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accueil "cours particuliers"


chouette

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Bonjour,


 


J'ai eu la demande d'une personne souhaitant venir à la bibliothèque avec un élève pour les cours particuliers qu'il lui dispense.


 


 Certes, penser à la bibliothèque est une bonne idée, mais pour l'instant j'ai botté en touche. Nous mêmes donnons un coup de main aux enfants qui le souhaitent, sans pour autant faire du soutien scolaire. En effet, plusieurs dispositifs (CLAS, PRE...) existent déjà sur la commune + une association qui travaille avec le centre social municipal.


 


Il y a plusieurs années, une dame était venue pour faire de l'aide au devoir, jusqu'au moment ou nous nous sommes rendus compte qu'elle faisait du prosélytisme (distribution de médailles et j'en passe...)


 


 


Avez vous déjà eu cette demande ? Comment y avez-vous répondu ?


 


Merci de vos précieux conseils (et anecdotes !)


 


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Perso, ce qui m'inquiéterait le plus dans ce cas, c'est qu'est-ce qu'il se passe au niveau des assurances ?


 


Nous avons déjà eu le cas où une de nos anciennes bénévoles (ayant une clef de la bibliothèque) donnait des cours particuliers à un enfant, hors des heures publics justement, mais sans l'aval de quiconque.


 


Ce qui était plutôt gênant, puisque notre assurance ne couvre que les activités "bibliothèque" (dans le cadre de l'activité de l'association, et nous étions purement associatif à ce moment-là).


 


Si un bibliothécaire fonctionnaire est présent, on est dans un autre cas.


Par contre, je ne me vois pas accepter, de moi même, une telle demande sans obtenir d'abord l'accord de ma municipalité.


Je ne connais pas le niveau de couverture de l'assurance à ce niveau


 


Par contre, travailler avec des dictionnaires ou des documentaires, ça peut être un vrai plus pour aider un enfant à se débrouiller avec des livres d'étude.


Mais peut-être que d'autres salles communales pourraient tout à fait suffire, c'est pour ça que je remonterai la demande au niveau DGS/Mairie, voire CCAS (qui dispose d'un point PIJ, donc avec d'autres possibilités).


 


Ceci, de façon à ce que la personne comprenne que le refus n'est pas exclusivement le mien et que je ne suis pas un "méchant" bibliothécaire pas compréhensif.


Et aussi pour savoir quoi répondre à l'avenir. Car ce qui vaut pour l'un, vaudra pour les suivants. D'où, il faut un cadre, la laïcité de l'enseignement pourrait en être une des facettes. :wink:


 


On a bien des conventions avec les écoles et autres partenaires, il me semble nécessaire en cas d'acceptation d'un tel cas que les choses soient claires pour tout le monde. Et pour finir, vu qu'on est dans un monde plutôt dépravé, je demanderai aussi quelle est ma responsabilité s'il se passe quelque chose entre l'enfant et l'adulte. Mon bâtiment, moi présent... ma responsabilité ?


Même si les risques sont faibles, la question n'est pas neutre. Et elle devrait être posée si on accepte ce type de partenariat.


En particulier, l'enseignant devrait être responsable de l'enfant durant tout le temps de sa présence dans les locaux.


C'est le cas avec les écoles.


 


Dans les cas cités par Ferris, la couverture est soit académique, soit par le biais d'une association. Ce qui offre certaines garanties.


Dans le cas d'un particulier, c'est obligatoirement sous la responsabilité des parents (d'où signature parentale de la convention avec l'article qui va bien), mais ça ne dégage quand même pas ma propre responsabilité en cas de problème.


 


Désolé de le dire, mais s'éloigner du domicile familial, ça permet aussi ce genre de "chose".


 


@Ferris


Dans le cas de l'élève en difficulté, les cours avaient lieu où ?


Bureau cloisonné ou sur une table près de la doc ?


 


Parce que ça change les données du problème.


Et le choix de la zone de travail devrait être indiqué dans la convention signée par toutes les parties. Histoire que tout soit clair.


 


Donc, oui, ça me confirme bien la nécessité d'une convention signée par l'enseignant, la famille, et le maire.


Et peut-être aussi l'agent chargé en place sur les lieux. En cas de soucis, qui appelle-t-on ?


 


Je préfère prévoir que de subir.


Le prof se barre sur un coup d'urgence, on en fait quoi du gamin en attendant ?


 


Prudence, prudence.


Si le prof ne veut pas signer de convention, ni rencontrer le maire... c'est lui qui a refusé, pas moi. :tongue:


  Bernard

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Il ne s'agit pas de refuser l'accès aux locaux, d'autant plus que nous sommes situés en zone de grande précarité, mais bien de "cadrer" ce qui se passe dans la bibliothèque.


Je vais me renseigner auprès du service juridique de la ville afin de voir ce qu'il est utile de faire, dès que j'aurai une réponse (délai...) je vous ferai part du résultat.


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Chez nous, ça arrive de temps en temps, pour des durées généralement courtes (2 mois).


 


Les gens nous préviennent, ils viennent sur des horaires publics, et se trouvent des places au calme (salon de lecture, table en musique, espace de travail...). Pour nous, c'est de l'accueil.


 


Ils sont en général très discrets.


 


On a accueilli des cours de maths, de langues..., même un coaching de CV d'un certain niveau (des pros d'entreprise qui aidaient des jeunes "méritants" à mieux se mettre en valeur).


