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Avis sur une augmentation des tarifs


Parciparlà

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Bonjour à toutes, tous, tout le monde,

Je suis nouvellement responsable d'une petite médiathèque de campagne, dans une commune de 1700 habitants et 800 inscrits (dont une très grosse majorité venant des communes voisines), pour environ 9000 documents . Et, particularité importante, dans un territoire sans réseau.

La municipalité en place à pour projet de "rentabiliser" le service en augmentant les tarifs, tout particulièrement pour les usagers ne résidant pas sur la commune.

La seule catégorie d'usagers bénéficiant de la gratuité serait les - de 18 ans, et tarif réduit pour les étudiants et demandeurs d'emploi.

Je trouve l'augmentation prévue trop importante  (jusqu'à +33%/ 5€) et je cherche arguments pour défendre une augmentation moindre.

Quels sont les tarifs pratiqués dans vos structures?

Quels arguments mettre en avant pour essayer de limiter cette augmentation?

Merci !

 

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Vu ta question et la position des élus, il est inutile de se lancer dans l'éternelle polémique sur la gratuité, puisque ce n'est pas ton sujet. Quelques liens importants la-dessus tout de même

https://mondedulivre.hypotheses.org/3422 (avec des liens importants en fin d'article) montrant l'inefficacité de la tarification par rapport au coûts de fonctionnements réels.

https://www.lesechos.fr/2017/03/lutilite-des-bibliotheques-en-question-153928 montrant l'impact economique des bibliotheques sur un territoire donné

https://www.enssib.fr/services-et-ressources/questions-reponses/droits-dinscription-en-bibliotheque-municipale

 

Même augmentées, les recettes resteront de toutes façons marginales, vu le nombre de personnes exonérées. On considère qu'environ 30% des usagers paient si l'on retire les exemptions. Donc on est bien loin de la notion de rentabilité.

 

Le liens ENSSIB précise 

Nous n’avons pas trouvé quel est le montant moyen des droits d'inscription pour les bibliothèques municipales actuellement, mais nous vous proposons plusieurs pistes de réflexion. Tout d'abord, sachez que la BDP dont vous dépendez pourra probablement vous donner le coût moyen de l’inscription au niveau de votre département. Comme les tarifs d’inscriptions varient en fonction de la taille de la commune, de l’offre documentaire et de la politique locale, nous vous conseillons de comparer des tarifs de communes équivalentes à la vôtre.

Pour vérifier le nombre d’habitants de la commune, vous pouvez utiliser le site de l'INSEE : 

http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-lega...

 

Pour vérifier l’offre documentaire de la bibliothèque, tu peux consulter le site de l'observatoire de la lecture publique.

 

Je te conseille donc de poser ton argumentaire sur une comparaison concrète entre l'offre/taille de la commune, d'où tu tireras un chiffre moyen pour les communes de 2000-5000, ou moins, et ta situation propre, qui semble aller plutôt vers le bas du tableau. Ton offre ne justifie certainement pas une telle hausse. Par ailleurs les bibliothèques n'ont pas vocation à être rentables (et ne le seront jamais de toutes façons).

 

Néanmoins, n'étant pas en réseau, il va être difficile de comparer l'offre d'une bib equivalente en réseau (donc benéficiant d'une offre plus large par des systèmes de navette et de réservation) et une bibliothèque isolée, situation de plus en plus rare depuis la loi de 2010 sur les regroupements intercommunaux, même si certaines intercos n'ont pas encore pris la compétence dans ce domaine (c'est une compétence optionnelle).

 

Ensuite, si rien ne change, il te restera à attendre la fin de l'exercice budgétaire 2020 pour comptabiliser les non-réinscrits, la baisse des nouveaux inscrits et de la fréquentation, comparativement aux années précédentes et d'en tirer un argumentaire pour ton bilan annuel.

 

En ce qui nous concerne nous sommes passés de la gratuité totale à 5 euros puis 12.50 euros (mais par famille, sans limitation de nombre) dans le cadre de la mise en réseau, avec les exemptions habituelles. De plus l'offre de services a augmenté. Donc ce n'est pas comparable.

 

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Le 24/02/2020 à 18:19, Parciparlà a dit :

La seule catégorie d'usagers bénéficiant de la gratuité serait les - de 18 ans, et tarif réduit pour les étudiants et demandeurs d'emploi.

Je trouve l'augmentation prévue trop importante  (jusqu'à +33%/ 5€) et je cherche arguments pour défendre une augmentation moindre.

Quels sont les tarifs pratiqués dans vos structures?

Quels arguments mettre en avant pour essayer de limiter cette augmentation?

Merci !

 

Bonjour Parci Parlà.

