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Concours interne ou externe ??


Amethyste

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il y a une heure, Babarette a dit :

Non, dire ça, c'est inadmissible. 

 

Babarette, tu commences à me les briser menu. Evidemment que je n'étais pas au courant que tu avais été agressée, et tu le sais très bien !. Tu nous lâches les infos sur toi-même et ton parcours, en confettis, à petites doses homéopathiques. Tu joues avec nous comme tu l'entends, tu nous mènes en bateau depuis le début. Mais tu ne réponds jamais aux questions de fond.

Je te pose une question de fond sur la nécessité de se remettre en cause dans l'EN ,en général,  et tu me réponds par une histoire de prof ignare qui n'aurait réussi que par la peur, et une pauvrette super-intelligente qui a failli perdre un œil. C'est du Hugo, du Zola. L'Ogre vs  Cosette.  Et tu en rajoutes une couche par une énormité : des adolescents qui de toutes façons haïssent l'école depuis qu'ils ont cinq ans. Bravo la pédago !

Et comme cerise sur le gâteauJ'étais cent fois plus instruite. Ah, parce que tu t'imagines toujours que c'est le niveau d'instruction qui permet à un prof de tenir son rôle sur l'estrade ? Eh bien tu verras en BM qu'en matière de management un crétin ignare peut tenir son rôle, au moins un moment, grâce a son statut et aux rapports hiérarchiques. Mais ensuite ça foire. Bien sûr tu ne risqueras pas de perdre un œil, mais tu y perdras autre chose.

 

On essaye d'élever le débat et tout ce que tu trouves ce sont  de propos insultants pour l'ensemble de tes collègues : Les personnes qui tenaient ce type de propos étaient par ailleurs des enseignants déplorables. Tous pourris , ceux qui parlaient de  remise en cause, donc de questionnement interne sur leur métier ?

 

Sur ta situation, on a fait l'effort les uns et les autres de te répondre sur les possibilités de détachement et autres portes possibles et tu nous apprends aujourd'hui que tu étais non titulaire et au chômage, ce qui change un peu le tableau, tu avoueras.

 

Il n'y a pas de débat de fond possible avec toi. Passe tes concours et cherche un poste de cheftaine. Bonne chance !

 

Terminé pour moi.

 

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@Ferris

Oui, pour Babarette la blessure est encore à vif, et puis l'oral arrive bientôt.

 

Réfléchir à un débat de fond sur l'Education Nationale, ce sera pour plus tard.

Surtout quand on vous apprend des choses totalement déconnectées de la réalité et de la vie réelle, alors que n'importe quel prof de quartier difficile sait ce qu'il en est.

Que la presse relate de plus en plus souvent des agressions de profs, par les élèves... mais aussi par les parents.

Avec des directeurs d'établissement qui refusent qu'un enfant soit exclu dans le couloir, le temps de retrouver son calme, ou même qu'un enfant soit renvoyé => vous ne savez pas vous y prendre, c'est de votre faute.

Quand le chef est mauvais, qu'il n'assume pas et qu'il ne soutient pas son équipe, c'est tout le système qui part en vrille.

 

C'est pareil dans tous les métiers.

J'ai quitté un poste en intérim pour cette raison.

 

Après son vécu, Babarette a bien fait de quitter l'EN. Comment être serein après ce genre d'expérience ?

Pour soi, et pour les élèves ?

 

Ou alors on cherche à faire peur, on se venge sur les élèves avec des interros de sadique (ou des corrections et des appréciations bien loin de la pédagogie)

Ou encore, parce que tu es pensionnaire, on te descend ta note de deux points... parce qu'un pensionnaire ne peut pas être bon.

Pas besoin d'être uniquement prof pour voir que le milieu de l'Education Nationale est un milieu assez malsain malgré tout. Il suffit d'en avoir souffert, ou d'avoir vu de bons copains en souffrir.

