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Bookcrossing...qui a essayé le livre-voyageur ?


Greg Chermeux

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Qui a déjà essayé le bookcrossing ?


Phénomène venant des USA qui consiste à laisser dans "la nature" des livres pour qu'ils puissent être trouvés, lus et ensuite relâcher à un autre endroit pour une nouvelle aventure.


Avez-vous mis en place cette action ? Quelles sont les retombées pour la bibliothèque et les difficultés rencontrées ?


Merci !!


 


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On a essayé une fois, avec une bonne com., en ajoût à l'anniversaire des dix ans de la structure. On n'a jamais pu savoir si ça avait marché, aucune trace, pas d'évaluation possible, mystère total. La nature est vaste et accueillante mais reste mystérieuse et imprévisible. Il n'est pas prévu de recommencer.


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Ce qui serait sympa c'est de pouvoir géolocaliser le livre. Une autre piste, indiquer dans le livre un lien, un site, le nom d'une appli a telecharger pour laisser un message, avis, etc ....

 
 

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J'ai l'impression que ça se développe beaucoup, mais pas forcément en passant par les bibliothèques. A Grenoble il y a plusieurs cafés/bars qui ont des étagères pour le bookcrossing et ça fonctionne très bien. Au printemps du livre ils avaient mis une bibliothèque assez grande de bookcrossing sous un kiosque, je crois que c'était géré par la BM (il y avait des livres désherbés) mais sans certitude; il n'y a pas eu de com du tout, et j'ai l'impression que du coup les gens ne comprenaient pas qu'ils pouvaient emporter les livres.


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Bonjour,


 


Je pense qu'il y a plein de manière de faire du bookcrossing qui seront plus ou moins chronophages, couteuses, faciles à évaluer.


 


 


du plus simple au plus complexe :


- Sur le long terme : simplement proposer une étagère de livres avec des pilons ou des livres amenés par des lecteurs pour laquelle la circulation des livres est libre et non réglée par le prêt. Je sais que d'ordinaire la bib y est hostile car cela va parfois à l'encontre de nos politiques d'acquisitions (quand aux livres qu'on y trouve) et totalement à l'encontre des règles de prêts. Certains craignent une confusion.


- Mise à disposition de livres selon le même mode mais en dehors de la bibliothèque. Par exemple, la médiathèque de Rillieux La Pape a mis certains de ces livres desherbés à disposition dans les commerces de proximité.


- de manière plus événementielle : libérer les livres (nos pilons ? des livres acquis pour l'occasion ?), faire libérer des livres à nos lecteurs sur une journée ou une semaine, dans toute la ville ou seulement dans le parc de la ville ...


Dans tous les cas, il est possible d'impliquer plus ou moins la population et les partenaires et commerces locaux.


 


Dans tous les cas, vous pouvez le faire sans particulièrement prendre note des livres qui sont libérés ou des lieux, mais effectivement ce sera difficile à évaluer. j'ai souvent l'impression qu'on parle maintenant de bookcrossing sans forcément impliquer l'opération de base qui est d'enregistrer les livres afin de permettre leur suivi.


Si vous passer par le site bookcrossing.com et enregistrer tous les livres destinés à circuler ça prendra beaucoup de temps mais il y a d'autres possibilités qui s'offrent à vous. Comme le suggère Simon Royer, du coup il peut y avoir un aspect jeu de piste, on peut ensuite suivre le livre, etc... On peut faire participer la population en organisant des ateliers multimédia pour faciliter l'inscription / enregistrement des livres à ceux qui le souhaite (j'imagine que ça peut être vu comme une initiation : s'inscrire, se repérer sur un site, participer à un forum, ... ). Ca peut permettre un début d'évaluation.


En même temps, à l'heure de facebook, je me demande si ce n'est pas un peu dépassé de passer par bookcrossing. com et si une page facebook ou un hashtag sur twitter ne serait pas plus approprié.


 


La BM de Fresne avait organisé cela il y a bien 6 ou 7 ans (avec atelier multimédia et en préparation d'une journée de libération massive).


