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Policier, Anticipation et Roman sur une même étagère ?


Fachoise

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Bonjour,


 


Nous allons bientôt déménager dans de nouveaux locaux, et à cette occasion j'envisage de supprimer le cloisonnement rayon policier, rayon roman, rayon anticipation, en n'en conservant qu'un seul: rayon fiction. Je sais que lecteurs et bénévoles vont être déconcertés par ce choix, j'aimerais avoir des arguments pour et contre, et également des retours de bibliothèques ayant déja fait ce choix car je ne suis pas tout à fait sure de moi.


Merci pour votre aide


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La fée de Cottingley

Bon, je ne travaille pas (pas encore :whistle: ) en biblio, mais si je pars de mon expérience de lectrice et usager de BM, je rejoins totalement l'avis de Ferris. Il n'y a rien de plus agaçant que de devoir chercher, que dis-je tâtonner, dans le rayon romans pour trouver un polar. Je n'ai pas un bon exemple sous les yeux, la BM de la commune où je travaille, et où j'ai fait mon stage, néglige le rayon adulte. Situé dans la partie la moins bien éclairée, livres tassés, serrés, et tous genres mélangés. Cela ne donne pas vraiment envie d'y mettre le nez. SI on cherche un titre précis, ça va encore, mais si on cherche un polar ou un roman fantasy au pifomètre, aïe, aïe. Parce qu'hélas, il ne faut pas compter sur les deux gentilles dames de l'accueil, qui ne lisent pas ces genres là.


Résultat, ça décourage pas mal de lecteurs-trices, moi y compris :getlost: Et déjà qu'il y en a peu...


Voilà, c'était juste un petit éclairage personnel, mais je sais que je ne suis pas la seule à penser ça à la bib.


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Pour avoir appliqué les deux méthodes dans deux bibliothèques différentes, je dirais que si ton fonds de romans est de plus de 3000 livres (mon seuil est plus bas que celui de Ferris !), il vaut mieux séparer, afin de ne pas décourager les usagers d'un genre. Sinon, tu les agaces. Et pour les faire changer de rayon de temps à autre, on est là en conseil. Cela fonctionne assez bien. J'ai réussi à emmener les usagers d'un rayon à l'autre, pourvu que l'oeuvre proposée les intéresse ; cela leur permet d'aller seuls ensuite dans un rayon qu'ils maitrisent moins.


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En fait mon fonds est de 3000 romans et 600 policiers. Contre toute logique je déménage dans un local un peu plus petit…mais récent, contre un dont le plancher menace de s’écrouler. Mais mon idée de regroupement ne vient pas uniquement du manque de place, ni du manque de lectorat des policiers mais de l’envie de faire connaître d’autres horizons aux lecteurs. J’ai l’impression qu’ils sont plutôt ouvert, du moins pour certains, mais qu’ils se cantonnent à un genre par habitude, facilité. Bien sûr quand je suis là, je peux aider à passer d’un genre à l’autre, et cela marche souvent bien, mais je n’y suis pas toujours.  


Je pense par exemple à une personne qui aime Mankell, que ce soit un lecteur de policier, ou un lecteur de roman  il peut spontanément changer de genre en découvrant d’autres titres de son auteur favori sur la même étagère.  J’envisageais donc  le regroupement comme un moyen de diversifier les lectures justement sans aide extérieure.


Si  j’ai posé la question c’est que je ne suis pas sure de mon idée, et que j’ai effectivement peur de rebuter une partie des lecteurs ancrés dans leurs habitudes. Vos avis sur l’autonomie du lecteur m’ont plutôt convaincue que la chose la plus importante est de ne pas décourager les lecteurs quand ils sont seuls devant les rayons, et que pour diversifier ils pourront toujours attendre une aide extérieure.


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@Fachoise

Alors listons

Les avantages :

- Un même auteur au même endroit (c'est vrai, certains sont multi-genres)  

- On espère une découverte des auteurs par ceux qui ne fréquentent pas ces rayonnages

- Un seul endroit, gain de temps au rangement (? Sauf si retassage régulier des travées).


