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[Communiqué] Pour une exonération des heures du conte et des lectures gratuites en bibliothèques


ABF

Messages recommandés

il y a 32 minutes, Ferris a dit :

Avec une heure du conte par mois à tarif réduit, on ne t'entendra plus gueuler, ni toi ni personne. Car ce sera TON choix. Eh oui, il faudra bien que tu fasses un choix...Tu sauveras tes noisettes. Comme d'autres. Y en a même qui trouveront le moyen de présenter ça comme une victoire.

 

Et ils le savent à la SCELF. Et dans les bibliothèques aussi.

 

J'espère vraiment que nous n'en arriverons pas là et pour ce faire je me bats, je me battrai.

Rien ne dit que la SCELF lâchera l'affaire mais je ne plierai pas si facilement.

 

Et d'ailleurs je parle de lectures à voix haute pour tous.

Parce qu'avec la SCELF ce ne sont pas seulement les bibliothèques qui sont dans l'oeil du cyclone mais aussi les foyers de vie:

par exemple  un foyer de vie pur adultes handicapés mentaux. Ils viennent à la médiathèque, empruntent des livres et un éducateur un AMP, un animateur lit à voix haute à un groupe de 10 un texte: exempté ou non?

Parce que s'il faut payer, soyons clair, vu les budgets en berne dans ce type d'établissement, la lecture à voix haute sera reléguée aux oubliettes alors même qu'elle est bénéfique.

 

Mon choix aujourd'hui c'est de ne pas accepter.

La marge de manoeuvre est étroite, qu'importe, je tente.

 

Il vaut mieux avoir des remords que des regrets. 

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L'épouvantail du 30€ HT par œuvre/auteur débouchera sur un forfait annuel (éventuellement modulé suivant la taille de l’établissement), ce que la SCELF pourra présenter comme une concession (même si c'est peut-être leur objectif depuis le départ) et les bibliothécaires comme une victoire.

Tout le monde sera content. C'est beau. Hourra.

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Vu sur FB (une lueur d'espoir ?) :

 

Citation

À propos de la SCELF, une petite précision qui peut avoir beaucoup d’importance (pour nous)

‎Sig Jonsdottir‎ à Tu sais que tu es bibliothécaire quand ...

14 h ·

Bonsoir! suite au scandale causé par la SCELF, je voulais vous poster le commentaire de Sophie Dieuaide (écrit dans un groupe d'auteurs jeunesse) c'est un éclairage précieux à lire!
"Oui... mais alors stipule qu'il y a une grosse bêtise. La Scelf n'est pas en charge de TOUTE la lecture publique. Elle n'a mandat de perception QUE pour ses éditeurs adhérents et encore s'ils ont les droits de représentation (lecture) de l'ouvrage que beaucoup d'auteurs gardent et surtout depuis qu'on en parle. Elle ne dispose d'ailleurs d'aucune base de données pour renseigner l'utilisateur. Elle utilise seulement électre qui par définition ne sait pas ce que l'auteur a signé. Il faut sur son site aller fouiller dans les pages annexes pour lire cette info pourtant majeure : la scelf gère les œuvres du répertoire Scelf. Le malheureux utilisateur qui voudrait savoir ce qu'il doit commence par remplir et renseigner des pages et des pages pour obtenir éventuellement plus tard par mail : nous ne disposons pas des droits, contactez l'éditeur. C'est extraordinaire cette manière de faire croire qu'on est en charge pour le devenir. Avec 5 salariés...Je le dis aux bibliothécaires : n'acceptez surtout pas un forfait avant une base de données claire, fiable et accessible en ligne comme le prévoit le Code de la propriété intellectuelle modifié par l'ordonnance du 22 dec 2016. Mis à part le sandale que cela représente, vous ne pouvez pas envisager payer pour un droit de lecture sans savoir quels ouvrages sont au répertoire de la Scelf ! La Scelf n'étant pas renseignée elle-même sur les ouvrages qu'elle a exactement en mandat." #SCELFdéfense

 

En tout cas, il faut être attentif, la SACEM m'a déjà demandé de régler des droits pour un compositeur tombé dans le domaine public... :angel:

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Il y a 4 heures, Franck Sanka a dit :

En tout cas, il faut être attentif, la SACEM m'a déjà demandé de régler des droits pour un compositeur tombé dans le domaine public... :angel:

 

ça peut arriver à tout le monde de set tromper! Voyons les pauvres gens de la SACEM! :wink:

 

Bon sinon, Daniel Pennac, parrain de la Nuit de la Lecture a réagi:

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/daniel-pennac-faire-payer-la-lecture-publique-c-est-non/86701

 

Un article dans l'Union:

http://www.lunion.fr/69456/article/2018-01-10/les-lectures-publiques-en-bibliotheque-doivent-rester-gratuites

 

Et il paraît même que le dossier est arrivé sur le bureau de Mme La Ministre de la Culture...

