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[Communiqué] L’ABF rappelle qu’une bibliothèque est un équipement de proximité


ABF

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  • 2 weeks later...

C'est exact Ferris.



 

http://parisculturesociale.over-blog.com/2017/03/une-centaine-de-bibliothecaires-manifestent-a-livre-paris.html

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/les-bibliothecaires-a-livre-paris-une-conference-de-presse-organisee/70310

https://fr-fr.facebook.com/340845656250173/videos/420004831667588/



 

Une délégation de l'ABF devait s'y rendre. Peut-être pourront-ils apporter un complément d'informations.

En même temps :

https://grenoble.indymedia.org/2017-03-30-Quand-un-maillon-de-la-chaine-du

est déjà bien complet sur le sujet.

La secrétaire générale de l'ABF s'y est faite chahuter.

  Bernard

Modifié par B. Majour
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Le chahutage de la SG de l'ABF : En cause, la frilosité de l’Association à dénoncer la situation de plus en plus dramatique de nombreuses bibliothèques ainsi que le manque de soutien à de nombreux bibliothécaires en lutte dans leurs villes (de nombreux conflits agitent plusieurs bibliothèques en France). Mais c’est surtout le soutien tardif et timoré pour le combat des bibliothécaires de Grenoble en lutte qui passe mal.

 

C'est bien cette frilosité que je dénonce à longueur de posts. Vrai ou faux, ce n'est pas la question : c'est le ressenti de "la base". Du coup on peut interpréter ça comme un réel problème de représentativité. C'est dommage...

 

Mais cela continuera. L'ABF "canal historique"  a trop à perdre à changer de ton et de modes d'action. Elle y perdrait une bonne partie de sa représentativité vis à vis des instances institutionnelles, et donc une certaine écoute, c'est vrai, même si jusqu'ici cela n'a pas produit grand chose. Finis les serrages de paluches avec les ministres...C'est pourtant l'heure du choix. Les temps changent, l'ABF reste.

 

Quant aux collectifs des bibliothécaires en lutte personne ne peut croire à leur durabilité. Le constat est clair : l'ABF ne représente plus correctement la parole de ceux qui exercent ce métier. La volonté nette : « Arrêtez de prendre contact uniquement avec les directeurs, rapprochez-vous plutôt des agents, sur le terrain », et la réponse officielle de l'ABF horriblement maladroite : « Nous ne sommes pas hors sol, mais nous ne sommes pas une organisation syndicale non plus. »

 

Il y a bien évidemment moyen de radicaliser une action et d'affirmer une présence sans pour autant tomber dans le syndicalisme. Et c'est d'ailleurs ce qu'explique très bien l'article par la suite.

 

Néanmoins ces collectifs finiront dans l'émiettement local, les actions ponctuelles, l’essoufflement et laisseront évidemment de côté toujours les mêmes, les petites structures.« Le fait que les bibliothécaires n'aient pas tous le même employeur, finalement, rend difficile ce type d'action collective », explique un bibliothécaire. Ni la même importance médiatique non plus, cher collègue...Ils augmenteront la fracture déja énorme entre les différents niveaux de bibliothèques. Grenoble, Clamart, Sevran, Nantes ou Paris ne sont pas la France des bibliothèques. Et ce ne sont pas ces collectifs qui adresseront des lettres aux candidats à la Présidence etc..

 

Non, il faut absolument garder l'ABF et son semblant de vocation unitaire, sa valeur de porteuse d'histoire, mais à condition qu'elle change de fond en comble et accepte de se mouiller les pieds. Il y a une certaine urgence...On nous annonce que le chantier d'une loi sur les bibliothèques est ouvert. Qui portera la voix de la profession dans ce débat qui est pourtant le seul qui soit fondamental (et quasiment aussi ancien que l'ABF elle-même) ? Des collectifs en lutte ? Non. http://www.lagazettedescommunes.com/463415/debat-sur-une-loi-bibliotheques-labf-ouvre-a-son-tour-le-dossier/. Néanmoins, ces collectifs peuvent faire pression au moment opportun, notamment pour éviter les reculades de nos élites . Et ça commence déja avec la définition du "socle minimum" : Xavier Galaup craint qu’à trop alourdir la barque en termes de contraintes, le législateur finisse par décourager les élus des petites communes. « Non seulement, les maires pourraient reculer devant l’ampleur du projet à mener, mais aussi devant l’impossibilité d’ajuster leurs équipements aux besoins spécifiques de leurs territoires », fait-il valoir.

