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Sirege, une société proposant des livres au rabais de 25 à 30%


NirisBib

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Bonjour,


 


je travaille dans une MDP/BDP et une des bibliothèques de notre réseau nous a parlé d'une société dont je ne connaissais pas encore le nom : Sirege. Un représentant leur a proposé des livres avec un rabais de 25 à 30% sur le prix éditeur.


Je me suis dit : "tiens! un nouveau système à la France loisirs", mais en fait non. J'ai trouvé ça louche, puisque les collectivités ne peuvent obtenir que jusqu'à -9% sur le prix d'achat, mais pas 30 % !


 


Sur le site de Sirege, on comprend que si le prix des livres est faible c'est parce qu'il s'agit de revente de retour d'office, de surstock etc.... Bon pourquoi pas.


Cependant, le nom des partenaires éditeurs est vague, il n'y a pas de catalogue pour se faire une idée des livres proposés (pour le côté "universalité des collections", on repassera).


 


http://www.sirege.fr/index.php


 


Est-ce que l'un/l'une d'entre vous a entendu parlé de cette société ou a un retour d'expérience ?


 


Je vous remercie d'avance et vous souhaite une bonne continuation.


 


En tout cas, pour Sirege, je ne suis pas vraiment emballée.


Modifié par NirisBib
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Sirege existe depuis très longtemps ! Suis même étonnée qu'elle ait survécu aux marchés publics, à la crise économique, etc. C'était aussi à une époque où les politiques documentaires n'étaient pas tres formalisées, voire inexistantes, et où on achetait sans trop se poser de questions, avec l'impression de faire une bonne affaire. Bref, pas très pro. Et meme dans de petites bibs sans trop de moyens, les achats chez un soldeur ne peuvent suffire à un fonds équilibré.

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Je ne dis pas que les marchés interdisent d'acheter chez le soldeurs, mais que cela en a coulé beaucoup.

Je ne dis pas qu'il faut exclure ce type d'achat, mais j'ai seulement souvent constaté des achats d'impulsion chez ces soldeurs coupés de toute réflexion globale sur les collections (Tout comme chez le libraire du coin, c'est vrai).

Tant mieux pour ceux qui, comme toi, l'ont conservée, et ont encore le temps de recevoir ces soldeurs.

Et je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas acheter de beaux livres de qualité. Pas de procès d'intention stp.

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Merci pour vos retours.


 


Effectivement je pense qu'on peut faire de bonnes affaires, mais il ne faut pas consacrer une grosse partie du budget. Je me dis aussi, si ce sont des retours d'office, ce n'est peut-être pas le meilleur de la littérature qui sera présenté aux bénévoles gérant la bibliothèque (puisque ce sont des rejets).


 


Je découvre Expodif qui m'a l'air mieux organisé et surtout qui présente des catalogues. Bon... y'a quelques trucs intéressants, mais je suis d'accord avec vous Anne Verneuil, attention à l'achat compulsif.


 


J'ai conseillé aux bénévoles qu'elle pouvait rencontrer un représentant de Sirege pour essayer, voir, prendre la température, mais qu'elle n'aurait pas forcément des livres intéressants et surtout qu'elle ne devait pas y consacrer tout leur budget.

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Invité biblianne

Il y quelques années, avant les marchés, nous avons commandé beaucoup chez  différents soldeurs.


Et Sirège nous donnait de bons conseils.


C'est intéressant pour les livres d'art.


A tel point que pour l'année prochaine, nous avons créé un lot "soldeur"


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Je trouve ça risqué de créer un lot soldeur (ce que j'avais sur mon ancien marché livre), car comme il s'agit souvent de titres invendus, on ne sait pas sur quoi on peut tomber.


 


En gros ça veut dire être obligé d'acheter des livres qui ne nous intérésserons pas ou qui ne correspondrons pas à notre poldoc, car le soldeur peut exiger que l'on lui achete ce que prévoi le marché à minima.


 


Chez nous plus de soldeur, sauf que l'on achète hors marché, des mangas d'occasion pour remplacer nos titres ayant vécus.


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Invité biblianne

En fait, jusqu'à cette année, nous réservions le hors marché pour les livres en gros caractères.


Mais ça nous bloquait pour le reste : petits éditeurs ou "trucs" locaux introuvables en librairie.


Donc, nous avons créé un marché "gros caractères". Sachant que maintenant on peut en trouver certains en librairie, nous ne choisirons que parmi ceux qui ne le sont pas encore.


De plus un petit lot "soldeur" nous a paru intéressant pour les livres d'art entre autres.