 

Et là, oui, on rêve d'un autre mode d'Education Nationale, dans le véritable respect d'autrui et de ses difficultés, sans la pression du "résultat" et de la compétition.

 

Un mode comme dans les bibliothèques, tiens.

 

 

 

 

 

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Il y a 11 heures, Ferris a dit :

 

Babarette, tu commences à me les briser menu. Evidemment que je n'étais pas au courant que tu avais été agressée, et tu le sais très bien !. Tu nous lâches les infos sur toi-même et ton parcours, en confettis, à petites doses homéopathiques. Tu joues avec nous comme tu l'entends, tu nous mènes en bateau depuis le début. Mais tu ne réponds jamais aux questions de fond.

Je te pose une question de fond sur la nécessité de se remettre en cause dans l'EN ,en général,  et tu me réponds par une histoire de prof ignare qui n'aurait réussi que par la peur, et une pauvrette super-intelligente qui a failli perdre un œil. C'est du Hugo, du Zola. L'Ogre vs  Cosette.  Et tu en rajoutes une couche par une énormité : des adolescents qui de toutes façons haïssent l'école depuis qu'ils ont cinq ans. Bravo la pédago !

Et comme cerise sur le gâteauJ'étais cent fois plus instruite. Ah, parce que tu t'imagines toujours que c'est le niveau d'instruction qui permet à un prof de tenir son rôle sur l'estrade ? Eh bien tu verras en BM qu'en matière de management un crétin ignare peut tenir son rôle, au moins un moment, grâce a son statut et aux rapports hiérarchiques. Mais ensuite ça foire. Bien sûr tu ne risqueras pas de perdre un œil, mais tu y perdras autre chose.

 

On essaye d'élever le débat et tout ce que tu trouves ce sont  de propos insultants pour l'ensemble de tes collègues : Les personnes qui tenaient ce type de propos étaient par ailleurs des enseignants déplorables. Tous pourris , ceux qui parlaient de  remise en cause, donc de questionnement interne sur leur métier ?

 

Sur ta situation, on a fait l'effort les uns et les autres de te répondre sur les possibilités de détachement et autres portes possibles et tu nous apprends aujourd'hui que tu étais non titulaire et au chômage, ce qui change un peu le tableau, tu avoueras.

 

Il n'y a pas de débat de fond possible avec toi. Passe tes concours et cherche un poste de cheftaine. Bonne chance !

 

Terminé pour moi.

 

 

 

Tu dis qu'un formateur a raison d'affirmer qu'un professeur mérite que ses élèves se comportent mal en cours parce qu'il est mauvais, je te réponds, tout simplement. Les formateurs dont je te parle pensaient bel et bien "instruction": le professeur est insulté, parce que son cours est mauvais, parce que le professeur n'est pas instruit. A quel moment ai-je dit qu'il fallait les mêmes qualités à un bibliothécaire? 

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Il y a 18 heures, Louve a dit :

 

A partir du moment où se retrouvent dans un même lieu des personnes différentes, il est certain que faire en sorte que chacun trouve sa place n'est pas aisé.

 

Nous sommes d'accord : il y aura toujours des problèmes d'humeur et des récriminations. De quoi nécessiter l'intervention du personnel.

Mais si certains bibliothécaires en sont quasiment au bord de la dépression, c'est qu'il doit y avoir de graves dysfonctionnements dans leurs établissements.

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il y a 44 minutes, Rabza a dit :

Mais si certains bibliothécaires en sont quasiment au bord de la dépression, c'est qu'il doit y avoir de graves dysfonctionnements dans leurs établissements.

 

Ce n'est pas nécessairement le fonctionnement de l'établissement qui est en cause. Ce peut être le bibliothécaire qui ne savait pas, ne croyait pas, qu'en bibliothèque il serait confronté à de l'humain, que ce n'est pas une tour d'ivoire tranquille et silencieuse.

