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HLM avec des mineurs : quelles autorisations ?


PaulineB

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Bonjour,

 

Dans le cadre d'un projet autour du manga, nous aimerions amener des jeunes (12 -16 ans) voir une exposition. 

En plus de l'autorisation parentale savez vous s'il y a d'autres modalités ? Avez vous déjà fait ce genre de sorties ?

 

Merci

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Bonjour,

 

"amener des jeunes voir une expo" = location de bus ? covoiturage ? Ou bien c'est un rdv à la médiathèque (ou sur le lieu d'expo) ?

 

En plus de l'autorisation parentale, c'est bien de prévoir les autorisations (ou refus) liées à la captation d'images (photos ou vidéos), pour le cas où vous souhaiteriez communiquer autour de l'événement.

 

Epsy.

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Que ça soit en bus, minibus ou à pied, ne pas oublier la réglementation en matière d'encadrement pendant l'activité . De mémoire c'est 1 animateur pour 12 enfants pour les + 6 ans  et  1 animateur pour 8 enfants pour les – de 6 ans , à vérifier, les textes changeant souvent. Par exemple, si c'est dans le cadre d'une activité périscolaire  un décret du 1er août 2016 entérine les taux d’encadrement de 1 animateur pour 14 enfants de moins de 6 ans et 1 pour 18 enfants à partir de 6 ans dans les accueils périscolaires organisés dans le cadre d’un PEDT..https://www.jdanimation.fr/actualites/animation-actualite/item/taux-d-encadrement-en-periscolaire-un-decret-valide-le-1-14-et-le-1-18.html

 

Ne pas oublier que l'encadrement ne se limite pas au temps de transport :  La réglementation précise que l'encadrement des enfants et adolescents doit être permanent, c'est à dire qu'il couvre tous les temps intermédiaires aux activités : transport, repas, pauses, « temps libre », etc. L'âge minimum requis pour participer, de manière bénévole ou salariée, à l'animation des groupes est de 17 ans, ...

 

Pour l'autorisation parentale, dans le cas de covoiturage par des  parents, le modèle est simple : Modèle d'autorisation : "Je soussigné, autorise mon enfant à être transporté dans le véhicule personnel d'un des parents désignés par l'association X pour le déplacement suivant."

 

Sinon la plus classique est ici : https://www.ouibus.com/download/cms/2017/08/autorisation-parentale-pour-transport-de-mineur.pdf

 

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Oui, c'est bien un animateur pour douze enfants au dessus de six ans et un pour huit au dessous. Les chiffres changent quand on ajoute le facteur "dans l'eau" mais a priori, ça ne sera pas au programme.

 

Question stupide: HLM, c'est l'acronyme de quoi? Parce que je n'arrive pas à faire coïncider habitation à loyer modéré avec "sortie au musée". 

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Il y a 3 heures, Babarette a dit :

Question stupide: HLM, c'est l'acronyme de quoi?

 

Je tente Hors Les Murs... plutôt que Haut Les Mains.

 

Mais il m'a fallu du temps pour virer Habitation à Loyer Modéré. :wink:

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HLM ça veut dire Hors les murs, donc extérieures à la stucture. Ceci dit ta question n'est pas idiote. Le nombre de sigle s qui font "pro" a tendance à augmenter fâcheusement . Si tu tapes ABF tu auras Architectes des batiments de France...

Modifié par Ferris
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Même déduction Maître Capello. Même déduction.

 

Tu marques le point. :thumbsup:

 

Je précise

Moi, c'est le mot amener qui m'a attiré vers la solution, amener = sortir = hors les murs.

Modifié par B. Majour
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Merci!

Je crois que toute profession a ses sigles, son langage hermétique. Il faut simplement veiller à ne pas l'employer quand on s'adresse aux usagers. 

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Pas seulement les publics. Toute utilisation abusive des jargons professionnels et des sigles reflète une volonté d’exclusion des "autres" et de valorisation communautaire de la profession. Comme si plus on jargonnait et plus on était reconnus, entre nous et pour les autres, comme des vrais pros, une communauté à part, détentrice d'un savoir qui serait hors de portée du commun des mortels.. Toutes proportions gardées , c'est la même chose pour les langages SMS (par lequel les jeunes excluent les vieux et leurs institutions, comme l'école), ou le langage dit "des banlieues" (fortement communautaire et agressif), ou le jargon informatique etc...On reste entre soi.

Une des bases du "vivre ensemble" serait justement de faire l'effort inverse, mais ce n'est pas du tout ce qui se produit actuellement.