 

EDIT. Je découvre avec retard l'énorme bévue de communication suivante : 

"certains manifestants ont donné rendez-vous à l'ABF à son Congrès, en juin prochain, en espérant être bien accueillis. Réponse de l'association : « Nous en avons discuté, mais je ne peux pas vous donner de réponse dans l'immédiat ».

 

Ce n'est pas possible de balancer une réponse pareille ! On se croirait dans les années 50, dans l'attente d'une réunion du Bureau du PCF ! 

 

Si ça continue on va avoir un appel pour boycotter le Congrès !

 

Tiens, c'est mon 4000° post, je vais fêter ça en beauté :cheer:

Modifié par Ferris
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Smilodon fatalis

Je comprends la prudence de l'ABF, d'une part, parce que l'association n'est effectivement pas un syndicat, d'autre part, parce que j'ai déjà vu des bibliothécaires s'agiter pour des motifs qui tenaient davantage de l'intérêt particulier et corporatiste que de l'intérêt du service public: pour ne pour étendre les horaires d'ouverture, pour maintenir des bibliothèques obsolètes remplacées par des équipements plus modernes, des bibliothèques désertées par le public ou, pire, des arrêts de bibliobus qui justifiaient l'absence d"équipement!

Je ne sais pas si c'est le cas à Grenoble, parce qu'au delà des invocations rituelles de principe il-faut-rester- ouvert- on- sert- le peuple- parce- que c'est-nous-les gentils, aucun argument professionnel concret sur la viabilité et l'efficacité de ces équipements n'est versé au débat. Donc, rien ne me dit qu'il ne s'agit pas d'un baroud d'honneur de la clientèle électorale de la défunte mairie PS (bien représentée dans les bibs de Grenoble) contre la mairie alternative, ou d'une décision justifiée des élus en charge des décisions de politique de la lecture.

 

Smilodon, fauve quaternaire

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Tout est possible. Le corporatisme fait partie de nos croix. Il est prouvé que toutes les innovations en matière de service public ne viennent jamais de la base mais des directions, qui bien souvent bataillent contre leurs équipes, seules la plupart du temps, les élus ne tenant pas à se mettre à dos les équipes. C'est le cas pour les horaires.

Et c'est aussi exact, comme je l'ai signalé ailleurs, que la présence des militants CGT n'est pas obligatoirement un bon signe.

 

 

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Rhohhh.... Bravo Ferris, tu as dépassé les 4 000 posts!!!!

Sinon pour les gentils_bibliothécaires_militants qui ont parfois du mal avec le service public, c'est malheureusement vrai. Plus facile aussi pour certains de râler, ronchonner, hurler que de réfléchir posément et ensemble.

Dans la série, j'ai un exemple croustillant : nos saisonniers estivaux travaillent 151/mois donc, les lundis, dimanche et jours fériés ne sont pas bonifiés sans compter que pour les agents ces jours là sont sur la base du volontariat (sont d'ailleurs pas nombreux les volontaires). Devant ma volonté de rééquilibrer les choses on m'a dit " bah, c'est des p'tits jeunes, ça leur apprend la vie"...

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Le maire de Grenoble a publié sur son site une réponse au canard (pas eu le temps d'aller voir si le droit de réponse avait été publié par l'hebdomadaire)

http://unevillepourtous.fr/2017/04/03/reseau-des-bibliotheques-eric-piolle-repond-au-canard-enchaine/

 

Il sera présent au congrès ABF en juin prochain dans une session "sujet qui fâche" sur la fermeture de bibliothèques justement... Quoiqu'on en pense, on ne pourra pas dire qu'il n'est pas prêt à venir discuter et argumenter ses décisions.