 

Grosse question : tu as calculé combien tu avais de tarifs payants ?

 

Sur tes 800 inscrits, supposons que tu en aies 500 payants (à 10 euros, ça te fait 5000 euros de "rentabilité")

Si tu gardes ces 500 à 15 euros, tu en seras tout juste à 7500 euros de "rentabilité". (avec 50 % d'augmentation)

Sauf que tu vas perdre du monde. En estimant la perte à 20 % (soit qui ne viendront plus, soit qui vont inscrire un tarif réduit à la place) sur le plein tarif, il t'en restera 400.

Donc, ta rentabilité va plutôt être de "6000" euros. Soit 1000 euros de plus, à peine 50-60 romans.

 

Sauf que derrière, tu vas perdre 100 personnes, qui ne consommeront sans doute plus dans ta ville, qui n'utiliseront plus les autres services de la ville, etc.

100 personnes qui dépensent sans aucun doute plus de 10 euros par an dans les commerces. On ne vient pas à la bibliothèque juste parce qu'il y a la bibliothèque, hein. On vient pour faire d'une pierre deux ou trois coups. C'est ça qui fait vivre une commune. Plus les services sont nombreux et intéressants, plus ça attire du monde, et donc plus les commerçants sont nombreux, et plus les taxes perçues par la collectivité augmentent. Sur un marché, ou pour un coiffeur, un épicier, un boucher, un bar, un buraliste, un pharmacien, etc. 100 clients de moins à l'année, ça fait mal.

 

Sur un village de 1700 habitants, ça peut finir par être très douloureux.

Et garder un tarif à 10 euros, c'est un investissement en terme d'attractivité. Sur TOUTE la commune.

 

Mais les élus ne verront pas ça comme ça.

Ils cloisonnent toujours et pensent que les gens ne viennent que pour la bibliothèque. Ce qui est totalement faux pour les gens de l'extérieur.

 

Si tu veux limiter l'augmentation, tu peux aussi regarder l'augmentation du ticket de cantine.

Et demander pourquoi il n'y a pas la même augmentation à la bibliothèque. Pourquoi la culture devrait-elle être plus chère que la nourriture dans les cantines ?

Surtout pour les personnes âgées, et les RMIstes, les minimas sociaux ??? (qui semble un peu oubliés dans les tarifs réduits chez toi)

 

Bon, en même temps, ce sont bientôt les élections, et tu sembles partante pour une augmentation. Alors calcule une augmentation de +33% par an sur 5 ans.

 

0          10,00

1          13,30

2          17,69

3          23,53

4          31,29

5          41,62

 

Au bout de 5 ans, tu seras rendu au tarif d'une grosse ville. Est-ce que tes élus vont offrir les mêmes prestations ?

 

Bien sûr, je te conseille d'éviter les centimes. Parce que faire la caisse avec des petits centimes à compter, c'est du temps perdu, et donc de l'argent quand on est payé à 15 euros de l'heure (part patronale comprise)

 

Pour finir, si tu veux convaincre un peu mieux tes élus, tu peux regarder les tarifs des communes alentours. Si elles sont moins chères pour les mêmes prestations, pourquoi les gens continueraient-ils à venir chez toi ?

 

Parfois, comparer les tarifs des bibliothèques alentours, ça peut être un argument suffisant. Au moins pour limiter la hausse, si tout le monde est plus cher que toi.

Rester attractif, c'est important pour toute la commune.

 

Et peut-être même au-delà. Si tu es moins chère que les autres bibliothèques, les autres bibliothécaires peuvent se servir de ton exemple pour temporiser leurs propres élus.

 

Maintenant, si tes élus ont décidé que ce serait... cela sera.

Bon courage à toi pour les convaincre du contraire.

 

 

Pssst. dans mon cas, c'est 8 euros pour la famille Depuis 20 ans. J'en ai même fait un argument marketing : "Tout augmente... sauf le tarif de la bibliothèque."

(emprunt jusqu'à 15 documents, et même 20 pour les familles nombreuses. Et un fonds de 9 000 docs).

 

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Merci beaucoup pour cette réponse détaillée.

Je ne suis absolument pas pour cette augmentation. Bien au contraire, et c'est la raison de mon message, je cherche des arguments pour inciter la municipalité à revoir cette augmentation à la baisse.

J'avais proposé la gratuité selon conditions de revenus et pour les - de 26 ans, sans succès...

Merci beaucoup pour l'argument de l'attractivité auquel je n'avais pas pensé.

Je vais m'en servir dans mon argumentation pour essayer de réduire l'impact de cette hausse des tarifs.

J'ai aussi préparé un comparatif des tarifs des autres bibliothèques alentours, on va voir ce que ça donnera.

