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Lettre ouverte aux candidat(e)s aux élections municipales


ABF

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Vous souhaitez proposer à la population des services répondant aux grands enjeux de notre société ?
Capable de fidéliser jusqu'à 25% de la population d'un territoire et de rendre des services au plus grand nombre, la bibliothèque municipale ou intercommunale est un échelon fondamental pour l’égalité territoriale, la citoyenneté et le développement économique du territoire.

 

J'ai noté une coquille dans la lettre adressée aux élus, c'est plutôt 30 % (avec la gratuité à la clef + un bâtiment neuf. Cf. Limoges, ou dans les petites communes).

 

Bien cordialement

  B. Majour

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C'est bien. C'est toujours bien, les lettres ouvertes, mais il y a des trucs qui peuvent ne pas être très parlants pour les élus ou récupérés à l'envers.


 


développement économique du territoire.(ça coûte des sous surtout...)


garants de la cohésion sociale (tu crois que le respect du pacte républicain ne passe pas d'abord par des aspects économiques comme le maintien des prestations sociales , du pouvoir d'achat etc...) 


bénéficier d’économies d’échelles (le but principal de la mise en réseau, c'est de faire des économies tout court, et donc de rendre un service finalement moins performant, surtout quand les dotations de l'état s'effondrent)


ou en l’inscrivant dans un équipement regroupant d’autres services.(on a déja pas beaucoup de visibilité, là on leur tend la perche...)


 


J"ai des doutes subitement.

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Bonjour,

 

pourrait-on en savoir plus sur le mode de diffusion de cette lettre ouverte ?

J'ai cru comprendre qu'elle allait être transmise à la presse, ce serait intéressant de savoir à qui, et combien de titres la publieront effectivement.

 

Par ailleurs, les adhérents ABF ont reçu cette information accompagnée du message suivant : "Nous vous invitons à diffuser largement cette lettre ouverte et à la transmettre aux élus sortants et aux candidats de votre territoire."

 

Je m'interroge sur cette invitation : en tant que professionnels soumis au devoir de réserve, il me semble un peu délicat d'échanger directement avec des candidats aux élections municipales, entrants ou sortants. Il est certes légitime de nous manifester sur notre domaine de compétence, mais en période électorale la prudence est plus que jamais nécessaire. Prendre l'initiative de contacter directement des candidats au sujet de leur programme et de leur profession de foi pourrait être mal interprété, voire considéré comme un manquement au devoir de réserve ?
Je suppose que le bureau national s'est interrogé là-dessus avant de lancer cette lettre ouverte ? J'aimerais avoir des retours là-dessus.

 

Merci !

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J'ai pensé à ce problème du devoir de réserve, et j'en ai conclu que si je fais passer cette lettre, c'est aux élus et candidats de la commune où j'habite, pas celle où je travaille.


Qu'en pensez-vous ?


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C'est une excellente idée, sauf que si y a pas de bibliothèque dans ma commune, je vais pas toucher grand monde.


 


Mais de toutes façons je ne suis pas persuadé que le devoir de réserve soit en cause. D'une part l'ABF n'est pas un parti politique ni n'a d'adhésion officielle ou officieuse à un parti quelconque et c'est une association reconnue d'utilité publique. D'autre part l'information est censée aller vers toutes les listes, sortantes ou postulantes, donc sans parti pris.


 


 le devoir de réserve « interdit au fonctionnaire de faire de sa fonction l’instrument d’une propagande quelconque ». Il s'agit d'une application du principe de neutralité du service public, néanmoins balancé par les droits dont bénéficie chacun (liberté d'expression, droits syndicaux etc.), y compris lorsqu'il est fonctionnaire.