 

Il y a 6 heures, Franck Sanka a dit :

L'épouvantail du 30€ HT par œuvre/auteur débouchera sur un forfait annuel (éventuellement modulé suivant la taille de l’établissement), ce que la SCELF pourra présenter comme une concession (même si c'est peut-être leur objectif depuis le départ) et les bibliothécaires comme une victoire.

Tout le monde sera content. C'est beau. Hourra.

 

Nan, nan, battons-nous pour une exonération totale! 

Ne partons pas vaincus

 

 

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Il y a 2 heures, Franck Sanka a dit :

Vu sur FB (une lueur d'espoir ?) :

 

C'était déjà inclus ici

 

Un collectif d’auteurs et d’amateurs de lecture s’est créé sous le nom Shéhérazade en colère, pour lancer la pétition. Ils réclament « l’exonération de prélèvement SCELF sur les lectures à voix haute proposées dans un cadre non marchand sans billetterie ». Pour ces bibliothèques, ces bénévoles, ces salons ou ces auteurs qui donnent de leur temps pour partager les valeurs de la lecture, ils ont décidé de dire non.

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/une-petition-contre-la-taxe-de-la-scelf-sur-les-lectures-a-voix-haute/70838

 

Ce qui me paraît normal. Après tout, les lectures publiques rapportent plus aux auteurs que la vente de leurs ouvrages, sachons-le.

 

La mise à jour est la suivante :

Shéhérazade est colère colère... Et comme le 20 janvier aura lieu la première "Nuit de la lecture", une manifestation que le Ministère de la Culture met en place pour célébrer la lecture en public (vous avez le droit de rire (jaune)), elle n'a pas l'intention de dormir !

 

https://www.change.org/p/administration-scelf-fr-contre-les-prélèvements-scelf-sur-les-lectures-sans-billetterie-shéhérazade-en-colère/u/22212081

7 janv. 2018 — Nous avons franchi la barre des 5000 ! C'est super, et merci à chacun d'entre vous, mais il en faut davantage si on veut peser vraiment.

De toute part les renforts arrivent :
- La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse a affirmé haut et fort son opposition à cette taxe absurde dans un communiqué sur Actualitté,
- La page FB "Improbables Librairies, Improbables Bibliothèques" et ses 300 000 abonnés est entrée dans la campagne,
- La Fédération des salons, représentante du maillage précieux des salons du livre en France, a été alertée,


Et un mot d'ordre circule parmi les auteurs : EXIGEZ DE RAYER LES DROITS DE REPRÉSENTATION SUR VOS CONTRATS ! Les éditeurs ne sont pas contre, conscients eux aussi, dans la grande majorité, de l'absurdité de la situation.

Voici donc pour les nouvelles du jour... Quelque chose est lancé, à nous de le faire aboutir. Merci à tous pour votre soutien et longue vie aux lectures gratuites ♥

Je vous laisse sur ces mots de Pennac : "L'homme qui lit à voix haute nous élève à hauteur du livre. Il donne vraiment à lire."

 

L'explication des 16 000 signatures et plus, elle est là :

La page FB "Improbables Librairies, Improbables Bibliothèques" et ses 300 000 abonnés est entrée dans la campagne,

 

Nous sommes bien dans une campagne. Il ne faut pas s'y tromper.

 

Au passage, Orsenna est académicien, me semble-t-il.

Et si on l'invitait pour des lectures publiques, avant de décommander parce que la SCELF refuse la gratuité en bibliothèque.

Et si on demandait à l'Académie Française son point de vue ?

contact@academie-francaise.fr

 

On peut chauffer des pointures de la culture.

Et leur montrer ainsi ce que fera la tarification des lectures publiques en bibliothèque, dans un futur proche.

 

Tiens, j'ai même la question qui tue pour la SCELF.

Un prof qui lit une histoire à la bibliothèque, est-ce considéré comme une lecture publique ou pas ?

