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Ouvertures partielles


Pascal WAGNER

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Bonjour les gens,
je suis à la recherche de témoignages de biblio-médiathèques publiques moyennes qui, en plus de leurs horaires d'ouverture, pratiquent des plages d'ouverture en service réduit, par exemple en n'ouvrant que leur hall d'accueil ?
Le seul exemple que je connaisse est celui de la centrale de Martigues. Y en a-t-il d'autres ?
Merci les gens !

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Titre : fait !


Et je vois que personne ne répond à ta question. Cela ne doit pas être très courant...


 


J'ai entendu parler d'une petite bib qui avait un mode de fonctionnement particulier : comme elle a des automates de prêt et que la bib se trouve à l'intérieur d'un bâtiment qui contient d'autres espaces, la bib reste ouverte même quand il n'y a pas de bibliothécaires(genre le lundi), et les habitués vont se servir seul. Les allées et venues sont surveillées de loin par le personnel du bâtiment. Un succès d'enfer. Mais pas facile à appliquer... Et cela ne correspond pas vraiment à ta question.


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Ma structure le fait régulièrement mais c'est une très grosse structure avec un service de sécurité alors je ne pense pas que cela t'aide beaucoup...


Le réseau le fait aussi mais c'est par manque de personnel (ils ferment un étage où l'accès à certains services)


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En BU, l'ouverture partielle se fait souvent le soir. Nous sommes ouverts grâce à des étudiants moniteurs, donc la bibliothèque est accessible (collections + salles informatiques) mais pas de service prêts-retours car pas de bibliothécaires présents.


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Je précise grâce à l'exemple de Martigues :

Je reproduis ce qui figure sur leur site :

Médiathèque centrale Louis Aragon
Hall d'accueil : ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h30
Espaces adulte, documentation, multimédia, jeunesse et musique : ouverts mardi, jeudi, vendredi de 13h30 à 18h30 et mercredi, samedi de 10h à 18h30.

 

Concrètement, cela veut dire que lorsque les "Espaces adulte, documentation, multimédia, jeunesse et musique" sont fermés, le hall d'accueil et une salle polyvalents attenante sont ouverts, avec la presse, la wifi, des tables des chaises et des fauteuils. Plus quelques étagères avec une offre documentaire diverses minimale (mais pas minable). Et les distributeurs de boissons. Et un ou deux membres du service pour assurer l'accueil, les inscriptions, le prêt et le retour (mais je crois qu'il y a des automates).

 

Dans ma médiathèque, de taille bien plus modeste, nous pourrions envisager de procéder de façon comparable, car on peut très facilement isoler le hall d'accueil et la salle de conférences du reste de la médiathèque. On pourrait donc offrir un service minimal avec, sinon toute la presse, du moins les quotidiens et les hebdos sur les meubles à roulettes, ouvrir la salle de conf' avec la wifi, et ne maintenir qu'une seule personne (ou éventuellement deux) en service public.

L'objectif premier serait d'éviter que le public se "casse le nez" sur la porte d'entrée lorsque la médiathèque est fermée.
Évidemment, il n'y a pas d'unanimité de l'équipe sur ce projet, et j'essaie de mettre en évidence (et en balance) les avantages et les inconvénients, les effets bénéfiques et les effets pervers, les résultats et les moyens nécessaires.

C'est pour cela que je recherche des témoignages.

Modifié par Pascal WAGNER
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Bonjour,


 


Mieux vaut laisser témoigner les collègues qui ont expérimentés mais :


- C'est a priori une idée qui me plaît, m'étant souvent cassé le nez devant la bibliothèque (et cela m'arrive encore ...)


- Je vois un effet pervers (vécu pendant les journées de grèves où on ferme certaines sections pour assurer l'ouverture des autres) : que les personnes de services se retrouvent à aller chercher en rayon des livres qui se trouvent dans les parties momentanéement inaccessibles de la médiathèque. Est ce que vous êtes prêts à le faire (ou pas) et comment le justifier ?


 


c'est une histoire de projet :


Est ce que c'est seulement un espace de travail et de consultation su place ?


Est ce que ça peut aussi être l'occasion d'emprunter ? mais quoi ? et comment ?


Quel type de renseignement, accompagnement de l'usager ?


 


A y réfléchir, c'est un truc à faire aux heures creuses car sinon la personne risque d'être débordée. Remarque, si c'est le cas, vous saurez rapidement quels sont les besoin en matière d'extension des horaires d'ouverture.