 


Certes, localement, cela peut poser problème. Si l'on se trouve dans une commune qui a délaissé sa bibliothèque, n'a pas renouvelé les postes, a baissé les budgets etc...ou que vous êtes en conflit, ou même simplement en mauvais termes avec vos élus du moment, la diffusion de ce document peut apparaitre comme un coup "déloyal". Vous devez loyauté à votre élu, même s'il  nuit au service de lecture publique. Et comme l'opposition risque dans ce cas de s'emparer du sujet pour s'en faire une bannière de plus, on pourra trouver à y redire. Mais c'est au juge administratif de trancher. D'un autre côté, s'il faut en arriver là, c'est peut-être pas la peine...Donc attention aux contextes locaux.


 


Par contre je me demande ce qui se passerait si on affichait ça dans les locaux de la bibliothèque. En principe rien ne s'y oppose, le public a le droit à l'information, le message est ciblé "élus", mais c'est le public qui vote...


Modifié par Ferris
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"pas celle où je travaille" : tout à fait d'accord avec toi (je pensais avant tout à ce cas de figure quand j'ai posté mon message).


 


"de la commune où j'habite" : ça me semble possible, mais attention aux contextes locaux. Car même quand tu interviens en tant que citoyenne, tu n'abandonnes pas totalement ta casquette "fonctionnaire".


 


cf cet article de la Gazette :


"Venant contrebalancer leur liberté d’expression, le devoir de réserve impose aux agents, même en dehors de leur service, de s’exprimer avec une certaine retenue."


Donc attention à la façon de transmettre cette lettre, à qui, de façon publique ou non ("La publicité des propos est l’un des critères permettant d’apprécier l’atteinte à l’obligation de réserve.") etc.


Si tu n'émets aucune autre observation que la lettre, à mon avis il n'y a pas de pb.


 


Voir aussi www.fonction-publique.gouv.fr/fonction-publique/statut-et-remunerations-21#Obligation_reserve : 


Obligation de réserve


Le principe de neutralité du service public interdit au fonctionnaire de faire de sa fonction l'instrument d'une propagande quelconque. La portée de cette obligation est appréciée au cas par cas par l'autorité hiérarchique sous contrôle du juge administratif.


L'obligation de réserve est une construction jurisprudentielle complexe qui varie d'intensité en fonction de critères divers (place du fonctionnaire dans la hiérarchie, circonstances dans lesquelles il s'est exprimé, modalités et formes de cette expression).


C'est ainsi que le Conseil d'Etat a jugé de manière constante que l'obligation de réserve est particulièrement forte pour les titulaires de hautes fonctions administratives en tant qu'ils sont directement concernés par l'exécution de la politique gouvernementale.


A l'inverse, les fonctionnaires investis d'un mandat politique ou de responsabilités syndicales disposent d'une plus grande liberté d'expression.


La réserve n'a pas trait uniquement à l'expression des opinions. Elle impose au fonctionnaire d'éviter en toutes circonstances les comportements portant atteinte à la considération du service public par les usagers.


 


EDIT : Publication quasi simultanée de messages avec Ferris, on est d'accord : "attention aux contextes locaux"


Modifié par Isalabib
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Comme le dit Ferris, "l'ABF n'est pas un parti politique ni n'a d'adhésion officielle ou officieuse à un parti quelconque et c'est une association reconnue d'utilité publique. "


Cela veut dire que dans la commune où j'habite, il est peu probable qu'on me reproche une sortie de mon droit de réserve.


 


Et puis, honnêtement, le droit de réserve,si on le prend au pied de la lettre, est tout simplement une camisole. Tout est susceptible d'être retourné contre nous. Je commence à le trouver très lourd, ce devoir de réserve. Enfin, celui qu'on nous impose en dehors de notre service. Pendant notre temps de travail, je le considère indispensable.


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En fait le manquement au devoir de réserve est essentiellement une question d'interprétation et c'est donc la jurisprudence qui compte, plus que le texte. Certains juristes estiment même que ce trop fameux devoir de réserve n'existant pas dans les textes statutaires, on en use et abuse pourtant dans les services RH de façon éhontée pour faire pression sur les fonctionnaires.. On parle même d'une "légende urbaine". Ce n'est donc pas une camisole, en fait c'est une mauvaise farce, c'est l'ogre de service pour effrayer les petits enfants mais que personne n'a jamais vu car il se cache dans la forêt profonde de la Hierarchie, ce pays où l'on maintient les foules dans l'ignorance pour mieux assurer son pouvoir. Ce qui n'est pas le cas de l'obligation de discrétion qui est très définie.

