Commission RH Posté(e) le 26 janvier 2022 Share Posté(e) le 26 janvier 2022 Le site biblio-covid a été mis à jour dès le 24 janvier Pour l’accueil du public Les bibliothèques concernées auparavant pas le passe sanitaire le sont désormais pour le passe vaccinal. L’exception demeure pour la BnF, la BPI et les bibliothèques de l’enseignement supérieur ainsi que pour la fréquentation des autres bibliothèques à des fins d’étude et de recherche. Le passe vaccinal n’est exigé qu’à partir de 16 ans. Les jeunes de 12 à 15 ans doivent présenter un passe sanitaire. Le masque est exigé à partir de 6 ans jusqu’au 15 février 2022. Pour le personnel Comme le précise le site service-public.fr, les agents auparavant soumis au passe sanitaire le sont désormais au passe vaccinal. C’est-à-dire les personnes exerçant dans les lieux, établissements, services ou événements où le passe vaccinal est demandé aux usagers, sauf lorsque leur activité se déroule dans des espaces non accessibles au public (par exemple, des bureaux) et/ou en dehors des horaires d'ouverture au public. Pour les intervenants Les animations et les formations organisées par la bibliothèque pour les usagers sont soumises au contrôle du passe sanitaire (pour les intervenants, artistes, auteurs et pour le public). La seule exception concerne les formations organisées par les bibliothèques à destination des professionnels, couvertes par l'exception "pour motifs professionnels", et qui peuvent se dérouler sans passe sanitaire. Quant aux visites de classes ses conditions sont décrites sur la FAQ du ministère de l'Education nationale à la rubrique Application des passes sanitaire et vaccinal / Les passes sanitaire et vaccinal s'appliquent-ils aux personnels, accompagnateurs et élèves lors des sorties scolaires et des activités périscolaires ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 26 janvier 2022 Share Posté(e) le 26 janvier 2022 Bonjour Est-ce qu'il est possible de modifier le site pour changer le dernier tiret par autre chose. Sinon, on a l'impression que le contrôle d'identité ne concerne que les mineurs. Concernant les mineurs fréquentant la bibliothèque dans le cadre de sorties réalisées dans un cadre privé et non scolaire : – Moins de 12 ans : pas de présentation de passe vaccinal ni sanitaire – De 12 à 15 ans : présentation d’un passe sanitaire – Plus de 16 ans : présentation d’un passe vaccinal – Un contrôle d’identité pourra être effectué en cas de doute sur la concordance entre le passe vaccinal présenté et l’identité de la personne (exemple : date de naissance qui ne semble pas correspondre à l’âge de la personne qui se présente) : « Toutefois, lorsqu’il existe des raisons sérieuses de penser que le document présenté ne se rattache pas à la personne qui le présente, les personnes et services autorisés à en assurer le contrôle peuvent demander à la personne concernée de produire un document officiel comportant sa photographie afin de vérifier la concordance entre les éléments d’identité mentionnés sur ces documents. Les personnes et services autorisés, dans le cadre du présent alinéa, à demander la production d’un document officiel comportant la photographie de la personne ne sont pas autorisés à conserver ou à réutiliser ce document ou les informations qu’il contient, sous peine des sanctions prévues au dernier alinéa du E du présent II. » Ici, puisque je suis chargé du contrôle du pass, j'ai quand même plusieurs questions : 1) Comment détermine-t-on l'âge d'un ado exactement ? 