En bibliothèque l'autorité naturelle est un atout, l'empathie une nécessité.

Tout le monde n'en est pas pourvu. Et ces gens là peuvent être en souffrance et par ricochet te plomber un équipe.

La même situation avec des personnes différentes ne se traduira pas de la même manière: dans un cas, cela sera réglé tranquillement, dans un autre dans les cris et la souffrance. 

 

Présumer de "graves dysfonctionnements" sans avoir une vue  d'ensemble est d'une simplicité outrancière qui me déplaît.

 

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Il y a 5 heures, Louve a dit :

 

Ce n'est pas nécessairement le fonctionnement de l'établissement qui est en cause. Ce peut être le bibliothécaire qui ne savait pas, ne croyait pas, qu'en bibliothèque il serait confronté à de l'humain, que ce n'est pas une tour d'ivoire tranquille et silencieuse.

En bibliothèque l'autorité naturelle est un atout, l'empathie une nécessité.

Tout le monde n'en est pas pourvu. Et ces gens là peuvent être en souffrance et par ricochet te plomber un équipe.

La même situation avec des personnes différentes ne se traduira pas de la même manière: dans un cas, cela sera réglé tranquillement, dans un autre dans les cris et la souffrance. 

 

Présumer de "graves dysfonctionnements" sans avoir une vue  d'ensemble est d'une simplicité outrancière qui me déplaît.

 

 

Je réserve évidemment mon jugement définitif pour le jour (s'il arrive) où j'expérimenterai l'ambiance en bibliothèque du côté des cadres.

Cela reste une simple présemption basée sur les expériences contées sur ce fil et d'autres. Je ne suis pas en mesure d'incriminer qui que ce soit. Le point du facteur humain et de la subjectivité que tu soulèves est très pertinent. Malgré tout je crois qu'il n'y a pas de fumée sans feu ; j'aurai peut-être l'occasion de vérifier cela par moi-même.

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Il y a 3 heures, Rabza a dit :

Je réserve évidemment mon jugement définitif pour le jour (s'il arrive) où j'expérimenterai l'ambiance en bibliothèque du côté des cadres.

Cela reste une simple présemption basée sur les expériences contées sur ce fil et d'autres. Je ne suis pas en mesure d'incriminer qui que ce soit. Le point du facteur humain et de la subjectivité que tu soulèves est très pertinent. Malgré tout je crois qu'il n'y a pas de fumée sans feu ; j'aurai peut-être l'occasion de vérifier cela par moi-même.

 

Les restrictions en tout genre (personnel, budget...), les inquiétudes sur le devenir des bibliothèques, les changements divers ("je n'avais pas signé pour travailler le dimanche, le soir"), le fait que le bibliothèque ne soit pas un système autarcique peuvent également expliquer les difficultés qui apparaissent parfois.

 

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Il y a 6 heures, Louve a dit :

Les restrictions en tout genre (personnel, budget...)

 

Ou un simple arrêt maladie... sur une équipe déjà à flux tendu... qui en provoque d'autres, ou qui entraîne une fatigue supplémentaire.

 

Le bruit constant aussi, ça martèle. Quand on y est exposé en continu, ça fatigue. Et surtout ça mine sans en avoir l'air, et ça peut expliquer certains refus/rejet d'assurer un service en banque d'accueil.

Faire la police, une fois ça va, mais dans certaines zones de la BU, il faudrait gueuler sans arrêt... Au bout d'un moment, on lâche, sauf à passer pour un tyran du silence.

J'ai vécu les deux extrêmes. Enorme bruit montant, jusqu'à ce qu'un étudiant fasse tomber une grosse pile de livres sur une table... et là hyper-silence d'un coup. Et tout le monde s'est rendu compte du niveau sonore, très élevé.

Pareil quand le "dragon" du silence passait, elle attaquait le moindre au bruit... provoquant plus de gêne que les simples discussions en bruit de fond.

