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Protéger l'avenir de ma bib.


Nhyl

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Bonjour à tous, 

 

J'ai besoin de votre aide. (pardon si mon message n'est pas à sa place) 

 

L'avenir de notre bibliothèque municipale est menacé. Alors que ce lieu s'ouvre, se diversifie de plus en plus. Ici nous allons vers la régression...

 

Pour faire simple

 

Un projet de déménagement et à l'étude (le débat n'est pas ouvert, et nos arguments pourtant nombreux n'ont aucun poids)

Nous allons vers :

- une surface plus petite 

- sur 2 étages (avec ascenseur) nous ne sommes que 2. 

-Loin du pôle culturel 

- plus d'espace pour nos animations 

 

La liste n'est pas exhaustive, mais l'idée est là. 

 

Cette étude à été rendu public 

Étant 2 fonctionnaires, donc soumis à des devoirs (réserve, discrétion..) 

- que pouvons nous faire pour protéger notre bibliothèque ? Et continuer à offrir les même services. 

- Avons nous le droit entant que fonctionnaire de créer une pétition ? 

- certains organisme comme l'ABF, ou la médiathèque départemental peuvent-ils nous soutenir ? 

Simplement quels sont nos droit entant que fonctionnaire, pour nous battre pour l'accès de la culture à tous, pour tous dans les meilleurs conditions ? 

 

Il semblerait que ce déménagement ne soit que le début du changement pour notre bibliothèque actuellement entièrement gratuite, et comptant env. 1500 inscrits pour une commune d'environs 3500 habitants... Notre public est contre ce changement et est prêt à nous soutenir. 

 

Merci d'avance de votre aide. 

 

 

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Le 14/10/2020 à 12:22, Nhyl a dit :

Étant 2 fonctionnaires, donc soumis à des devoirs (réserve, discrétion..) 

 

- que pouvons nous faire pour protéger notre bibliothèque ? Et continuer à offrir les même services. 

- Avons nous le droit entant que fonctionnaire de créer une pétition ? 

- certains organisme comme l'ABF, ou la médiathèque départemental peuvent-ils nous soutenir ? 

 

Simplement quels sont nos droit entant que fonctionnaire, pour nous battre pour l'accès de la culture à tous, pour tous dans les meilleurs conditions ? 

 

Vous ne pouvez rien faire, hormis des argumentaires auprès des élus (locaux et intercommunaux) et avec l'aval de votre hiérarchie s'il s'agit d'une interco avec un directeur de réseau. Organiser une pétition serait le pire, vous risquez le conseil de discipline et la radiation des cadres. L'ABF, n'étant pas une organisation de type syndical, ne peut rien faire, même si vous pouvez vous inspirer de ses textes en ligne pour vos argumentaires. La BDP est peut-être votre seul soutien possible. Tout dépend des conditions locales et de l'importance des services qu'elle offre actuellement et qu'elle pourrait menacer de supprimer.

 

Beaucoup d'informations manquent à ta demande por pouvoir répondre :

1)êtes-vous en réseau ou non ? (tu parles d'éloignement du pôle culturel )

2)Vos statistiques de fréquentation (prêts, inscrits actifs) sont elles à la hausse ou a la baisse depuis 3 à 5 ans ? (1500 inscrits pour 3500 h est un chiffre important, mais comment cela se traduit-il en termes de fréquentation ? de quel type d'inscrits s'agit-il: des gens a jour de leur cotisation - mais la réinscription automatique des inscrits en situation de gratuité fausse toujours la donne-) ou des actifs ?

3)Comptabilisez-vous, et comment, la fréquentation aux animations et quel type de public cela concerne t-il ?

4) quelle est votre autonomie de gestion en termes de budget et d'acquisition ? Et quelle est la part du fonds venant votre BDP ? Accessoirement, sur 3 ou 5 ans, votre budget est-il en baisse ou en hausse ?

 

Il est bon de savoir, ce que quantité de professionnels "oublient", simplement parce que c'est délicat à gérer, qu'en complément des obligations de discrétion, de réserve et d'obéissance hiérarchique, il existe une obligation d'information du public. 

Obligation d'information au public, mais qui est à manier avec précautions.