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Bizarre de voir des agents municipaux (Les bibliothécaires en lutte de Grenoble) écrire tel quel : bibliothécaire et syndicaliste = gentil, "C'est toi, c'est moi, c'est nous"; et homme politique = méchant et traitre https://www.facebook.com/events/1271777909595699/

Oui voilà, on est tous le peuple et on a tous raison, sauf justement les personnes qui doivent trancher ou représenter un avis précis.

 

Je note qu'à Grenoble le problème est plus global que "défendre le métier de bibliothécaire" et que la baisse de moyens touche différents services publics (par exemple, les dotations aux écoles baissent de 10%) http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ville-grenoble-fermeture-bibliotheques-augmentation-cantine-liste-projets-trouver-argent-1018327.html

 

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  • 1 month later...
Le 01/04/2017 à 14:26, Ferris a dit :

...

Si ça continue on va avoir un appel pour boycotter le Congrès !

...

 

En fait nous avons maintenant un appel à :

1- donner une tribune aux agents "en lutte"

et

2- annuler l'invitation au maire de Grenoble

 

Voir le courrier diffusé ce jour :

https://www.actualitte.com/article/tribunes/defendre-les-bibliotheques-ce-n-est-pas-que-defendre-les-missions/82716?origin=newsletter

 

Ce courrier adressé à l'ABF et communiqué à la presse dit que "L’ABF ne se présente pas comme une association « patronale »" (citation) et donc ne devrait pas parler aux "patrons".

Mais comme échangé dans différents posts dont ci-dessus, elle n'est pas non plus un organisme syndical.

Aussi et en ce qui me concerne (en tant qu'adhérente à une association ni patronale ni syndicale mais professionnelle), j'attends une information large et donc si possible d'entendre les différents points de vue sur ce sujet lors du Congrès.

Donc d'accord avec l'idée que les agents concernés soient invités et puissent s'exprimer.

Mais je ne suis pas pour "tout l'un" ou "tout l'autre". J’aimerais entendre ce que le maire a à dire mais aussi ce que la profession a à lui répondre (il n'intervient pas seul à la tribune mais dans une table ronde, avec des collègues autour de cette table et d'autres dans la salle), ce qui est tout l'intérêt de cette programmation au Congrès. En ce sens, l'ABF ne donne pas "une tribune à un élu local" (citation) mais souhaite échanger professionnellement avec lui. Les occasions de le faire ne sont pas si nombreuses, en particulier sur "les sujets qui fâchent" !

 

Mais bon, ça s'annonce tendu tout ça...Tout le monde est très très fâché (certains sujet fâchent beaucoup plus que d'autres).

Modifié par Isalabib
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Oui, c'est vrai que c'est en surchauffe à Grenoble.

http://www.ouest-france.fr/auvergne-rhone-alpes/grenoble/plainte-de-grenoble-pour-des-degradations-en-marge-du-conseil-municipal-4693874

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/eelv/lacrymogenes-policiers-l-etrange-quotidien-du-conseil-municipal-de-grenoble_1862341.html

 

Quelque part, c'est normal. Voir disparaître son outil de travail, ça peut te rendre très très fâché !


Je relis la lettre des collègues de Grenoble.

"Ce serait, de la part de l'ABF, un positionnement clair de soutien en ce qui concerne la situation spécifique à Grenoble."

Certes, mais un positionnement qui va à l'encontre des statuts de l'ABF :

Article 1
"L’Association intitulée Association des Bibliothécaires de France, fondée le 22 avril 1906 et reconnue d’utilité publique sous le nom d’Association des Bibliothécaires Français par décret du 12 avril 1969, a pour but, en dehors de toute orientation politique, philosophique, confessionnelle ou syndicale,"

http://abf.asso.fr/fichiers/file/ABF/organisation/statuts_ABF.pdf
 

"Nous demandons à nous exprimer publiquement au congrès, devant l'ensemble de l'assemblée, dans le cadre d’une tribune lors du discours inaugural jeudi 15 juin matin."

Demande étonnante.
On veut être entendu, par tous, mais on refuse que le maire le soit.

C'est contradictoire.
Ou alors, est-ce parce que vous craignez d'enfreindre votre devoir de réserve devant témoin ?
Sauf que l'inauguration est souvent filmée.
 