 

Sur le bruit, un très bon article du BBF ici

http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2007-04-0076-002

 

Et on se rend compte qu'il ne s'agit pas toujours d'un dysfonctionnement grave, mais parfois d'un mauvais aménagement des lieux, d'un problème de surface réfléchissante (ancienne BU) ou même d'un éclairage trop violent (grandes baies vitrées qui rendent la lecture sur écran très pénible et douloureuse quand il y a du soleil, mais idéales lorsqu'il s'agit de lire un document papier).

 

On n'imagine pas le pouvoir absorbant d'une double travée de livres qui coupe un espace. Or en BU, tu n'as que rarement ce genre de "haie" coupe-son. Souvent de longues lignes de tables sur un gigantesque open-space, où le moindre bruit circule de bout en bout.

 

Petit comparatif des décibels

https://www.la-croix.com/Actualite/France/La-legislation-concernant-les-nuisances-sonores-_NG_-2010-07-15-603830

55 dB : bibliothèque municipale.

75 dB : café, bar, restaurant animé.

80 dB : cinéma.

85 dB : piscine.

 

Etonnant n'est-ce pas, qu'une piscine soit plus bruyante qu'un café, bar, restaurant animé. Grande surface plane, quasi vide, avec de grandes baies vitrées. (comme bien des salles de BU)

Or :

Trois seuils réglementaires pour évaluer la dangerosité du bruit au travail

Seuil de risque : 80 dB. C'est la base de la législation sur le bruit au travail. La dangerosité de ce dernier est proportionnelle à la durée d'exposition.

Seuil de danger : 85 dB. Si le salarié est exposé à ce volume sonore durant plus de 8 heures de suite, il doit obligatoirement porter des protections auditives.

Seuil de douleur : 120 dB. Les oreilles souffrent du bruit. Mais les dégâts sur l'audition interviennent bien avant la douleur.

 

De plus, des petits dysfonctionnements répétitifs peuvent conduire à des problèmes plus graves.

C'est comme pour l'alcool, un petit apéritif tous les jours te conduit plus vite à l'alcoolisme aggravé qu'une saoulerie une fois par mois.

Et le bruit, c'est saoulant !

 

Ce serait intéressant de faire des mesures décibels dans les BU, il pourrait y avoir de grosses surprises... sur l'agression quotidienne du bruit à l'encontre des agents.

 

Et ça n'ira pas en s'améliorant :

Il apparaît une surcharge sonore dans les classes avec un niveau moyen mesuré oscillant entre 71 et 79 dB(A) et atteignant dans la cour de récréation, 89 voire 95 dB(A) avec un pic maximum mesuré à 127 dB (A). (=> 95 dB : deux-roues motorisés, klaxon.  / 110 dB : marteau-piqueur.)

http://www.camip.info/Exposition-au-bruit-et-dommages.html

 

Avec des conséquences déjà évidentes.

Dans ma commune, les animatrices TAP sont obligées d'utiliser un mégaphone pour se faire entendre.

 

Un mégaphone !

C'est juste la prochaine génération d'étudiants. :cry:

  Bernard

 

 

 

 

 

 

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  • 1 month later...
Le 11/10/2017 à 02:49, Ferris a dit :

Je vais dire une horreur : notre métier a un vrai problème identitaire, va connaitre et connait déja de vrais problèmes de recrutements, se délite de plus en plus, met à l'honneur le bénévolat institutionnalisé, fait des ateliers tricot et des automates d'accueil notre cœur de métier, supprime les contrats aidés et j'en passe. Alors bien sur, nous pouvons toujours faire bon accueil aux décrocheurs d'ici ou là, ouvrir les bras comme le Christ rédempteur de Rio, au Corcovado , coacher comme bon nous semble, faire semblant de croire à ces vocations naissante pour notre bô métier, bref rester humains et accueillants. Mais nous savons tous très bien que l'heure n'est pas aux accolades de bienvenue.