Faudra-t-il que je le leur interdise ? (et, dans ce cas, que j'en informe les directeurs d'école, les profs, le rectorat

 

 

Et déjà on sent le grondement venir. 

 

Oui, mais nous, bibliothécaires, savons très bien qu'une simple pétition ne suffira pas.

Nous savons qu'il faut contacter les Illustres, les auteurs qui viennent faire des lectures publiques dans nos structures.

Parce qu'ils sont les seuls à pouvoir refuser de céder leurs droits de représentation à l'avenir.

 

Et on doit prendre les devants pour tous les autres "syndicats du droit d'auteur", allez en vrac : les dessinateurs, illustrateurs, photographes, parce que demain on aura bien un syndicat qui voudra les représenter et qui viendra gentiment nous demander un tout petit 1 euro par livre (et par an) pour droits de représentation en bibliothèque.

 

Ce qui nous pose, aujourd'hui, la question de quelques amendements à la loi Dadvsi portant sur le remplacement du mot "prêt" par le mot "usage".

 

Comme je vois maître Ferris qui s'agite sur sa chaise, je lève le doigt l'index bien sûr !!! Rhôôôô  et je lui demande : un fonctionnaire peut-il contacter un député ou bien doit-il le faire en tant que citoyen ?

 

Et puisque j'en suis aux questions un peu folles, je me pose aussi la question suivante :

- Est-ce que je peux demander l'autorisation aux journaux quotidiens, hebdomadaires nationaux, de pouvoir lire leurs textes en public.

Parce qu'à défaut de contes, je leur lirais bien des journaux aux gamins. Si, si, il y a des histoires et des contes dedans. Ou alors je vais demander aux journalistes d'en ajouter à leurs rubriques pour la défense de la "lecture à haute voix". En bibliothèque, et au-delà.

 

Campagne d'advocacy... quand tu nous tiens au creux de la main.

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il y a 8 minutes, Louve a dit :

 

Waow, Louve, trop cool.

On peut donc en faire un article de journal.

Avec photos et tout et tout, pour mise en valeur de la bibliothèque.

 

Une autre possibilité à présenter à mes élus ?

C'est top cool ! :fear:

 

Encore plus cool de voir que des journalistes s'intéressent au sujet... du petit grondement qui monte, qui monte.

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il y a 2 minutes, B. Majour a dit :

Comme je vois maître Ferris qui s'agite sur sa chaise, je lève le doigt l'index bien sûr !!! Rhôôôô  et je lui demande : un fonctionnaire peut-il contacter un député ou bien doit-il le faire en tant que citoyen ?

 

Décidément je sens que le petit Majour va redoubler. La voie hiérarchique, il connait ? 

 

Tout courrier qu’un fonctionnaire adresse à une autorité supérieure doit être transmis par l'intermédiaire de l'autorité hiérarchique directe dont il dépend . Le courrier est transmis par voie hiérarchique sous couvert de… indiqué « S/c ». Cette procédure permet aux différents échelons de l'administration d’être informés et éventuellement de donner un avis pour éclairer l'autorité supérieure.

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il y a 14 minutes, Ferris a dit :

Décidément je sens que le petit Majour va redoubler. La voie hiérarchique, il connait ? 

 

Tout courrier qu’un fonctionnaire adresse à une autorité supérieure doit être transmis par l'intermédiaire de l'autorité hiérarchique directe dont il dépend . Le courrier est transmis par voie hiérarchique sous couvert de… indiqué « S/c ». Cette procédure permet aux différents échelons de l'administration d’être informés et éventuellement de donner un avis pour éclairer l'autorité supérieure.

 

En fait le petit Majour peut alerter ses élués sous deux canaux:

1- canal en tant tant que fonctionnaire: sous couvert de toute la chaîne hiérarchique avec la note qui va bien (conséquences, alternatives...)

 

2- canal citoyen lambda: à la permanence, au café, sur le marché. En informant, en s'étonnant et en restant très prudent das les propos. On reste très respectueux vis à vis de la SCELF et on n'emploie pas à son encontre de noms d'oiseaux.

Le fameux fil sur lequel marchent les fonctionnaires

 

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Oui, ton canal 1 c'est la voie hiérarchique dont je viens de parler.