 


Voilà, c'était mon non témoignage vécu en jours de grèves.


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Oui, c'est un peu ça l'idée : À heures creuses, service minimum, et ouverture d'une "mini médiathèque" avec une partie de la presse, la machine à café, la wifi, et un ou deux chariots de documents.


 


..."que les personnes de services se retrouvent à aller chercher en rayon des livres qui se trouvent dans les parties momentanéement inaccessibles de la médiathèqueé" : Oui, cette question a été évoquée. Si on commence à faire ça, on perd un peu un des bénéfices de la chose. Par contre, on peut imaginer un service différé pour ça : si vous téléphonez à l'avance ou si vous envoyez un courriel, le document vous attendra à l'accueil. Une réservation, quoi. 


 


"Au fond,tu flirtes avec l'augmentation des horaires d'ouverture, mais tu n'arrives pas à conclure..."  Oui, bien sûr, mais ouvrir plus, c'est beaucoup plus de monde en service public à la fois, pour certains moments bien creux... Là on n'ouvre pas plus, mais on ferme moins... Ça peut sembler faux-cul, mais j'ose espérer que ça fait un compromis à peu près acceptable.

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Oui Ferris, notre hall est assez vaste (plus de 100 m²), facile à isoler complètement du reste. La salle de conf' donne dessus, et il y a une machine à boissons chaudes et une fontaine à eau. Tu parlais de patio: le patio donne aussi sur le hall. Mais du patio, on peut voir toute la médiathèque, et donc cela peut générer le supplice de tantale... Sauf à fermer les rideaux, mais ça fait moins joli...


Modifié par Pascal WAGNER
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Surtout si la médiathèque est fermée au public mais que le personnel travaille en interne dans les rayonnages... :-D

"Toc toc, vous pouvez me faire passer le Modiano qu'est sur le chariot, là..." ;-P

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Autre effet pervers possible (dans une certaine mesure) : que cette formule allégée fonctionne si bien qu'elle serve de prétexte à justifier une baisse des moyens.

Pas besoin d'un si gros budget d'acquisition puisque le public est satisfait avec deux chariots de livres.

Pas besoin de remplacer le départ du personnel puisqu'on peut ouvrir avec moins de monde.

Etc.

Je caricature, mais en temps de coupes budgétaires, il pourrait y avoir la tentation non pas d'ouvrir plus mais de partager le même temps d'ouverture entre les deux modes.

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Je sais, c'est aussi improbable qu'une baisse de 60% du budget acquisition. Je sais pas ce qui m'a pris. Je recommencerai plus...

Modifié par Franck Sanka
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Ha ha ha :D

Justement, être président de l'ABF ne suppose pas qu'on ait la science infuse, mais bien qu'on mobilise l'intelligence collective et qu'on favorise l'information ! 
Une de mes petites satisfactions relatives à mon mandat est de voir que ce forum fonctionne, car il a fallu remuer beaucoup de chose pour y arriver.

Bref, cela dit, Franck Scrameustache a raison, quand il dit "il pourrait y avoir la tentation non pas d'ouvrir plus mais de partager le même temps d'ouverture entre les deux modes."
Le problème, c'est qu'on y est déjà !  Et j'ai bien peur que, vu "l'impérative nécessité de réduire la dépense publique", on ne fasse que commencer.
On n'est plus en situation offensive;, mais on en est déjà à sauver les meubles en tentant de garder le contact le moins mauvais possible avec le public, qui est dorénavant notre seule légitimité pour la grande majorité des décideurs.

Cela ne nous dispensera évidemment pas d'être aussi plus "offensifs", ou proactifs.

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Au delà des sarcasmes auxquels je suis habitué :wink:, cette discussion est tout à fait intéressante. Merci. Dommage qu'on ne soit pas plus nombreux.


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j'ai pensé à cela aussi,

mais en fait plus sous l'angle : c'est le retour de la bibliothèque avec accès aux espaces restreint pour le public et accès indirect aux collections gardées en magasin ...

 

 

Autre effet pervers possible (dans une certaine mesure) : que cette formule allégée fonctionne si bien qu'elle serve de prétexte à justifier une baisse des moyens.
Pas besoin d'un si gros budget d'acquisition puisque le public est satisfait avec deux chariots de livres.
Pas besoin de remplacer le départ du personnel puisqu'on peut ouvrir avec moins de monde.
Etc.

