas d'ailleurs, il y a une part qui est profondément liée à notre personnalité, il faut se connaître pour ne pas se tromper à ce niveau là.

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Et donc, la personne qui était adjointe du patrimoine et qui n'a jamais encadré personne, elle ne deviendra jamais cadre A?

il y a 18 minutes, Ferris a dit :

A moins d'avoir encadré dans d'autres métiers eventuellement

 

Précisément.

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il y a 59 minutes, Zénodotos a dit :

Et donc, la personne qui était adjointe du patrimoine et qui n'a jamais encadré personne, elle ne deviendra jamais cadre A?

 

Tu peux tout apprendre.

 

Sauf ça :

il y a une heure, Louve a dit :

Il faut aimer ça, être au clair là-dessus pour que ce soit viable et confortable. 

 

La façon dont tu vas en parler en dira long sur toi.

Tes hobbies aussi. (oui, il y a des hobbies de chef)

 

Sans oublier que tu vas aller chercher ce genre de poste (ou situations)... parce que tu aimes ça. Et tout autant vivre entre l'enclume et le marteau, parce que ça fait partie du job, et tu le sais : être chef, c'est la merde et les emmerdes.

 

Le problème est que plus tu prends cette mission tôt, plus tu dois tenir dans le temps.

Il faut vraiment aimer ça, et savoir où on va.

 

Si c'est ton but, prends le temps d'y réfléchir à deux fois. L'âge, "L'expérience" ça aide à être plus crédible en tant que chef. ;)

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Il y a 2 heures, Louve a dit :

@Ferris, un jeune externe peut avoir acquis une expérience d'encadrement pendant ses études au travers d'engagements divers, au travers d"emplois et ça peut aider.

 

C'est bien ce que je precisais en disant "A moins d'avoir encadré dans d'autres métiers eventuellement ". L'encadrement n'est pas propre aux bibliothèques ni même à la fonction publique. Dans mon cas 20 ans d'encadrement d'animateur en centres de vacances ont un peu joué par exemple.

 

Il y a 2 heures, Louve a dit :

Un vieil externe qui a déjà travaillé depuis longtemps peut très bien ne pas être fait pour l'encadrement. Il faut aimer ça, être au clair là-dessus pour que ce soit viable et confortable. 

Tout ne s'apprend pas d'ailleurs, il y a une part qui est profondément liée à notre personnalité, il faut se connaître pour ne pas se tromper à ce niveau là.

 

Absolument, et c'est peu là le côté "tabou" du sujet tel que le soulevait Yumiko en 2013 dans le lien que j'ai cité. Effectivement il faut avoir la mentalité pour ça. A l'armée, tout le monde ne tente pas l'école des élèves officiers. Seulement ceux qui aiment ça.

 

Je suis conscient et l'ai toujours été, de ne pas vraiment en faire partie. Autre époque aussi. Du coup j'ai peut-être plus mal vécu que d'autres cette partie de mon travail. Il est donc souhaitable, j'en suis d'accord, de bien se connaître. Mais qui peut le prétendre ? Et puis il y a le contexte administratif et humain de la FP, qui n'est pas joli joli, il faut le dire aussi : qui peut prétendre traverser un champ de mines sans connaître l'emplacement des mines en question et s'en sortir indemne ?

 

D'ailleurs, qui s'en sort vraiment indemne sur le plan personnel ? Encore un tabou qui limite un peu le champ de la réponse qui consisterait à dire qu'il suffit de se connaitre et d'aimer ça. Un peu facile, non ?

 

Et attention au revers de la médaille : pas question ensuite de venir se plaindre ou de plaider l'ignorance. Par ailleurs, à la fin des fins, ne jamais oublier que ce n'est pas vous qui déciderez que vous êtes un bon ou un mauvais manager. Ce sont souvent d'autres gens, comme les RH par exemple, qui ne souhaitent surtout pas entrer dans les détails de vos problématiques personnelles et ont leur propre conception de ce qu'est un bon ou un mauvais chef. Et ça aussi c'est un problème...