 

Sauf que le coup du fonctionnaire qui devient citoyen lambda par le simple fait de faire son marché (ou de se rendre à la permanence de son député par exemple. Et si c'est un député de l'opposition par rapport à son maire, il fait quoi le citoyen lambda ?) est une dangereuse duperie. On reste fonctionnaire, avec ses obligations de réserve, discrétion, de loyauté envers son employeur etc...en dehors de ses heures de service. On en a déja parlé.

 

Après à chacun de prendre ses risques et ses précautions. A écouter Bernard, qui devient lyrique, c'est Star Wars au village. Et déja on sent le grondement venir....

 

En général ton député tient une permanence où il reçoit tout le monde. Bon. Admettons que j'aie des difficultés à me loger. Je vais le voir. Je suis un citoyen lambda mal logé. C'est ok. Je vais le voir pour lui faire signer une pétition, c'est pas ok.

Modifié par Ferris
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Bonjour

 

Cette histoire est bien en train de faire boule de neige. Je viens de recevoir la newsletter de la Gazette des Communes, c'est mis en avant :

http://www.lagazettedescommunes.com/543852/lectures-en-public-pourquoi-les-auteurs-sont-sur-la-meme-longueur-donde-que-les-bibliothecaires/

 

Continuons à faire monter la sauce, ça prend bien ! Merci les auteurs !

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il y a 5 minutes, Ferris a dit :

Tout courrier qu’un fonctionnaire adresse à une autorité supérieure doit être transmis par l'intermédiaire de l'autorité hiérarchique directe dont il dépend

 

Un député, c'est une autorité supérieure ?

Vraiment ?

Quel est son niveau hiérarchique - dans ma collectivité - par rapport au fonctionnaire que je suis.

 

Mêmes questions alors trois doigts levés

- un président de conseil général ?

- un président de conseil régional ?

- un préfet ?

 

Ce sont des autorités supérieures ?

A quel niveau hiérarchique.

 

Je suis très cancre, là, je pensais que ma plus haute hiérarchie, c'était mon maire.

Même si je comprends l'obligation de passer par la hiérarchie pour évoquer certains problèmes avec d'autres hiérarchies de collectivité, je me posais surtout la question du : puis-je indiquer que je suis bibliothécaire terme générique dans mon courrier aux députés. Si cette indication est impossible, alors le reste du message n'a pas de sens. En tant que simple citoyen, demander un changement de terme la loi Dadvsi, ça n'a pas de sens.

Cela revient à dire "fonctionnaire, tu n'as qu'un seul droit au chapitre : le silence !"

 

Ce qui me pose alors question sur les possibilités de l'ABF, d'un membre de l'ABF, de le faire à son tour.

Parce qu'un seul courrier de l'ABF ne montrera jamais son poids réel. (300 courriers d'éditeurs contre un seul courrier de l'ABF, c'est couru d'avance, non ?)

 

D'où ma question sur le député.

 

En fin, dans mon idée, le but n'est pas de contacter "mon" député.

Une campagne d'advocacy, c'est du lobbying de masse.

 

 

 

 

 

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il y a 20 minutes, Ferris a dit :

En général ton député tient une permanence où il reçoit tout le monde. Bon. Admettons que j'aie des difficultés à me loger. Je vais le voir. Je suis un citoyen lambda mal logé. C'est ok. Je vais le voir pour lui faire signer une pétition, c'est pas ok.

 

Ah mais je ne lui demande pas de signer la pétition! Je l'informe juste 

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il y a 22 minutes, Ferris a dit :

A écouter Bernard, qui devient lyrique, c'est Star Wars au village. Et déjà on sent le grondement venir....

 

C'est une citation Ferris.

 

"L’année nouvelle débute, et il faudra trouver de sacrés fleuves pour nettoyer certaines écuries qui n’ont rien à envier à Augias. Ou un Hercule, c’est selon. La lecture publique, qui sera notamment à l’honneur durant la Nuit de la Lecture ce 20 janvier, affrontera l’ubuesque comportement de la SCELF. Et déjà on sent le grondement venir. "

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/lecture-publique-la-scelf-pratique-le-cout-du-lapin-en-bibliotheque/86329

 

Et elle m'amuse beaucoup, parce qu'une Louve grondait aussi, il y a peu sur ce sujet.

J'y voyais presque le grondement des loups avant la curée... Pas Star Wars, mais Jack London. :wink:

 

Si j'avais dû être lyrique, je t'aurais dit : Et déjà on sent vrombir le grondement du tsunami à venir.