Je caricature, mais en temps de coupes budgétaires, il pourrait y avoir la tentation non pas d'ouvrir plus mais de partager le même temps d'ouverture entre les deux modes.

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La médiathèque Méjanes, à Aix, laisse son hall ouvert même quand les différentes salles "de lecture" sont fermées. Accueil (et retour ? je ne me rappelle plus...)/sièges+distributeurs de boissons/bouffe/toilettes sont accessibles même quand la bibliothèque est fermé. Le hall ouvre à des salles de cours + CDI de l'IUT métier du livre, une salle de cinéma et une salle d'expo.


Ceci-dit depuis mon passage à l'iut, il y a eu réaménagement de l'espace, donc des choses ont peut-être changé.


A un moment, il y avait les cours d'informatiques, dans une partie du hall, qui n'avaient pas forcément lieu pendant les horaires d'ouverture de la bibliothèque...


 


Pour ma part, étant l'ex stagiaire/bénévole/chouchoute des bibliothécaires de ma petite bibliothèque, j'ai souvent bénéficé d'ouvertures partielles pour moi toute seule, et j'ai toujours trouvé ça génial, de pouvoir travailler, réviser, dans le calme, avec moulte documentation disponible, et, de temps en temps, la possibilité de toper un conseil de pro.


En plus, je n'ai pas internet à la maison, et en plus, c'était super de pouvoir travailler dans un endroit "sans distraction" (si on fait abstraction des vicieux rayons BD...).


 


Je vois bien l'intérêt d'une ouverture minimale presse/informatique/café, mais je vois encore plus l'intérêt d'une ouverture partielle pour un public restreint/choisi... on a pas tous la possibilité d'habiter à proximiter d'une BU ou de sa fac, ou d'être seul dans un appart, et, dans les bibliothèque, on n'a pas forcément la possibilité d'avoir des espaces de travail.


 


 


Modifié par Lul
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Bonjour,


 


J'arrive un petit peu après la bataille, mais si ça peut alimenter l'échange... Lorsque nous avons ouvert notre médiathèque, nous avons expérimenté l'ouverture partielle. Le bâtiment est divisé en deux grands espaces, l'un plutôt convivial, l'autre plus calme et traditionnel. Le souci ? Les deux espaces sont très ouverts et la limite est plutôt symbolique (quelques marches, une pente pour accès PMR). Nous avions des cordons, type "cinéma", pour fermer le second espace sur les horaires d'ouverture partielle, mais nous passions plus de temps à courir après les enfants passant sous le cordon, voire après les parents courant après les enfants, voire après des lecteurs ayant par "pure inattention" ouvert la barrière...


Bref, la frustration était trop grande, la tentation trop forte. Nous avons finalement abandonné rapidement l'idée, cela nous prend moins de temps et d'énergie de tout laisser ouvert.


 


La configuration des lieux a joué pour beaucoup dans notre souci, mais c'est vrai que l'on peut facilement tomber dans la fausse bonne idée, chronophage, stressante, source de mécontentement.


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@ Nazgul

 

 

Nous avons finalement abandonné rapidement l'idée, cela nous prend moins de temps et d'énergie de tout laisser ouvert.

 

Dans les faits, ça a donné quoi pour le personnel ?

Le même nombre de personnes à l'accueil sans personnel dans les sections ? Ou tout le monde sur le pont ?
 

 

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@Ploc


 


Nous n'avons pas augmenté le nombre d'agents présents dans les espaces publics. Parfois, un ou deux bénévoles viennent en renfort et nous évitent de trop courir.


 


Par contre, nous ne différencions pas la présence à l'accueil et dans les sections : la médiathèque est relativement petite (650m² d'espaces publics) et très ouverte, ce sont donc les mêmes personnes qui assurent le prêt/retour et le conseil, les inscriptions, l'aide à la recherche, etc.


 


Enfin, nous avons testé le principe d'agents travaillant en interne, mais disponibles "en astreinte" en cas de grande foule pour monter rapidement en service public. Finalement, nous préférons un fonctionnement plus souple et moins formel : ceux qui sont disponibles viennent aider en cas de besoin, sans tenir une liste avec des rotations.


Finalement, l'ouverture partielle ayant été testée sur des heures plutôt calmes, tout ouvrir n'a pas beaucoup changé notre travail sur ces créneaux horaires.


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