 

Loi n°83-634 du 13 juillet 1983, article 27. "Les fonctionnaires ont le devoir de satisfaire aux demandes d'information du public dans le respect des règles mentionnées à l'article 26 loi du 13/07/83 ". La communication par exemple de ton budget est autorisée par voie d'affichage interne, car c'est un document public. La surface exacte de tes locaux également. Etc...Evidemment, oralement, avec tel ou tel lecteur (certains peuvent avoir un certain "poids" local), tu peux aborder d'autres sujets....

 

D'une façon générale, si l'existence ou la qualité du service public de proximité (on appelle ça comme ça à présent) est menacée, et encore faudra t-il le prouver, seule une mobilisation des publics auprès de leurs élus locaux pourra faire changer les choses.

 

Tu dis : pour nous battre pour l'accès de la culture à tous, pour tous dans les meilleurs conditions ?  Seul le public peut "se battre" pour son service public. Le public s'adresse à ses élus, toi tu rends des comptes à ta hiérarchie, la nuance est importante. A toi donc de savoir "informer" les publics sans transgresser pour autant tes obligations statutaires. Informer le public sans le mobiliser, en quelque sorte... Délicate alchimie. Je te conseille de te faire aider par les représentants syndicaux avant d'entreprendre toute action. Et de ne surtout pas publier ou être à l'origine de documents écrits (ou par voie de réseaux) qui entreraient en contradiction avec tes obligations.

 

Il y a de nombreuses années, j'ai reçu l'ordre de ne pas mettre en place un cahier de remarques et suggestions à disposition du public (pas d'internet public sur site à l'époque), sous prétexte que ce type de document servait de défouloir aux aigris et n'était pas représentatif de la réalité. Bien évidemment cette idée venait de moi, mais j'ai perdu...

 

Nombre de collègues se trouvent aussi un jour en difficultés faute d'avoir accumulé suffisamment d'éléments statistiques suffisants pour pouvoir construire des argumentaires en béton.

 

Quelques textes de base

https://www.fonction-publique.gouv.fr/droits-et-obligations#Obligation_obeissance_hierarchique_

https://www.cdg60.com/sites/default/files/la_deontologie.pdf

 

Il y a quelques années , lors de la fermeture programmée d'une annexe, soi-disant pour cause de trop grande proximité avec la centrale, le public a formé une "chaine humaine"  de l'annexe à la centrale, pour protester. L'annexe a fermé comme prévu et cela a fait trois lignes dans les journaux. L'histoire ne dit pas quelle a été ou non l'implication des responsables de l'annexe...Mais il est certain que des populations ne se mobilisent pas ainsi spontanément sans informations.:ahappy:

 

Je te souhaite sincèrement bonne chance.

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Bonjour Nhyl (Nihil ?),

 

Les conseils de Ferris sont judicieux (en considération de l'aigreur qui imprègne nos relations épistolaires, vous réaliserez l'ampleur de mon effort pour le reconnaître).

 

Cela dit, je ne vous comprends pas. Vous faites état d'un projet de réaménagement qui va alléger considérablement votre travail et vous vous plaignez. Suppression de l'espace d'animation, réduction des services... je ne vous plains pas, je vous envie ! Et vous dites que ce n'est qu'un début : vous me faites saliver. Si je connaissais votre bled, j'adresserais illico une candidature spontanée au bienfaiteur qui le dirige.

 

"Notre public est contre ce changement ", dites-vous : rappelez-lui qu'il a récemment élu (voire réélu) l'auteur de cette initiative de salut public ; s'il n'est pas convaincu, répondez-lui que ça allègera d'autant le montant des taxes locales.

 

Veinard.

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Je prendrais le temps de répondre à Ferris, 

 

Mais je suis interpellé, par votre réponse Richard petit. J'espère qu'il s'agit bien de grande ironie dans votre message. 

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Bonjour Nhyl,

Détrompez-vous. Je suis on ne peut plus sérieux. Je pourrais vous expliquer pourquoi mais ça prendrait des plombes et trop de place. Pour aller vite et évoquer en passant un aspect - un seul - de ce qui sous-tend mes remarques, qui prennent à contrepied l'imaginaire professionnel, relisez la parabole de La Fontaine, "La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf".

Sur ce, bonne journée... et bonne lecture.