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  • 2 weeks later...

ci-dessous la réponse du service juridique :


"A moins que le règlement de la bibliothèque prévoie des dispositions particulières concernant les cours dispensés à un élève au sein des locaux, ou que ces cours s'inscrivent dans un dispositif ville ou CCA, il me semble que le professeur , enseignant en activité ou en retraite, ou particulier, peut disposer, aux heures d'ouverture au public , des lieux et moyens habituels de la bibliothèque pour dispenser ses cours, et ce sans conclusion d'une convention avec la ville.


Ces cours s'organiseront sous son entière responsabilité (à charge pour lui de respecter les obligations qui lui incombent notamment compte tenu de sa qualité éventuelle d'enseignant, mais également vis à vis des parents de l'élève mineur).


Je préconise de lui adresser simplement un courrier signé par Monsieur le Maire ou par l'adjoint agissant dans le cadre de sa délégation, qui prendrait acte du fait qu'il envisage de donner des cours de soutien à un élève dans les locaux de la bibliothèque, en rappelant qu'il disposera donc pour ce faire d'un accès aux heures d'ouverture et des moyens de la bibliothèque habituellement mis à disposition du public.


Je pense utile de lui préciser que ces cours s'organiseront sous son entière responsabilité à charge pour lui, notamment de recueillir toutes les autorisations de l'éducation nationale et /ou parentale, de conclure toute assurance responsabilité civile nécessaires etc.


 


Nota : l'assurance responsabilité civile de la ville couvrira tous les dommages causés aux usagers du fait d'un défaut d'organisation ou d'une faute constatés dans le cadre d'activités organisées par la collectivité".


 


Voilà.


 


Je pense quand même qu'une convention précisant bien le rôle de chacun, la laïcité de l'enseignement etc. ne mangerait pas de pain.

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Pourquoi la laïcité de l'enseignement? Pourquoi intervenir dans le contenu du cours?

Nous, nous devons être laïcs ( dans notre fonctionnement ), mais pourquoi cette obligation s'appliquerait-t-elle aux usagers ?

Nous devons avoir les différentes religions représentées dans nos fonds, mais un lecteur a le droit de n'emprunter que les livres sur une seule religion.

Nous n'avons pas le droit de porter des signes religieux ostentatoires, mais une nonne a le droit de venir à la bibliothèque avec sa cornette, etc...

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Bien évidemment le respect des opinions, croyances etc... est la moindre des choses en bibliothèque. Il ne s'agit pas de contrôler les idées, pensées, croyances, lectures, etc de nos usagers.


Nous acueillons sans aucun problème les religieuses à cornettes (en fait le curé de la paroisse), l'imam, les usagers à "signes ostentatoire" de tout poil qui cohabitent harmonieusement chez nous.


Ma question faisait suite à une expérience :  une personne qui, lors de ses "cours" distribuait des médailles religieuses et faisait du prosélytisme auprès des enfants.


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Effectivement, le problème se pose si la personne donne des cours "à tout le monde". 


 


C'est pour ça qu'il est bon de demander le nom des élèves, ou au moins de connaître leur nombre.


Et aussi de s'assurer que ce n'est pas un cour à voix haute, surtout s'il est sexuel.   :whistle:


 


A tout prendre, il faudrait que ce cours soit compatible avec un certain silence (ou avec l'usage du lieu), sauf si on dispose de locaux insonorisés ou pour groupe réduit, comme j'en ai vu dans certaines bibliothèques.


 


Question subsidiaire : accepte-t-on les cours de cuisine ? Même si c'est un chocolatier ?  :ike:


  Bernard

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@Ferris


 


Oui, mais là, on est dans des ateliers organisés par la bibliothèque.


 


Si demain, je me pointe chez toi avec mon élève et ma friteuse bien grasse pour lui donner un cours particulier sur les frites... je suis pas sûr que tu vas accepter mon cours.  :angel:


 


Je pense qu'il y a une certaine limite à préciser pour les cours : en adéquation avec l'usage d'une bibliothèque.


Est-ce que le chocolat est en adéquation avec la bibliothèque... Hum, visiblement, les desserts le sont  ! :thumbsup:


 


Bibliothécaire gourmand, bibliothécaire charmant ?


Le public connaît nos petites faiblesses.  :D


  Bernard


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@Ferris


 


Tu as raison, donner des cours, ça pourrait tout à fait être dans les prochaines cordes des bibliothécaires.


Rien que pour chercher l'information, tiens.


 


Alors de là à créer une salle de classe avec un tableau... il n'y a que deux pas à franchir ! Oser et accroche un tableau au mur ! :thumbsup:


 


D'ailleurs, en troisième lieu, on a déjà les fab lab sous le coude, avec imprimante 3D. Des formations à l'informatique, à la musique, etc.


 


Les cours particuliers ?


Petite paillette de l'iceberg.


  Bernard


 


PS : Pour ma part, la friteuse restera dehors, quand même. Du graillon sur les livres, certains aiment, ça donne un côté brillant. Mais bon, ça donne surtout faim, quand approche midi. Alors même si on peut avoir des livres parfumés aux milles senteurs culinaires... il faut penser aux bibliothécaires, dont les ventres vont gargouiller toute la matinée. Le chocolat et son doux parfum, c'est top pour l'après-midi. Les petits-fours aussi !


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