2) Comment fait-on avec les femmes mariées ? En effet, j'ai sans arrêt ce problème de "non concordance" entre ce qui est affiché lors du contrôle par l'application et le nom de la femme mariée telle que je la connais, parfois depuis des décennies. Encore une fois, on voit un texte écrit à la va-vite dans des hémicycles, sans aucune vérification des problématiques sur le terrain. A croire que les députées et sénatrices ne sont pas soumises au contrôle du pass au quotidien. Pourtant, ils se réunissent régulièrement à plusieurs dizaines, voire centaines, dans les différents assemblées. Enfin, si vous avez la réponse à mes questions, je suis preneur de réponses. Je ne peux quand même pas demander à toutes les femmes mariées de me montrer leur carte d'identité à chaque fois. Si ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BiblioEdualk Posté(e) le 26 janvier 2022 Share Posté(e) le 26 janvier 2022 Il y a 4 heures, B. Majour a dit : – Un contrôle d’identité pourra être effectué en cas de doute sur la concordance entre le passe vaccinal présenté et l’identité de la personne (exemple : date de naissance qui ne semble pas correspondre à l’âge de la personne qui se présente) : « Toutefois, lorsqu’il existe des raisons sérieuses de penser que le document présenté ne se rattache pas à la personne qui le présente, les personnes et services autorisés à en assurer le contrôle peuvent demander à la personne concernée de produire un document officiel comportant sa photographie afin de vérifier la concordance entre les éléments d’identité mentionnés sur ces documents. Les personnes et services autorisés, dans le cadre du présent alinéa, à demander la production d’un document officiel comportant la photographie de la personne ne sont pas autorisés à conserver ou à réutiliser ce document ou les informations qu’il contient, sous peine des sanctions prévues au dernier alinéa du E du présent II. » Bonsoir, Je me suis permis de souligner quelques mots. Je n'ai jamais de doute. Et puisque la loi se borne à indiquer des possibilités, je ne vais pas me faire plus royaliste que le roi, surtout quand ma tutelle ne donne aucune consigne d'excès de zèle. "Pouvoir" n'est pas "devoir". Surtout quand on joue sur les mots pour ne pas écrire "pièce d'identité" (tout le monde a un avis de recherche d'Interpol à son nom dans la poche, n'est-ce pas ?) Au bout d'un moment, quand on en arrive à pondre des lois aussi vagues et sans impératif, où c'est le pégu sur le terrain qui décide tout seul sur son seul feeling, je ne vois pas pourquoi je les interpréterais de façon précise et impérative. Flûte alors. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Commission RH Posté(e) le 28 janvier 2022 Auteur Share Posté(e) le 28 janvier 2022 @B. Majour : votre remarque concerne le site Biblio-covid. Merci, nous la transmettons. @B. Majour et @BiblioEdualk : il est raisonnable de n'être pas plus royaliste que le roi. Les textes officiels sont reproduits pour que chacun en ait connaissance, cela ne vaut pas approbation mais permet l'interprétation. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BiblioEdualk Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 Nous devons séparer les moins et les plus de 12 ans, pour savoir à qui ne pas réclamer le précieux sésame, sanitaire ou vaccinal. Nous devons réclamer une preuve de vaccination aux usagers de plus de 12 ans, acte digne de la collaboration des années noires selon certains (sic) Nous devons expliquer qu'il faut le QR-code (tiens, voilà un truc has-been, ou plutôt never-been, qui connaît maintenant son heure de gloire ! ) Nous devons convaincre certains que le papier crado qu'ils trimballent sans précaution dans la poche depuis des mois nécessiterait d'être remplacé par une version neuve Nous devons expliquer patiemment à M. Michu que oui, même s'il vient tous les jours, on doit lui demander le passe à chaque fois. Nous devons expliquer pourquoi le QR code de la 3e dose ne passe pas, parce qu'il faut attendre 1 semaine, ce que PERSONNE ne sait Nous devons expliquer les lois, leur application, à des gens qui sont paumés dans ces changements, autant que nous (sauf que nous on est obligé d'essayer de comprendre) Nous devons leur rappeler qu'il faut mettre du gel à l'entrée, même s'ils en ont mis dans le magasin d'à côté. Nous devons leur rappeler régulièrement que le masque est obligatoire à l'intérieur, que ce n'est pas négociable, ceci même s'il n'y a personne autour, même si la gravité est si forte qu'il tombe tout seul Nous devons être sûr que le lecteur qui a son masque sur le