 

Les droits et obligations des fonctionnaires d’État sont gérés par la Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 dans laquelle la notion de « devoir de réserve » n’existe pas... 
puce-68c92.gif Le « titre II du statut général des fonctionnaires de l’État et des Collectivité locales » - Loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 - qui porte sur les « dispositions statutaires » des fonctionnaires ne fait nulle part mention d’un quelconque « devoir de réserve »...

 

Rien ne restreint pour les enseignants (ni pour les fonctionnaires), la liberté de tout citoyen d’exprimer son opinion, de participer à une manifestation publique, de signer une pétition, etc. Cependant, il est interdit aux enseignants (et aux fonctionnaires) d’engager l’Éducation Nationale (ou leur ministère de tutelle) par leur prise de position en la liant à leur fonction.

 

Le devoir de discrétion n’est pas un devoir de réserve

Le devoir de discrétion (comprenant le secret professionnel et la discrétion professionnelle) interdit aux agents de révéler des informations portées à leur connaissance par des usagers ou d’autres agents de l’État au cours de l’exercice des fonctions.

 

La définition du « secret professionnel » se trouve dans l’article 26 de la loi 83-634 qui dit ceci :

 

« Les fonctionnaires sont tenus au secret professionnel dans le cadre des règles instituées dans le code pénal. Les fonctionnaires doivent faire preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. En dehors des cas expressément prévus par la réglementation en vigueur, notamment en matière de liberté d’accès aux documents administratifs, les fonctionnaires ne peuvent être déliés de cette obligation de discrétion professionnelle que par décision expresse de l’autorité dont ils dépendent. »

 

"il convient de rappeler, au plan des principes, que cette obligation de réserve ne saurait être conçue comme une interdiction pour tout fonctionnaire d’exercer des droits élémentaires du citoyen : liberté d’opinion et, son corollaire nécessaire dans une démocratie, liberté d’expression. Ces droits sont d’ailleurs, eux, expressément reconnus par l’article 6 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires (...)". (Wikipedia)

 

http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article1016

http://69.snuipp.fr/spip.php?article1574

http://www.sudeducation.org/Le-devoir-de-reserve-une-legende.html

 

Donc, point de crainte, mon Petit Poucet de Pingouinie, ton droit d'expression est garanti par les textes. Ne t'approche pas trop du lointain pays de Hierarchie, on y colporte d'infâmes ragots...  :) 

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Merci pour les sources ! Super Ferris toujours prêt à dégoter des infos, même sur un site syndical du Rhône !


 


Je vais donc de ce pas aller faire la Révolution : no pasaran !  :D


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Oui mais attention à rester discrète. Même dans la rue, Comandante Che Bouillara, tu représentes un peu l'image de la Commune. Donc tu n'y vas pas habillée (?) en Femen, tu mets ta jupe plissée et tes souliers vernis, comme d'hab ! :D


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Ce qui il y a de bien avec vous, c'est qu'on lance un truc mais qu'on n'a pas forcément besoin d'expliquer derrière, vous faites tout le boulot ! (Là je calerais bien une emoticone souriante, mais ma tablette refuse, tant pis, vous faudra de l'imagination)

Effectivement le bureau national s'est posé la question. Faut dire que le BN n'arrête pas de se poser des questions. Mais y a un moment où il faut arrêter et agir.

Donc... Les adhérents sont invités à diffuser la lettre. Pourquoi ? Parce qu'elle a été envoyée par le siège à la presse nationale, pro et généraliste, mais que pour la PQR, rien ne vaut l'action locale. Et si vous l'envoyez au Courrier de Trufigny au nom de l'ABF, pas de souci.