Les désavantages :

- On cache la misère des rayons SF et RP dans la masse. Leur disparition ou baisse passera inaperçu. Ces titres n'ont pas le même taux de rotation que les romans normaux, lors du pilonnage ils risquent donc de passer à la trappe plus facilement que les autres.

- On oblige les lecteurs de ce genre à parcourir tous les rayonnages.
Sans pastille de genre, c'est la merde. Et ce mot est faible quand on est lecteur de genre, ne reste plus qu'à se rabattre sur les collections connues et sur les noms d'auteurs.

- On oblige les non lecteurs de ces genres à faire eux aussi le tri.

- Les documents sont noyés dans la masse, on ne voit pas d'un coup la quantité disponible. Il faut faire le tri à la main avant de se dire : cette bibliothèque est pour moi ou elle n'est pas pour moi. = Je m'abonne ou je ne m'abonne pas.

- Si on pastille, la signalétique doit être répercutée partout.
Le pastillage rend difficile l'introduction de livres BDP, sauf à les pastiller eux aussi de manière réversible.

- Si pastillage, on doit reprendre tout le fonds RP et SF pour leur coller ces nouvelles pastilles.
Ou alors, on ne compte que sur les cotes... que les lecteurs ne lisent jamais.
Ça prend du temps, peut-être plus utile ailleurs.

- Une bénévole qui ne lit pas ce genre et à qui on va poser la question : ils sont où ? risque de se retrouver ennuyée et sans réponse : "ils sont au milieu des autres, bonne pêche". Lorsqu'il est plus facile de conduire un usager vers un rayonnage spécifique et de dire : c'est là, mais je ne peux pas vous conseiller, je n'en lis pas.

- Au niveau efficacité pour le lecteur, ce système va obliger l'amateur de genre à parcourir toutes les travées, le doigt sur les livres pour retrouver les titres/pastilles qui l'intéressent.
Si je faisais le même melting-pot, ces lecteurs passeraient d'une sélection RP/SF en "trois" travées à devoir parcourir "quatorze" travées de fictions. Ils perdraient donc quatre fois plus de temps.
Et les lecteurs normaux un quart en plus.
La plupart de mes lecteurs ne passent que dix minutes en bibliothèque. Choix rapides avant d'autres activités. Certains ne passent que trois-quatre minutes, en particulier ceux qui aiment seulement les polars.

- Les nouveautés polars/SF deviendront invisibles. Toujours pour la même raison de parcours des travées. S'il faut parcourir toutes les travées pour découvrir les "nouveautés" d'un genre, plus simple de les avoir sur peu de travées.
Les nouveautés polars, on ne peut pas toutes les mettre en présentoir, puisqu'il faut de la place pour les autres documents, et les romans sont les plus nombreux.

Exemple facile à comprendre : mon rayonnage SFF prend une travée, en une minute on l'a parcouru. Mélangé, il faudra 14 minutes pour tout parcourir ! Quant à repérer les nouveautés dans 14 fois plus de documents.

- Les séries genrées, type SFF sont aussi très épaisses, trilogies, quadrilogie, pentalogie, décalogies. Chaque emprunt te laisse un trou monumentale dans tes rayonnages. Ce qui implique de devoir bouger très souvent les rayons, ou à marquer l'emplacement des absents.
Avec une seule travée SFF, dévolue, on retasse juste la travée, en gardant l'emplacement libre.

- On doit prévoir une solution de repli et un retour à la séparation, face à une grogne des usagers (de genre et des autres). Quand on parcourt vite les rayonnages pour trouver son genre favori, on risque de pousser les autres. Une travée occupée par un lecteur, c'est une travée occupée par un lecteur, même s'il ne fait que passer vite.


Est-ce que j'ai vu le mélange de RO, RP et SF dans une bibliothèque ?
Oui, dans une médiathèque citadine. Le truc, c'est qu'ils ont 40 travées de mélangés.