menton ne vient pas de se moucher, de boire un coup, de grignoter un truc... au risque de les énerver (je les trouve crispés sur ce point en ce moment) Nous devons rappeler que le masque c'est AUSSI sur le nez. Tout ça est obligatoire. Donc autant se passer de ce qui n'est pas obligatoire PS : j'en profite pour remercier l'écrasante majorité de nos usagers qui sont souriants, aimables, qui plaisantent de tout ce bazar, qui font preuve de patience le temps que le téléphone se décide à lire le QR code, qui posent des questions, qui discutent, qui nous souhaitent bon courage, qui s'excusent platement d'avoir oublié de mettre leur masque, et surtout, SURTOUT : qui continuent à venir dans les bibliothèques ! C'est pénible de rester à l'entrée à biper des codes, mais mine de rien, papoter 5 secondes avec eux, ça fait du bien Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 Il y a 2 heures, Commission RH a dit : @B. Majour : votre remarque concerne le site Biblio-covid. Merci, nous la transmettons. @B. Majour et @BiblioEdualk : il est raisonnable de n'être pas plus royaliste que le roi. Les textes officiels sont reproduits pour que chacun en ait connaissance, cela ne vaut pas approbation mais permet l'interprétation. Merci à vous pour la transmission. Et, effectivement, je vois que nous sommes d'accord sur le sujet. Voilà qui fait du bien à lire et à entendre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a une heure, BiblioEdualk a dit : Nous devons expliquer pourquoi le QR code de la 3e dose ne passe pas, parce qu'il faut attendre 1 semaine, ce que PERSONNE ne sait Pareil pour une contamination Covid, qui vaut 3e dose. (Enfin, peut-être, ce n'est pas clair) Pour la 3e dose, l'ancien pass est toujours valide, le temps des 8 jours. Mais il ne faut pas avoir téléchargé et écrasé le précédent sur son téléphone portable. Le format papier a encore de beaux jours devant lui. il y a une heure, BiblioEdualk a dit : Nous devons être sûr que le lecteur qui a son masque sur le menton ne vient pas de se moucher, de boire un coup, de grignoter un truc... au risque de les énerver (je les trouve crispés sur ce point en ce moment) Ah ? Pas vu dans les textes de loi, cette obligation de ne pas se moucher, boire un coup ou grignoter un truc. On doit porter le masque dans les ERP. Mais quid des zones de restauration ? Ou même de l'extérieur ? Avant de revenir dans les murs. (je les trouve crispés sur ce point en ce moment) Tu m'étonnes. Surtout si on les piste pour savoir s'ils ont mangé, bu, ou s'ils se sont mouchés... Surtout en hiver. Plus que les toilettes pour être tranquille. En tout cas, merci pour tes réponses et ton P.S. qui n'est que trop vrai. N'empêche, tu as du bol : 5 secondes de contrôle , quand des fois je bataille une minute avec le zoom, avec les reflets des néons, que je dois toucher le portable de la personne (eh oui) pour bien le positionner sur la table, pour élargir le QR-Code, etc. Et ça de 9h30 à 18h00, le mercredi et le samedi, toute la journée. Quasi non stop, en solo, avec en moyenne 60 à 70 personnes/jour. Dont beaucoup d'enfants ou ados, qui viennent, "ouf !" (merci aux collègues de Grenoble, Lyon, etc.), pour des recherches. Vivement que ce pass trépasse ! Hum, des fois que ça intéresserait quelqu'un qui en a marre de faire du... "contrôle", tu as ça : A raison de 800 euros par borne installée, l’acquisition n’est pas hors de prix, considère l’adjoint aux personnels. « La lecture du code se fait à l’aide d’une tablette programmée que l’on pourra facilement reconvertir » renchérit-il. Le principe de la borne d’autocontrôle est simple. Une diode verte s’allume si le QRcode présenté est bon, la diode est rouge, dans le cas contraire. « Autocontrôle ne veut toutefois pas dire absence de contrôle » professe Pierre Mériaux. En cas de diode rouge, il incombera aux agents de s’enquérir de comprendre d’où vient le problème. https://www.lagazettedescommunes.com/778747/passe-sanitaire-en-bibliotheque-des-bornes-dautocontrole-a-grenoble/ Au moins les gens s'auto-contrôleront et vérifieront, eux-mêmes, la concordance de leur identité. Ce sera beaucoup beaucoup plus simple pour tout le monde. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BiblioEdualk Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a une heure, B. Majour a dit : Pour la 3e dose, l'ancien pass est toujours valide, le temps des 8 jours. Mais il ne faut pas avoir téléchargé et écrasé le précédent sur son téléphone portable. Le format papier a encore de beaux jours devant lui. L'appli garde les anciens QR, ce qui est bien, suffit d'afficher le précédent. Par contre, j'ai déjà eu des usagers adeptes du papier (et il y en a beaucoup, + ceux qui enregistre le code sur le portable sans l'appli, ou qui le prennent en photo) qui avaient jeté leur ancienne attestation... Là c'est un problème, et venant d'une mauvaise communication de nos décideurs sur le délai de la 3e dose (qui est comme celui de la 2e dose en fait) Donc pour moi, l'appli est hélas supérieure au papier ici... il y a une heure, B. Majour a dit : Ah ? Pas vu dans les textes de loi, cette obligation de ne pas se moucher, boire un coup ou grignoter un truc. On doit porter le masque dans les ERP. Mais quid des zones de restauration ? Ou même de l'extérieur ? Avant de revenir dans les murs. (je les trouve crispés sur ce point en ce moment) Tu m'étonnes. Surtout si on les piste pour savoir s'ils ont mangé, bu, ou s'ils se sont mouchés... Surtout en hiver. Plus que les toilettes pour être tranquille. Ce n'est pas tout à fait ce que je disais. Il m'arrive de rappeler à l'ordre un lecteur avec le masque sur le menton, qui me répond qu'il venait juste de boire/avaler un truc/se moucher. Et je trouve que j'ai de plus en plus de tons agressifs. Peut-être à cause des rhumes d'hiver Et de mon côté, un gros doute : c'est vrai, ou il me pipote ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 Il y a 4 heures, BiblioEdualk a dit : L'appli garde les anciens QR, ce qui est bien, suffit d'afficher le précédent. Par contre, j'ai déjà eu des usagers adeptes du papier (et il y en a beaucoup, + ceux qui enregistre le code sur le portable sans l'appli, ou qui le prennent en photo) qui avaient jeté leur ancienne attestation... Là c'est un problème, et venant d'une mauvaise communication de nos décideurs sur le délai de la 3e dose (qui est comme celui de la 2e dose en fait) Donc pour moi, l'appli est hélas supérieure au papier ici... Ah super, c'est bon à savoir. La personne qui a eu le problème ne le savait pas. Et refusant d'avoir un portable perso, je n'ai pas les moyens de vérifier. Mais elle avait son papier. Comme beaucoup d'anciens. (qui ne me parlent pas de "collabo", mais d'Ausweis...) Il y a 4 heures, BiblioEdualk a dit : qu'il venait juste de boire/avaler un truc/se moucher. Et je trouve que j'ai de plus en plus de tons agressifs. Peut-être à cause des rhumes d'hiver Et de mon côté, un gros doute : c'est vrai, ou il me pipote ? juste de boire => réponse : uniquement de la vodka... ou du whisky, pour tuer le virus. avaler un truc => réponse : si c'est pas du chocolat, c'est non ! (ils ont le droit de manger dans la bibliothèque ?) se moucher => réponse : uniquement dans votre coude... Ah non, c'est vrai, ça pour les éternuements. réponse 2 : vous êtes drôlement discrèt(e), j'ai rien entendu. Recommencez un coup pour voir. Est-ce qu'ils te pipotent ? Pas de doute = je fais confiance au lecteur. C'est beaucoup plus simple à gérer. Comme je le pratique depuis le début avec les femmes mariées... sauf que je sais maintenant qui sont les mariées, et les autres. Ce qui n'est pas normal, puisque c'est une donnée personnelle et privée. Et, pour l'instant, je n'ai pas beaucoup de masque au bas du menton. 6 classes fermées en élémentaire, plusieurs au collège. Et plein de familles qui m'appellent ou me mailent pour demander la prolongation de leurs livres pour raison de Covid. L'Omicron se balade à fond depuis Noël. Même avec trois doses pour la moitié de la population, et les jeunes vaccinés. Dire qu'à trois mois près, on avait une vaccination gratuite de toute la jeunesse. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 8 février 2022 Share Posté(e) le 8 février 2022 sur la borne d'autocontrôle, ne nous leurrons pas, les établissements qui l'utilisent ne vont pas vérifier si l'auto-contrôle est bien fait, si l'usager n'utilise pas le passe d'un autre. Ce qui me peine énormément est que l'on se retrouve avec les "gentils" bibliothécaires dans les villes où le passe n'est pas exigé pour les mineurs au nom de la non discrimination et les "méchants" qui vérifient pour tous. Et l'on oublie au passage tous les immunodéprimés, tous les vulnérables pour qui venir en bibliothèque peut être source d'angoisse car au contact de personnes non vaccinées. Je ne suis d'ailleurs pas certaine que le fait de ne pas vérifier le passe fera exploser les fréquentations des bibliothèques... Et sinon, quand je suis de "passe", c'est plus d e5 secondes que je papote avec la majorité de nos usagers qui pour la plupart sont agréables, courtois... et nous remercient quand on leur explique comment cela fonctionne, qu'ils peuvent récupérer une version papier de leur passe en pharmacie, qu'on les aide à télécharger l'appli (pour ceux qui veulent et nous demandent). D'ailleurs ce poste avancé a un effet collatéral intéressant: nous pouvons leur donner des indications, répondre à des questions... C'est en fait un 1er accueil qui a des avantages. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BiblioEdualk Posté(e) le 8 février 2022 Share Posté(e) le 8 février 2022 Il y a 1 heure, Louve a dit : Et sinon, quand je suis de "passe", c'est plus d e5 secondes que je papote avec la majorité de nos usagers qui pour la plupart sont agréables, courtois... et nous remercient quand on leur explique comment cela fonctionne, qu'ils peuvent récupérer une version papier de leur passe en pharmacie, qu'on les aide à télécharger l'appli (pour ceux qui veulent et nous demandent). D'ailleurs ce poste avancé a un effet collatéral intéressant: nous pouvons leur donner des indications, répondre à des questions... C'est en fait un 1er accueil qui a des avantages. J'ai réalisé récemment que je n'ai jamais autant parlé avec les usagers que depuis que je "fais des passes" (désolé, pas pu résister à la blague vaseuse du moment... ), vu que d'habitude je suis surtout en salle, peu à l'accueil centralisé. Il y a des habitués dont j'ai découvert le son de la voix à cette occasion ! Et c'est bien ! (mais j'ai la chance de ne pas avoir eu de c...ard agressif, contrairement à une collègue qui semble les attirer ) Et il est vrai qu'on joue un rôle d'information essentiel sur comment fonctionne tout ce bazar. Pour la borne, je suis dubitatif. Je crains le syndrome "caisses automatiques de supermarché" : l'usager/client fait tout tout seul, mais il faut une hôtesse/agent dès qu'un truc ne passe pas. Et des trucs qui ne passent pas, c'est tout le temps... Ajoutons que tout le monde n'a pas de QR code. Et l'automatisme répond rarement aux besoins de l'usager, mais surtout à la volonté de l'entreprise/administration de payer moins de personnel... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 9 février 2022 Share Posté(e) le 9 février 2022 Il y a 15 heures, BiblioEdualk a dit : Pour la borne, je suis dubitatif. Je crains le syndrome "caisses automatiques de supermarché" : l'usager/client fait tout tout seul, mais il faut une hôtesse/agent dès qu'un truc ne passe pas. Et des trucs qui ne passent pas, c'est tout le temps... Ajoutons que tout le monde n'a pas de QR code. Et l'automatisme répond rarement aux besoins de l'usager, mais surtout à la volonté de l'entreprise/administration de payer moins de personnel... Soyons clairs, les bornes d'auto-contrôles ont été installées car les bibliothécaires refusaient de vérifier les passes. Certaines villes ont embauché des vigiles via des sociétés privées pour répondre à la demande des bibliothécaires de ne pas contrôler les passes. Quand aux usagers agressifs, désagréables, même sans le passe ils fréquentent