Quant aux candidats de la ville où vous travaillez... à vous de voir. Surtout ne pas envoyer avec votre adresse pro. Mais le mieux serait que ce ne soit pas vous qui transmettiez, mais que vous sollicitiez le groupe régional pour cela si vous pensez que cela peut poser problème.

Envoyer aux candidats de la ville où vous habitez, si elle est différente, très bon plan. C'est une démarche citoyenne.

Bref, je ne vais pas revenir sur tout ce qui est écrit plus haut. Faites comme vous le sentez, sans jamais déroger à votre devoir de neutralité. Ce qui veut dire que si vous transmettez à un candidat, faites le à tous, même si certains vous filent d l'urticaire ou veulent censurer les livres jeunesse (ou adultes) de votre bibli. Après tout, il s'agit surtout de valoriser le rôle citoyen de la bibliothèque, laquelle est l'affaire de tous.

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@ Anne


 


Par contre je me demande ce qui se passerait si on affichait ça dans les locaux de la bibliothèque. En principe rien ne s'y oppose, le public a le droit à l'information, le message est ciblé "élus", mais c'est le public qui vote...


 


J'ai soulevé la question, mais je dois dire que je n'ai pas trouvé  de réponse. Au fond c'est essentiellement le public "lectorat" qui peut faire pression sur ses élus. Les autres s'en fichent. C'est aussi dans notre rôle citoyen. La bibliothèque est un lieu citoyen. Et ses usagers ont le droit d'être informés de la position de la profession sur l'avenir possible des bibliothèques en général et de la leur par la même occasion. Si la démocratie locale ne peut pas passer par là, elle passe par où ?


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Du coup, si on envoie la lettre à notre correspondant PQR préféré et qu'elle y est publiée, c'est tout bon pour la démocratie locale car les usagers pourront la lire dans le journal à la bibliothèque (forcément abonnée) et non comme un affichage direct de la bibliothèque.

Un peu alambiqué mais ça peut marcher...

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Tordu mais astucieux. Sauf que quand je vois ma presse régionale, je me demande s'ils vont passer ça. Le loto, le bal de l'AFN, le décès du président de l'amicale des Vieux de la vieille, les polémiques municipales, le projet d'éolienne du maire de Trouffignon les burnettes retoqué par l'intercommunalité, le passage du camion des donneurs de sang, et je t'en passe (c'est pas du pipeau, je l'ai devant moi), ça bouffe déja toute la place. Et puis il faut des photos. On peut envoyer celle de la présidente...


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Pas mal, l'idée de faire passer le message par l'ABF régional aux élus de la commune où on travaille. Je note.


 


J'ai pas encore mis en oeuvre mon envoi aux listes de la commune où j'habite, mais il faut dire que j'hésitais vraiment pour une certaine liste : entre ma déontologie (j'envoie à tout le monde) et mon sentiment personnel ("ah bon, j'ai oublié le FN ? rôôôôôô, pardon, j'avais pas vu qu'ils montaient une liste..."), mon coeur balance encore. :sweat:


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Anne Verneuil

Bouille, tu pratiquerais la censure en ne transmettant pas à TOUS les candidats le texte d'une association qui milite pour le pluralisme ??

Ce n'est pas comme ça qu'on va faire évoluer les choses... Il faut leur donner. Accompagné du code de déontologie, du Manifeste et de nos communiqués anti censure. Ainsi qu'aux autres. On a de mauvais souvenirs dans la profession mais les dérapages peuvent intervenir dans n'importe quelle tendance politique. Raison de plus pour être ethniquement pro jusqu'au bout.

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Anne Verneuil

Ouh la coquille ! Ça c'est encore un coup de l'IPAD dont le vocabulaire est assez limité... Au moins ça aura fait rigoler Marcel !

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Excellente, excellente coquille ! Je milite aussi tous les jours pour essayer d'étendre le vocabulaire d'une certaine tablette qui... bon, bref.