 

Alors je le dis ici, ne représentant personne d'autre que moi: non, mesdames et messieurs les enseignants titulaires en rupture de ban, vous n'êtes pas nécessairement les bienvenus ni les mieux outillés ou motivés pour intégrer notre profession. Et quand je vois les uns et les autres chercher le moindre concours pour intégrer la FPE ou la FPT, peu vous importe au fond et on le sent bien, s'imaginer qu'ingurgiter des annales à tours de bras et se jeter sur les conseils des uns et des autres, en veine d’humanité, pour réussir leur reconversion souvent plus que tardive, et des motivations affichées dont la fluctuance  prouve la faiblesse, je dis : RAS LE BOL !

 

Notre pauvre profession est aussi sinistrée qu'il est possible. Il 'est inutile qu'elle ressemble en plus à la Cour des Miracles !

 

La Cour logeait des mendiants, des aveugles, des paralysés, des nains et toutes sortes de personnages tous plus répugnants les uns que les autres. La journée, ceux-ci se rendaient dans les plus beaux quartiers de Paris, et profitaient de leur laideur pour apitoyer les bourgeois, afin que ceux-ci leur donnent l’aumône. En réalité, aucun d’eux ne souffrait réellement d’un quelconque handicap. On qualifie aujourd’hui un lieu de "Cour des Miracles" lorsqu'il semble mal fréquenté et que l’on ose à peine s’y aventurer. (Wikipedia).

 

Ferris

Qui vous emmerde !

 

Bon, je propose qu'on interdise ce forum aux profs, ces parasites répugnants qui vous font perdre votre temps en vous posant des questions naïves et qui en plus ont l'audace de penser qu'ils auraient peut-être les capacités d'exercer votre auguste profession.

Plus sérieusement, je réagis à ce post déjà ancien et à l'échange qui a suivi. Je sais que vous en avez plus que marre du sujet, j'étais venue chercher tout à fait autre chose mais je suis tombée là-dessus et il m' est difficile de rester muette. Je vais essayer néanmoins de m'exprimer sans colère.

Que nous reprochez-vous au juste ? (Je m'adresse à vous au pluriel car les propos de Ferris ont été approuvés par plusieurs d'entre vous ) : de chercher à nous renseigner ? De vouloir changer de métier et de nous faire une fausse idée du vôtre ?

Je crois que le problème est là en effet : il nous faut peut-être les uns et les autres dissiper quelques malentendus concernant l'image que nous avons de nos professions respectives. Vous le faites dans ce forum, à propos du métier de bibliothécaire, et il suffit de vous lire pour se rendre compte des difficultés et des contraintes inhérentes à la profession. C'est pour cela que nous venons ici : pour nous informer et pour lire l'avis de vrais professionnels, ceux qui sont sur le terrain tout le temps. Donc rassurez-vous : en ce qui me concerne je n'ai plus trop d'illusions et sais à quoi m'attendre. Et pourtant, c'est dingue, j'ai envie de l'exercer, ce métier !

Mais je ne m'étendrai pas sur mes motivations. On m'a reproché ailleurs (un post de Louve) de ne parler que de salaire et de catégorie A ou B (cela dit c'est faux, j'en ai dit beaucoup plus). Je ne savais pas qu'il fallait détailler ses motivations pour avoir droit de cité sur ce forum. Est-ce un entretien d'embauche ? Une lettre de motivation ? Je me suis simplement inscrite pour m'informer et trouver des réponses à mes questions. On me demande d'une certaine manière de me justifier, comme si mes attentes n'étaient pas légitimes, et je ne comprends pas pourquoi.

