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Mise en place d'une carte unique


Christophe PORCHET

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Christophe PORCHET

Bonjour à tous,

Je suis fraîchement arrivé sur une nouvelle mission de coordination d'un réseau intercommunal.
Le territoire comprend 21 bibliothèques de tailles et de fonctionnements différents 

  • Territoire rural et littoral
  • Communes de 1 000 à 15 000 habitants
  • Bibliothécaires salariés et/ou bénévoles

 

Notre projet comprend, pour la première phase

 

  • Le déploiement d'un SIGB commun
  • La mise en place d'un portail et des ressources numériques
  • La mutualisation de matériel numérique (tablettes, casque VR)
  • La mise en place d'une carte unique pour les lecteurs  (la circulation des documents au moyen d'une navette régulière n'est pas encore envisagée)

 

Pour ce dernier point, nous allons démarrer des groupes de travail élus pour tenter d'harmoniser les catégories d'abonnements et, soyons fous, les tarifs des cotisations entre les médiathèques.
Les élus sont partis sur la mise en place d'une carte unique permettant aux usagers de s'inscrire dans leur commune de résidence et de pouvoir ensuite emprunter et de restituer les documents dans les autres médiathèques du réseau. 

Je m'interroge juste sur le caractère légal (ou pas) d'imposer aux usagers de s'inscrire dans leur médiathèques de résidence alors qu'ils ont peut être d'autres pratiques de fréquentation (proximité du lieu de travail ou des écoles, taille du fonds, horaires d'ouverture...)


J'ai déjà pris le temps de consulter le blog de la Commission Bibliothèques en réseau, mais je suis à la recherche d'éléments d'information pour la conduite des groupes de travail.

D'avance, merci pour vos contributions 

Christophe PORCHET

 


 

 

 

 

 


Merci d'avance pour vos suggestions..

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Le 25/02/2019 à 12:30, Christophe PORCHET a dit :

Je m'interroge juste sur le caractère légal (ou pas) d'imposer aux usagers de s'inscrire dans leur médiathèques de résidence alors qu'ils ont peut être d'autres pratiques de fréquentation (proximité du lieu de travail ou des écoles, taille du fonds, horaires d'ouverture...)

 

Je ne réponds que sur ce point que nous avons traité en premier (après le SIGB bien sur). Tant que la carte unique ne correspond pas à un Règlement intérieur unique et une tarification unique, le choix des élus est logique : si les gens ont le choix, ils iront s'inscrire dans la bibliothèque "la moins chère ". Donc il faut travailler sur cette harmonisation globale en priorité. Et à terme, quand vous mettrez en place un système de réservations, chaque lecteur pourra choisir la bibliothèque où il viendra chercher ses documents. Chez nous on appelle ça "bibliothèque de rattachement". Et chacun y retrouvera, pour la plus grande partie, ses lecteurs locaux .

 

Pour la mutualisation du matériel numérique, il faut considérer que ce n'est qu'un premier pas vers une mutualisation des fonds et des acquisitions, et donc une répartition budgétaire équitable etc...Et là, c'est plus long et assez délicat, surtout vu le nombre de structures que tu gères. Nous on n'en avait que 11 à l'époque et on en a bavé...

Bonne chance et bon courage.

 

Ah, un détail important : choisis bien ton SIGB (avec l'avis de ta BDP), bien interfacé, car il faut penser ensuite à la formation des personnels, notamment des bénévoles. Et ça aussi ça peut être assez long.

 

EDIT. N'oublie pas de jeter un coup d'oeil sur le forum. Exemple https://www.agorabib.fr/topic/3076-projet-de-service/

 

Modifié par Ferris
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Bonjour Christophe,

 

Le 25/02/2019 à 12:30, Christophe PORCHET a dit :

Je m'interroge juste sur le caractère légal (ou pas) d'imposer aux usagers de s'inscrire dans leur médiathèques de résidence alors qu'ils ont peut être d'autres pratiques de fréquentation (proximité du lieu de travail ou des écoles, taille du fonds, horaires d'ouverture...) 

 

On est d'accord, ça ne va pas être simple de convaincre certains usagers, surtout si les horaires d'ouverture des différentes structures sont très différents et parfois incompatibles avec les horaires des usagers (notamment en cas de cité dortoir). Et quid des usagers hors agglo type vacanciers / usagers de passages ? Sur l'aspect légal, je ne sais pas trop, aucun textes de loi existant sur les bibliothèques.