 


Tiens, ça me rappelle ça :




Ah, les coquilles... tu connais l'anecdote de Gide ? :


 


coquille


1. Aujourd’hui, ce terme désigne le plus souvent une faute provenant d’une omission, d’une addition, d’une substitution ou d’une interversion de lettres dans un mot, dont le sens peut se trouver ainsi modifié. L’origine de ce mot remonte au vocabulaire religieux : la coquille que portaient les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle (une sorte de valve attachée à leur manteau et à leur chapeau) symbolisait les fautes qui les affligeaient et les alourdissaient sur le chemin du salut. La plus légendaire des coquilles se trouve sur la couverture d’un ouvrage d’André Gide, qui aurait dû s’intituler Mes coquilles et parut partout sous le titre Mes couilles 2. Aux temps de la composition manuelle, la coquille désignait également toute lettre placée par inadvertance dans un cassetin autre que celui qui lui était assigné. 3. La coquille est encore un format de papier, légèrement plus petit que le carré (0,44 m x 0,56 m), destiné à l’impression des têtes de lettres, factures, etc. 4. Enfin, la coquille est un terme d’imprimerie qui désigne la pellicule de cuivre déposée, sous l’action du courant électrique, sur l’empreinte d’un objet obtenue par le procédé de galvanoplastie.


(http://www.cavi.univ-paris3.fr/phalese/desslate/dico0291.htm)


 


Etonnant, non ? :D




 


Modifié par Isalabib
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Moi, ça me rappelle ça, comme quoi le sujet est passionnant !

 

 

 Ferris, (le) 01 Déc 2013 - 05:02, a écrit :

remeciements !
 
Et paf, encore une coquille !  :D 

 

Que je subodore volontaire, cette fois, le Président étant un joyeux luron. Nous en avons ici la preuve :
 
Plusieurs légendes circulent sur l'origine du mot « coquille » en typographie. La coquille Saint-Jacques, symbole des pèlerins, était l'emblème de nombreux imprimeurs. On a pu y voir un symbole de rachat, de purification, donc de correction après une faute. En même temps, le mauvais côté des coureurs de routes, qui avait fait nommer Coquillards des gens promis au gibet, suggérait directement la faute. Les imprimeurs lyonnais s'appelaient eux-mêmes suppôts du Seigneur de la Coquille, la coquille étant souvent une joyeuse farce. Selon l'une de ces légendes, suite à une délibération sur le calibrage des œufs de poule à l'Assemblée nationale, le Journal officiel publia le texte avec une erreur typographique : la lettre « q » fut omise dans le mot « coquille », prenant alors la forme « couille », qui désigne vulgairement un testicule.
Dans les deux cas, « couille » aussi bien que « coquille » sont restés pour parler d'une bourde, d'une erreur, même si le second est considéré comme plus convenable.Toutefois, le terme apparaît dès 1723, dans La Science pratique de l'imprimerie de Fertel.

Source : http://fr.wikipedia.org

 

La PCDM est donc une farce, nous le savions, et son papa un joyeux coquillard, nous l'apprenons. La PCDM c'est déja difficile, mais avec avec coquille, j'imagine que ça mériterait effectivement le gibet.

 

Après la coquille Saint-Jacques, voici donc, venue d'Occitanie, la coquille Saint-Jean de Vedas, également appelée la couille wagnérienne, qui fait la joie des Vedasiens et des bibliothécaires musicaux depuis 2002 !  :D 

 

*(le testicule présidentiel n'est pas inclus dans la titreuse, c'est en option, c'est précisé dans http://www.acim.asso.fr/spip.php?article53au passage un remarquable article présentant l'historique de la PCDM4)

 

**Au passage ces histoires de papa et de testicules doivent définitivement éclairer la lanterne du camarade Islampunk quant à la façon de faire les bébés. En attendant, enlève donc ta coquille avant, ça aidera.... 

 

 

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