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Mobilisables pour lectures en Ehpad


PEREZ

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Bonjour,

Nous sommes fermés au public et confinés à la maison. Cependant je viens d'apprendre que le Maire souhaitait que des lectures publiques soient proposées aux résidents de l’EHPAD par les agents de la bibliothèque.  N'est-ce pas contradictoire avec les prescriptions du gouvernement? De plus, la semaine dernière, la consigne était donnée de supprimer les animations et maintenant, on remettrait celles-ci en route. Il est question d'une heure de lecture par jour, devant des personnes âgées, qui parfois malentendantes auront tendance à se rapprocher.  La bibliothèque était ouverte au public jusqu'à samedi dernier, sans aucun gel, ni nettoyage des locaux . A ma connaissance, aucun nettoyage n'a été entrepris depuis, ni sur les locaux, ni sur les documents. Quand on sait que le virus peut survivre sur certaines surfaces pendant une dizaine de jours, cela pose question. On sait que nous pouvons être porteurs sans le savoir et contribuer à contaminer les personnes les plus fragiles, ce qui fait froid dans le dos. Devoir obéissance certes, mais jusqu'où?  Concrètement, aujourd'hui, sur quels textes pouvons nous nous appuyer dans cette situation?

 

Merci d'avance pour vos réponses

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Ce n'est pas possible, certains n'ont toujours pas pris mesure de la situation ! Je pense que vous pouvez clairement refuser d'appliquer cette consigne. Le maire est en contradiction avec tous les décrets et ordres parus ces derniers jours. De toute façon, il est certain que l'EHPAD refusera toute intervention dans ses locaux. 

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041728476&categorieLien=id

Bon courage.

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Bonjour,

 

J'ai un gros doute sur la faisabilité de cette animation!

Les EPHAD accueillent des gens à la santé fragile et je doute fort qu'un soignant soit ravi qu'un extérieur vienne surtout pour ce type d'animation...

 

A voir avec le responsable d'établissement dans tous les cas.

J'ai également un doute sur la désinfection des documents, a priori, pour le moment les choses ne sont pas très claires, certains disent que le coronavirus tient 4 à 5 jours sur une surface plastique

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Durée de vie du virus d'après les etudes menées sur le SARS , car en fait on n'a rien d'autre de fiable aujourd'hui que des projections à partir du SARS-Cov-2:

 

Les virologues qui ont mené ces essais ont pulvérisé des échantillons du SARS-CoV-2 sur différents types de surfaces inertes et ont ainsi pu établir que ce nouveau coronavirus pourrait survivre jusqu’à trois jours sur du plastique et sur de l’acier, et jusqu’à vingt-quatre heures sur des matières de type carton et papier. De quoi se faire une idée de survie du Covid-19 si éventuellement il était en contact avec les paquets de pâtes, de papier toilette et autres boîtes de conserve dont les Français constituent des stocks ces derniers jours. Mais aussi chez soi, sur les poignées de porte, les plans de travail, les robinets, etc. « Ces surfaces, ce sont les "fomites" : tous les objets potentiellement porteurs de germes et qui peuvent poser des problèmes en matière d’hygiène dans la gestion du coronavirus », explique Jocelyn Raude, enseignant-chercheur en psychologie sociale de la santé et des maladies infectieuses à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP).

Le virus survivrait moins longtemps sur d’autres surfaces : pas plus de quatre heures sur le cuivre, métal majoritaire dans la composition de nos pièces de monnaie (https://www.20minutes.fr/sante/2741523-20200316-video-coronavirus-combien-temps-survit-covid-19-poignees-porte-wc-autres-objets-quotidien )

Modifié par Ferris
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Les maires qui maintiennent des animations, in ou hors les murs, sont en faute grave dans la mesure où ils contreviennent aux règles derogatoires sur les déplacement et les rassemblements  est interdit jusqu'au 31 mars 2020 le déplacement de toute personne hors de son domicile à l'exception des déplacements pour les motifs suivants, dans le respect des mesures générales de prévention de la propagation du virus et en évitant tout regroupement de personnes . Les 5 derogations sont disponibles sur le lien donné par Ghost.

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Merci pour vos réponses,

 

Petite précision, c'est la directrice de l'EHPAD qui est demandeuse, avec approbation du maire et du DGS!

 

Bonne soirée

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il y a 59 minutes, PEREZ a dit :

Petite précision, c'est la directrice de l'EHPAD qui est demandeuse, avec approbation du maire et du DGS!

 

Je suis sûre que les médecins et l'ARS seraient ravis d'apprendre cela!

EPHAD municipal? Je suppose que cette dame n'est pas cadre de santé?

 

Putain! Bordel! J'en ai marre des cons!!!!