 


Quant aux retombées sur la bibliothèque? euh ... moi je n'ai toujours pas compris comment il était possible d'évaluer l'action culturelle ^^

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"Quant aux retombées sur la bibliothèque? euh ... moi je n'ai toujours pas compris comment il était possible d'évaluer l'action culturelle

 


Moi non plus. J'ai l'impression que ça se fait surtout avec des grands mots, des beaux adjectifs, des coupures de presses et des réunions d'autosatisfaction où "l'impact" d'une politique culturelle est mesuré à coups d'évidences douteuses ! Mème les evaluations du temps de travail ne sont pas pratiquées (alors que ces pratiques sont effectivement très chronophages)

 

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"Quant aux retombées sur la bibliothèque? euh ... moi je n'ai toujours pas compris comment il était possible d'évaluer l'action culturelle

 

Moi non plus. J'ai l'impression que ça se fait surtout avec des grands mots, des beaux adjectifs, des coupures de presses et des réunions d'autosatisfaction où "l'impact" d'une politique culturelle est mesuré à coups d'évidences douteuses ! Mème les evaluations du temps de travail ne sont pas pratiquées (alors que ces pratiques sont effectivement très chronophages)

 

 

 

Ben disons qu'à court terme on peut toujours dire :

- tant de personnes ont participé

- tant de choses ont été produites

- la réception a été plutôt bonne (ou pas)

 

A long terme c'est difficile de chiffrer l'impact. On est convaincu qu'il est important de faire vivre les collections autrement, on sait que les animations participent à l'image de la bibliothèque et qu'en fonction de l'image qu'on donne on va attirer/ rejeter tel ou tel public. Mais on ne peut plus rien chiffrer.... Ou alors en négatif genre "pour des raisons de budget, de personnel ou autre nous avons cessé les animations (ou bien telle animation) et nous avons vu notre public chuté de tant". Mais qui s'y risquerait ?

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Actuellement il est impossible de mesurer l'impact d'une animation ou d'une politique annuelle d'animation sur les critères traditionnels que nous utilisons : augmentation ou baisse du lectorat (emprunteurs) à travers des inscriptions actives et des chiffres de prêt.Mème les chiffres de fréquentation sont difficilement interpretables à ce niveau (nombre de non-emprunteurs franchissant la porte de la structure sans emprunter).


 


Allons plus loin : dans certaines villes, mème le passage à la gratuité n'a pas permis de mesurer un impact significatif sur les inscriptions (c'est notre cas après un passage à la gratuité de 15 à 18, suivi d'un passage à la gratuité totale, penalités comprises, quelques temps après: aucun impact n'a pu être mesuré sur les inscriptions sur les années suivantes, probablement parce que les montants des coitisations étaient très faibles et non dissuasifs dès le départ). Néanmoins il se trouve des personnes pour argumenter dans ce sens pour quelques fluctuations minuscules de lectorat au niveau d'un réseau, fluctuations que l'on peut observer chaque année depuis plus de 10 ans. Pourquoi : parce que c'est une mesure politique, annoncée à grand renfort de propagande interne et en presse, et que l'on a affublée, avant toute évaluation, d'un impact évident sur les inscriptions. Il convient de ne pas se dédire. D'autant plus qu'il y a toujours des élus ici ou là qui n'étaient pas d'accord et qu'il s'agissait de convaincre. Il s'agit là purement et simplement d'une manipulation des chiffres : attribuer à une fluctuation classique qui n'a pas de cause identifiée, une cause ciblée, afin de justifier à postériori le bien-fondé d'une mesure.


 


Il en est de mème pour toutes les opérations d'animation. On part du principe qu'elles ont forcément un impact sur l'image de marque de la structure, ce qui peut difficilement être nié, mais reste impossible à mesurer. Ce qu'il est possible de mesurer, comme tu le dis très bien, c'est le nombre de participants annuels aux animations, le coût moyen de chaque animation, le temps de travail induit par la préparation. Et de ces seuls éléments il est possible de tirer des conclusions parfois négatives : des taux de participation trop bas, un coût moyen par participant qui explose, des animations trop couteuses, des temps de travail qui par effet de vases communicants, réduisent la part de travail accordée aux autres tâches "de lecture publique". Et le rappel que, quand des choix sont à faire, il faut se souvenir que le service public c'est d'abord le service rendu au plus grand nombre. Et que tout cela peut se traduire par des suppressions d'animation ou des choix de prestation aux coûts plus réduits. 


 


Et là encore, personne ne pourra établir de rapport direct entre une chute de lectorat et une baisse des animations. Mais certains ne manqueront pourtant pas de le faire! Pour des raisons politiques basées sur la fameuse "image de marque". On en arriverait ainsi à diminuer la qualité globale du service rendu aux lectorats afin de préserver des opérations de promotion concernant en réalté une quantité minime de personnes. Le bookcrossing n'a d'intérêt pour les élus que le jour où l'on en parle. Il n'interesse plus personne ensuite. Dans l'animation l'effet d'annonce est souvent plus important que le contenu et les suites. C'est le volontarisme d'affichage .


 


Depuis que nous sommes devenus des "acteurs" incontournables de la politique culturelle globale d'un territoire, nous sommes devenus esclaves, et en tous cas "porteurs" d'une partie de l'image de marque culturelle de ce territoire. Parfois au détriment de nos missions de lecture publique d'ailleurs. Mais surtout: cela nous oblige à certains pieux mensonges qui passent par une non-évaluation des pratiques, une sous-évaluation des conséquences ou une surévaluation des résultats.