 

Le 25/02/2019 à 12:30, Christophe PORCHET a dit :

Pour ce dernier point, nous allons démarrer des groupes de travail élus pour tenter d'harmoniser les catégories d'abonnements et, soyons fous, les tarifs des cotisations entre les médiathèques.

 

On part sur de la gratuité totale alors :D ? Parce qu'une régie gérée par des bénévoles uniquement, ce n'est vraiment pas la panacée ^^

 

Epsy.

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Le 25/02/2019 à 12:30, Christophe PORCHET a dit :

Les élus sont partis sur la mise en place d'une carte unique permettant aux usagers de s'inscrire dans leur commune de résidence et de pouvoir ensuite emprunter et de restituer les documents dans les autres médiathèques du réseau. 

Je m'interroge juste sur le caractère légal (ou pas) d'imposer aux usagers de s'inscrire dans leur médiathèques de résidence alors qu'ils ont peut être d'autres pratiques de fréquentation (proximité du lieu de travail ou des écoles, taille du fonds, horaires d'ouverture...)

 

Ainsi, si l'accès à un service municipal non obligatoire peut être restreint à une catégorie de personnes, celle-ci ne peut être définie en fonction de son seul lieu d'habitation. De ce fait, un service municipal ne peut être réservé aux seuls résidents de la commune car cela exclut des personnes ayant des liens importants avec la commune du fait de leur travail ou de la scolarisation de leurs enfants (Conseil d'État, 13 mai 1994, Commune de Dreux13).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_du_service_public_en_France

 

Il faut aussi se rappeler que le choix de sa bibliothèque est un choix libre. (d'autant plus si le tarif est différent)

L'imposer par la force, c'est un excès de pouvoir.

 

S'il s'agit d'une simple inscription valide pour tout un réseau, une inscription par Internet est la meilleure solution.

Evidemment, on part sur un tarif unique. Et, éventuellement, une bibliothèque de rattachement, mais partant sur une carte réseau, et une gestion réseau, ça implique un SIGB global réseau.

 

Si un usager peut prendre/rendre un livre ici, deux là, et trois encore ailleurs, alors la notion même de bibliothèque de rattachement n'a plus de sens.

La seule bibliothèque de rattachement, c'est la bibliothèque réseau. (SIGB commun oblige)

 

Et donc, s'inscrire de manière obligatoire sur son lieu de résidence, ça n'a pas de sens. (encore moins s'il s'agit de gens extérieurs ou étrangers au pays, là on fait comment ?)

Les gens iront là où c'est le plus pratique pour retirer leur carte réseau. (leur bibliothèque d'inscription)

 

 

Il est évident qu'un décompte complet des inscrits et de leur lieu de résidence doit être envisagé avant de lancer ce type d'opération.

Coordinateur réseau, tu dois avoir la possibilité de regrouper et synthétiser cette information.

Et de savoir combien de personnes sont inscrites hors communes dans les différentes bibliothèques.

 

 

Après, c'est sûr, il faudra envisager le comment on regroupe/redistribue la régie globale, et harmoniser les responsabilités et les pratiques des encaissements.

La gratuité totale facilitera bien les choses.

 

 

 

 

 

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Il y a 23 heures, B. Majour a dit :

Evidemment, on part sur un tarif unique. Et, éventuellement, une bibliothèque de rattachement, mais partant sur une carte réseau, et une gestion réseau, ça implique un SIGB global réseau.

 

oh que non!

Le réseau Pass'relle à Strasbourg a mis en place une carte unique avec tarif unique MAIS sans SIGB commun!

Et oui, et oui... En fait il y a juste un lecteur de carte qui indique les dates de début et de fin d'abonnement.

 

Donc en pratique:

  1. le lecteur s'inscrit et paie sa carte dans la bibliothèque A
  2. il se rend dans la bibliothèque B: on vérifie sur le lecteur le code tarif, les dates d'abonnement
  3. on l'inscrit dans le SIGB de la bibliothèque B
  4. le lecteur se rend dans la bibliothèque C: même procédure que dans la bibliothèque B

Conséquences:

  1. pas de prêté ici, rendu ailleurs
  2. MAIS, cumul des prêts!!!

 

Ce n'est pas le plus simple, je suis bien d'accord mais ça existe.