Revenons sur le métier de professeur. Nous sommes en effet plusieurs à vouloir le quitter. Pourquoi, alors que nos conditions de travail semblent si idylliques à qui n'a jamais passé 6 heures par jour devant des classes ? Et bien tout simplement parce que oui, ce métier est DUR. Usant nerveusement, moralement. C'est un peu comme si on vous demandait d'accueillir des classes tous les jours de la semaine, du lundi au vendredi, toute la journée, dans vos médiathèques. Dans quel état seriez-vous à la fin de la semaine ? Imaginez un peu.

Je suis actuellement bénévole dans une médiathèque, et je peux vous dire en connaissance de cause qu'une journée de cours est bien plus fatigante qu'une journée en médiathèque, même quand on passe la matinée à recevoir des classes ! Mais je sais ce que vous allez me dire : un travail de bénévole (somme toute celui d'un employé cat C) n'est pas comparable à celui d'un cadre, ça tombe bien pour l'instant je n'ai pas envie d'être cadre et de passer le concours A, autre légende urbaine qu'il convient de dissiper...

Malgré tout, personnellement, je ne me reconnais pas du tout dans la description faite ci-dessus : non je ne passe pas tous les concours pour fuir l'enseignement, et non ma vocation n'est pas tardive car ça fait 20 ans que j'y pense..et que les aléas de la vie ont fait que je n'ai pas réussi à concrétiser plus tôt cette envie. J'ose croire aussi que je ne suis pas la seule dans ce cas.

Bref. Je ne comprends pas ce qui vous énerve. Si nous ne sommes pas faits pour travailler en bibliothèque, le faible taux de réussite aux concours et les dures lois du marché se chargeront de nous le rappeler. En attendant, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas, comme tout le monde, tenter notre chance.

Merci à ceux qui sur ce forum ont répondu à mes questions avec patience et courtoisie.

Bonne journée à vous,

 

Nausicaa

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ÉVIDEMMENT trouver un boulot moins fatigant n'est pas le seul objectif des profs qui veulent quitter l'EN.

Mais pour un prof de lettres qui adore sa matière, et qui aime toujours le contact avec le public (et oui, même les ados, mais pas QUE les ados), organiser des projets autour du livre, travailler dans un environnement culturel stimulant, bibliothécaire, c'est un peu le boulot rêvé, non ? Mais nous ne voyons sans doute que la partie émergée de l'iceberg...D'où nos questions.

Au bout de 20 ans, on peut être lassé de n'importe quel métier...même bibliothécaire, j'imagine. Et non, vouloir changer, ce n'est pas forcément être dépressif- au bout du rouleau-totalement dégoûté-prêt à faire n'importe quoi.

Méfiez-vous des étiquettes et des généralités hâtives...

Contente de vous aider à vous interroger cela dit. Si ça peut vous être utile...:wink:

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Il y a 4 heures, Ferris a dit :

J'ai une formation d'historien. Et un prof de physique ou de chimie peut faire un très bon bibliothécaire. Ou même un informaticien. Le mythe du bibliothécaire nécessairement "lettré" fait partie des généralités vétustes à combattre.

 

Sans doute, mais on ne va pas s'excuser d'avoir fait des études de lettres non plus. 

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Ce n'est pas parce que ça na rien à voir avec mes études que je ne saurai pas répondre. 

 

Si tu savais le nombre de questions auxquelles j'ai répondu alors que ça n'avait rien à voir avec les lettres... 

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Il y a 10 heures, Babarette a dit :

Si tu savais le nombre de questions auxquelles j'ai répondu alors que ça n'avait rien à voir avec les lettres... 

 

Certes.

Il y a tout de même quelques petits points de gestion, encadrement, stratégie... que n'enseignent pas les lettres.

 

L'aide à la décision des élus en toute neutralité et objectivité sans se nier ni se renier, ce ne sont pas mes études de lettres classiques et de filmologie qui me l'ont enseigné.

La négociation du budget, la gestion de l'établissement (fonctionnement et investissement), ça peut être agité, mouvementé, tumultueux...