Si d'autres habitués du forum ont des idées d'arguments ou des exemples de hausse de tarifs et des répercussions sur la fréquentation ce serait super.

En tout cas merci beaucoup pour ta réponse !

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Merci beaucoup aussi à Ferris!

Je n'avais pas vu ta réponse, recevant les notifications sur mon téléphone, j'ai dû faire une erreur dans le paramétrage.

Je vais explorer les liens que tu cites, et merci pour les informations détaillées sur tu me donnes.

J'espère arriver à limiter le montant de cette hausse, et toutes les pistes que vous me données vont m'y aider.

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Il y a 4 heures, Parciparlà a dit :

'avais proposé la gratuité selon conditions de revenus et pour les - de 26 ans, sans succès...

 

Récemment une personne en retraite, avec le minimum retraite (300 euros je crois) m'a dit qu'elle allait faire une demande pour la gratuité, connaissant d'autres personnes dans son cas. Le problème c'est cette histoire de "sous conditions de revenus" pose le problème du réglage du curseur (En principe un certificat de non-imposition serait possible, mais c'est ouvrir la gratuité à trop de personnes également non imposables. 40% de notre lectorat rural est composé de retraités). La gratuité, chez nous  c'est RSA, Carte d'étudiant et certificat Pôle emploi, et bénévoles. On prend les bons CAF. (6 euros le bon).

 

 Le problème 'est que la façon de contourner le problème la plus fréquente, c'est, puisqu'on est en inscription familiale donc un seul "referent famille" paie pour tout le monde, c'est que des familles mettent en réferent le membre qui est au chômage ou au RSA, ou bénévole Et du coup toute la famille est inscrite gratuitement. Mais les élus le savent parfaitement, et ne veulent donc pas ouvrir davantage les vannes....

Dès qu'on a es élus qui sont partis sur le principe de la tarification, c'est très difficile. A moins de tomber dans la cotisation symbolique (on y a été à l'époque des 5 euros par personne).

 

Par contre on a offert plus de services (doublement de la durée et du nombre de prêts par carte, gros fonds de DVD, horaires elargis etc...) et globalement on ne peut pas dire qu'on a perdu du monde. Ce qui est ennuyeux en fait: si on avait pu faire la preuve que suite à la tarification la chute des inscrits actifs avait été évidente, je suis sur qu'ils auraient fait machine arrière, au moins un peu. Car si (tu le verras dans les liens) on a la preuv que la gratuité entraine une hausse des inscriptions (jusqu'à des 30%), il est très difficile de faire la preuve qu'une chute des actifs est dûe aux tarifications. Au passage bravo pour tes 53% de population inscrite!

 

En fait avec notre système "famille" le seul perdant c'est le retraité pauvre sans famille pour payer pour lui. Pour la dame en question , on a de la chance (si l'on peut dire) : on va inscrire sa fille comme référente. Coup de pôt, elle est demandeuse d'emploi mais vit en région parisienne. Mais bon, ça devrait passer...

 

Tu sais, c'est fou le nombre d'astuces qu'on trouve localement (en 39 ans de carrière et 5 bibliothèques, j'en ai vu des tarifications et des systèmes tordus....) pour arranger le coup. Sauf qu'a chaque fois on risque la faute professionnelle...

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Il y a 4 heures, Ferris a dit :

Récemment une personne en retraite, avec le minimum retraite (300 euros je crois)

 

Pour être très précise, le "minimum vieillesse " n'existe plus depuis 2006, remplacé par l'ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes Agées )

Montants: 

  • Personne seule sans ressource: 903,20 € par moi
  • Deux personnes sans ressources : 1402,22 € par mois

En fait l'ASPA est versée au prorata pour atteindre le taux plein. Ainsi une personne seule qui perçoit une retraite de 600€ percevra 303,20€ d'ASPA pour atteindre les 903,20€.

C'est pas énorme mais il est important d'être au clair sur les revenus.

 

Dans ma collectivité précédente j'avais fait passer l'exonération pour:

  • mineurs
  • jeunes de - de 26 ans si apprentis, étudiants
  • demandeurs d'emploi
  • bénéficiaires des minima sociaux en précisant bien  "allocations, ..." . Les points de suspension ont une raison, ils ont été mis pour être certaine que toutes les allocations soient prises en compte

Actuellement là où je bosse c'est gratuit pour tous sans nécessité de faire partie de la ville ou de la CU. En clair, un marseillais, un dijonnais... peut s'inscrire. Et ça fonctionne bien! Il y a certes eu une volonté politique pour favoriser la lecture publique mais ce qui a beaucoup joué est que ça coûte moins à la collectivité d'être gratuit. 