Bilan : il faut 40 minutes pour parcourir ce fonds. D'où, les premiers rayons sont bien lus, mais ceux du milieu beaucoup moins. Ceux de la fin, un peu plus, puisque plusieurs lecteurs commencent par la fin.

Enfin, ça c'est d'après mes constatations de fréquentations et des usagers en place dans les rayons lorsque j'y suis passé, et de l'usure de la moquette. Et je peux aussi dire que c'était assez désagréable de devoir attendre que les lecteurs de romans se poussent pour me permettre de voir s'il y avait ou non des romans SFF dans la travée. Juste pour voir !
Perte de temps et gêne de l'usager, parce que j'attendais derrière eux, et ils le voyaient.


Perso, j'estime que les petits cloisonnements ont beaucoup de bon.
Dans un Self, on ne mélange pas les entrées, le plat principal et les desserts dans une même assiette.

Avec des petits cloisonnements, assez fournis, au minimum une ou deux travées, on a assez de choix, sans être dégoûté par une trop grosse masse. On peut choisir !
Bien sûr, c'est un équilibre à trouver suivant ses usagers. Avoir une ou deux travées dédiées permet également de constater de visu les sorties d'un genre, donc de compléter au besoin. Avoir une ou deux travées dédiées, ça oblige le professionnel à respecter les lecteurs de ces genres, et à s'intéresser un peu audit genre, en particulier lors des acquisitions (même via BDP)... Sinon, le pli est vite pris de dire : ça ne sort pas, on n'achète pas. Et si on n'acquiert pas, forcément, il n'y aura pas de lecteurs : ils auront fui devant la pauvreté (ou l'invisibilité) du choix.


Maintenant, tu peux tenter cette expérience de mélange. :wink:
Prends juste en compte l'idée de devoir faire marche arrière.
Ce qui va prendre du temps. Pour le pastillage aussi, en particulier pour les documents BDP.


Je sais que lecteurs et bénévoles vont être déconcertés par ce choix

Là, je crois quand même que tu devrais en parler avec ton équipe.
Surtout si elles rangent, et plus encore si elles sont seules face au public.
L'équipe doit pouvoir justifier cette décision... et ne pas dire : c'est une lubie de la professionnelle ! Ce qui va te décrédibiliser.

Parce que tu as sans doute de bonnes raisons pour te lancer dans ce choix de mélange.

  B. Majour
 

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Ou la la je suis en train de me dire que dans ma future bibliothèque il va falloir que je sépare les genres, donc que je renforce sacrément mon fonds SFFF qui pourtant ne sort pas (mais parce que justement il est indigent ?) à moins de le mélanger avec mes séries ados ;-).


 


Bref, j'ai d'autres arguments contre le cloisonnement :


- Tout mettre ensemble c'est aussi permettre aux non-lecteurs du genre de découvrir quelque chose. Beaucoup de mes lecteurs ont découvert Damasio et Jaworski parce qu'ils étaient au milieu des autres et justement pas classés en SFFF. Souvent les gens sont convaincus qu'ils ne sont pas des lecteurs du genre alors que nous avons tous au moins lu Le Meilleurs des mondes, 1984 ou Ravage et aimé l'un d'eux.


- Quand on commence à cloisonner, quand s'arrête t'on de cloisonner ? Pourquoi ne pas séparer la SF de la Fantasy et du Fantastique ? Pourquoi ne pas sortir les romans historiques ? puis les sentimentaux ? puis l'humour ? Qu'est ce que je fais des polars de J-F Parot : historique ou policier ? les livres de Pratchett : humour ou fantasy ? Autant en emporte le vent : historique ou sentimental ??


Bon j'imagine que vous aller me renvoyer l'argument de la médiation ^-^.


Modifié par michmaa
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@Michmaa


 


Bien sûr que tu as l'avantage de la découverte.


Tu peux l'avoir tout autant sur des présentoirs où tu mêles tous les genres.


 


 


- Quand on commence à cloisonner, quand s'arrête-t-on de cloisonner ?