 


L'enthousiasme est de mise, faisant pendant au volontarisme affiché des décideurs. Nous devenons de fait des acteurs politiques locaux. Avec le discours à l'avenant : des mots. Comme disait Paul Valery, il y a des mots qui chantent plus qu'ils ne parlent. Chantons ensemble à la gloire de l'action culturelle. S'il y avait un thermomêtre pour la mesurer, il se trouverait des gens pour le casser....


Modifié par Ferris
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Merci pour vos témoignages, lien s etc..


 


Pour répondre à Simon Royer, il est nécessaire je pense d'inscrire l'opération et les livres sur un site spécialisé, afin de permettre leur "traçage". C'est d'ailleurs le principe même du book crossing.


 


Par contre, je ne m'attendais à ce que mon post se transforme sur un "pour ou contre l'action culturelle en bib?"


 


De par mon expérience (à la fois en médiathèque et en service culturel) je suis persuadé de l'utilité de l'action ou de l'animation culturelle en médiathèque.


Je vous rejoins effectivement sur la difficulté de quantifier ou d'évaluer l'impact des actions sur nos usagers et sur le taux de fréquentation. Mais , il me semble que de toute façon, toute action ou structure culturelle coûte effectivement de l'argent, nécessite du temps et de l'énergie. Il n'y a qu'à demander à un responsable de salle de spectacle (ou en être un ancien..) pour en être convaincu. Et alors ? Doit-on dire que cela ne sert à rien ou plutôt ne sert rien ?


 


Non, selon moi l'action culturelle est un des moyens les plus utile pour valoriser et faire connaître nos collections. Ne soyons pas dupe, une médiathèque sans action culturelle restera un joli hangar poussiéreux...


 


Je trouve que certains commentaires sont assez négatifs et je trouve cela dommage. Présenter un projet avec de tels arguments aux élus est voué à être enterré avant même d'avoir vécu.. Je ne trouve pas que faire de l'action culturelle c'est faire de joli projets avec de joli bilans et de l'autosatisfaction à outrance...


 


Au lieu de penser quantitatif, pensons qualitatif... pour ma part je ne cherche plus à obtenir des chiffres hyper élevés dans mes animations mais je préfère tendre vers la qualité et ce , quel qu'en soit le coût et le travail demandé. Pour les élus, une bonne communication et une explication sur les retombées, mêmes invisibles, mais réelles est plus judicieuse que d'aborder le coût. Mais je suis peut-être naïf, ou alors totalement cinglé (ça peut-être..) ou alors, j'ai travaillé avec des élus particuliers. Et, je reste persuadé qu'à plus ou moins long terme l'impact se fera sentir.


 


Bref, pour en revenir ou bookcrossing, encore merci de vos tuyaux. je vais réfléchir à sa mise en place..

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"Par contre, je ne m'attendais à ce que mon post se transforme sur un "pour ou contre l'action culturelle en bib?"


 


Il ne s'agit pas de refuser ou de bouder l'action culturelle. Nous en faisons tous et toute l'année, la moindre animation en fait partie au sens large. Il s'agit simplement de pointer le fait que l'évaluation de ces pratiques (coût, temps de travail, repercussions sur le reste des activités de la bib) d'une part, et d'autre part l'évaluation de l'impact (personnes concernées, image de marques, frequentation....) de ces actions, n'est pas réalisée, la plupart du temps, du moins pas avec des marqueurs fiables. Or toute activité doit être soumise à évaluation. "Au lieu de penser quantitatif, pensons qualitatif" dis-tu. Eh bien non, le qualitatif ne dispense pas d'une évaluation quantitative. Et l'un n'empèche pas l'autre de toutes façons. Ils se complètent en fait. Car ils sont toujours ien interaction.


 


Pour prendre une métaphore, si le sourire à l'accueil reste difficilement quantifiable, nous savons qu'il a un impact sur l'accueil. Et que la qualité de l'accueil influera sur la fréquentation et l'image de marque, lesquels finiront par avoir un impact mesurable sur les prêts. De mème que nous savons tous aussi que la qualité du service rendu en bib dépend beaucoup du nombre de personnes qui accueillent et de leur disponibilité. Etc...Certes, dans toute équation évaluative, des facteurs restent plus difficiles à mesurer que d'autres, les bons marqueurs nous manquent parfois, mais nous savons qu'au final tout a un rôle dans l'impact global.