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Merci beaucoup de ces renseignements. La personne qui m'a balancé ses "300 euros de retraite" à la figure (expression exacte utilisée) s'est donc fichu de moi. J'ai désormais des arguments pour lui répondre.

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@Parciparlà

 

Je t'envoie en MP l'integralité de mon argumentaire sur la gratuité, repris et actualisé en 2000, 2007 et 2011. A l'époque je me suis surtout appuyé sur le travail de Thierry Giapiconni http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1993-02-0010-001.pdf

 

 

 

Modifié par Ferris
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Il y a 3 heures, Ferris a dit :

Merci beaucoup de ces renseignements. La personne qui m'a balancé ses "300 euros de retraite" à la figure (expression exacte utilisée) s'est donc fichu de moi. J'ai désormais des arguments pour lui répondre.

 

De rien!

Je suis au taquet sur ce type d'infos !

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Il y a 19 heures, Ferris a dit :

@Parciparlà

 

Je t'envoie en MP l'integralité de mon argumentaire sur la gratuité, repris et actualisé en 2000, 2007 et 2011. A l'époque je me suis surtout appuyé sur le travail de Thierry Giapiconni http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1993-02-0010-001.pdf

 

 

 

Merci, merci merci! ça va me dégager du temps pour faire mes calculs! C'est le mois des pourcentages...

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Le 27/02/2020 à 00:07, Louve a dit :

Dans ma collectivité précédente j'avais fait passer l'exonération pour:

  • mineurs
  • jeunes de - de 26 ans si apprentis, étudiants
  • demandeurs d'emploi
  • bénéficiaires des minima sociaux en précisant bien  "allocations, ..." . Les points de suspension ont une raison, ils ont été mis pour être certaine que toutes les allocations soient prises en compte

Actuellement là où je bosse c'est gratuit pour tous sans nécessité de faire partie de la ville ou de la CU. En clair, un marseillais, un dijonnais... peut s'inscrire. Et ça fonctionne bien! Il y a certes eu une volonté politique pour favoriser la lecture publique mais ce qui a beaucoup joué est que ça coûte moins à la collectivité d'être gratuit. 

Merci Louve pour le point sur les ressources minimum des plus âgés, ça aussi ça fait débat par ici...

A quelles autres allocations penses tu, lorsque tu précises qu'il faudrait les inclure grâce aux points de suspensions? Adulte Handicapé?

Merci d'avance,

 

 

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il y a 11 minutes, Parciparlà a dit :

A quelles autres allocations penses tu, lorsque tu précises qu'il faudrait les inclure grâce aux points de suspensions? Adulte Handicapé?

Merci d'avance,

 

En fait je pensais à tout ce qui n'existe pas encore, que l'on ne connait pas (les aides sociales sont un vrai maquis!), je voulais me prémunir des petits arrangements et ouvrir le plus largement possible l'exonération. 

Le but est d'être à la fois précis et vague. 

Si tu mets les points de suspension "et tout autre allocation, ou dispositif d'aide..." à la liste établie,  tu ne fermes rien et est donc tranquille.

 

Par contre je n'ai jamais eu aucun scrupule à expliquer à des retraités qui souhaitaient bénéficier de l'exonération "parce que retraité" qu'il serait intéressant d'écrire aux élus pour demander la gratuité pour tous car un jeune peut avoir des revenus beaucoup moins important qu'un retraité...

 

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De plus, la non imposition ne veut plus rien dire, du fait des situations variables de divorce. Un divorcé que je connais bien et qui gagne presque deux fois mon salaire, est non imposable, du fait qu'il a en charge l’éducation et les études de ses trois filles, sans compter la pension alimentaire.

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Le 26/02/2020 à 13:30, Parciparlà a dit :

J'avais proposé la gratuité selon conditions de revenus et pour les - de 26 ans, sans succès...

 

Bienvenue au club.

C'est tout le problème des petites communes où l'on pense que faire payer plus ça va "rentabiliser" l'investissement.

 

De toute façon, on ne se pose pas la question de la rentabilité lors des fêtes de l'été ou d'autres événements festifs type 14 juillet où des milliers d'euros partent en fumée en quelques minutes.

 

Si tu veux vraiment attirer l'attention des élus sur le sujet de la "rentabilité", tu peux leur indiquer ce petit point noir.

Mais bon, dois-tu prendre ce genre de risque ?

Petit exemple ici sur le coût du moindre feu d'artifice.

https://www.capital.fr/lifestyle/les-couts-astronomiques-des-feux-d-artifice-du-14-juillet-1236986

 

Tu peux aussi leur signifier qu'augmenter de 33 % le prix de la bibliothèque, c'est donner une mauvaise image de la tutelle en place. Rien n'augmente de 33 % de manière aussi brutale.