Modifié par Louve
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il y a 1 minute, Louve a dit :
  • le lecteur s'inscrit et paie sa carte dans la bibliothèque A
  • il se rend dans la bibliothèque B: on vérifie sur le lecteur le code tarif, les dates d'abonnement
  • on l'inscrit dans le SIGB de la bibliothèque B
  • le lecteur se rend dans la bibliothèque C: même procédure que dans la bibliothèque B

 

Exact, chez nous chaque lecteur peut cumuler 12 prêt dans chaque bibliothèque, eventuellement le même jour. Et au niveau statistique il y aura cumul des prêts et de la fréquentation. Mais c'est un choix qui est parametrable, d'autant plus facilement si le SIGB est commun.

 

Pour ce qui est du caractère légal ou non, la jurisprudence (Conseil d'État, 13 mai 1994, Commune de Dreux13) ne s'applique pas puisque l'accès à toutes les structures est libre. Or c'est l'accès au service du réseau par les habitants du territoire qui est jugé, non la commune d'inscription. Ne perds pas ton temps à attaquer bille en tête pour la gratuité, les temps sont défavorables au militantisme....:D

Un tarif unique bien négocié est la meilleure stratégie à suivre. Et surtout elle rendra le reste plus facile, plus équitable, n'instaurera pas de risque de concurrence, et surtout assurera la cohérence des choix déja faits : carte unique, règlement unique.

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Ton sens de la concision t'honore. 

 

Paradoxalement, le silence n'est pas le mode d’expression de l'inexpressivité , mais plutôt le mode d’expression le plus éloquent . Tu t'es exprimée et ce bug informatique t'y a aidée. C'est beau comme du Mozart. Comme on dit, lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui.

 

La haine et le refus se manifestent de façon très claire, avec beaucoup plus de force et de verbiage.

Alors qu'un simple silence est bien souvent beaucoup plus implacable. Le silence envoie un message bien plus expressif qu’un long discours . Les Trolls par exemple le savent bien et le craignent par dessus-tout. C'est beau comme un bistrot vide.

 

Le silence dit non, ou dit oui, mais il le dit avec plus de force, car il ne tolère aucun artifice. Le silence juge et condamne plus qu’il n’approuve. Le silence est une réponse, il n’est pas l’absence de réponse. 

 

Naturellement, j'ai copié tout ça sur Internouille. Donc en fait je n'ai rien dit.:frantics: 

 

 

Modifié par Ferris
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Christophe PORCHET
Le 27/02/2019 à 19:19, Ferris a dit :

Pour ce qui est du caractère légal ou non, la jurisprudence (Conseil d'État, 13 mai 1994, Commune de Dreux13) ne s'applique pas puisque l'accès à toutes les structures est libre. Or c'est l'accès au service du réseau par les habitants du territoire qui est jugé, non la commune d'inscription. Ne perds pas ton temps à attaquer bille en tête pour la gratuité, les temps sont défavorables au militantisme....:D

Un tarif unique bien négocié est la meilleure stratégie à suivre. Et surtout elle rendra le reste plus facile, plus équitable, n'instaurera pas de risque de concurrence, et surtout assurera la cohérence des choix déja faits : carte unique, règlement unique.

 

Merci pour vos réponses,

 

Nous allons effectivement nous focaliser sur l'harmonisation des catégories dans les groupes de travail dans un premier temps.
Notre BDP nous accompagne dans la conduite des groupes de travail, ce qui permet d'avoir un regard neutre et légitime sur les questions de mise en réseau.

La question des tarifs interviendra dans un second temps.

 

 

 

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Le 27/02/2019 à 19:19, Ferris a dit :

Ne perds pas ton temps à attaquer bille en tête pour la gratuité, les temps sont défavorables au militantisme....:D

Un tarif unique bien négocié est la meilleure stratégie à suivre. Et surtout elle rendra le reste plus facile, plus équitable, n'instaurera pas de risque de concurrence, et surtout assurera la cohérence des choix déja faits : carte unique, règlement unique.

 

Heu bah ça dépend de l'état d'esprit des élus, mais je ne pense pas qu'il faille écarter directement la gratuité, sans même la mentionner comme une possibilité. Christophe, si tu as besoin d'un exemple de réseau ayant mis en place la gratuité, contacte-moi en mp :yes:

 

Epsy.

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Pas d'accord avec Epsy. La gratuité est un combat long et difficile qu'il convient de mener dans un climat apaisé et dans un réseau déja bien régulé et dont l'interco a pris la totalité des compétences. Voir un argumentaire pour la gratuité sur le forum https://www.agorabib.fr/topic/180-gratuité-des-inscriptions/.