 

Rappelez-vous toujours de la règle d'or de ces gens là : pas de vagues.

 

Alors ramez....

Modifié par Ferris
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Il y a 9 heures, Ferris a dit :

Et puis il y a le contexte administratif et humain de la FP, qui n'est pas joli joli, il faut le dire aussi : qui peut prétendre traverser un champ de mines sans connaître l'emplacement des mines en question et s'en sortir indemne ?

 

 

Je dirai plutôt le contexte actuel dans qu'il s"agisse de FP ou privé, en ce moment c'est compliqué pour tout le monde car nous somme dans un environnement extrêmement mouvant, anxiogène et on ne voit pas très e quoi demain sera fait.

 

Il y a 9 heures, Ferris a dit :

Effectivement il faut avoir la mentalité pour ça. A l'armée, tout le monde ne tente pas l'école des élèves officiers. Seulement ceux qui aiment ça.

 

Il y a effectivement un tabou à ce niveau là, tout le monde n'est pas en capacité d'encadrer, d'emmener, d'avoir une vision globale et de se fader les emmerdes. Etre chef, c'est un paquet avec de bons et de mauvais côtés. 

La vie professionnelle s'allongeant (euphémisme...), il importe également de se projeter sur le long terme et de poser la question si on sera en capacité ou non de supporter ce type de poste. Il faut veiller à se permettre de prendre des chemins de traverse, de se laisser des portes de sorties et surtout à reconnaître quand on n'est plus capable d'exercer correctement son travail (les raisons peuvent être diverses). Ce n'est pas simple. Mais si on est conscient de tout cela, c'est super!

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Le 04/10/2019 à 19:29, Louve a dit :

un jeune externe peut avoir acquis une expérience d'encadrement pendant ses études au travers d'engagements divers

Alors moi je ne parlais pas d'expériences d'encadrement, mais bien d'expériences d'encadré, ce qui est très différent. Je pense simplement qu'il faut avoir été encadré pour être un encadrant conscient des jeux de pouvoirs et d'égos qui se jouent à ce niveau. Il faut avoir été encadré aussi pour être capable de se faire une idée précise du chef qu'on veut ou ne veut pas être, et de comment y parvenir. Les engagements associatifs volontaires (je ne parle pas pour les salariés), à moins de tomber sur des assoc un brin dysfonctionnelles, sont formatrices mais n'équivalent pas à une situation de travail. Une assoc on la choisit, et on est avec des personnes qui l'ont choisi aussi, ça change tout, on est entre personnes partageant une même volonté même s'il peut y avoir des divergences de point de vue et des personnalités contraires. De toute façon c'est quelque chose qui n'est pas beaucoup abordé en entretien pro de concours dans la FPE en tout cas. Des chartistes qui ont trouvé le temps de s'investir au niveau de la gestion de bénévoles dans des assoc vous n'en trouverez pas beaucoup par exemple, alors qu'on les retrouve dans les lauréats des concours A.

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Le 07/10/2019 à 10:47, Pigranelle a dit :

Je pense simplement qu'il faut avoir été encadré pour être un encadrant conscient des jeux de pouvoirs et d'égos qui se jouent à ce niveau. Il faut avoir été encadré aussi pour être capable de se faire une idée précise du chef qu'on veut ou ne veut pas être, et de comment y parvenir.

 

Eh bien dans ce cas, pas de problème: j'ai déjà vécu l'encadrement, d'un côté et de l'autre du miroir d'ailleurs. Je n'ai pas fait QUE de l'associatif, rassurez-vous. 

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Le 07/10/2019 à 10:47, Pigranelle a dit :

Je pense simplement qu'il faut avoir été encadré pour être un encadrant conscient des jeux de pouvoirs et d'égos qui se jouent à ce niveau. Il faut avoir été encadré aussi pour être capable de se faire une idée précise du chef qu'on veut ou ne veut pas être, et de comment y parvenir. 