 


Quant aux suggestions des lecteurs, en plus de notre site, nous avons un cahier dans lequel nous avons bien spécifié que leurs demandes doivent être en concordance avec notre politique documentaire, que le document soit disponible et pas trop vieux (dans ce cas le prêt entre bibli peut dépanner) et bien sur en fonction des contraintes budgétaires.


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  • 1 month later...
  • 1 month later...

Bonjour

 

oui ils ont un très large choix  de livres en romans , polar, science fiction ,  livres enfants des grandes maisons d'éditions comme le disait jg à faire pâlir un libraire , en fait les retours sont dû au quantité  envoyé aux libraires de ce faite ils les retourne pratiquement au cul du camion c'est à dire même pas déballer pour certains 

pour les beaux livres , livres pratique, livres d'arts, etc ils sont en perte de vitesse     internet la cause..............

SIREGE propose des livres de choix contrairement à ce que l'on peut dire ...............et avec les budgets très serré  c'est très intéressant et ça permet de retrouver un romans ou autre qu'on a pas pu acheter ............... ou remplacer un livre abimé ...... perdu  etc .

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  • 2 months later...

Attention, la Cour d’appel de Douai a rendu le 17 mars 2016 un jugement interdisant à Sirège de vendre les livres avec des réductions au-delà des 9%. J'ai trouvé ces informations sur le site de la SOFIA.

Il y a une possibilité de pourvoi en cassation, mais c'est quand même mal parti. Donc les soldeurs ne devraient bientôt plus être d'aucun intérêt pour les médiathèques, la jurisprudence faisant loi...

Ci-joint le résumé de cette décision.

CP_Sirege_29mars2016.pdf

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@Bouille : êtes-vous sûre de l'info, car la décision que vous joignez ne dit pas ça, elle dit que Sirège doit verser la rémunération du droit de prêt (6% du prix public HT) même sur des livres défraîchis vendus moins chers.

 

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Nous n'avons pas compris la même chose, et je crois que c'est vous qui avez raison, si j'en crois cette phrase tirée du document : « l’arrêt confirme le principe que « le droit de prêt de 6% est calculé sur le prix de vente au public HT, quel que soit le montant du prix effectif de vente » ».

Donc cela signifierait que Sirège peut continuer à vendre à prix cassés.

Mea Culpa !

 

Maintenant, la question est de savoir si Sirège va continuer, puisque l'opération coûte cher à l'entreprise : le rattrapage des sommes dues, plus le 6% du prix de vente éditeur HT... L'avenir nous le dira.

 

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Bon, j'avais gratté un peu le sujet, histoire d'élargir le sujet comme l'a proposé Ferris.
Alors élargissons.


Bonjour Chuchotements.

 

Je confirme l'info de Bouille, elle vient de la Sofia. "J'ai la même à la maison" (c'est pas une boîte de raviolis, mais c'est arrivé dans ma boîte mail  :wink:)


Par contre, Bouille va effectivement un peu vite en besogne, elle jette bébé, baignoire et eau du bain bouillonnant dans un même mouvement. Et Hop ! Baby Boom, et Boume la Bouille.

 

C'est exact : "Plus généralement, l’arrêt confirme le principe que « le droit de prêt de 6% est calculé sur le prix de vente au public HT, quel que soit le montant du prix effectif de vente ». La rémunération au titre du droit de prêt est bien incluse dans le prix de vente de l’ouvrage aux bibliothèques."

Ce qui veut bien dire que le soldeur doit 6 % du prix public HT du livre à la SOFIA. Mais il peut pratiquer la ristourne qu'il veut. ("quel que soit le montant du prix effectif de vente")
Pour chaque tranche de 100 euros HT, le soldeur devra 6 euros à la Sofia.

 

Arrêté intéressant, non.
Ça veut quand même dire qu'on peut négocier sa ristourne.

 

Mais alors, quid du prix unique du livre ?
Si chacun peut faire ce qu'il veut en ristourne, il est où le prix unique du livre ?
Et là, Boume la Bouille n'a pas tort quand elle veut tout jeter, d'un coup sec. S'il y a de l'eau dans le gaz avec le prix unique du livre... eh bien... On va regarder ce que dit la loi.


Mais restons à Sirege un instant.
http://www.autourdesauteurs.fr/2016/04/02/communique-sofia-31-mars-2016/
Sirege appliquait une ristourne aux alentours de 44 %  en faveur des bibliothèques publiques.
Ils vont devoir appliquer une ristourne max de 38 % pour rester dans leurs clous.