 

@BiblioEdualk

Clair, les grosses pointures (SGDL) montent au créneau.

C'est tout le problème du monstre au cinéma. Tant qu'il est invisible ou en silhouette, il est effrayant. Une fois affiché/montré dans son intégralité, les défauts apparaissent.

Même problème pour la SCELF, qui demande à chacun de se positionner... contre elle.

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Les élus, de toutes catégories, ne représentent pas ta hiérarchie. Ta seule hierarchie (N+1, n+2 etc...) est représentée par des fonctionnaires (Bibliothécaire, conservateur, directeur des affaires culturelles etc..) Et en dernier lieu par le DGS, qui est non seulement le représentant du maire mais le chef du personnel de ta collectivité.

Un élu n'a pas en théorie (car dans nos campagnes on manque de cadres) a te donner directement un ordre qui ne serait pas validé par ton DGS. Et de même tu n'as pas à t'adresser directement à un élu sans passer par ton DGS, qui transmettra ou non (ou les autres échelons en priorité, car pour un agent, passer directement au DGS en sautant par dessus les autres echelons est une faute).

 

Bien sur ces cadres dirigeants, tes "échelons hierarchiques" ont reçu des "délégations" de pouvoir et de responsabilités. Mais la grosse différence c'est que l'Autorité territoriale (Maire, President) a seule le pouvoir de nomination. Cette notion est  prioritairement reconnue par le tribunal administratif, qui a tendance à considérer que n'ayant ni le pouvoir de nommer ni celui de promouvoir, un cadre peut difficilement être considéré comme « autorité territoriale »

 

C'est la même chose pour des institutions. S'adresser directement au Prefet, ou au représentant de la Drac etc...sans passer par ta hierarchie est impensable.

 

Modifié par Ferris
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il y a 11 minutes, B. Majour a dit :

Parce qu'un seul courrier de l'ABF ne montrera jamais son poids réel. (300 courriers d'éditeurs contre un seul courrier de l'ABF, c'est couru d'avance, non ?)

 

Hélas oui. Mais ça c'est tout notre problème depuis longtemps. L'ABF seule ne peut rien. Non pas qu'elle ne serait pas représentative de la profession,  mais tout simplement parce qu'elle ne peut s'appuyer sur aucune loi sur les bibliothèques. On en revient toujours là. la SCELF, elle, s'appuie sur la loi.

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Il y a 8 heures, Ferris a dit :

Un élu n'a pas en théorie (car dans nos campagnes on manque de cadres) a te donner directement un ordre qui ne serait pas validé par ton DGS. Et de même tu n'as pas à t'adresser directement à un élu sans passer par ton DGS, qui transmettra ou non (ou les autres échelons en priorité, car pour un agent, passer directement au DGS en sautant par dessus les autres echelons est une faute).

 

Tout dépend de la taille de la collectivité.

Perso, je dépends directement de ma DGS. Et dans mon organigramme (fiche de poste) je suis en lien direct avec mon élu culture.

 

Pas vraiment d'autres solutions dans les petites communes.

 

Idem dans le cas des préfets, DAC et présidents de conseils. On passe d'abord par leurs services (pour les questions et demandes de renseignements) avant d'écrire de manière plus officielle, si nécessaire. Dossier à l'appui, c'est toujours plus facile pour les tutelles.

Enfin, c'est comme ça que je le vois, je n'ai pas encore eu l'occasion ou le besoin de leur écrire jusqu'à présent.

Alors autant que je m'informe sur les manières et les protocoles à suivre lorsque ce sera le cas.

 

Merci pour tes réponses, Ferris.

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Il y a 16 heures, B. Majour a dit :


De toute part les renforts arrivent :
- La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse a affirmé haut et fort son opposition à cette taxe absurde dans un communiqué sur Actualitté,
- La page FB "Improbables Librairies, Improbables Bibliothèques" et ses 300 000 abonnés est entrée dans la campagne,
- La Fédération des salons, représentante du maillage précieux des salons du livre en France, a été alertée,


Et un mot d'ordre circule parmi les auteurs : EXIGEZ DE RAYER LES DROITS DE REPRÉSENTATION SUR VOS CONTRATS ! Les éditeurs ne sont pas contre, conscients eux aussi, dans la grande majorité, de l'absurdité de la situation.