Nous insistons sur le fait de pouvoir nous exprimer face à l’ensemble des participants, publiquement, et non uniquement dans la salle ou dans toutes autres formes d’atelier, espace, forum….

Nous insistons sur le fait de pouvoir porter nous-mêmes notre parole.


Je note beaucoup d'insistons, qui deviennent, de fait, autant d'exigences.

Problème : avez-vous pensé au précédent que vous allez créer par la suite ?
Si on accepte cette situation pour vous, il faudra l'accepter pour tous les bibliothécaires en lutte à chaque congrès de l'ABF.

Nous vous prions donc de bien vouloir faciliter pour cela la venue de 2 ou 3 agents de Grenoble par la prise en charge par l’ABF des frais de déplacements.

Je note que ce courrier est signé par CGT-FO-SUD-CNT.
Quatre syndicats, et pas un seul pour financer et permettre aux agents de s'exprimer ?
(65 euros l'aller Paris-Grenoble, c'est 390 euros A/R pour 3 personnes)

"Cela nécessiterait une prise en charge pour les deux jours et la possibilité de nous y rendre sur notre temps de travail."

J'avoue être très surpris par cette finale.
Il faudrait prendre en charge trois agents et que la municipalité accepte de les rémunérer, alors même que l'on refuse au maire la possibilité de s'exprimer. Mais pourquoi le maire accepterait-il ?

Voilà, d'un coup, beaucoup beaucoup de conditions qui me font penser qu'il n'y a pas là une réelle intention de se rendre au congrès de l'ABF.
Trop de contraintes affichées.

A part vouloir pousser l'ABF hors de ses statuts, quel est le but véritable de cette lettre ?
Montrer votre lutte ?

Ok, c'est vu.

Sauf que cette lettre ne vaudra jamais une demi-douzaine de témoignages de bibliothécaires en lutte... sur l'Agorabib. Oui, ça manque.

Une lettre sur Actualitte, évanescente.
Le congrès ABF... oublié en quelques semaines.
Sur l'Agorabib, trois ans plus tard, ça y est encore !
Et on peut y accéder rapidement... en passant par Google ! (L'Agorabib est très bien moissonné par les bots.)


"Mme Ferreux, secrétaire de l’ABF, a reconnu que cette décision a été prise dans l’ignorance de la situation à Grenoble"

Alors oui, on ne sait pas... parce que vous refusez de venir témoigner au bon endroit.

Venez témoigner, venez porter votre parole sur l'Agorabib.

Pas pendant une heure, mais pendant tout le mois qui vient jusqu'au 15 juin. Que l'on puisse se faire une idée de vos difficultés réelles ou ressenties.

Et laissez votre maire participer au congrès.

Parce que cette fois-ci il sera en minorité.
Face à des gens qui ne seront ni ses administrés, ni ses agents tenus au devoir de réserve.
Il n'aura pas non plus son service de presse pour lisser ses propos. Alors qu'il a fermé des bibliothèques !!!

Vous croyez vraiment que "la profession n'a rien à répondre", ni rien à demander ?
Vraiment ?

Ce serait encore plus ciblé avec des témoignages.

 

Bon courage à vous dans votre lutte.
Mais ne vous trompez pas de cible : le silence, on ne peut pas le prendre en défaut, ni lui demander des explications.

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Le soutien syndical n'implique pas obligatoirement une prise en charge financière et ne peut concerner que les agents syndiquée et représentatifs, sur leur quota de temps syndical (quota différent pour chaque syndicat selon sa représentativité au CT). Question : est-ce que la profession sera réellement représentée par des représentants syndicaux assez marqués (CGT/FO etc) donc pas forcement les plus représentatifs, voire même par des agents qui sont d'abord des représentants du personnel en général et pas forcement de notre profession ?

 

En cas de grève, soutenue par une intersyndicale, l'obligation de réserve est modifiée. Un agent en gréve a le droit d'expliquer les motifs de son action, par voie syndicale uniquement (tracts, affichages...).