 

Sauf que Bouille a raison : ça va quand même faire mal.
La société Sirege va devoir amputer son chiffre d'affaire de plus de 17 %
"Sur l'année 2015 elle réalise un chiffre d'affaires de 2 134 100 €."
http://www.societe.com/societe/sirege-439736901.html

 

On trouve aussi un autre écho à cette information – celle de Bouille, pas du chiffre d'affaire :wink: –  ici  
http://www.laropoin.com/important-arret-sur-le-droit-de-pret-au-public/
(écho qui prête un peu à sourire)
"Pour toutes ces raisons, SIREGE est lourdement condamnée : l’arriéré est évalué à la somme de 379 380 euros. SIREGE est en outre condamnée sous astreinte à déclarer à la SOFIA toutes ses ventes depuis le 1er janvier 2006. L’exécution permettra de savoir si la somme de 379 380 euros a été sous-évaluée."

 

Somme sous-évaluée ?
Comme si la Sofia tirait cette somme du chapeau.
Et surtout, comme si les bibliothèques ne tapotaient pas leurs déclarations SOFIA pour l'entreprise Sirege.

 

(=> à noter, ici, que mon revendeur Milan m'a réclamé mon Gencod Sofia, il paraît que c'est maintenant obligatoire, pour les revendeurs, de le fournir avec chaque facture)


Mais alors que dit la loi Lang :
http://www.syndicat-librairie.fr/prix_unique_du_livre_
"- Passé un délai de neuf mois à compter de la date de la première publication, le prix de vente d'une publication par courtage, abonnement ou correspondance (clubs de livres) peut être inférieur à celui de la première édition.
Les détaillants peuvent fixer librement le prix des livres publiés depuis plus de deux ans et dont le dernier approvisionnement remonte à plus de six mois."

 

Le cas de Sirege me semble-t-il.

(Pour le reste, "publiés depuis plus de deux ans" vous êtes un bibliothécaire consciencieux, vous avez vérifié chaque titre acheté... :sweat:
Sauf que, restons sur le bébé, les revendeurs peuvent effectivement "fixer librement le prix des livres publiés" dans ce cas. La Sofia pourrait être écornée ici, car il faudrait savoir ce que veut dire le "Prix des livres publiés", et comment il faut le comprendre dans ce cas précis. 6% oui, mais 6 % de quel prix ?)

 

"L'éditeur fixe librement le prix de vente au public des livres qu'il publie. Celui-ci doit être respecté par l'ensemble des détaillants : librairies, maisons de la presse, grandes surfaces multimédias, super et hypermarchés, sites de vente sur Internet, éditeurs dans le cas de ventes directes au public. L'éditeur reste libre de modifier à tout moment le prix public d'un livre, à condition d'informer au préalable l'ensemble des circuits de vente. Cette disposition permet à l'éditeur de baisser le prix d'un ouvrage en vue d'en relancer la vente et d'écouler plus rapidement un stock qu'il juge trop important. Le nouveau prix fixé par l'éditeur continue de devoir être respecté par l'ensemble des détaillants."

 

Donc l'éditeur peut abaisser lui-même le prix d'un livre, à sa simple discrétion.

Ce qui pose de nouveau problème dans le cas Sirege.


Les éditeurs ont-ils oui ou non baissé le prix de leurs ouvrages en vue de relancer les ventes ?
(Quand on solde son stock, ça veut bien dire un nouveau prix)
Ont-ils baissé leurs prix pour les vendre à Sirege (s'il est soldeur), ou bien Sirege est-il vraiment un revendeur pour le compte des éditeurs ?
Dans ces cas, sur quel "prix" peut se baser la SOFIA ?

 

C'est vrai la loi ne distingue pas entre les livres, mais elle distingue sur le prix public.

 

Plus loin, on a bien le fond du problème dans cette affaire, on lit :
"+ reversement de 6 % de PPHT (Prix Public HT) au titre du droit de prêt si la bibliothèque est considérée comme une bibliothèque de prêt."

 

Le défaut de Sirege, c'est de n'avoir rien payé pour les bibliothèques.

"Si" la bibliothèque est considérée comme une bibliothèque de prêt.
A ne pas oublier.

 

N'oublions pas non plus un point important : le cas concerne les revendeurs de livres neufs (ou soldés en neuf).
Si le livre provient d'un particulier, le montant du droit d'auteur a déjà été acquitté par le premier acheteur. (le droit de prêt compense les droits d'auteurs)
Donc on peut acheter chez les revendeurs qui obtiennent leurs livres auprès des particuliers.