Voici donc pour les nouvelles du jour... Quelque chose est lancé, à nous de le faire aboutir. Merci à tous pour votre soutien et longue vie aux lectures gratuites ♥

Je vous laisse sur ces mots de Pennac : "L'homme qui lit à voix haute nous élève à hauteur du livre. Il donne vraiment à lire."

 

L'explication des 16 000 signatures et plus, elle est là :

La page FB "Improbables Librairies, Improbables Bibliothèques" et ses 300 000 abonnés est entrée dans la campagne,

 

 

 

En fait, il ne manque que Lire et faire lire... :tongue:

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Bonjour

 

Maintenant, les écoles s'inquiètent :

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/la-taxe-sur-la-lecture-publique-pourrait-elle-s-appliquer-aux-ecoles/86718

 

Et un peu plus d'info, toujours sur Actualitté qui semble à fond sur le sujet :

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/nuit-de-la-lecture-les-bibliotheques-francaises-devenues-des-criminelles/86720

Intéressant le passage sur les rapports entre la SCELF et le SNE...

 

C'est fou, ça donne l'impression que la SCELF y est allé sans réfléchir, à l'arrache. Ils devaient espérer que ça passerait, sauf qu'entre la Nuit de la Lecture, le pseudo-rapport Orsenna et une "priorité" de l'Etat donnée à la lecture publique, on peut dire que le timing est passablement raté.

Plus le fait que les auteurs sont pour l'exonération, rendant la situation quasi-ubuesque (si on oublie que la SCELF est mandatée par les éditeurs, pas par les auteurs)

Sans parler de l'idée de faire payer pour toutes les lectures, y compris d'auteurs qui ne les ont pas mandatés...

 

Le pire, c'est que la SCELF a totalement raison au plan juridique, et qu'ils vont se planter à cause de leur attitude... Croisons les doigts que ce soit le cas, avec un bon epic fail en vue !

 

En tout cas, il faut que l'Etat intervienne, parce que cette histoire part en vrille. Que fait notre Ministre de la Culture ? Et Actes Sud, ils sont pour ou contre l'exonération ? Comment ça, "c'est quoi le rapport ?" :angel:

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il y a 9 minutes, BiblioEdualk a dit :

Le pire, c'est que la SCELF a totalement raison au plan juridique, et qu'ils vont se planter à cause de leur attitude... Croisons les doigts que ce soit le cas, avec un bon epic fail en vue !

 

Raison au niveau juridique certes mais ils auraient fait preuve de grandeur et d'honneur en exonérant et en ne cherchant pas à tout prix à récupérer de l'argent.

Il y a la loi et la possibilité de la faire évoluer de l'appliquer ou non dans son intégralité. Il y a dans leur attitude un côté rapace plus que déplaisant.

 

il y a 13 minutes, BiblioEdualk a dit :

Et Actes Sud, ils sont pour ou contre l'exonération ?

 

No comment...

 

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il y a 45 minutes, Louve a dit :
il y a une heure, BiblioEdualk a dit :

Et Actes Sud, ils sont pour ou contre l'exonération ?

 

No comment...

 

Pourquoi ne pas commenter ?

 

Le groupe Actes Sud (car il s'agit d'un groupe et non pas juste d'une maison d'édition. Ce monde est assez petit malgré tout)

 

ACTES SUD PAPIER                 Scelf

CAMBOURAKIS EDITIONS   Scelf

GAIA                                              Scelf

PAYOT/RIVAGES                      Scelf

THIERRY MAGNIER                Scelf

 

Reste ces éditeurs du groupe qui ne sont pas indiqués comme membre de la SCELF...

A & J PICARD

DERNIERE MARGE

ERRANCE

HELIUM

ROUERGUE

TEXTUEL

 

Et là franchement, on se demande bien pourquoi !!!

C'est quoi cette représentation à demi ?

 

Bizarre, bizarre.

Certains éléments de cette affaire SCELF ne sont pas clairs.

 

 

Pour les écoles, normal qu'elles s'inquiètent.

Dans l'école, on a bien une exception pédagogique qui devrait prévaloir.

 

Mais hors de l'école ? Par exemple, à la bibliothèque, est-on encore dans un cadre pédagogique ?

Potentiel si c'est le professeur qui lit un livre à sa classe.

Peu probable si c'est un bibliothécaire (ou un parent) qui lit un livre.