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Bonjour @Nhyl,

 

Je n'ai rien à ajouter à la réponse de Ferris, très clair et très complet. Pour la réponse de Richard Petit, je vous conseille fortement la non réponse si vous ne partagez pas son point de vue / ses valeurs.

 

Un point m'a interpellé dans votre descriptif :

Le 14/10/2020 à 12:22, Nhyl a dit :

- sur 2 étages (avec ascenseur) nous ne sommes que 2. 

 

L'aspect sécurité incendie me questionne : que faites-vous si l'un d'entre vous est absent, fermeture de l'étage ? Il me semble qu'en théorie un membre du personnel doit être présent sur chaque étage pour l'évacuation des lieux (à vérifier).

 

Bon courage,

 

Epsy.

Modifié par Epsy
faute de frappe
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Il y a 4 heures, Epsy a dit :

Pour la réponde de Richard Petit, je vous conseille fortement la non réponse si vous ne partagez pas son point de vue / ses valeurs.

Epsy, je vous sens aigrie. Mais je tiens à vous remercier : vous illustrez on ne peut mieux l'état d'esprit de l'époque et de la profession : le repli sur les valeurs et les certitudes des communautés narcissiques, le confort de l'entre-soi, le conformisme de bon aloi. Mais, dites-moi, avec qui discute-t-on vraiment sinon avec celui qui n'est pas d'accord ?

Question subsidiaire : pourquoi interdire aux autres le dialogue ? Ils sont assez grands pour décider seuls et n'ont pas besoin de vos conseils - comme, d'ailleurs, je n'attends pas forcément de réponse à mes messages.

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Pour te répondre @Ferris

 

Je me doutais un peu que les possibilités étaient plus que limités. Mais les avis et expériences des autres me paraissait intéressent.

Je dois dis que je suis volontairement resté vague sur les détails, je me suis dis qu’un message court serait peut-être plus enclin aux réponses. Et aussi pour ne pas risquer de dépasser mes droits.

-          Nous ne sommes pas en réseaux.

-          Nos statistiques sont plutôt bien complètes, et bien tenu. Globalement en constante augmentation pour la fréquentation et les animations notamment. Nous réalisons tous les ans à dates fixe (pour les stats) la suppression des inscrits qui ne mouvemente pas.  Mais le plus intéressent c’est effectivement la fréquentation réelle (inscrit ou non).  Soit env. 10 000 / 190 jrs d’ouverture. (Animations, accueil de classe et fréquentation avec ou sans emprunt) il s’agit de chiffre approximatif, mais si on fait la moyenne par jours c’est exact par rapport à notre bilan. La fréquentation avec ou sans emprunt représente env. 75% de la totalité.

-          Oui nous comptabilisons toutes les fréquentations. Les Animations concerne en majorité un public -13 ans.  Mais également Ados et adulte plus ponctuellement.  Nos animations sont quasi toujours sur réservations, donc les stats sont faciles à faire, avec le pointage de présence.

-          Nous avons un budget annuel que nous répartissons «un peu comme on veut ». Nous avions (à voir si changement) beaucoup d’autonomie sur la gestion de notre budget.  Mais nous avons aussi des stats bien précises (à dispo du public comme les autres stats d’ailleurs) sur la manière dont nous divisons nos dépenses.  Notre budget était plutôt stable sur les 4 dernière années, ont à subis une baisse de budget il y a 5 ans. (env. 10%)  Le Fond de la BDP représentes depuis 2 ans,  3% de notre fond global. Notre bibliothèque se développant avec notre fond propre, ce fond à réduit au fil des ans.

 

 

J’ai bien pris connaissance de cette obligation d’information.  Mais justement où s’arrête celle-ci et où commence le devoir de discrétion…  Nos stats sont à dispo du public depuis toujours. Pour cela il n’y a pas de problème.

 

Mais avons-nous le droit par exemple d’expliquer objectivement par exemple que la surface à laquelle nous sommes destinée ne nous permettra plus de proposer tel ou tel service ?

Sachant que l’étude de projet est publique.

 

Alternative, avons-nous le droit d’informer l’opposition du conseil municipal ?

Dans le sens pouvons-nous répondre à toutes leurs questions ? Etant données qu’il sont élus également ? ou le faites qu’ils soient l’oppositions nous oblige-t-il à la même discrétion que celle envers le public ?