 

De la même façon, il n'y a pas de raison de ne pas entendre un maire s'expliquer, à condition toutefois de ne pas s'imaginer qu'il est autre chose qu'un acteur local . Discuter avec un maire, oui. Mais : En quoi ce maire est-il représentatif ? Que pense ou pensera l'AMF de tout cela? Y a t-il une unité à ce niveau ? Non, évidemment, et chacun d'entre nous peut en témoigner localement.

 

Les statuts de l'ABF sont-ils définitivement gravés dans le marbre ? Une association ne peut-elle pas pas modifier ses statuts pour s'adapter à une situation qui a bien évidemment changé depuis 1969 ? Si, il suffit d'une assemblée générale et d'un procès-verbal. Le souhaite -t'elle réellement ? Apparemment non. 

 

Défendre les bibliothèques, ce n'est pas que défendre les missions, mais aussi ceux qui les assument. Cela restera la phrase clé de la situation actuelle de la profession. Il est devenu impossible de défendre une mission de service public sans se préoccuper des conditions d'exercice de ces missions. Or cela implique les conditions de travail des agents. Si l'ABF continue à ne se positionner qu'en termes de missions, de finalités, voire même de déontologie, elle deviendra de fait "hors sol" et inaudible. Incapable même de se positionner sur la pertinence ou non, de la fermeture d'une annexe ou d'une bibliothèque. Car, oui, il peut être pertinent, dans certains cas, de fermer une structure donnée pour permettre de pérenniser l'ensemble d'un service public (je vais me faire tuer mais tant pis, j'assume). Et ne pas se positionner la-dessus en connaissance de cause, c'est laisser le terrain libre à des élus locaux à géométrie budgétaire variable ou à des syndicats politisés à opposition systématique, pour faire tout et n'importe quoi. C'est pour pouvoir prendre position la-dessus, comme elle l'a fait pour les augmentations d'ouverture, sans systématisme, que l'ABF doit pouvoir envisager de modifier ses statuts. Sinon, à chaque mouvement social local, elle se condamne à être interpellée sur chaque cas, à chaud, sans pouvoir répondre autrement qu'en se défaussant, cachée derrière son vieux statut, et à y perdre à terme toute crédibilité en tant qu'interlocuteur des parties prenantes d'un conflit , auprès de ses adhérents de base, et plus largement auprès d'interlocuteur nationaux.

 

Jamais un syndicat defenseur des agents contre les cadres impliqué politiquement contre un édile local etc...ne donnera le ton sur les missions et l'évolution d'une profession. Pas plus qu'un élu local, dont la vision est de plus en plus à très court terme et le porte-monnaie vide. Il y a donc une place à prendre...

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Le mercredi 17 mai 2017 à 06:18, Ferris a dit :

Les statuts de l'ABF sont-ils définitivement gravés dans le marbre ? Une association ne peut-elle pas pas modifier ses statuts pour s'adapter à une situation qui a bien évidemment changé depuis 1969 ? Si, il suffit d'une assemblée générale et d'un procès-verbal. Le souhaite -t'elle réellement ? Apparemment non.

 

Comme tu t'ennuies, Ferris, je vais apporter/fournir/brasser quelques questions au moulin de ta sagacité.

 

Supposons que l'ABF change ses statuts :

- Qui va s'occuper de ces nouvelles missions ?

- Avec quelles compétences ?

- Pour quels résultats attendus ?

 

- L'ABF peut-elle réussir là où 4 syndicats professionnels se cassent les dents ?

 

Et je te passe l'idée d'avoir une commission prospective et étude du territoire pour voir si le maire a bien fait de fermer (ou non) ces bibliothèques sur Grenoble, plutôt que d'avoir envisagé un projet d'ensemble. (Ou même de nous balancer, crûment, que la bibliothèque troisième lieu, c'est pour faire des économies. :cry:)

 

Bref, pour rester léger, perso, j'achoppe sur les compétences nécessaires pour entrer dans ou créer une commission "défense des personnels".

C'est pas le tout de changer les statuts, ou de prendre de nouvelles missions sous son aile... il faut ensuite les assumer, sur la durée. Ce qui veut dire former des gens à ces problématiques, des problématiques pas simples, et forcément houleuses. (cf. le mot "patronal")

Dernière question et non des moindres : on donne cette envie comment... à des bénévoles ?