 


Suivant la taille du fonds. Quand ton fonds devient squelettique et qu'il n'y a plus un choix réel (une centaine de documents, moins), diviser n'apporte plus rien.


 


Tu as aussi quand tu dépasses un certain taux de pastilles de couleur. S'il faut consulter en permanence la signalétique pour savoir quoi est quoi, tu as dépassé la bonne dose.


Tu as encore franchi la ligne rouge quand tu dois réfléchir à chaque fois et te dire : heu, je le range où ?


 


Pour les cross-genres, tu as toujours le problème de savoir où tu les mets.


Perso, j'ai adopté la devise : là où ça va sortir le mieux. Et si c'est en roman, c'est en roman.


 


Il ne faut pas tricher non plus : :tongue:


Le Meilleurs des mondes, 1984 ou Ravage = classiques imposés en classe.


Ils ne sont donc pas toujours en SF.


 


Pour ton rayon SFF qui est indigent, ça ne m'étonne pas, il est indigent dans la quasi totalité des bibliothèques.


Ce qui est bien dommage, car on perd des lecteurs. Dans mon cas, j'ai arrêté de fréquenter des bibliothèques parce que leur fonds était nul. Soit des classiques SFF, déjà lus. Et à peine de quoi tenir deux-trois mois de lecture, quand ce n'est pas moins avec ce qui reste.  A trois bouquins par semaine, le compte est vite fait.


 


Si on mettait autant de Roman que de SFF, il n'y aurait plus de lecteurs de romans à la bibliothèque.


Tu as le même problème pour les mangas, en dessous d'une centaine, le fonds ne décolle pas.


 


Par contre, tu as raison, mélanger tes séries SFF jeunesses, ça peut le faire pour compléter utilement un fonds squelettique.


 


Après, ça dépend de ton public, des habitudes que tu lui as données, ou que tu veux lui donner.


Si le test fonctionne et que les livres sortent tous mieux, c'est très bon. Sinon, on revient à du plus classique au bout de quelques mois. Changer, ça met aussi de la vie et la médiation dans une bibliothèque.


  Bernard


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Bonjour,


 


chez nous 3 sections : jeunesse, ados, adultes. Et les romans sont séparés en roman, roman policier, roman fantastique/fantasy, roman sf, roman historique, roman terroir (seulement en adulte pour les 2 derniers).


Les lecteurs s'y retrouvent plutôt bien. On envisage même de mettre à part les romans érotiques ! Mais là je ne suis pas sûr...


 


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Bonjour,


 


Pour avoir cherché des polars dans des rayonnages où tout était mélangé, oui, séparons les genres, c'est exaspérant de parcourir des dizaines d'étagères en guettant des pastilles... Et non, ce n'est pas ça qui m'a donné envie de lire autre chose : c'est une collègue qui conseille, un livre au retour que je feuillette...


A nous peut-être de signaler les sous-genres, par une cote, un symbole...


Il vaut mieux je crois aider les gens à trouver ce qu'ils cherchent, plutôt que les perdre au milieu de livres dont ils ne veulent pas.


Signé : une bibliothécaire pas très littéraire


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  • 4 months later...

Je reprends ce post pour témoigner / compléter / continuer le débat.


Nous avons un lectorat citadin, très mixte, aux usages et lectures variées. Un peu de mono-genres pour les policiers, notamment pour les femmes. Nous avons une collection de romans (12'000), une collection de SFFY (2300) et une collection de policiers (2700).


 


Pour les SFF, je suis entièrement d'accord avec vous ; le cloisonnement s'impose. D'ailleurs, votre conversation tourne beaucoup autour de ce genre. D'ailleurs, les auteurs de SFFY ont tendance à rester dans leur genre, si l'on compare avec les policiers.


 


Pour les policiers, je suis plus sceptique.