Le coût de la vie a augmenté de 1,5 % en 2019.

Tu calcules donc le nouveau coût "normal" de la bibliothèque avec l'augmentation du coût de la vie. Et tu obtiens une somme dérisoire.

C'est qui est une autre façon "d'accepter" l'augmentation. (15 centimes d'euros, c'est le prix d'un carambar en boulangerie ?)

 

Sauf, évidemment, s'ils veulent financer d'autres collections, il n'y a aucune raison d'augmenter le coût de la bibliothèque.

Et, si tu veux vraiment les arrêter, tu peux d'ores et déjà planifier l'utilisation des 2500 euros supplémentaires et tu leur présentes tout ce que tu as prévu pour l'usage de ce budget supplémentaire et même plus histoire de "rentabiliser" cette nouvelle manne. Pour ton service ! :flowers:

 

C'est le moment d'être généreuse avec tes besoins et de montrer les nombreux projets que tu as.

 

Il y a 1 heure, Louve a dit :

Si tu mets les points de suspension "et tout autre allocation, ou dispositif d'aide..." à la liste établie,  tu ne fermes rien et es donc tranquille.

 

C'est exactement ce que j'ai pensé. Avec les "..." malins, on ne se ferme rien à l'avenir, et surtout on peut trouver n'importe quelle exception par la suite.

 

Ce qui peut être une solution pour justifier la gratuité ?

A force d'avoir une liste d'exceptions longue comme le bras et de montrer combien de pourcents (30-40%) bénéficient de l'exception, on peut arriver à convaincre les élus que, bon, la gratuité pour tous, c'est un bon message politique, d'ouverture à la culture, du bien vivre dans la commune, etc.

 

Maintenant, quand je vois ce genre de chose (et encore, c'est court avec Louve)

 

l'exonération pour:

mineurs

jeunes de - de 26 ans si apprentis, étudiants

demandeurs d'emploi

bénéficiaires des minima sociaux en précisant bien  "allocations, ..."

 

J'y vois aussi un message extrêmement négatif à l'égard de la population. On scinde les gens en petites cases administratives tatillonnes.

Tatillonnes, parce qu'il va falloir prouver toutes ces exceptions, papiers à l'appui. Et quand on est dans les minima sociaux, on n'a pas envie de s'humilier encore une fois à devoir prouver qu'on est dans la merde. C''est plus simple de lire sur place, ni vu ni connu, puisque du temps on en a.

 

Quand on est de l'autre côté de la barrière, on le sait.

Et on voit comment agissent les fonctionnaires et avec quel mépris certains* considèrent les "sous-hommes".

(*Oui, seulement certains. Ouf !)

 

Surtout qu'en bibliothèque, on le sait très bien, le livre va rester dormir sur le rayonnage plutôt que d'être emprunté.

Et le message en devient doublement négatif vis-à-vis de la population.

 

Population qui ne voit pas les élus... mais des fonctionnaires stupides et bornés.

 

Il y a 2 heures, Louve a dit :

Par contre je n'ai jamais eu aucun scrupule à expliquer à des retraités qui souhaitaient bénéficier de l'exonération "parce que retraité" qu'il serait intéressant d'écrire aux élus pour demander la gratuité pour tous car un jeune peut avoir des revenus beaucoup moins important qu'un retraité...

 

C'est vrai. Et en plus, le jeune n'est pas toujours en âge de voter.

 

Par contre, écrire, Louve... c'est petit-bras. :)

Les élus aiment bien recevoir les gens. Donc, c'est un rendez-vous qu'il faut ou un petit sitting en mairie, qui aura bien plus de chances d'aboutir à quelque chose, surtout s'il invite la presse.

 

Un retraité peut se permettre bien des choses que les autres ne peuvent pas. :wink:

 

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il y a 40 minutes, B. Majour a dit :

J'y vois aussi un message extrêmement négatif à l'égard de la population. On scinde les gens en petites cases administratives tatillonnes.

Tatillonnes, parce qu'il va falloir prouver toutes ces exceptions, papiers à l'appui. Et quand on est dans les minima sociaux, on n'a pas envie de s'humilier encore une fois à devoir prouver qu'on est dans la merde. C''est plus simple de lire sur place, ni vu ni connu, puisque du temps on en a.

 

Effectivement Bernard, devoir prouver que l'on est suffisamment pauvre, dans la dèche, dans la mouise pour être exonéré des 8€ d'inscription (ville et agglo) ou des 35€/15€ (hors ville et agglo), c'est extrêmement déplaisant. Mais je n'avais guère le choix car j'avais face à moi des élus qui faisaient de la non gratuité une question de principe et non de rentabilité: ils avaient entendu et compris mes arguments pour la gratuité totale mais la refusaient totalement. J'ai même eu des sueurs froides quand un des élus avait émis l'idée de supprimer l'exonération et d'augmenter les tarifs!