 

Par contre ce que je ne comprends pas c'est que tu ne places pas l'harmonisation (tarif unique negocié) dans tes priorités car elle fait partie des cohérences basiques du réseau. Une carte unique et des tarifs différenciés sur 21 structures, c'est totalement aberrant. A terme cela créera des blocages dont tu ne pourras pas sortir. D'ailleurs tu ne parles pas du Règlement intérieur unique pour le Réseau. Or ce Règlement prévoira obligatoirement des prestations uniques Réseau (accès internet, durée des prêts, documents nécessaires à l'inscription, autorisations, prestation copies payantes, remboursement forfaitaires ou non des documents disparus, pénalités payantes ou non etc..). Tout ça comporte des éléments communs, dont certains financiers. De plus chaque année une révision tarifaire est prévue par le conseil communautaire, comme pour tous  les services publics. Cette révision est jointe au Règlement.

Et tu ferais tout ça dans le cadre de tarifications d'inscriptions locales et différenciées ?

La carte unique c'est du symbolique. Le règlement unique, c'est du concret. La  tarification unique c'est la condition de validité des deux autres.

 

Ceci dit, comme dans pas mal de réseaux, nous ignorons quelles sont les limites des compétences  lecture publique prises par ton interco. On voit de tout actuellement : compétence globale, compétence limitée (la commune garde la gestion de ses personnels mais délègue celle de son budget ou inversement, idem pour les bâtiments, les frais d'entretien , les heures de ménage etc...les animations etc...) Une enquête menée la-dessus par D. Lahary a montré cette diversité de situations.Le transfert total ne concernerait que 29% des intercos en 2018 d'après la Gazette. Or les tarifications  locales conservées sont un des points majeurs qui montrent que la volonté d'une prise de compétence globale n'est pas présente. Sauf das les cas de gratuité preexistante evidemment.

 

Si tu as suivi les liens du blog de l'ABF la dessus tu peux voir (colonne J) que les tarifs différenciés subsistent dans pas mal de cas. Idem pour le transfert global des bibliothèques (colonne F ). https://docs.google.com/spreadsheets/d/1rDQRIRTxsiZAL-EpNjej3V_zLnevcFLOR5WQgHWrzxI/edit#gid=0

 

Si tu es dans le cas d'une de ces usines à gaz ou chaque commune veut garder des compétences locales et en déléguer d'autres, je te souhaite bonne chance pour arriver à une cohérence de l'ensemble.

 

La gratuité amène du monde. Voir l'exemple d'Orléans et bien d'autres  https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/loiret/orleans/rendre-bibliotheques-gratuites-bilan-est-positif-orleans-1188357.html , où ils sont passés de 14 tarifications différentes à la gratuité, mais tout dépend de la forme du réseau et des compétences prises par l'interco.

 

 

 

Modifié par Ferris
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Il y a 9 heures, Ferris a dit :

dans un réseau déja bien régulé et dont l'interco a pris la totalité des compétences.

 

Là où je travaille est le parfait contre-exemple. Une carte unique et un sigb commun, avec un ensemble de structures dont le budget et le personnel (salariés ou bénévoles) ne dépend pas toujours de la com com, qui n'a donc pas la totalité des compétences sur l'ensemble du réseau. Il me semble que le passage en réseau, (ou du moins le passage à la gratuité), a été fait lorsqu'une seule de ces structures est passée à la com com. 

 

Epsy.

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Ce n'est pas un contre exemple c'est simplement une des diverses formes de prise de compétences. Gratuité ou tarif unique se valent au niveau organisationnel. Par contre les tarifications différenciées sont un obstacle. Je ne suis évidemment pas contre la gratuité mais je trouverais dommage d'attaquer bille en tête sur ce sujet si les élus n'y sont pas favorables à priori, c'est tout.

 

Chez moi aussi c'est un "contre exemple" si l'on veut : en 2012, en tant que Centrale du future réseau (2013) nous étions gratuits. Les autres structures ont suivi par souci de cohérence, certains maires y étant pourtant opposés. Aujourd'hui les compétences sont devenues totales. Et le Cobnseil communautaire est revenu en 2015 à un système payant mais unique.

 

A lire sur la boite à outils de la BDP des Hautes Alpes :

 

Un réseau de bibliothèques peut exister sans que l’EPCI ait pris la compétence « gestion d’équipements culturels ». En effet, rien n’empêche les collectivités d’organiser autrement des formes de coopération intercommunale en matière de lecture publique. On parle alors aussi de réseau, mais sans transfert de compétences.