Notre collection de policiers a été constitué sur des critères très précis (historiquement, donc je n'étais pas là...) : un meurtre, une enquête, un enquêteur récurrent. On se retrouve avec les Simon, les Agatha Christie et les autres Nesbo pour les plus récents. Bref, vous pouvez imaginer que ça le fait pas. En discutant avec des collègues d'autres bibliothèques (et aussi à la Bilipo), nous nous sommes rendus compte de la très grande porosité actuelle entre littérature blanche et littérature noire dans la production éditoriale actuelle. Tous les éditeurs se mettent aux policiers parce que ça marche... Les auteurs aussi d'ailleurs. Or, les lecteurs aiment plus souvent un auteur qu'un genre si celui-ci est très prolixe.


Bref, nous en sommes arrivés à la conclusion que nous décloisonnerons les policiers dans notre réaménagement prévu l'an prochain. Ils sont déjà identifiés par une bande de couleur très connue de nos lecteurs. Cette bande restera. Par ailleurs, une grille nouveautés pour les policiers sera conservée. Et c'est une condition essentielle. Les nouveautés policiers doivent être distinguées pour que ça marche (chez nous j'entends ; je ne voudrais pas généraliser).


 


Il y a un autre post en cours sur la littérature érotique, mais je dirais à Puchkina que nous les avons mis dans les romans, avec une pastille pour les identifier. C'est une manière de les identifier si nous le souhaitons. Nous avons fait cela avec la littérature suisse (c'est une bibliothèque Suisse) et les gens qui cherchent cette littérature sont très contents et ceux qui ne la cherche pas ne sont pas gênés par cette pastille.


Nous avons également les "coups de coeurs" des bibliothécaires sous forme de pastille. Idem, les gens sont très contents. Évaluation chiffrée à l'appui également.


 


Sur ce, j'espère avoir apporté un peu de l'eau au moulin sur ce point.


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Merci Ferris pour cet apport toujours intéressant.


 


Certes c'est un risque. Mais à mon avis, il peut être pris en connaissance de cause et si la demande ou les critiques le justifient. Comme tu le dis si bien, cela dépend du public et de ses usages.


Tu mentionnes qu'"il faut faciliter le butinage du lecteur par certains cloisonnements, sinon certains risquent de trouver que c'est une corvée." C'est justement là qu'intervient cette mise en valeur des nouveautés dont je parlais car la plupart de notre public veulent de la nouveauté dans les policiers. Le butinage est ainsi facilité.


Par ailleurs, nous valorisons énormément nos collections par des présentoirs et des coups de coeurs sur toutes les étagères, ce qui facilitent le butinage.


Bon, peut-être témoignerai-je dans quelques années de mon expérience essai-erreur..


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Chez nous, les nouveautés Romans, Policiers et SFFY (+BD et romans en langues étrangères) ont une pastille "nouveautés" collées en haut du dos. Ils les gardent 6 mois. Au retour, ils sont rangés directement (ou disons dans l'heure) sur les présentoirs de nouveautés respectifs (un pour chaque genre). Une fois l'étiquette enlevée, tous les livres de moins de 2 ans sont mis en valeur sur les présentoirs des rayonnages. Les présentoirs vides sont "remplis" tous les matins + parfois dans la journée. Actuellement, nous avons un taux de sortie de plus de 50% pour les policiers (nouveautés + fonds) en libre-accès. Je rappelle que notre sélection actuelle de "policiers" est un sous-genre de la littérature policière (un meutre, une enquête, un policier récurrent). Avec cette sélection restreinte, nous avons plus de 500 nouveautés policier par an (exemplaires) pour 1600 nouveaux romans (sans compter les SFFY - 360 nouveautés). Donc si j'étends à une sélection de policiers au sens large, je pense que nous atteignons un rapport de 1 policier pour 2 romans achetés. Je pense que considérant la porosité mentionné plus haut, les policiers, polars, littérature blanche, grise ou noire peuvent se côtoyer en toute harmonie... J'espère que tout le monde y trouvera son compte.  Mais tu as peut-être raison sur les policiers qui ont dépassé les 6 mois ou les 2 ans d'âge. A nous de les valoriser. De toute façon, eu égard à notre sélection actuelle, une décision s'impose (regroupement et décloisonnement).


Merci pour tous ces échanges nécessaires pour la prise de décision.


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