Gérer un bâtiment (chaudière, SSI, régie, prises RJ 45...) sans oublier le point central, névralgique sans lequel rien ne peut se faire à savoir l'équipe ce n'est pas naturel pour tous.

 

Il est toujours possible de "bien répondre"comme il faut lors d'un entretien, après c'est la réalité, et là la chanson n'est pas la même!

Il est vrai que si la chance nous sourit, si nous avons a du bol, selon nos envies, selon nos valeurs, nous pouvons -à la marge- choisir notre poste et choisir de nous orienter vers tel ou tel poste. Parce que nous avons eu des échos: équipe difficile (oui ça existe, ne nous voilons pas la face), équipe en souffrance (pour un milliard de raisons), budgets en berne, désintérêt des élus, ou au contraire budget mirifique (de plus en plus rare aujourd'hui), poste sans prises de risques (selon moi un peu mou mais bon ç'est mon avis).

Et comme ailleurs, quel que soit le poste, le grade, certains partent parce que finalement c'est bien moins rigolo que prévu.

 

Modifié par Louve
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Sans aucun doute, mais apprend-on ce genre de choses dans d'autres filières? En école de commerce ou de management peut-être. Je me permets de douter que les diplômés de ce type d'école soient légion dans les entretiens de recrutement en bibliothèque.

 

Peut-être que je ne suis pas faite pour ce métier non plus, je n'en sais encore rien. 

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il y a 31 minutes, Babarette a dit :

Sans aucun doute, mais apprend-on ce genre de choses dans d'autres filières? En école de commerce ou de management peut-être. Je me permets de douter que les diplômés de ce type d'école soient légion dans les entretiens de recrutement en bibliothèque.

 

Les bases je les ai apprises en DEUST.

Puis j'ai eu ma FIA et ma FAT: à l'époque quand tu réussissais un concours (sauf pour les A+ où tu allais déjà 18 mois en école),  tu étais nommé liste d'aptitude, tu trouvais une collectivité qui t'embauchait et celle-ci avait l'obligation de t'envoyer en formation théorique et pratique (60 jours et 40 jours en 3 ans).

Le gros avantage de ces formations était d'être en contact avec des gens d'autres filières et d'avoir des formations de base sur le budget, l'encadrement, la gestion....

 

Et puis il y a eu une réforme car ils étaient nombreux ceux qui se plaignaient, qui trouvaient ça inutile, limite humiliant (comment? j'ai passé un concours et on veut encore que je sois formé!). Le CNFPT a donc supprimé ce système, (bon le souhait d'économie n'y est pas pour rien) aujourd'hui, seuls 5 petits jours obligatoires...

Les bibliothécaires d'état ont 1 an de scolarité: 6 mois de théorie, 6 mois de pratique. Ca c'est bien.

 

Sans oublier ceux et celles qui ont obtenu un DUT, une licence pro, un master orienté bibliothèque. 

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Voilà, on apprend aussi ces notions en DUT, en licence, maitrise pro et DESS orientés métiers du livre. Tout à fait. C'est mon cas. Et j'ai appris/consolidé ces aspects egalement dans la formation post-concours bien entendu.

 

Et puis surtout, ça s'apprend beaucoup quand on commence au bas de l'échelle ou sur un poste moins important, au fil des années, en observant ses supérieurs, leurs manières de procéder, de faire ou de mal faire et on se forge ainsi sa propre petite expérience lorsque le jour J ça sera son tour de diriger, manager, faire valoir des projets auprès des élus et autres DG. Et le bonus, comme on aura travaillé en C ou B, bah on aura un spectre du métier et de ces difficultés/limites plus larges...on peut ainsi mieux comprendre ses agents, leurs attentes, leur détresse peut être etc etc.

De plus, ces observations au fil des ans permettent de se dire : "ah ouais, je voulais passer le concours de A mais finalement, vu l'ampleur de la tâche, je vais peut être rester en C ou B" ou "j'aime beaucoup cet aspect du métier, gérer, manager, défendre les projets, les réunions avec les élus, les partenaires c'est mon truc".