 

Tous les revendeurs ne sont pas sur le même pied d'égalité.

 

On regardera aussi de prêt ce qui suit dans le jugement :
"les livres provenant de soldes totaux, pour lesquels l’auteur est légitime à percevoir une rémunération au titre du prêt puisque son livre a fait l’objet d’un contrat d’édition ;"

=> Tout livre sans contrat d'édition n'est donc pas concerné.
Le cas des livres auto-édités.

 

On tiquera un peu, beaucoup, à la folie et on grognera sur le fait qu'un éditeur puisse vendre (soldes totaux) des livres sans que l'auteur reçoivent le moindre centime de sa part... auteur vache à lait, qui ne verra jamais la couleur de l'argent qui lui est pourtant dû ! :angry:. On défend l'auteur ou on ne le défend pas.


Dans le complément que propose Ferris, on lit autre chose : " En effet, préalablement à l’opération de solde total, l’éditeur aura informé l’auteur de sa décision de solder l’ouvrage et lui aura proposé d’exercer son droit de préemption en rachetant la totalité du reliquat du tirage. Si l’auteur ne souhaite pas exercer ce droit de préemption, il sera rémunéré sur la base du prix de cession au soldeur. Il pourra alors résilier le contrat d’édition et reprendre ses droits." Donc l'auteur, en théorie, a bien reçu une compensation financière... ce qui pourrait justifier la position de Sirege.

 

Qui plus est, juste en dessous : "Ainsi, au terme de l’opération de solde total, l’ouvrage est hors du champ d’application de la loi sur le prix unique du livre." Position de Sirege ? Si l'ouvrage est hors du champ d'application sur le prix unique, Sirege a raison de défendre sa position.)

 

"les livres CD ou DVD tant qu’il n’est pas démontré que le livre est assujetti à une TVA à taux plein."

=> Il faut donc regarder si le livre CD/DVD est assujetti à une TVA à taux plein, ou pas. (19,6 ou 20,6 % pour un taux plein ???)

 

Mais quelle importance cette distinction de TVA puisque bientôt on passera à un abonnement par accès... et là on se demande bien qui paiera les auteurs pour le "droit de prêt". Droit de prêt ou droit d'accès ?

 

Regardons pour finir :
"L’arrêt rappelle le dispositif du droit de prêt avec obligation pour tous les fournisseurs de livres comme pour les organismes de prêt de déclarer leurs ventes ou leurs achats à la Sofia."


On tiquera, de nouveau, sur cette formulation du courrier de la Sofia : l'arrêt semble demander aux organismes de prêt de déclarer leurs ventes à la Sofia. Durant les braderies peut-être ?
Idem, les fournisseurs de livres devraient déclarer leurs achats de livres. Hum. Hum !

 

Est-ce vraiment indiqué dans la loi Lang ?
Attention, là j'ai l'impression que la Sofia mélange beaucoup de choses dans son compte-rendu, et on aimerait un vrai lien vers le compte-rendu du jugement.

 

Toutefois, on peut se demander pourquoi la Sofia ne surveille pas à qui les éditeurs soldent leurs livres, avec une obligation légale à le déclarer. Histoire de vérifier qu'il n'y a pas de Solde partiel, " Le solde partiel conduit dans la très grande majorité des cas à une infraction à la loi de 1981".
 
Peut-être parce que les éditeurs sont pécuniairement intéressés par le système.
http://www.la-sofia.org/sofia/editeurs-de-livres.jsp

"Vous êtes éditeur et pouvez justifier d'un catalogue d'œuvres éditées, adhérez à Sofia"
Intéressant ligne... et si l'éditeur n'a pas adhéré à la Sofia ?


Ou peut-être parce que les sommes ne sont dues que pour des bibliothèques de prêt.

 

Problème, si le bibliothécaire n'a pas vérifié les dates et les conditions de vente du livre, est-il ou non fautif ?
Comme le dit Ferris, le bibliothécaire est-il coupable d'acheter un livre chez un soldeur ou peut-il supposer que puisque chez le soldeur l'éditeur est en train de terminer sa démarche auprès de ses détaillants. (Le solde partiel étant interdit...)

 

Pas évident au final.

 

Peut-être que Bouille a raison de vouloir jouer les Baby Boum !

Au moins, c'est plus simple.  :thumbsup:

   Bernard

Modifié par B. Majour
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JG commercial sirege

 

Merci Ferris d'apporter cette précision, la Sofia dans sa communication  a du oublié qu'elle avait été déboutée de son assignation à la loi sur le prix du livre.

 

 

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