Or, nous savons qu'à recevoir des maternelles, nous tombons tous dans ce cas. Les petits sont en incapacités de lire, et donc nous tombons bien dans une représentation à destination d'un public. Un parent qui lit à plusieurs enfants, qui ne sont pas les siens, ça tombe sous le coup de la loi.

 

Oui, effectivement, Ferris, la SCELF peut faire appliquer la loi...

 

Sauf qu'ici, ils sont en train de ramasser l'effet boomerang d'une très mauvaise gestion du problème.

Ils défendent une majorité d'éditeurs très riches (soyons net : ceux qui touchent le plus d'argent)

Ils vont à l'encontre des auteurs qui leur font confiance pour gérer leurs droits de manière intelligente et avisée. Un tel droit, un auteur peut et va dorénavant refuser de le céder pour en garder l'usage, ou alors il va le vendre puisque ça rapporte de l'argent.

Ils vont à l'encontre de la population, à l'encontre d'une gestion saine et équilibrée d'un droit. Une loi, c'est un équilibre entre des intérêts divergents. Une loi, ça se réécrit ou s'écrit pour prendre en compte les paramètres qui créent un déséquilibre entre les préjudices.  Le nôtre est de ne plus pouvoir travailler, si nous n'avons pas les moyens financiers.

Ce déséquilibre est aubaine pour nous, nous allons pouvoir en appeler au législateur, et réclamer des changements nécessaires dans la loi.

 

On ne peut pas rester indéfiniment dans le flou juridique.

Comme il est dit ici (lien de BiblioEdualk) :

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/la-taxe-sur-la-lecture-publique-pourrait-elle-s-appliquer-aux-ecoles/86718

Aucun accord cadre pour la musique

« Chaque année, nous recevons un courrier de la SACEM qui nous réclame 40 € forfaitaires pour la kermesse, que nous ne réglons jamais. D'ailleurs, je ne connais aucune école qui le fasse », nous explique-t-on. Dans le cas de la diffusion musicale, l'Éducation n'a négocié aucun accord-cadre avec les ayants droit, et l'insécurité juridique reste donc entière : le droit commun s'applique en cas de litige. « Cela dit, la SACEM devrait prouver la diffusion de musiques appartenant à son répertoire, ce qui n'est pas évident. »

 

On le voit bien, on est dans un équilibre.

La SCELF sera dans le même cas... elle devra faire la preuve de ce qu'elle avance pour lancer un procès. Dont le coût n'est pas négligeable.

Et comme la SCELF a déjà fixé le tarif d'une non déclaration, elle aura du mal à demander plus à un juge. Ce qui ne couvrira jamais les frais d'un procès.

 

Et quand bien même ce procès aurait lieu, avec le retentissement national qu'il aura il donnera des arguments pour demander un ré-équilibre de la loi.

Ou, pour nous, un meilleur choix des éditeurs pour la lecture des contes.

La SCELF finira perdante sur toute la ligne. Ses actionnaires idem.

 

Rappelons-le, les éditeurs même s'ils font un boulot formidable ne sont que des intermédiaires entre les auteurs et le public.

Les bibliothèques peuvent tout à fait devenir des intermédiaires à leur tour.

 

La BNF, inscrite au SNE, en est d'ailleurs un. Doit-on lui demander de nous fournir des contes libres d'usage en bibliothèque ?

Si tout le reste échoue, la réflexion peut aller jusque-là.

 

Ou alors, on fera des concours de contes, ouvert à tous. Auteurs pros, auteurs amateurs, avec des prix à la clef. Et un règlement qui garantit l'usage libre du texte en bibliothèque.

Il y a plusieurs façons de devenir "éditeur".

Il suffit de regarder comment fonctionne le monde des auteurs.

  Bernard

 

 

 

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il y a 16 minutes, B. Majour a dit :
Il y a 2 heures, Louve a dit :
Il y a 2 heures, BiblioEdualk a dit :

Et Actes Sud, ils sont pour ou contre l'exonération ?

 

No comment...

 

Pourquoi ne pas commenter ?

 

Actes Sud me dérange depuis longtemps. Je considère qu'il s'agit d'un groupe au même titre qu'Hachette , un groupe dont le but est clairement lucratif (je n'ai rien contre) mais qui se présente comme "indépendant, attiré par la décroissance,  à l'écoute des autres".

Je ne comprends toujours pas comment des librairies Actes Sud (non indépendantes par nature) ont obtenu le label LIR....