 


Le fait que le bookcrossing  soit difficilement mesurable en termes d'impact ne doit ni le dispenser d'une évaluation quantitative ni à l'inverse le condamner au titre d'une pratique sans intérêt. Mesurons néanmoins ce qui est mesurable dans cette pratique et tenons compte de son aspect un peu expérimental, c'est tout.


 


Si on considère que certaines actions dites qualitatives sortent arbitrairement du champ de l'évaluation, il n'y a plus d'autres critères que le "discours sur". C'est d'autant plus incohérent que toutes nos actions peuvent ressortir du qualitatif : acquerir un livre plutôt qu'un autre, le couvrir ou non, lui mettre telle signaletique plutôt que telle autre, faire un bulletin de presentation, mettre un coup de coeur sur tel document etc  etc...toutes ces actions sont qualitatives aussi dans leur finalité et dans leur impact general. Le critère unique, très ancien, qui consistait à ne valider une pratique que si elle "amenait des lecteurs supplémentaires" est heureusement abandonné.


 


Toute l'action en bibliothèque est une longue chaîne d'actions qui s'imbriquent et s'impactent les unes et les autres. Toutes sont culturelles au final. Mes propos ne sont pas anti-action culturelle mais un plaidoyer pour l'évaluation des pratiques. De toutes les pratiques.


 


Une bonne soirée spectacle, c'est aussi le temps passé à installer les chaises avant et à les ranger après...


Modifié par Ferris
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  • 1 month later...

On a testé le bookcrossing dans le cadre de notre animation polar. 50 romans policiers (des dons récents ou pas mais en très bon état) ont été lâchés dans notre petite ville. en mars dernier. beaucoup de presse, un bon accueil des usagers et des élus ;) mais au final quand je me connecte sur Bookcrossing 12 livres attrapés  : un en Irlande, un dans un tgv Paris-Lyon et les autres dans la nature.....


 


D'accord avec Ferris  ma collègue a passé beaucoup de temps à les enregistrer, les équiper mais nous avons passé un bon moment avec les bénévoles pour les lâcher dans notre petite ville.


Comme beaucoup d'animations proposées ("ce n'est pas de l'action culturelle une lâcher de livres" mais c'est pas moi qui le dit) tout le monde (usagers, élus) trouve ça très bien mais ne participe pas. Et si une bibliothèque c'était l'endroit où on emprunte des livres ?


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12 livres ce n'est pas si mal. Est-ce que vous envisagez de continuer, et, éventuellement, de créer des lieux spécifiques pour le lâcher et le suivi (type la cabine téléphonique ou autre chose) ?


"ce n'est pas de l'action culturelle un lâcher de livres". Non, c'est vrai, c'est du marketing, un coup de pub, ponctuel, un article dans le journal, jouissance d'un jour et rien derrière.


Encore heureux que tu te sois éclaté à le faire avec ton équipe. Il y a des moments où c'est la seule chose qui compte. On n'a qu'une vie (professionnelle), prenons notre plaisir quand il est là...


 


Ton idée d'une bibliothèque, lieu où l'on emprunte les livres est intéressante, c'est à creuser; il se peut même, au train où vont les choses, que ça soit considéré comme une idée innovante dans quelques années ... :wink: 


 


"On reconnait le bonheur au bruit qu'il fait en claquant la porte" (Prévert)


(surtout s'il embarque la poignée en se barrant ! )


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  • 2 months later...

J'arrive un peu après la bataille, mais je donne mon expérience quand même, ça peut toujours servir !


 


Je travaille dans une petite bib (1500 habitants) et on a mis en place il y a un an et demi un système de cagettes peintes en rouge installées devant la salle des fêtes, dans les commerces, etc. où on a déposé des livres désherbés avec la mention : Je suis un livre voyageur, ramassez-moi, lisez-moi, relâchez-moi !


Pas vraiment de suivi, donc pas un vrai book crossing, car je ne pensais pas que les lecteurs allaient faire la démarche jusqu'au bout. J'ai quand même mis les titres de livres relachés dans un blog, qui a dû être consulté 3 fois et avec 2 commentaires ; on a aussi proposé aux lecteurs d'écrire ce qu'ils pensaient du livre grâce à un papier collé sur les dernières pages, et ça, ça fonctionne surtout avec les livres enfants !


 


On niveau de l'impact, pas vraiment quantifiable mais beaucoup de retours des habitants de la commune qui ont apprécié le geste (en même temps des livres gratuits qu'ils peuvent prendre chez eux et placés dans des endroits où il y a de l'attente... forcément ils apprécient !) On a même des personnes qui nous demandent quand on va mettre des "nouveautés" dans les caisses rouges ! Et on voit une partie des livres tourner (je dirais la moitié, l'autre moitié doit rester au chaud chez quelqu'un)


 


Du coup on continue !

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