 

Je ne dis pas que vous n'allez pas y arriver, effectivement les formations post-concours vont aussi vous apprendre tout ceci et vous donner des clés, mais après 15 ans dans le métier, j'en ai vu des cadres A venant d'un tout autre milieu (ce qui est une richesse je ne le nie pas!) qui réussirent le concours, arrivent en poste et n'ont aucune idée de ce que font les schtroumpfs juste en dessous d'eux, ne s'y intéressent jamais et n'ont aucune autorité ou un semblant de management face à des équipes avec des caractères forts...

Bah je peux vous dire que c'est dur de travailler correctement dans ces conditions...et fatiguant! et le chef finit par rester dans son bureau pour ne plus avoir affaire ni au public ni à ses agents...donc j'ai une tendance, personnellement, à me méfier des bêtes de concours (ceci n'est pas péjoratif!!) qui arrivent en poste comme des petites fleurs...j'espère que la suite de ma carrière me donnera tort!!! 

(Comme je suis persuadée qu'il y a des cadres A qui déboulent sans rien connaitre du métier et qui deviennent des super chefs :-), je ne fais pas de généralités, attention! Je parle uniquement au vu de mon expérience...).

 

Je vous souhaite de trouver le poste de vos rêves, de vous y épanouir et d'être une super chef, en tout cas ;-).

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Il y a 4 heures, Louve a dit :

Et puis il y a eu une réforme car ils étaient nombreux ceux qui se plaignaient, qui trouvaient ça inutile, limite humiliant (comment? j'ai passé un concours et on veut encore que je sois formé!). Le CNFPT a donc supprimé ce système, (bon le souhait d'économie n'y est pas pour rien) aujourd'hui, seuls 5 petits jours obligatoires...

 

 

Oui, ça ça a été un coup terrible porté aux lauréats du concours externe de bibliothécaire. Avant, on pouvait prendre le risque de recruter quelqu'un d'un peu dégourdi, qui n'a jamais travaillé en bibliothèque en pariant sur la formation post-recrutement. J'ai connu le dispositif "5 jours", mélangé avec d'autres filières de la FPT. Et en effet, il ne faut surtout pas compter sur cela pour apprendre le boulot.

 

Aujourd'hui (pour ce que j'en connais), on ne ferait plus cela. Il faut être opérationnel immédiatement, et c'est dommage. Je ne partage pas du tout l'opinion exprimée dans ce fil selon laquelle il faudrait forcément avoir exercé le métier à sa base pour être un bon chef. En faisant ainsi, on se coupe de tout un vivier de candidats qui auraient le profil, mais qui n'ont pas envie de commencer en C ou de passer le concours B, et qui font donc autre chose.

 

 

 

 

 

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il y a 12 minutes, olivierH a dit :

Je ne partage pas du tout l'opinion exprimée dans ce fil selon laquelle il faudrait forcément avoir exercé le métier à sa base pour être un bon chef

 

Je suis bien d'accord, mais il est vrai que certains lauréats de concours font des bourdes par méconnaissance et impréparation. Pour ce qui concerne la FPT, cela concerne toutes les filières.

 

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il y a 6 minutes, Louve a dit :

Je suis bien d'accord, mais il est vrai que certains lauréats de concours font des bourdes par méconnaissance et impréparation. Pour ce qui concerne la FPT, cela concerne toutes les filières.

 

Plus ou moins. Je connais pas mal de jeunes attachés de la filière administrative recrutés comme contractuels à la sortie de leurs études, mais sur un poste de A. Ils ont obtenu le concours d'attaché et ont été nommés sur leur poste, sans faire un tour en C.

 

Transpose à la filière bibliothèque  : ça n'existe  pas/plus. Encore une fois, pour ce que je peux en voir.

 

 

 

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