  Bernard (en train de chercher les vertus cardinales de l'ENSSIB)


 

 


 

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Tu as raison, mon bon Bernard, ne changeons rien. D'ailleurs ça a tellement bien marché jusqu'ici, depuis 1906, qu'on ne voit pas pourquoi modifier quoi que ce soit.

 

Ceci dit, changer les statuts n'a jamais voulu dire dans mon esprit "devenir un syndicat de défense des personnels", ni aller faire le zozo à banderoles dès qu'une annexe de quartier ferme ses volets. Y a déja des gens pour ça....

 

Quand les "personnels" considéreront qu'ils ne sont plus représentés par l'ABF, on en reparlera....

 

Bon, eh bien je m'ennuie encore plus....:cry:

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Je ne comprends pas bien, là, Ferris.

 

Pourquoi veux-tu ne rien changer ?

Regarde juste comment fonctionne l'ABF. On ne change pas les statuts, on crée des commissions, avec des objectifs. (cf. site ABF)

Ce qui présuppose des gens intéressés par les objectifs de la commission, avec l'envie et les compétences pour en discuter/débattre. Et si l'intérêt est là, les compétences peuvent s'acquérir.

 

"Quand les "personnels" considéreront qu'ils ne sont plus représentés par l'ABF, on en reparlera..."

Sachant que les membres de l'ABF sont des "personnels", cette phrase contient sa propre conclusion, non ?

 

Si tu t'ennuies toujours, aide-moi donc à trouver les vertus cardinales de l'ENSSIB et de la profession, ça a l'air d'être au-dessus du code déontologique, donc forcément intéressant.

  Bernard
 

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On ne change pas les statuts, on crée des commissions.

Hi hi : Tu connais la phrase de Clémenceau : Quand on veut enterrer un problème on crée une commission. :D

 

Il ne s'agit pas de changer de missions, il s'agit de changer de ton, voire de langage, et de point de vue sur l'évolution des choses, afin de pouvoir apparaître aux yeux de la profession dans son ensemble et sa diversité comme enfin crédible, tout en restant un interlocuteur valable pour les instances existant au niveau national. Mais en pesant davantage. Tout le pari est là d'ailleurs.

 

De ces commissions, dont la représentativité sera de toutes façons mise en doute si j'en crois les discours actuels, émergeront au mieux de nouvelles boites à outils. C'est bien mais c'est tout. Et on ne manque ni de commissions ni de boites à outils. N'en jetez plus, la cour est pleine.

 

Je ne comprends rien à ton histoire de vertus cardinales de l'ENSSIB. J'ai du rater un épisode. Mais il y en a une qui me vient à l'esprit : l'ENSSIB forme majoritairement des gens que l'on retrouve dans ces fameuses commissions.

 

 

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Anne Verneuil
Le 24/05/2017 à 14:27, Ferris a dit :

On ne change pas les statuts, on crée des commissions.

Hi hi : Tu connais la phrase de Clémenceau : Quand on veut enterrer un problème on crée une commission. :D

 

Je ne comprends rien à ton histoire de vertus cardinales de l'ENSSIB. J'ai du rater un épisode. Mais il y en a une qui me vient à l'esprit : l'ENSSIB forme majoritairement des gens que l'on retrouve dans ces fameuses commissions.

 

 

 

Salut les gars

bon, je ne me sens pas par cette chaleur l'énergie de faire un long discours pour défendre encore une fois l'ABF (je la garde pour un plaidoyer des bibliothèques à l'extérieur de la profession), mais je préciserai deux choses:

- les statuts ont bel et bien été changés en 2006, ce qui semble relativement récent au vu de l'ancienneté de l'asso

- Ferris, ta remarque sur l'enssib et les commissions montre ta méconnaissance du sujet: les membres de celles-ci ne viennent que très rarement du cursus enssib. Et on ne peut nier leur dynamisme et leur participation à l'évolution du métier et aux réflexions internes (RH, jeux vidéo, labenbib, international, jeunesse etc).