Le plus déplaisant dans l'histoire : mon DGA n'habitant pas la ville ni l'agglo mais dans une CU pratiquant la gratuité totale et bien content d'en profiter et qui pourtant allait dans le sens de nos élus "tu comprends faut pas les froisser et puis finalement tu as beaucoup d"exonérés".

 

Donc mon job: faire au mieux pour les publics et surtout faire passer le message aux équipes (pas le plus simple) pour que nous soyons accueillants, ouverts et surtout faire en sorte d'inscrire le maximum de personnes le souhaitant. 

 

Quand aux retraités, ils sont bien capables de demander un rendez-vous pour réclamer que le "colis des aînés" continue d'être distribué dès 60 ans, colis distribué sans conditions de revenus, à tous les vieux dès 65 ans et un colis par personne, un! De même, ils peuvent utiliser leur force de frappe pour la gratuité pour tous, y compris les jeunes et même demander des colis pour les jeunes dans la merde.

 

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il y a 2 minutes, Louve a dit :

Effectivement Bernard, devoir prouver que l'on est suffisamment pauvre, dans la dèche, dans la mouise pour être exonéré des 8€ d'inscription (ville et agglo) ou des 35€/15€ (hors ville et agglo), c'est extrêmement déplaisant.

 

Le plus déplaisant, Louve, c'est d'être devenu fonctionnaire et de devoir l'appliquer à une maman avec deux enfants. Dont on sait pertinemment que pour eux, 8 euros, c'est une journée sans repas à la fin du mois.

Alors que, moi aussi, je réclame la gratuité depuis des années et qu'elle m'est refusée. Comme sur ton ancien poste, et pour les mêmes raisons.

 

Et de passer pour ce que je ne suis pas.

Pire, d'aller à l'encontre du "service public". Pour être au "service du... fric". Pour des montants dérisoires qui plus est.

 

Vivement que je sois à la retraite, tiens, pour pouvoir réclamer mon "colis des aînés", avec mon abonnement gratuit à la bibliothèque... Gratuit pour tous, les bonnes choses se partagent, en communauté.  :wink:

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il y a 9 minutes, B. Majour a dit :

Le plus déplaisant, Louve, c'est d'être devenu fonctionnaire et de devoir l'appliquer à une maman avec deux enfants. Dont on sait pertinemment que pour eux, 8 euros, c'est une journée sans repas à la fin du mois.

 

C'est la règle; on est fonctionnaire, on applique. Cela vaut pour toutes les fonctions publiques. Les effets de seuil sont toujours compliqués à expliquer, en tant que fonctionnaire, on doit appliquer même si parfois ça retourne l'estomac.

L'avantage de la territoriale c'est la relative proximité avec les élus. On peut leur proposer différents scénarii qui tiennent compte des publics et de la volonté politique et parfois peuvent supprimer ce fameux effet de seuil.

 

 

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Il ne faudrait pas oublier, et c'est un élu qui me l'a fait remarquer quand on est passé au payant, c'est que chaque année tous les tarifs municipaux sont revus à date fixe. Piscine, cantine, accueils periscolaires, location de salles et de materiels, transports, catalogues, gardes d'animaux, frais de mise en fourrière et il y en a des pages comme ça (on vient de les recevoir chez nous, rien n'est oublié) etc...Certains ne bougent pas, d'autres augmentent. Comme les subventions associatives aussi, qui vont ensuite repercuter sur leurs adhérents. Alors que les dotations de l'état baissent et que les élus ne veulent pas augmenter les impôts locaux. Quasiment tout est payant. Pourquoi les bibliothèques seraient-elles le seul service public à être gratuit ?

 

Je n'ai pas su répondre.

 

Et puis il ne faudrait pas prendre les élus QUE comme des imbéciles avides de faire du fric. Ils savent très bien que l'argent de nos cotisations ne sera qu'une goutte d'eau dans l'océan des recettes municipales. Simplement il s'agit de passer à la règle commune. A la limite nous devrions en être fiers  car de cette façon nous sommes reconnus comme un service public comme les autres.

 

Maintenant se battre pour que les hausses restent symboliques et ne pénalisent pas les publics c'est autre chose, mais c'est le véritable combat. Un combat argumenté et difficile que mènent les chefs de service, en jouant de leur proximité avec les élus. Et c'est parfois très compliqué.

 

Arès on peut toujours faire du Zola, de l’idéologie ou du militantisme facile, c'est à la portée de tout le monde. Mais défendre son point de vue pour limiter la casse, c'est un boulot de terrain et de tous les jours. C'est ça aussi être chef de service...