 

Et n'oublions pas qu'en son temps, Actes Sud a défendu le droit de prêt.

 

Modifié par Louve
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Bonjour

 

Mme Nyssen vient de s'exprimer :

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/lecture-publique-la-redevance-une-absurdite-symbolique-pour-la-rue-de-valois/86744

 

Et  avant elle, Daniel Pennac aussi (pas sûr que ça a été signalé) :

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/daniel-pennac-faire-payer-la-lecture-publique-c-est-non/86701

 

Mais l'affaire est loin d'être terminée. Et je n'ai pas l'impression que le Ministère se saisisse vraiment du dossier, ce qui est étonnant quand dans le même temps on met en avant la lecture publique et le rôle des bibliothèques comme priorité du Ministère de la Culture et du Président.

 

NB : c'est moi ou ils sont TRES remontés, sur Actualitté ? :bug:

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Il y a 1 heure, BiblioEdualk a dit :

Et je n'ai pas l'impression que le Ministère se saisisse vraiment du dossier, ce qui est étonnant quand dans le même temps on met en avant la lecture publique et le rôle des bibliothèques comme priorité du Ministère de la Culture et du Président.

 

 

Encourager ma lecture publique ne signifie pas nécessairement valoriser la gratuité, l'exonération de paiement.

 

Ce que je comprends moi: 

Un grand groupe d'édition, de par  sa taille, créé des emplois, beaucoup d'emplois (à un moment où il faut remettre les gens au travail), donc ce groupe doit être aidé dans sa démarche.

De plus ce grand groupe créé de la richesse, il faut l'aider à augmenter cette richesse et au bout du compte cela rejaillira sur les autres.

 

Dans l'article d'Actualitté, on peut lire:

Citation

Elle assure cependant que ses services sont en contact avec la SCELF et que l’on discute de ce point délicat. « Les acteurs privés ont leur droit et leurs prérogatives. C’est à eux d’ajouter la façon dont ils entendent faire valoir leur droit », nous précise-t-on loin des micros. « Si les éditeurs comprennent qu’une position de principe n’a pas de sens symboliquement et politiquement, dans le contexte où l’on se trouve alors il peuvent retrouver leur bon sens. »

 

Donc la balle est dans le camp des éditeurs de leur auto-contrôle, de leur philosophie.

Discours assez libéral, qui n'est pas surprenant.

Modifié par Louve
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il y a une heure, BiblioEdualk a dit :

Et je n'ai pas l'impression que le Ministère se saisisse vraiment du dossier,

 

Non, je pense que le Ministère se saisit du dossier mais le vrai problème (et de taille !) est celui-ci : de quels moyens disposent le Ministère pour empêcher la SCELF de mettre en application son projet ? (comme le souligne très justement l'article d'Actualitté).......

 

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il y a une heure, Marcel a dit :

Non, je pense que le Ministère se saisit du dossier mais le vrai problème (et de taille !) est celui-ci : de quels moyens disposent le Ministère pour empêcher la SCELF de mettre en application son projet ? (comme le souligne très justement l'article d'Actualitté).......

 

 

Oui, difficile, sauf à vouloir établir d'autorité une gratuité en bibliothèque, en lançant une proposition de loi sur le sujet... ce qui pourrait avoir un effet domino, sur la SACEM et tout autre société, et donc pas mal de discussions en perspective.

 

Certains imbéciles de bibliothécaires pourraient même lancer cette proposition au niveau européen, afin de garantir l'usage gratuit en bibliothèque des documents, ceci dans toutes les bibliothèques européennes. Pas que la France pour être remontée sur le sujet, ou pour être menacée dans ses services à la population !

 

On comprend mieux la petite phrase : « Si les éditeurs comprennent qu’une position de principe n’a pas de sens symboliquement et politiquement, dans le contexte où l’on se trouve alors il peuvent retrouver leur bon sens. »

Explicité autrement => ce n'est pas le bon moment. On reprendra le problème plus tard. :angry:

 

Pourtant, la ministre s'est déjà avancée :

« Je suis opposée à la perception de droits sur les lectures en public », a assuré Françoise Nyssen durant la conférence de presse.

 

Donc, voilà 5 éditeurs de moins pour la SCELF, j'ai bien compris, c'est ça ?

Et on peut demander l'autorisation définitive pour les lectures publiques à tout le groupe Actes Sud ?

Un point à vérifier.

 

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