 

Pas nécessairement, on peut avoir été encadré et ne pas prendre la mesure de l'encadrement.

Ce qui est certain est qu'il faut avoir une appétence pour ce type de tâches. Avoir une idée de ce que l'on veut être, de ce que l'on imagine que l'on ferait n'est pas suffisant, c'est sur le terrain, au contact des équipes qui sont différentes et nécessitent donc souplesse et adaptation qui sera essentiel.

 

Le 12/10/2019 à 18:53, Zénodotos a dit :

Eh bien dans ce cas, pas de problème: j'ai déjà vécu l'encadrement, d'un côté et de l'autre du miroir d'ailleurs. Je n'ai pas fait QUE de l'associatif, rassurez-vous. 

 

A partir du moment où tu sais que tu n'arrives pas dans le monde des bisounours et que tu feras en fonction du poste, de l'histoire de l'équipe, du bâtiment, de la collectivité, c'est un énorme point!

 

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Le 12/10/2019 à 18:53, Zénodotos a dit :

j'ai déjà vécu l'encadrement, d'un côté et de l'autre du miroir d'ailleurs.

Et du coup est-ce que tu dirais qu'avoir été encadré t'a été utile dans tes fonctions d'encadrant?

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@Louve Il n'y a de bisounours nulle part, même dans le bénévolat.

 

@Pigranelle Oui, en effet. Forcément, je savais en étant encadrée, ce que je ne souhaitais pas voir chez un cadre, et de ce fait, je m'efforçais de ne pas reproduire les erreurs que j'avais vues chez les autres. Alors, bien sûr, je ne dirai pas que je n'ai fait aucune des erreurs que j'ai vécues, mais pour le coup, je sais qu'il y a des défauts rédhibitoires que je n'ai pas.

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  • 2 years later...

Bonjour à tous, 

j'ai lu avec intérêt vos échanges à propos du concours de bibliothécaire territorial, le déficit de formation et la difficultés à trouver un emploi après concours. Je suis depuis 30 ans professeur de Lettres et j'envisage de préparer le concours externe de bibliothécaire territorial pour plusieurs raisons :

- vous vous en doutez, j'aime les livres et la culture générale,

- à force de réformes imposées et de désintérêt des élèves, je n'ai plus envie d'enseigner

- pourtant je souhaite  avoir un contact avec des usagers jeunes ou moins jeunes.

-  le concours territorial me paraissait un moyen de changer de région plus facilement que la mutation.

Faut-il passer son chemin comme le dit l'un(e) d'entre vous ? A votre avis, ai-je un profil qui n'a aucune chance d'intéresser un employeur  ( vieille fonctionnaire d'état trop rémunérée, inexpérience en bibliothèque ) ? Faut-il déjà considérer qu'il faudra une année de formation "Cadre opérationnel des bibliothèques et de la documentation" à Enssib pour espérer trouver un travail ?

Je vous remercie pour les réponses que vous voudrez bien m'apporter !

A bientôt

Hérisson

 

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Bonjour Hérisson

 

Professeur = Cadre A = direction de bibliothèque.

 

A défaut de voir des jeunes, tu verras des élus, dont l'intérêt pour la Culture est disons aussi élevé que l'intérêt des jeunes élèves pour l'enseignement.

Tu manageras une équipe.

Et tu te taperas, entre autres, la paperasse administrative.

 

Faut-il avoir un bagage pour convaincre, la réponse est évidente au niveau visé.

Comme il faut être capable de "vendre" un projet de bibliothèque.

Et ta malchance réside ici : tu es une fonctionnaire cadre A, dont le salaire ne pourra pas être financé par une petite collectivité. Donc, il faudra te former.

 

Je te conseille de contacter @Louve en message personnel. Elle a eu la même envie de reconversion et l'a réussie avec brio.