II fut un temps où les bibliothécaires parlaient le français courant. Aujourd'hui on use et abuse de jargons professionnels et de sigles. Accuser la technologie et la pratique des réseaux serait très limité. Les pauvres en quête de reconnaissance utilisent un langage de riches. L'accueil est devenu médiation etc....La profession se cherche. Elle cherche une reconnaissance par les mots. Un robot 'automate de prêt" est devenu une avancée dans l'autonomie du lecteur. Et ça fait des années que ça dure et augmente. Et l'informatique a joué son rôle mais ce n'est pas la cause, ce n'est qu'un outil. Le jargon  est une façon de s'exprimer propre à un groupe, une profession, une activité, difficilement compréhensible pour le profane. A force de tout faire et de se croire capables de tout, nous avons perdu notre identité. Nous la remplaçons par les mots à nous, rien que pour nous. Le probleme c'est que ces mots "nouveaux" ne disent pas tout à fat la même chose que les anciens.

On fait un atelier tricot ? Fort bien, mais c'est mieux si on dit un atelier tricot intergénérationnel. Et allons-y....

 

Mal nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde (Camus).

 

 

 

Modifié par Ferris
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Chouette vidéo ! 

 

Quand j'étais très jeune et non familière du jargon des bibliothèques, je suis allée voir une agente à qui j'ai dit: "Bonjour, je ne comprends pas, ce livre est indiqué comme "disponible en magasin" mais je ne le trouve pas dans les rayons". J'ai été accueillie comme un chien dans un jeu de quilles et on m'a signifié que j'étais une imbécile parfaite parce que je ne savais pas que le magasin n'était pas accessible au public. :cry:

Modifié par Babarette
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il y a 32 minutes, Babarette a dit :

J'ai été accueillie comme un chien dans un jeu de quilles et on m'a signifié que j'étais une imbécile parfaite parce que je ne savais pas que le magasin n'était pas accessible au public.

 

M'enfin quelle idée d'aller dans une grosse bibliothèque. Tu n'aurais jamais eu ce problème dans une petite bib...  :thumbsup:

 

Bon, la prochaine fois qu'on te fait subir ce traitement, lève la patte en sortant ! :hyper:

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Le 07/04/2018 à 17:49, Babarette a dit :

"Bonjour, je ne comprends pas, ce livre est indiqué comme "disponible en magasin" mais je ne le trouve pas dans les rayons".

 

C'est un très bon exemple du jargonnage et du mépris du public qui'il engendre. Ce qui est interessant c'est de savoir que tous les SIGB , bien interfacés (je ne cite pas de nom )permettent de placer dans la zone exemplaire disponible aux public des expressions plus simple et claires : "en réserve" + "disponible sur demande" (ou "exclu du prêt" quand c'est le cas ou "en transit" quand il s'agit d'une reservation qui a été retirée des rayons en attente de départ navette, donc on y rajoute "exclu "prêt", c'est plus clair que "en magasin", sinon ce serait obliger le public à rentrer dans le jargon du prêt sur réservation ).

 

Des réflexions plus anciennes ont été faites sur notre signalétique de rayonnages, ou la Dewey, etc...qui sont censées aider les publics à s'y retrouver et à se sentir chez eux. Le forum en est plein. Et on y retrouvera toujours la citation de l'incontournable Lahary, souvent cité par Louve :  Si quiconque, entrant dans une bibliothèque, n'y décèle rien qui lui soit déjà familier, alors il lui est signifié, j'ose dire avec violence, que cet endroit n'est pas pour lui. http://www.lahary.fr/pro/aphorismesexpliques.htm . (cité par Ferris en 2014 sur http://www.agorabib.fr/topic/2018-violence-en-bibliothèque-appel-à-témoignages/

 

Et j'y ajoutais la fin de la citation :

Il explique son aphorisme par la phrase suivante : " En ce sens, exclure des livres, ce peut être aussi, du même coup, et quelles que soient les intentions, exclure des gens ."Avant même qu'on débatte de toute politique documentaire, il me paraît évident que le lieu bibliothèque s'impose à toute personne y pénétrant et lui adresse, à elle, des signes. Quoi qu'on pense de la légitimité de proposer ceci ou cela, le fait de ne donner aucune prise à quelqu'un, de lui asséner un stock d'absolue étrangeté, l'exclut immédiatement. Il ne s'agit d'ailleurs pas seulement d'offre documentaire. La disposition des locaux, l'accueil, participent également de ce faisceaux de signes. Comme le proclamait une agence de recrutement : " on n'a jamais une seconde chance pour faire une première impression. "

Soyons bien exhaustifs ma chère @Louve quand nous citons nos prophètes :wink:

 

Nous avons parfaitement les moyens de nous rendre clairs et audibles de tout un chacun. Nous sommes totalement maître de nos "signes", pour reprendre le terme Laharien. Ce qui n'est plus le cas des tripoteurs informatiques qui ne peuvent plus que se parler entre eux ( Quelque part ces gens là sont des handicapés sociaux, mais tant qu'ils restent entre eux, ils ne peuvent s'en rendre compte, d'autant plus que leurs anglicismes, Windows aidant,  font appel à un langage mondialisé. Nous sommes leurs esclaves. Et on paye pour ça. 