nos bibliothèques et nous savons tous que certains collègues ont régulièrement des difficultés face aux publics moins dociles ou qui ne correspondent pas à leurs attentes. Tout dépend de la posture. J"ai eu affaire avec quelques récalcitrants (surtout en.juillet dernier) puisque le choix que nous avons fait dans mon réseau a été de confier dans un 1er temps cette tâche aux cadres puis ensuite à tous les agents. Certes le passe ne règle pas tout mais dans la théorie du gruyère il.est un des éléments de lutte contre cette épidémie. Épidémie dont on disait "elle touche les vieux, elle touche les gros, elle touche ceux qui ont des facteurs de comorbidités ". Oui, elle touche les vulnérables, ce que chacun d'entre-nous peut-être à un moment donné. Elle touche aussi aujourd'hui les enfants, pas dans les proportions de mars 2020 mais quand même, depuis janvier il y a des dizaines d'enfants qui sont morts suite à un covid, d'autres infectés avec des séquelles et tous les autres pour lesquels pour le moment nous n'avons aucune idée de ce que cela donnera plus tard car nous n'avons pas de recul. Bref, je suis gênée par l'incohérence du passe, exempter les BU, la BNF, la BPI, les archives dépasse ma compréhension, ne pas avoir rendu obligatoire la vaccination (au même titre que la variole, la tuberculose, la polio en leurs temps) également mais je ne suis pas persuadée que ne pas vérifier les passes va augmenter la fréquentation. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BiblioEdualk Posté(e) le 9 février 2022 Share Posté(e) le 9 février 2022 Oui, Louve, vous avez raison sur le motif d'installation des bornes. Mais je voulais seulement rappeler que la borne ne gère pas 100% des contrôles, il faut de fait un être humain à côté car il y a toujours des cas que la borne ne sait pas gérer. Evidemment, je pars du principe qu'on fait les choses sérieusement, et qu'on fait en sorte d'être sûr que tout le monde est bien contrôlé et a un passe valide. Si on part du principe que la borne gère 100% des cas, et qu'on ne vérifie rien, là... Il y a 3 heures, Louve a dit : Quand aux usagers agressifs, désagréables, même sans le passe ils fréquentent nos bibliothèques et nous savons tous que certains collègues ont régulièrement des difficultés face aux publics moins dociles ou qui ne correspondent pas à leurs attentes. Tout dépend de la posture. Là, je ne suis pas du tout d'accord sur l'analyse. Tout n'est pas de la faute de contrôleur ! Oui, on a des usagers bougons ou agressifs lors du contrôle, mais on connaît, on a les mêmes en temps normal. On connaît aussi les cas psychiatriques avec un comportement agressif - hélas. Et ceux qui sont sous l'effet de substances diverses - hélas aussi. On peut quand même se demander de temps en temps s'il est légitime de se faire agresser verbalement voire physiquement dans son travail... Je suis bibliothécaire, ni psy, ni assistant social, ni flic. Et moi-aussi j'ai le droit d'être traité correctement. Mais le fait est que, depuis le début de ce bazar, on a aussi des gens qui cherchent le conflit, qui sont en colère et veulent faire payer cette colère à quelqu'un, n'importe qui. On en a tous autour de soi, parmi sa famille, ses amis. On sait qu'il ne faut surtout pas aborder ce sujet sinon ça monte dans les tours (et ça marche dans les deux sens, évidemment). Une partie rumine cette colère dans leur coin, ou sur les réseaux sociaux, mais une autre partie va au contact. Ils sont minoritaires, mais quand le cas se produit, ce n'est pas la faute de celui qui contrôle ! Oui, les provocateurs sont venus au début, au retour du 1er confinement, puis sont passés à autre chose en constatant que l'entrée leur reste interdite à cause de leur choix. Sauf qu'au moins chez nous, ils réapparaissent ponctuellement. On a encore eu hier un "usager" agressif qui cherchait le conflit. Peut-être pas bien dans sa tête, donc pas sa faute, mais pour la victime de l'agression, ça change quoi ? Sans oublier l'effet domino, l'agressivité crée l'agressivité ou au moins la fatigue, qui impacte forcément le comportement. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 9 février 2022 Share Posté(e) le 9 février 2022 Bien entendu, la situation actuelle est particulière mais ces usagers pénibles, aux comportements inappropriés, nous y sommes confrontés en temps ordinaire et tout le monde n'a pas les mêmes capacités d'y faire face. Gérer l'accueil c'est une compétence, pas nécessairement innée, il y a des techniques, des postures. Ainsi dans mon établissement sur les heures de forte affluence où il faut être 2 à la vérification du passe (voire 3), j'ai donné comme consigne de veiller à équilibrer les binômes ou trinômes car nous savons qui a des difficultés sou non. C'est un fait à prendre en compte. Bien entendu, quand un usager dépasse les bornes je n'ai aucun scrupule à signifier une exclusion (et pas uniquement en tant de covid). et s'il faut faire appel à la police je rappelle toujours aux agents qu'il est important qu'ils déposent plainte. Ce qui'ils rechignent bien souvent ) à faire. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CharlesB Posté(e) le 9 février 2022 Share Posté(e) le 9 février 2022 @ Louve, @ BiblioEdualk, Bien d'accord avec vous sur nombre de points. Difficile de suivre la logique parfois (BU;, Bn, Bpi, BM... et sur d'autres aspects encore), "gentils" et "méchants" bibliothécaires, contact... Ce dernier point est peut-être le plus marquant : le contrôle du pass est tout sauf agréable, mais il nous a permis de nouer des contacts avec les usagers, même avec des "mauvais coucheurs" parfois, de créer une relation que nous n'avions pas forcément avant. Et nous avons (et nous continuons) effectivement beaucoup renseigné les publics (où imprimer un pass, pourquoi cela ne marche pas, le délai de validité après la troisième dose, les évolutions régulières des règles, etc.), et nous nous sommes sentis utiles dans ce grand bazar. Ce n'est, hélas, pas toujours reconnu, même par la collectivité de tutelle... Est-ce notre rôle ? On peut débattre longtemps, mais dans ce moment si particulier, c'était peut-être aussi notre rôle. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 9 février 2022 Share Posté(e) le 9 février 2022 Il y a 23 heures, Louve a dit : Ce qui me peine énormément est que l'on se retrouve avec les "gentils" bibliothécaires dans les villes où le passe n'est pas exigé pour les mineurs au nom de la non discrimination et les "méchants" qui vérifient pour tous. Bonjour Louve C'est un peu binaire, non ? Tu as des collectivités où les élus choisissent d'être plus "agréables" à leur population, ou non. Tu as des collectivités où on ne laisse pas le choix aux agents. Et tu as des moyennes ou grandes villes où il vaut mieux être plus prudent qu'ailleurs, à cause du brassage de population. Tout ne dépend pas des agents. Pareil pour les bornes automatiques. On les installe parce que le personnel de contrôle, en surplus, ça coûte un bras, même les deux. Et, comme de bien entendu, il n'y a pas compensation de l'Etat. Sinon on aurait tous notre agent de contrôle à demeure. Ou nos bornes automatiques. BU, BNF, BPI, tout cela dépend l'Etat, non ? Pas de contrôle = pas de dépense. Comme c'est pratique. Pourtant, les étudiants étaient la population la plus à risque de transmettre le Covid. Maintenant, ce sont les classes... et les classes, elles peuvent toutes venir, sans contrôle, dans nos ERP. Va comprendre (Si quelqu'un voulait nous achever, il ne s'y prendrait pas autrement. Mais les bibliothécaires ont la peau dure. ) Le 08/02/2022 à 15:34, BiblioEdualk a dit : depuis que je "fais des passes" Excellent. Perso, j'en étais resté aux tours de pass-pass. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 9 février 2022 Share Posté(e) le 9 février 2022 il y a 38 minutes, B. Majour a dit : il y a 38 minutes, B. Majour a dit : C'est un peu binaire, non ? Tu as des collectivités où les élus choisissent d'être plus "agréables" à leur population, ou non. Tu as des collectivités où on ne laisse pas le choix aux agents. Et tu as des moyennes ou grandes villes où il vaut mieux être plus prudent qu'ailleurs, à cause du brassage de population. Tout ne dépend pas des agents. Bonjour Bernard, Je t'invite à lire les posts des bibliothécaires mobilisés et consorts et tu verras que c'est bien ce message qui est envoyé. Chez-moi le contrôle du passe c'est 3 ETP par semaine soit 6% de l'effectif mais toujours moins cher qu'une borne ou un vigile de société privée. Oui, l'État est incohérent sur les accès aux bibliothèques, ce qui est très déplaisant mais ce n'est pas une raison pour ne pas réfléchir et franchement ces derniers temps , ce n'est pas toujours le cas. il y a 45 minutes, B. Majour a dit : et les classes, elles peuvent toutes venir ,sans contrôle dans nos ERP Ce n'est pas tout à fait ça, si tu lis le dernier protocole du ministère le "sans contrôle " pour les classes c'est uniquement si nous leur réservons des créneaux réservés sans brassage de public sinon c'est maisque, passe comme pour n'importe qui. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 10 février 2022 Share Posté(e) le 10 février 2022 Il y a 16 heures, Louve a dit : Bonjour Bernard, Je t'invite à lire les posts des bibliothécaires mobilisés et consorts et tu verras que c'est bien ce message qui est envoyé. Chez-moi le contrôle du passe c'est 3 ETP par semaine soit 6% de l'effectif mais toujours moins cher qu'une borne ou un vigile de société privée. Oui, l'État est incohérent sur les accès aux bibliothèques, ce qui est très déplaisant mais ce n'est pas une raison pour ne pas réfléchir et franchement ces derniers temps , ce n'est pas toujours le cas. Bonjour Louve Oh, je lis tout ce qui passe sur le Covid au niveau de la profession, des fois qu'on puisse faire certaines choses avec ce que certains ont gagné via leurs grèves. Mais ça reste une victoire à demi. Comme je l'ai dit plus haut, certains élus n'ont pas cédé, quitte à se séparer de leur agent si nécessaire. Il faut aussi pouvoir faire grève (quand on est tout seul, ce n'est pas possible), et avoir les moyens de faire grève (ce qui est un problème plus important encore, surtout avec une famille à charge). Et quand tu as une équipe sous tes ordres, tu n'es pas libre non plus. Sans compter qu'il faut gérer le long terme, l'après Covid et au-delà. Au niveau des élus, et au niveau de la population. Cette population (coeur de notre métier) que nous servons, aussi bien que possible. Dans les aléas et les incohérences. (J'aime bien ce mot "incohérent" que tu utilises, Louve. Mais si tu regardes les choses un peu plus à plat, tu verras que ce n'est pas si incohérent que ça. Surtout si tu le rapproches du mot "emmerder". Pareil tiens, depuis quand est-ce cohérent de déposer et de faire valider 500 parrainages devant le Conseil Constitutionnel, alors qu'on ne s'est pas encore déclaré ???. Comme le dit une humoriste célèbre : on ne nous dit pas tout ! Un autre précisait : Les hommes politiques sont marrants. Encore que je ne pense pas qu’ils nous feront un jour autant marrer qu’ils nous emmerdent. Notre président connait ses classiques.) Cette population que nous servons, aussi bien que possible, avec les "moyens" et les contraintes qui sont les nôtres. Là, je ne vois pas pourquoi tu/on devrait se considérer dans le camp des "gentils" ou des "méchants" bibliothécaires. On fait avec ce qu'on a. Sans avoir besoin de vouloir diviser entre le bon grain et l'ivraie... Cette division, comme le reste (opposition BM vs BU/BNF/BPI), est voulue, et bien entretenue. Suivant un principe connu : "divide et impera", diviser pour mieux régner. Machiavel. 1 La stratégie diviser pour régner En politique et en sociologie, diviser pour régner est une stratégie visant à semer la discorde et à opposer pour affaiblir et ainsi régner sur une population qui, si elle était unie, aurait les moyens de faire tomber le pouvoir en question. Ne tombons pas dans ce piège, Louve. Bonne fin de journée à toi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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