Ces coopérations peuvent prendre la forme de services communs disposant ou non de personnel intercommunal. Elles se traduisent par des montages administratifs et financiers divers. Mais ces coopérations répondent toutes au même objectif vis-à-vis des publics : offrir un service de lecture publique optimal à l’échelle d’un territoire défini.
Dans la plupart des cas, il s’agit d’organiser l’informatisation du réseau de bibliothèques, la circulation des documents (grâce à une navette) et des usagers (cartes de lecteurs et tarifs uniques) ; il s’agit parfois également d’établir un règlement intérieur commun et de favoriser la coopération professionnelle (par la mise à disposition de personnel, par exemple).

 

Il s’avère donc qu’il n’existe pas de recette unique pour constituer un réseau de lecture publique. Il existe une combinaison infinie des possibles: réseau sans transfert de compétences (par conventionnement), transfert de la gestion de tout ou partie des équipements et des personnels à la communauté, mise en réseau informatique de tout ou partie des bibliothèques, mutualisation des moyens sous diverses formes, mise en commun de compétences et de projets, etc. Il n’y a pas de modèle imposé pour organiser son réseau mais autant de manières de faire que de contextes et de besoins. Il s’agit avant tout de tenir compte du contexte local.

De même, il est difficile de fixer par avance la taille idéale d’un réseau de bibliothèques. On peut néanmoins avancer l’hypothèse qu’au-delà de 12 bibliothèques pour un même territoire, les bénéfices de la mise en réseau tendent à être rognés par les lourdeurs inhérentes à un trop grand nombre de partenaires. (Attention à cette lourdeur possible, Christophe)

Ce qui est certain, c’est que tout le monde y gagne. Les usagers bénéficient de nouveaux services. Les bibliothèques se renforcent en unissant leurs moyens et leurs services sans que cela remette en cause la proximité. Les bibliothécaires (salariés comme bénévoles) sont moins isolés et peuvent bénéficier des moyens et compétences des autres. Les bibliothèques départementales développent leur réseau de bibliothèques, ce qui est leur principale raison d'être, tout en restant plus que jamais utiles. Elles doivent cependant revoir leurs modalités d’intervention et réorienter leurs moyens afin de s’adapter à cette nouvelle organisation territoriale de la lecture publique
.

 

https://bibliotheques.hautes-alpes.fr/espace-pro/boite-a-outils/fiches-thematiques/680-vers-la-mise-en-reseau-des-bibliotheques-ok  (avec de nombreux exemples de réseaux différents)

 

Modifié par Ferris
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Le 27/02/2019 à 19:05, Louve a dit :

oh que non!

Le réseau Pass'relle à Strasbourg a mis en place une carte unique avec tarif unique MAIS sans SIGB commun!

Et oui, et oui... En fait il y a juste un lecteur de carte qui indique les dates de début et de fin d'abonnement.

 

Oh que si, SIGB commun sur une part du réseau, mais les prêts/retours partout (cf. cahier des charges de Christophe.Porchet) ne sont pas respectés sur toutes les structures. En particulier les bibliothèques communales. C'est donc un réseau hybride.

 

https://www.mediatheques.strasbourg.eu/medias/medias.aspx?INSTANCE=exploitation&PORTAL_ID=WBCT_WBCTDOC_160.xml&SYNCMENU=INSCRIRE_EMPRUNT

 

Retour des documents
 

Vous pouvez rendre vos documents dans n’importe quelle médiathèque du réseau.
Ce service fonctionne dans les médiathèques de Cronenbourg - Elsau - Hautepierre - Meinau - Neudorf - Neuhof – Ouest (Lingolsheim) - Olympe de Gouges - Sud (Illkirch) - André Malraux - Mélanie de Pourtalès – Bibliobus.
En dehors des heures d’ouverture, des boîtes de retour sont également disponibles dans les médiathèques André Malraux, Sud, Ouest, Olympe de Gouges, Neudorf, Hautepierre et Mélanie de Pourtalès.

Si vous empruntez vos documents dans une médiathèque communale* ou à la médiathèque de Kehl, il vous faudra rendre les documents là où vous les avez empruntés.

* Médiathèques communales adhérentes au réseau Pass’relle : Achenheim, Bischheim, Blaesheim, Eckbolsheim, Eckwersheim, Eschau, Fegersheim, Hangenbieten, Holtzheim, Lampertheim, La Wantzenau, Lipsheim, Mundoslheim, Niederhausbergen, Oberhausbergen, Plobsheim, Reichstett, Souffelweyersheim, Vendenheim, Wolfisheim.