Modifié par Ferris
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il y a une heure, Ferris a dit :

Quasiment tout est payant. Pourquoi les bibliothèques seraient-elles le seul service public à être gratuit ?

 

Je n'ai pas su répondre.

 

Vraiment ?

 

Tu payes pour la réfection des routes ?

Tu payes pour l'entretien des parcs, fleurs, arbres ?

Tu payes pour le policier municipal ou pour la police/gendarmerie quand ils viennent calmer un "trouble du voisinage" ?

Tu payes pour les militaires qui défendent la nation ?

Tu payes pour les pompiers qui vont venir sauver ta maison des incendies ou des sinistres, ou même sauver ta vie ?

Tu payes pour l'école publique gratuite et obligatoire pour tous ? (Pourquoi pour tous d'ailleurs ?)

Tu payes pour les manifestations festives type 14 juillet ?

Tu payes chaque fois que tu passes en mairie pour n'importe quel acte ou même pour un simple renseignement ?

 

Et pour le reste : cantine, accueil périscolaire, on paye suivant le coefficient familial. Coefficient familial qui pourrait tout à fait s'appliquer en bibliothèque (via la mairie, si c'était un peu plus centralisé) et on se demande pourquoi à la bibliothèque on n'applique pas ce coefficient familial s'il s'agit de faire payer suivant une valeur juste et équitable.

 

Ou même pourquoi c'est inscrit dans les chartes de bibliothèques.

Parce que c'est un service public, et un service public - quand il existe - doit être accessible à tous. Donc sans conditions de revenus.

Surtout quand ça vient de gens censés représenter TOUTE la population.

 

Or les élus viennent très rarement des quartiers défavorisés.

Et, ils ne sont pas idiots, ils vivent à un certain niveau de couche sociale et puisque eux peuvent le payer, ils pensent que c'est accessible à tous.

 

De plus, on sait que la gratuité, ça marche et que c'est moins coûteux pour tous. (Un bon intervenant en a justement parlé juste au-dessus en évoquant Thierry Giapiconni)

Et, vraiment, tu n'as pas su répondre ?

 

 

Il y a 7 heures, Louve a dit :

C'est la règle; on est fonctionnaire, on applique. Cela vaut pour toutes les fonctions publiques.

 

Oui, mais parfois, il faut interroger la règle... pour savoir si elle est toujours appropriée à la société actuelle.

C'est le rôle du citoyen, et aussi du fonctionnaire.

 

A l'image de ParciParlà, qui vient chercher des arguments pour lutter contre une mauvaise idée.

Elle pourrait aussi appliquer la règle décidée par ses élus, sans se poser de questions.

 

Peut-être aussi que ça tient à ce qu'en bibliothèque, on est confronté directement au public, a contrario des cantines ou centres de loisirs où les gens payent en mairie.

De nouveau, pourquoi les gens ne payent-ils pas leur abonnement bibliothèque tout droit en mairie ?

Plus de régie, plus d'emmerdes tarifaires, on se concentre uniquement sur le service bibliothèque. Comme avec la gratuité.

 

Avec le gros avantage que le citoyen peut tout faire d'un coup, au même endroit et pour l'année.

 

 

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Texte :

Prélevée par le Trésor Public pour le compte des communes et des intercommunalités, la taxe d’habitation permet de financer les services publics d’une ville, d’un village ou de son agglomération. Construction d’une crèche, entretien d’une école, rémunération du personnel communal, réparation des rues, éclairage public ou financement de la bibliothèque municipale… Rien de tout cela ne serait possible sans la fiscalité locale ! Les intercommunalités contribuent, de leur côté, au tri et à la valorisation des déchets, aux transports ou à la création et l’entretien d’équipements intercommunaux.

La taxe foncière contribue, elle aussi, au financement des services municipaux ou intercommunaux, mais également aux dépenses des départements. Ces derniers ont la charge des dépenses d’ordre social (protection de l’enfance, autonomie des personnes âgées, personnes handicapées…), de l’insertion professionnelle, de l’entretien des collèges, des routes départementales ou de la gestion de l’eau. Comme les communes, les départements contribuent également au financement de la culture. http://mag.casden.fr/Comprendre-votre-environnement/Les-impots-locaux-a-quoi-cela-sert

 

Et puis on ne mélange pas tout : les impôts locaux ne sont pas les impôts qui servent à financer l'armée....