Elle te donnera l'exactitude de tes chances et surtout de la réalité du travail de cadre (*). Ce qui te permettra de savoir si tu dois passer ton chemin, ou pas.

 

Et regarde bien sa devise : "Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront" René Char

Elle n'a pas été choisie au hasard.

 

Bon courage à toi.

Et bonne reconversion.

 

(*) : regarde dès maintenant les offres d'emploi sur les postes de bibliothécaires. Prends de l'avance et note tout ce qu'il te faudra savoir/connaître pour "convaincre". Au moins les grandes lignes qui se répètent. Tu auras une vue plus juste du métier.

 

P.S. Par pure curiosité, tu es inscrite dans une bibliothèque ?

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Bonjour,

 

Le travail en bibliothèque,  surtout quand on est cadre, comporte un grand volet administratif qu'il faut maîtriser.  Sans oublier l'aspect encadrement.  Et on n'encadre pas une équipe comme on encadre une classe.

 

Les bibliothèques ne sont pas des îles isolées au sein des collectivités,  ce qui signifie travailler avec les autres services et, comme les autres services, participer aux économies ce qui signifie ces dernières années,  réductions de budget régulières ce qui n'est pas une mince affaire ni la partie la plus plaisante. 

En état mais plus encore en territo on répond à la commande politique. Toujours, il ne faut pas l'oublier.

 

Quel que soit ton choix @Hérisson  tu devras très certainement être mobile. 

En Etat, en sortie d'école les postes sont pour la plupart du temps à Paris. Une fois par an il est possible de demander une mutation sans être certain de l'obtenir car ta direction doit être d'accord, la direction de l'établissement du poste visé doit aussi être d'accord et les CAP ne sont plus compétentes pour les commissions d'affectation. 

En territorial, il faut faire une veille , les postes sortent au fil de l'eau, on envoie CV et lettre de motivation,  on attend d'être convoqué ou non à un entretien , on défend sa candidature et si on est retenu  youpi!

 

Quand je mène des entretiens de recrutement, notamment pour des personnes n'ayant jamais travaillé en bib, je demande toujours ce que la personne imagine du métier de bibliothécaire. Sur un poste de cadre, comment elle se projette,  quelle est sa vision de l'encadrement.

 

Au niveau du rythme de travail,  en territo le travail du samedi est non négociable, de plus en plus de bibliothèques ouvrent le dimanche.  Un temps plein (35h/semaine) donne droit à 25 jours de congés annuels.  Si l'amplitude est plus importante on bénéficie de jours de RTT dont les conditions de pose sont décidées par chaque collectivité. 

J'insiste sur ce point car certains ne le réalisent pas , ne le comprennent pas et après 2 mois en BM veulent revenir à l'EN, le travail du samedi étant un trop gros sacrifice, le manque d'autonomie dans les horaires ayant un impact,  et surtout le travail étant plus "dur " qu'imaginé.

 

La formation de l'enssib (Cadre opérationnel) est très dense et permet une employabilité certaine.  Elle donne des bases solides , il y a un stage obligatoire.  Je ne saurai que trop la recommander. 

 

Bonne réflexion @Hérisson

Et bon courage !

Modifié par Louve
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Bonjour à vous,

merci d'avoir pris le temps de me répondre. J'ai demandé à la médiathèque de ma ville, où je suis inscrite, de faire un "stage" dans ses locaux pour avoir une idée plus précise du métier. C'est vrai qu'un établissement scolaire n'est pas une médiathèque ! Mais question économie, ça nous connaît aussi et ce sont les postes qui volent en éclats ...

Si je peux encore vous interroger : pensez-vous que passer le concours de biblio territo en 2023 (puisque ça ne se présentera pas avant trois ans ), rester dans l'EN comme professeur documentaliste et attendre que dans les trois ans se présente un poste qui convienne, peut être une option réaliste ?

En tout cas, je vais suivre vos conseils d'observation des offres en territorial et poursuivre ma réflexion.

Bon courage à vous aussi !

 

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