 

Oui, je suis vulgaire mais ça me rend dingue

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Bonsoir,

 

Médiathèque fermée au public depuis la fin de la semaine dernière et personnel en télétravail, notre DGS nous demande aujourd'hui d'organiser un portage à domicile de livres pour des personnes "vulnérables" (séniors isolés).

Nous nous posons des questions sur les modalités à mettre en place pour respecter les consignes d'hygiène et de prévention...

Savez-vous si d'autres communes proposent ce service dans le contexte actuel ?

 

Merci d'avance pour vos réponses

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Bonjour,

je ne prends pas souvent la parole sur le forum mais je suis atterrée par les demandes farfelues de certains élus et DGS pour essayer de justifier la continuité de service public pour nos bibliothèques.

Je pense qu'aucune bibliothèque et qu'aucun agent n'ont cessé de gaité de cœur, leurs missions d'accueil du public, de médiations des collections et d'animations.

 

En réponse aux messages précédents,

 

Porter des livres à des "personnes vulnérables" qui ne connaissent pas en amont ou qui n'ont jamais utilisé le service de portage à domicile me parait complétement contre productif, surtout dans le contexte actuel ( en dehors bien sûr de l'illégalité de la demande) :

1- les personnes sont confinées. Elles n'ont normalement pas le droit de recevoir de la visite autrement que  de la part d'un soignant ou d'une aide à domicile.

2- Ces personnes ne connaissent ni le service, ni l'agent qui viendrait les voir ; elles seraient en droit d'être méfiantes et de claquer la porte au nez de l'agent

3- Celles-ci n'aiment peut-être pas lire. Donc pourquoi leur apporter quelque chose d'inutile ?

4- les agents des bibliothèques sont eux-même confinés à l'exception comme le disait Louve, sur l'autre fil de discussion, d'1 personne venant relever le courrier et vérifier que tout va bien dans le bâtiment.

 

C'est exactement la même chose pour les lectures en EHPAD, puisque les visites ont été suspendues bien avant la mesure de confinement. De plus, dès qu'il y le moindre risque d'infection et de propagation, tous les résidents doivent rester dans leur chambre, porte fermée ; seuls les soignants peuvent aller les voir. Même les familles sont interdites de visite.

Cela m'est arrivé cet hiver lors d'un épisode de bronchite où j'avais dû renoncer au service pour les 3/4 des résidents lecteurs

 

Donc, oui, c'est un crève cœur de renoncer à ses missions premières mais même confinés à la maison, nous continuons à lire, regarder et écouter pour le jour où nous pourrons réouvrir nos établissements. D'ici là, nous pouvons partager via les blogs et les réseaux.

Et au lieu d'aller porter des livres, nous pouvons peut-être juste prendre le temps de téléphoner.

 

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Il y a 16 heures, PEREZ a dit :

Petite précision, c'est la directrice de l'EHPAD qui est demandeuse, avec approbation du maire et du DGS!

 

Bonjour Perez

 

https://www.capretraite.fr/blog/actualites/coronavirus-visites-interdites-ehpad-jusqua-nouvel-ordre/

 

Dans ce cadre, le cabinet de M. Véran a décidé de renforcer les mesures prises dans les établissements médico-sociaux accueillant des personnes âgées pour prévenir la propagation du coronavirus. Dans les Ehpad (établissements d’hébergement pour les personnes âgées et dépendantes) et aux USLD (unités de soins de longue durée), les visites de toutes les personnes extérieures à la structure sont maintenant interdites jusqu’à nouvel ordre. Le ministre déconseille aussi les visites dans les résidences-seniors et les résidences-autonomie, qui accueillent des seniors encore autonomes.

 

[...]

Le ministre a néanmoins légèrement nuancé l’interdiction : « Des exceptions pourront être décidées par les directeurs d’établissements localement pour des situations de nature exceptionnelle. J’ai conscience de l’isolement que cela représente pour les personnes âgées. J’ai conscience du poids que cela représente pour des familles qui souhaiteraient, particulièrement en période de risque épidémique, exprimer à leurs proches toute leur attention. Mais l’attention en épidémie, c’est avant tout la protection. Et face au risque, la protection signifie parfois l’isolement. Il devra durer tant que la situation sanitaire l’exigera, en tout cas plusieurs semaines. Toutes les mesures seront prises pour rendre cette situation plus simple pour les personnes âgées et pour leurs proches. Nous allons augmenter le niveau d’information, faciliter les communications, mettre en place de la visio- de la vidéo-conférence. Pour les professionnels, des protocoles définissant la conduite à tenir leur ont été communiqués et seront actualisés en continu. »

 

Et c'est la directrice de l'établissement qui est demandeuse ???

 

En plus, tu lirais comment avec un masque sur le visage.