 

Nous avons contacté les représentants syndicaux, pour nous accompagner et rester dans les clous.  Même s’il est frustrant de ne pas pouvoir faire grand-chose je comprends bien ce que le statut de fonctionnaire implique…

 

Je dois dire que jusqu’à présent je n’ai jamais eu de conflit de ce genre à gérer. Et je crois que c’est dans ces moments que l’on voit, si être fonctionnaire nous est compatible ou non. Mais c’est un autre sujet…

 

Nous avons des dossiers plutôt bien fournis et détaillé pour défendre notre point de vue. Il va s’agir de savoir réunir tous ces éléments pour constituer un dossiers béton.

 

Merci pour les textes, je vais prendre connaissance de tout cela. (J’ai quelques soucis de connexion internet qui explique aussi mon temps de réponse).

 

Je pense à cela, lorsque que vous parlez de cette mobilisation… 

Nous avons un comité de bibliothèque constitué de citoyens, (et de nous bien sûr) je présume qu’ils n’ont pas le droit à plus d’informations que les autres ? Nous devons avoir la même discrétion ?

 

Merci, nous ferons de notre mieux, en respectant nos devoirs…  

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Merci pour votre réponse @Epsy

 

Je vais effectivement bien me renseigner sur la sécurité, en bibliothèque, ERP et pour la sécu au travaille, et ajouter d'éventuelle éléments à notre dossier d'arguments. J'ai également contacté le syndicat pour m'apporter des réponses complémentaires sur le sujet. 

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Le 17/10/2020 à 10:16, richard petit a dit :

Bonjour Nhyl,

Détrompez-vous. Je suis on ne peut plus sérieux. Je pourrais vous expliquer pourquoi mais ça prendrait des plombes et trop de place. Pour aller vite et évoquer en passant un aspect - un seul - de ce qui sous-tend mes remarques, qui prennent à contrepied l'imaginaire professionnel, relisez la parabole de La Fontaine, "La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf".

Sur ce, bonne journée... et bonne lecture.

 

Dans ce cas , je ne vous comprends pas non plus @richard petit... 

Le 16/10/2020 à 14:26, richard petit a dit :

Cela dit, je ne vous comprends pas. Vous faites état d'un projet de réaménagement qui va alléger considérablement votre travail et vous vous plaignez. Suppression de l'espace d'animation, réduction des services... je ne vous plains pas, je vous envie ! Et vous dites que ce n'est qu'un début : vous me faites saliver. Si je connaissais votre bled, j'adresserais illico une candidature spontanée au bienfaiteur qui le dirige.

 

 

 

Libre à vous de vous exprimer. Si cela est votre point de vue, il n'est visiblement pas le miens. 

Et avec plaisirs je vous préviendrez si un place se libère, pour que vous vous y sentiez à votre aise. 

 

Nihil obstat

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Le 18/10/2020 à 13:28, Nhyl a dit :

Mais avons-nous le droit par exemple d’expliquer objectivement par exemple que la surface à laquelle nous sommes destinée ne nous permettra plus de proposer tel ou tel service ?

 

Oui mais ponctuellement, quand un agent est absent. Et à ce niveau la précision d'Epsy concernant la présence d'un agent par étage est un exemple pertinent. Tout dépend de ta catégorie d'ERP . Si tu est dans les catégories 3 à 5, la législation reste floue, mais cela reste un argument recevable par les élus. Une simple simulation d'exercice incendie prouvera que la présence de 2 agents est necessaire...Le fait de recevoir des groupes d'enfants également. Si les animations se font sur réservation, comme tu le signales, il sera possible, si tu les situes à l'étage, de prévenir le public concerné. Et, d'une façon plus générale de situer à l'étage les services les moins "importants" (notion subjective, je ne connais pas tes publics).

 

Les élus sont en genéral assez frileux quand ils comprennent que leur responsabilité pénale pourrait être mise en cause. A toi donc d'argumenter dans ce sens.

Une réponse ENSSIB la dessus sur :

 

https://www.enssib.fr/services-et-ressources/questions-reponses/securite-dans-un-erp-et-nombre-de-titulaires-necessaires

 

L'existence d'un comité de lecteurs est une possibilité très intéressante. Tout dépend de sa composition, si c'est une commission paritaire (mauvais signe) ou non. Tout dépend des conditions de sa création, de son Règlement intérieur, de sa composition et de ses compétences reconnues. Ainsi évidemment que de son statut (association etc....). Très difficile de te répondre hors contexte. Mais s'appuyer sur ce comité ou cette commission est un atout appréciable. As-tu des bénévoles non mentionnés, dans ton equipe ?