 

Par ailleurs concernant la gratuité, il faut bien lire les textes qui la défendent : ils démontrent l'inefficacité des tarifications qui coûtent plus cher que ce qu'elles rapportent etc...mais tout le monde reconnait aussi que la gratuité est un mythe : il y a toujours quelqu'un qui paie. En l'occurence le contribuable evidemment. Et c'est un mythe qui a la vie dure. D'ailleurs si tous les citoyens d'une collectivité savaient qu'ils payent TOUS pour leur bibliothèque, alors que seulement 15 à 20% l'utilisent, il y aurait des réactions bizarres. Moi je paie pour l'entretien de la piscine alors que je ne sais pas nager et n'y mets jamais les pieds. Et c'est normal. 

https://www.institutsapiens.fr/le-mythe-de-la-gratuite/

 

La comparaison avec les hausses de tarifs locaux et la hausse du coût de la vie au niveau national (+ 1.5%) basé sur des calculs type "panier de la menagère", n'a pas de sens. Car les communes investissent, voire s'endettent,  et doivent ensuite tenir leur budget à l'équilibre en evitant une hausse des impots locaux.. Alors ici ou là, les hausses seront très différentes et n'ont de toutes faons rien à voir avec le "coût de la vie". On ne compare pas ce qui est local et ce qui est national. 

 

Un exemple frappant, c'est celui de la ville de Toulouse, dont quasiment tous les services publics étaient gratuits et qui en 2015 a changé d'optique en les tarifant tous, espérant une recette de 10 millions d'euros. La question en suspens à l'époque était de savoir, en plus, si l'on faisait payer l'usager d'un service ou la totalité de la population.

A voir https://www.lagazettedescommunes.com/379353/services-publics-la-gratuite-en-question/

et https://www.lagazettedescommunes.com/dossiers/rentabilite-du-service-public-la-fin-dun-tabou/

 

Il ne s'agit donc pas de savoir si l'on est pour ou contre et d'adopter des postures ideologiques ou militantes ni de se mettre sur un rond-point avec un gilet jaune, ou d'exagerer les problematiques (je rappelle que 8 euros de cotisation c'est 66 centimes d'euros par mois) mais simplement de comprendre comment fonctionne le système. En n'oubliant jamais l'essentiel, surtout avant de voter : le principe de libre administration des collectivités locales est un principe constitutionnel qui permet à chaque élu de faire ce qu'il veut, y compris d'endetter sa commune jusqu'au cou (comme constaté en 2008). L'Etat n'y a jamais touché et n'y touchera jamais.

 

J'ai eu un maire qui disait "il n'y a qu'un service qui soit gratuit (au sens qu'il ne coûté rien à la ville), c'est l'église". (Et encore, ça se discute...)

 

Modifié par Ferris
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Il y a 20 heures, Ferris a dit :

Il ne s'agit donc pas de savoir si l'on est pour ou contre et d'adopter des postures ideologiques ou militantes ni de se mettre sur un rond-point avec un gilet jaune, ou d'exagerer les problematiques (je rappelle que 8 euros de cotisation c'est 66 centimes d'euros par mois) mais simplement de comprendre comment fonctionne le système. En n'oubliant jamais l'essentiel, surtout avant de voter : le principe de libre administration des collectivités locales est un principe constitutionnel qui permet à chaque élu de faire ce qu'il veut, y compris d'endetter sa commune jusqu'au cou (comme constaté en 2008). L'Etat n'y a jamais touché et n'y touchera jamais.

 

Exactement!

Et au delà il s'agit de proposer un service utile à la population du territoire. 

Quant au prix de l'inscription à la bibliothèque  pour emprunter, il faut que celui-ci soit acceptable et accepté et en rapport avec les services proposés.

 

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Oui et c'et le type de combat qu'on mène le plus souvent en fait. Non pas viser la "gratuité", car on a peu de chances de gagner, mais viser le raisonnable. Perso quand on est passé de la "gratuité" à 5 euros, j'ai considéré que j'avais gagné car on restait dans de la cotisation symbolique qui ne pénalisait réellement personne.

 

Il y a aussi eu des débats sur le "seuil psychologique", c'est à dire quand on passe à une tarification à 2 chiffres. On appelle aussi ça le "seuil d’acceptabilité" ou encore "la magie du chiffre 9". Les commerçants connaissent très bien ce truc et l'utilisent.

 

Ceci dit la comparaison s'arrête là puisque le commerce à une limite qui est le prix de revient, ce qui n'est pas notre cas Après avoir effectué une étude de marché, il se peut que le prix psychologique soit inférieur au prix de revient. En d’autres termes, si vous décidez de vendre les produits ou les services concernés, vous ne pourrez pas prétendre à une rentabilité.

 

C'est tout de même assez intéressant de voir les raisonnements du secteur marchand ou privé, car ces gens là ne font rien au hasard.

https://junto.fr/blog/prix-psychologique/

 

 

 

 

 

 

 

Modifié par Ferris
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