Et, à l'EHPAD, ils vont réunir tout le monde alors que les résidents doivent être confinés dans leurs chambres respectives.

 

Que dire si tu es porteur sain du virus et que tu le transmets aux résidents ?

Quid de ta responsabilité dans ce cas ? :cry:

 

Donc, là, c'est sous-couvert d'une autorisation expresse des autorités sanitaires évoquées par Louve que la directrice de l'EHPAD doit te fournir... ou a fourni à ton maire et DGS bien sûr.

 

 

La seule solution envisageable : une vidéo-conférence.

 

Comme c'est indiqué à la fin de l'article

Pour l’heure, les familles sont donc invitées à communiquer avec les responsables d’établissement pour évoquer leur cas particulier ou envisager une vidéoconférence régulière grâce aux nouvelles technologies.

 

Pour ça il faut du matériel (chez toi et à l'EHPAD)... et je crois que les magasins non essentiels sont fermés !

Bizarre non ? :baby:

 

Bon courage devant les demandes "incongrues" de certains responsables.

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Il y a 3 heures, lahary a dit :

 

Soulignons cette intéressante initiative mentionnée dans le communiqué

 

L’ABF a ouvert un tableau en ligne pour partager les initiatives de continuation du service.

 

Bonne semaine à tous.

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Du côté syndical , Toutes FP confondues, on compte les points. Les situations illégales sont comptabilisées.Des élus de commune font travailler les agents sur la voie publique pour désherber les trottoirs, faire des massifs, etc. Des activités qui ne sont pas vitales et qui mettent les agents et la population en danger sont maintenues. Des maires refusent des autorisations spéciales d’absence pour garder des enfants malades etc.... On n’exclut pas de mener des actions « en justice et signaler les communes concernées auprès du procureur de la république, du Préfet et du président du Centre de gestion .

Plus discretement on compte aussi de nombreuses suspensions de contrats. 

 

Rappel des textes : Lorsqu’il n’est pas possible d’organiser un télétravail, l’employeur public est tenu de placer l’agent public dans une position statutaire régulière compte tenu de l’absence de service fait. Il dispose, à cet effet, de trois  positions administratives :

1) placer l’agent public en autorisation spéciale d’absence sur le modèle de l’autorisation spéciale d’absence pour les agents publics cohabitant avec une personne « atteinte de maladie contagieuse, et qui porteurs de germes contagieux, doivent être éloignés de leurs services » prévue par l’instruction du 23 mars 1950. L’instruction prévoit, de manière limitative, les cas de maladie ouvrant droit à ce type d’autorisation spéciale d’absence. Il s’agit des maladies suivantes : variole, diphtérie et Méningite cérébro-spinale. Des situations de type coronavirus COVID-19 ne sont donc pas prévues.

2) Toutefois, cette instruction prévoit également que : « S’il s’agissait d’une maladie exceptionnelle en France (choléra, typhus, peste, etc.), les intéressés seraient soumis aux mesures spéciales qui pourraient être prescrites en pareil cas ». Il est donc envisageable de prévoir une autorisation spéciale d’absence pour les agents publics concernés par les mesures définies par le ministre de la santé et les autorités sanitaires, qu’il s’agisse d’un agent lui-même en quarantaine ou cohabitant avec une personne en quarantaine. L’octroi d’une autorisation spéciale d’absence apparaît comme plus protecteur des droits de l’agent et de nature à assurer son adhésion à la mesure d’isolement, d’éviction et de maintien à domicile dès lors qu’il bénéficierait de l’intégralité de sa rémunération ainsi que du maintien de ses droits à avancement et de ses droits à pension. En revanche, les autorisations spéciales d’absence constituant une dérogation à l’obligation de service et de temps de travail, elles ne génèrent pas de jours de réduction du temps de travail, autrement dit ces jours doivent être proratisés.

3)placer l’agent public en congé de maladie sur la base d’un arrêt de travail établi par le médecin assurant le contrôle médical de la mesure d’isolement, d’éviction et de maintien à domicile.

 

Demandez le PCA choisi par votre collectivité

 

 

On met en garde contre l’activation de ces plans de continuité de l’activité qui pourraient notamment conduire à envisager « des réaffectations d’agents entre directions selon les besoins des PCA et l’absentéisme ». Il est par ailleurs rappelé qu’un employeur local peut mobiliser des fonctionnaires habituellement affectés à des tâches différentes pour assurer le bon fonctionnement des services.

« Afin d’anticiper ces éventuelles possibilités, il convient d’identifier en amont les possibilités (similitude de métiers et de fonctions, les agents présents…) et les conditions de mise en œuvre »https://www.lagazettedescommunes.com/668625/teletravail-remuneration-des-vacataires-droit-de-retrait-les-recommandations-aux-drh-des-collectivites/

Modifié par Ferris
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