 

Nous, dans nos métiers, et particulièrement quand nous passons des marchés pour choisir un SIGB, Opac sur portail etc..nous SOMMES ENCORE MAÎTRES DU JEU. Nous pouvons exiger des interfaces publiques basiques, simples. J'ai été amené à le faire quand il s'est agit d'informatiser des annexes tenues par des bénévoles. Refusé. On voulait "faire pro". On a choisi un produit de merde. Résultat, aujourd'hui, seules 7 structures sur 11 sont informatisées. Les autres ont fui la complexité. Quant au public, il est majoritairement incapable de comprendre et d’utiliser les filtres qui lui sont proposés, trop nombreux et complexes. L'immense majorité clique sur "Nouveautés" et c'est marre. Pas une personne sur 10 utilise les Opacs.

 

Pourquoi choisir ce type de produit (environ 30% du marché, donc prix bas et soutien des BDP) ? Pour garder du pouvoir, tant sur les gens que sur les agents . Et ça marche. Ou "Comment rester ou devenir indispensable". Ben oui, c'est aussi comme ça que ça marche....

 

Réfléchissez.

 

NB; Chez moi le magasin (terme universitaire en plus) s'appelle "Reserve"; il est ouvert au public en permanence (par un simple bloque-porte) et classé de la même façon que l'espace public. Quand je vois quelqu'un y pénétrer, je jouis.

 

En cet anniversaire des années 68, je vous rappelle un des slogans de l'époque : "Jouissez sans entraves".

 

En tous cas, restez accessibles à tous. Car nous accueillons TOUS les publics.

 

Modifié par Ferris
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Il y a 13 heures, Ferris a dit :

Ce qui n'est plus le cas des tripoteurs informatiques qui ne peuvent plus que se parler entre eux (Ce n'est pas de l'anti-bernardisme primaire, mon beau-frère est ingénieur informaticien et n'a jamais été foutu de m'apprendre quelque chose.)

 

Une malheureuse réalité Ferris, une bien malheureuse réalité.

Et en plus, il faut encore arriver à se parler entre informaticiens. C'était déjà galère entre les tenants des gros systèmes et des méprisables informaticiens sur PC.

Mais quand on a rajouté les réseaux, et l'arrivée du grand public donc le dépannage informatique + la conception d'ordi sur mesure,sans oublier le Web... la galaxie des planètes étrangères a explosé. (autant que les langages informatiques)

(Oui, je suis de la génération qui a connu le DOS sur disquette 360 ko, et même des tout premiers micro-ordinateur)

Autrement dit, beaucoup de métiers regroupés sous le vocable "informaticien".

 

Pour le côté réserve ou magasin, je précise : on ne peut pas avoir ce genre de problème en petite bibliothèque.

Avoir un magasin, c'est un luxe, un OPAC presque tout autant.

 

Et je complèterais bien l'aphorisme de Dominique Lahary

" En ce sens, être mal accueilli, ce peut être aussi, du même coup, et quelles que soient les intentions, exclure des gens."

 

Permettre à la petite fille de visiter le magasin, de découvrir toute la richesse cachée derrière, ça lui aurait permis de trouver plus vite sa voie en bibliothèque.

Et de servir d'ambassadrice auprès de ses camarades, pendant plusieurs années.

 

Là, je vois parfaitement en quoi la sortie HLM de PaulineB est pertinente à ce niveau.

 

 

@PaulineB

Demande au centre de Loisirs de ta commune. Ils pratiquent ça toutes les semaines.

Et si tu peux, fais un tir groupé : obtiens un accompagnateur du centre. Ils savent canaliser les enfants, en particulier pendant les temps morts, ou les attentes.

En plus, ils ont l'habitude de les compter. Et de les surveiller du coin de l'oeil, sans en avoir l'air. Ils ont une sacrée expérience dans le domaine, autant en profiter.

Autre avantage, ils peuvent piloter un minibus et en ont souvent à disposition, ce qui peut faciliter un déplacement.

 

A minima, ils peuvent t'indiquer tout ce à quoi tu ne penses pas.

En particulier, tout ce qui concerne la réglementation, les trousses de secours à avoir, etc.

 

Amuse-toi bien, et surtout fais quelques photos.

Toujours utile dans un rapport aux élus, et surtout pour les afficher. (Les Centres pour jeunes s'en servent très souvent et les affichent... pour attirer d'autres jeunes.)

 

 

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