 

Un exemple de Règlement sur :

https://www.lux71.fr/documents/portal503/278720_comite_de_lecteurs.pdf

 

Pour ce qui est de prévenir en douce les élus de l'opposition, ne joue surtout pas à ça. Cela finira par se savoir. Souvent ces elus sont exclus des commissions et, selon les communes, de pas mal d'informations. J'ai été payé pour le savoir il y a quelques années en dénonçant un marché public trafiqué -j'étais pourtant dans mon bon droit sur ce plan-, mais on m'a fait comprendre, suite à une visite de la DGCCRF, qu'il valait mieux pour moi de la fermer. On saura tout de suite que ça vient de toi. Et là on tombe dans le manquement au devoir de loyauté envers ton employeur, s'ajoutant au reste. D'une façon générale n'oublie jamais qu'en tant que fonctionnaire tu n'as à t'adresser qu'a un fonctionnaire-relais : ton DGS. Jamais directement à un élu. Ou dans des cas précis à une personne en charge de ton dossier, par exemple le directeur des services techniques. Et bien sur à la Commission culture, dans le cadre des réunions de travail et bilans prévus.

 

Une seule règle en FPT, bien que non écrite : pas de vagues 

 

Pour le reste, ton autonomie de gestion, pas de réseau, et tes chiffres de fréquentation sont d'excellentes choses. A titre personnel, je différencie toujours le fréquentant-emprunteur du fréquentant non emprunteur. Aux élus d'additionner ou non ces deux chiffres, c'est leur affaire. Mais il est clair que si tu dois faire des choix de localisation de services (etage ou rez de chaussée), et de tenir compte de normes d'encadrement par exemple, il serait preférable de bien mettre en evidence le type de services qui fait le plus gros du chiffre. Avec la vogue des tiers lieux, de nombreuses structures ont désormais une fréquentation où l'on se rend vite compte que ce n'est plus l'emprunt de documents qui prime, ce qui peut changer la donne quand on réamenage des locaux notamment.

 

D'une façon generale, le public s'adresse à ses élus et le fonctionnaire à sa hierarchie. Il m'est arrivé d'afficher bien en vue, pour le public, suit à des modifications imposées par les élus, "en cas de remarques sur les horaires, s'adresser à M. Untel, président de la Commission culture. Permanences tel jour (un elu reçoit le public) etc...". Ainsi le personnel se protège, n'a pas à se laisser aller à des commentaires personnels etc.

 

En démocratie on a les service public qu'on mérite. C'est une citation. Elle signifie bien que le public (ou ses représentants dans le cadre d'une association de lecteurs) a élu ses représentants et est habilité à leur demander des comptes si le service public déconne. Nous, non. Et nous n'avons pas à recevoir en pleine poire les récriminations d'un public mécontent d'une décision des élus du peuple. Si c'est le cas, nous pouvons en informer le DGS, c'est tout. A lui de faire remonter ou non l'information.

Modifié par Ferris
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Bonjour @Ferris

Oui mes infos ne sont pas complètes, mais il ne sera pas vraiment possible d’installer un service moins important à l’étage, l’idée est (compte tenue de la surface) de séparer l’espace pour les adultes et celui pour les enfants. 

A part se séparer d’une bonne partie de notre fond (ce qui n’est pas incertain dans tous les cas) il sera difficile de garder un espace suffisant pour les animations. Non seulement en termes d’espace de stockage et préparation de celles-ci que pour les activités elles-mêmes. Bien qu’il reste évidemment toujours possible de proposer des choses même dans de petit espace. Mais, je voulais dire que ce que l’on propose actuellement ne sera plus possible. A repenser totalement et réduction de service évident.  

Mais je vais me pencher sur les questions de sécurités, pour étoffer notre dossier.

 

Il s’agit simplement d’un comité, composé de citoyens, mais sans aucun règlement, ce n’est pas non plus une association. Ce sont juste des petits groupes destinés à faire participer les habitants à la vie communale. 