 

(Soit 21 bibliothèques sur 34 à imposer le retour sur place)

 

 

Et, on achoppe de nouveau ici :

 

DANS LES BIBLIOTHÈQUES ET MÉDIATHÈQUES COMMUNALES
Avec la carte Pass’relle, vous pouvez emprunter dans toutes les bibliothèques et médiathèques adhérentes au réseau Pass’relle, après vous y être inscrit.
Dans les bibliothèques et médiathèques communales, la durée des prêts varie de 14 à 28 jours : pour connaître le quota de prêts appliqué par chacune d’entre elles, reportez-vous aux pages 17 à 23.

 

Ce n'est pas simple du tout au niveau de la gestion des documents. Ou même pour les usagers.

Par contre, ça permet d'intégrer des structures au réseau, aussi diverses soient-elles.

 

 

Pour compléter la question, deux-trois pdf qui pourraient intéresser Christophe.

 

https://bibliotheques.hautes-alpes.fr/images/articles/espace_pro/guidemisereseau.pdf

1.2 Faciliter l'accès aux documents
Offrir aux habitants d’une même intercommunalité la possibilité de profiter des ressources de toutes les bibliothèques de ce réseau suppose une certaine harmonisation. Ainsi, la mobilité des lecteurs et des documents est encouragée et surtout, facilitée.
Pour que les utilisateurs de chaque bibliothèque puissent emprunter dans toutes celles du réseau, deux conditions préalables :
- une carte unique de lecteur avec les mêmes conditions d’inscription,
- un catalogue informatisé en réseau.

 

https://www.rablaysurlayon.com/medias/2016/02/Brochure-carte-unique.pdf

 

Et un autre sur le règlement intérieur spécifique à la carte unique (article 15 à 20)

www.lirenlayon.fr/images/articles/Images/Reglement_interieur.pdf

 

 

 

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@B. Majour le SIGB commun c'est pour le réseau des bibliothèques municipales de Strasbourg et les 3 (bientôt 4) médiathèques communautaires. Autant dire peau de chagrin sur le réseau. En plus c'est assez simple et logique que le réseau strasbourgeois utilise le même outil que les bibs communautaires puisque au final ils ont les mêmes chefs...

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@Louve

Oui, j'ai vu. :wink: (et la peau de chagrin aussi. Hum... Vrai service ou tentative de captation des publics communautaires vers les grosses structures mieux pourvues ?)

 

J'ai aussi noté qu'ils ont un portail unique. Avec gestion des utilisateurs unique ?

Parce que derrière un SIGB commun, il y aussi le portail unique qui arrive. Intéressant, notamment lorsque les lecteurs veulent savoir combien ils ont de livres dans chaque bibliothèque communautaire par exemple.

 

Par contre, interfacer un portail unique avec une multitude de SIGB différents, c'est coûteux et très délicat à mettre en oeuvre. Surtout sur le long terme et lors des évolutions du portail.

 

 

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Il y a 1 heure, B. Majour a dit :

J'ai aussi noté qu'ils ont un portail unique. Avec gestion des utilisateurs unique ?

SIGB et portail unique pour le réseau strasbourgeois et le réseau communautaire.

 

Pour avoir travaillé dans une des bibliothèques communales du réseau Pass'relle, je peux te dire que ce fonctionnement était très chronophage, peu ergonomique ni très bien compris des usagers ni même des bibliothécaires qui voulant garder "leurs" usagers avaient  parfois la tentation de les réinscrire AVANT la date de fin soit dans le cas de carte payante, un joli sac de noeud....

 

J'ai quitté le réseau il y a 6 ans mais cela n'a guère évolué depuis.

 

 

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il y a 35 minutes, Louve a dit :

un joli sac de noeud....

 

LOL :D

Encore un réseau à la mords-moi le noeud.

 

En pourcentage, ça représentait combien d'usagers à profiter de l'accès aux bibliothèques de la métropole ?

Parce que des fois, on se lance dans de grandes idées sans aucune notion des réalités terrains et des habitudes des populations.

 

Si je compte bien, chez moi ce genre de système profiterait à deux personnes sur mille.

Je le sais, elles me ramènent des documents BDP empruntés sur d'autres structures. :wink:

 

Tiens, au niveau BDP, ce sera un autre point à prendre en compte : qui est responsable des ouvrages BDP qui vont se déplacer ?

Rien que pour gérer ce petit point de déplacement des documents BDP d'une bib à l'autre, il faut un SIGB commun, et une responsabilité financière commune du réseau.

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