 

Bref, sortons un peu de ce discours usé sur l'ABF, usé car quand on voit le renouvellement de ses adhérents (qui sont de plus en plus jeunes) et le dynamisme de bon nombre d'entre eux, je me dis, encore et toujours, que le meilleur moyen pour faire bouger une association, c'est d'y participer... et que ça fonctionne. J'ai moi-même constaté l'évolution au fil de ces années. Ce qu'en fera la nouvelle génération... c'est la suite du parcours !

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Il n'y a pas de "discours usé sur l'ABF" sinon celui qu'elle tient sur elle-même.

 

1) Il y a une réalité de perception qui change, comme le vécu des personnels, et les récentes interpellations faites à l'Association sur son action et sa représentativité par "la base" le prouvent, qu'elles soient justifiées ou non. Le "discours usé" serait éventuellement celui des réponses apportées à cette "base" par l'association elle-même.

 

Depuis 2015, Lyon, Toulouse, Marseille, Paris, Grenoble, Clermont-ferrand, Rouen, Rennes, Dijon, Le Grans Auch etc...y compris des BU, ont connu des mouvements de grève.

Un témoignage : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1632168-bibliothecaire-je-suis-en-greve-je-refuse-de-travailler-dans-une-usine-culturelle.html

Et 2 articles d'Archimag la-dessus : 

http://www.archimag.com/bibliotheque-edition/2015/06/19/grèves-bibliothèques-généralisent-france

http://www.archimag.com/bibliotheque-edition/2015/06/15/bibliothèques-seront-elles-fusibles-crise-économique

 

2) Il y a aussi une réalité chiffrée dont on parle bien peu. Idem pour le "renouvellement des adhérents".

 

En 1987 on pouvait lire ceci dans une étude ABF (dont la methodologie est interessante par ailleurs http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/41563-travail-sur-le-fichier-des-adherents-de-l-abf.pdf ) :" Chaque année l'A.B.F. enregistre un nombre important de nouvelles adhésions. Mais au lieu d'augmenter les effectifs, ces nouveaux membres ne viennent guère que compléter les vides laissés par le départ d'autres membres."

 

En 2015 on peut lire ceci dans Actualitté https://www.actualitte.com/article/monde-edition/une-campagne-d-adhesion-de-l-abf-pour-casser-les-idees-recues/53783:

 

Pour l'année 2014, l'association fait part d'un chiffre de 2610 adhérents, dont 721 nouveaux inscrits dans l'année. Le nombre est en hausse depuis plusieurs années, mais encore loin des niveaux du début des années 2000, plus proche des 3500 adhérents. Pour y remédier, l'association espère rassembler plus de personnel des bibliothèques spécialisées ou universitaires, et « casser » une image très liée aux bibliothèques de lecture publique.

 

Je ne sais ce qu'a donné cette tentative d'enrayer la chute par un trèèès large ratissage et cette volonté affichée de se voir moins perçue comme "liée aux bibliothèques publiques" (!) tout en tenant un discours qui semble avoir fait long feu : Mais nous voulons aussi nous adresser, par exemple, aux agents de catégorie C, qui ont l'impression que l'ABF n'est pas faite pour eux.

 

Ceci dit cette campagne de 2014 (illustrée par les super dessins de Bibliopathe) a du porter ses fruits puisque l'association affiche sur son site 3000 adhérents fin 2016. Mais, la précision importante est donnée clairement : 

 

3000 adhérents : professionnels des bibliothèques ou concernés par le livre et l’univers numérique ainsi que les différents supports de culture et d’information (libraires, éditeurs, prestataires de services…), établissements ou collectivités (bibliothèques, centres de documentation, municipalités…)

 

Effectivement la largeur du râteau est impressionnante. Les chiffres moins. On aurait du rajouter "les lecteurs", vu qu'ils sont très concernés.  Mais qu'en pensent les agents des "bibliothèques municipales". Ils sont en train de s'exprimer justement, face à des réalités de terrain de plus en plus brutales, particulièrement dans les intercos et métropoles. Donc on verra bien...

 

D'ailleurs, comme dit la Présidente en conclusion "Ce qu'en fera la nouvelle génération... c'est la suite du parcours !":angel:

 

 

Modifié par Ferris
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