Nous n’avons pas de bénévoles dans notre équipe à proprement parlé, mais nous en avons qui nous aident lors des animations.  Compte tenue de toutes les restrictions que tu m’as confirmé, je compte évidement sur leurs actions et leurs implications.

 

Non non, je ne voulais pas du tout les prévenir en douce.  C’est plutôt qu’ils commencent à poser pas mal de questions un peu partout. Et je voulais savoir dans quelle mesure nous avions le droit de leurs répondre. Puisqu’ils restent des élus. Et que dans mon esprit, ils ont un certain droit à l’information comme les autres conseillers.  Mais je comprends ce que tu m’as dit.  Et effectivement eux, doivent demander les informations auprès de notre DGS, mais pas directement à nous.

 

Notre fréquentation la plus importante reste les personnes qui profitent des services d’emprunt et de lecture sur place. (env. 75% de notre fréquentation). Je dois avoir quelque part la différence entre les emprunts et non-emprunt. Mais pas dans le bilan. Mais il peut être intéressent d’aller chercher cette info.

 

Merci pour toutes tes informations, elles me seront très utiles. Je n’avais jamais eu ce genre de soucis, (une chance pour moi jusqu’à présent).  

 

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@Nhyl

 

ton comité de lecteurs n'a malheusement aucune valeur légale. Pas plus du moins qu'un registre des suggestions ou autre types d'interventions de ce genre sur un site par exemple. A toi de rendre cela valide aux yeux des élus comme un instrument représentatif de ton lectorat. Si tu as des benévoles, fais en sorte qu'ils soient reconnus comme tels. Ils peuvent avoir du poids.

Tu as en fait deux possibilités https://www.lireetfairelire.org/content/la-charte-du-lecteur-benevole-24080, injustement peu connu et utilisé.

ou le grand classique https://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/1973-charte-du-bibliothecaire-volontaire.pdf

qui donne droits et devoirs, et surtout un statut au bénévole. Et c'est à que ça peut coincer, certains bénévoles ne souhaitant pas s'engager sur ce terrain.

 

Séparer espace adultes et espace jeunesse n'est pas un problème à priori sauf s'il y a modification des possibilités d'accueil, des surfaces publiques et plus encore baisse quantitative de l'offre. Tout ce qui importe et doit être mis en avant, c'est la baisse de l'offre et de la qualité de l'accueil. Avec des données mesurables. Si 75% de la fréquentation est représentée par des emprunteurs et que l'offre(en documents ou espaces) est destinée à baisser, le diagnostic est clair : aucune baisse de l'offre quantitative ne peut être acceptée. C'est clairement un déclassement de ta structure. Ce devra être le point central de ton combat. Et la BDP doit pouvoir t'aider à ce niveau, sur la base de sa typologie des structures 

https://mediatheque.cotedor.fr/espace-professionnel/gerer-la-bibliotheque/167-comment-connaitre-la-typologie-d-une-bibliotheque

 

Maintenant si l'offre (budgétairement parlant) ne bouge pas, mais que TU fais le choix de la baisser pour récupérer en "surface livres" (pour faire simple) de la place pour conserver de la "surface animation", c'est ton choix. Là on entre dans la problématique de la conception du "cœur de métier". Autant je te soutiens dans le maintien des services existants, autant je te dis que tu es à la croisée des chemins : maintenir à tout prix l'offre d'animations ou maintenir à tout prix l'offre lectorale.

 

A moins que du bénévolat fidélisé et reconnu ne te permette de maintenir les deux.

 

Pour les statistiques, permets moi de te donner un brin de vécu, au bout de 39 ans de carrière et 5 bibliothèques : Les élus préfèrent les faux bons chiffres à de vrais mauvais chiffres. Tout est dans la façon de présenter ta "fréquentation" (terme de plus en plus vague). Tu peux être ur d'une chose: ils ne te demanderont jamais de détailler. Surtout si ton "global" est bon. Revers de la médaille : le jour où tu es dans le besoin et que tu dois "sortir" de mauvais chiffres" qui le prouvent, ils vont être étonnés.....

 

Tu peux à ce niveau (surface supplémentaire à gérer, peu de personnel, volonté des élus, bénévoles etc...) prendre contact en MP avec @Oxymore

Modifié par Ferris
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