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RFID et automates de prêt


hanyrhauz

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Bonjour,


 


Un petit groupe de travail s'est crée dans ma bibliothèque pour réfléchir au passage à la RFID mais aussi à la possible installation d'un automate de prêt.


Utilisez-vous déjà ces automates ? Qu'en pensez-vous ? Y'a t-il des incompatibilités avec certains SIGB ? Quelles sont les réactions des usagers ?


En bref, je cherche des retours d'expérience...


Merci !


 


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Sur les aspects projet et théorie, cahier des charges etc... Il y a l'expérience de Toulouse (idem pour Rennes je crois). La démarche est entièrement expliquée sur  http://pro.bibliotheque.toulouse.fr/dossier-de-presse-RFID.pdf


 


A noter que dans le projet, il est spécifié qu'il est souhaiable : De continuer le retour des documents par des agents de la médiathèque (afin d’assurer une vérification de l’état du matériel et de conserver une bonne utilisation de notre système de


remontée des documents sur les pôles via les valisettes robotisées de la « transitique »)


 


Mais en mème temps il est précisé que l'intérêt pour les agents estarrêter les opérations pénibles de prêt, afin de redéployer ces agents sur des taches de proximité avec le public (conseil, recherche, indications)


 


Les deux affirmations me paraissent un peu contradictoires


 


Pour le BBF , il n'y a que des avantages : http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2005-05-0056-004


 


"L              LLL'intérêt pour le public est triple : en couplant la RFID et des automates de prêt, la bibliothèque assure la confidentialité des emprunts ; ce mode d’organisation permet de mieux réguler les flux de publics et les transactions de documents ; il privilégie l’autonomie des publics, introduisant la philosophie du self-service.


Pour le personnel, la RFID permet d’alléger les tâches répétitives liées au prêt-retour, de réduire les opérations de manutention si la RFID est couplée à un système de retour et de tri automatique, de rééquilibrer les tâches matérielles au profit de l’accueil des publics et de raccourcir le temps passé au traitement des documents, car l’identification, l’exemplarisation et la protection antivol sont couplées dans une même étiquette. Cette technologie apporte aussi une aide au rangement des collections, à la réalisation de récolements et de sélections bibliographiques et constitue une méthode et un moyen d’analyse qualitative des collections."


 


Le dossier est assez complet et aborde l'aspect CNIL.


 


Sur les questionnements on peut dire ça : La télévision a contribué à détruire le lien social, et on nous fait croire que l’informatique, en nous simplifiant la vie, va le recréer ? Quand on s’apercevra que le numérique a encore appauvri les relations et échanges collectifs, qu’inventera-t-on pour « recréer » à nouveau du lien social et poursuivre toujours plus loin la spirale d’un monde en perpétuelle déshumanisation ?


 


et, pour Rennes, ça : "Contrairement à la crainte de certains professionnels, l'automatisation ne semble pas nuire au dialogue entre le personnel et les lecteurs. Les usagers viennent au contraire plus facilement solliciter les agents qui, libérés des tâches mécaniques, sont disponibles et mobiles: pour le lecteur, il est plus facile d'engager la conversation incidemment entre deux rayonnages plutôt que de solliciter l'aide d'une personne assise derrière un bureau." (http://nedap.fr/contenu.php?id=202)


 


Et enfin, assez interessant, mais un peu propagandiste , l'experience de Calais, avec beaucoup de photos et l'explication de la demarche au lecteur : http://194.206.101.115/OpacWebAloes/fichier/rfid_seminaire/calais.pdf


 


A voir que toutes ces expériences datent environ des années 205-2007. Qu'en est-il depuis ?

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1/ J'ai la flemme d'aller lire tout le dossier du BBF (sic !) mais j'aimerais bien savoir ce qui est entendu dans "la philosophie du self-service" ???


l'autonomie des publics je vois bien, mais la philosophie du self-service fallait oser...


 


2/ pour Rennes : pas de perte du dialogue entre le personnel et les lecteurs qui vous sollicitent dans les rayons car vous êtes soudain devenus mobiles...


Alors pour la discussion impromptue entre 2 rayonnages, j'ai largement pratiqué ça dans des bibliothèques d'avant les automates. On appelait ça "le rangement en cours de journée" et on le pratiquait 1/ pour réguler les retours abondants en banque de prêt (genre le mercredi ou le samedi) et 2/ pour créer du lien avec les lecteurs qui n'osaient pas nous "déranger" à nos bureaux en salle (je précise que toutes les catégories de personnel se collaient à l'exercice, ABC comme chantait Mickael...)


donc rien de nouveau sous le soleil de la RFID de ce point de vue là. Sauf si demain on demande aux lecteurs d'enregistrer leurs retours et de bien vouloir les ranger aussi SVP merci


 


3/ un retour d'usager comme le demande Hanyrhauz (je suis actuellement "usagère" d'une BM avec automates) : pour les prêts/retours je gagne en temps et en efficacité. Par contre le petit échange qu'on avait parfois sur le bouquin ou le DVD que j'empruntais ou rendais me manque un peu ("le sourire de la bibliothécaire"). Sinon je ne vois pas plus le personnel en salle, ni moins d'ailleurs et je sais où les trouver pour me conseiller quand j'en ai besoin.


En interne, ça leur a donné un gros boulot en amont puis les premiers mois afin d'ajuster au mieux le fonctionnement des machines. Un gros boulot aussi pour expliquer et accompagner les usagers, avec en particulier des difficultés concernant les retards* et amendes*. Ce qui se gérait bien ou mal entre le lecteur et le personnel, la marge des petits arrangements personnels qu'on a tous plus ou moins pratiqués n'existe plus. Toute la responsabilité est renvoyée à l'usager (on n'a pas pu faire une erreur au prêt ou au retour puisque c'est vous qui les enregistrez !), ce qui n'est pas un mal mais comme tout changement, il faut que les gens s'y fassent.


* je ne suis bien évidemment pas concernée, je suis la lectrice parfaite qui respecte en tous points le règlement bien sûr. Mais on m'a dit que les autres n'étaient pas tous comme moi... :angel:


 


Sinon, à ma connaissance les problèmes techniques (compatibilité SIGB...) se sont bien aplanis depuis les débuts. Les grosses médiathèques (Ferris cite Toulouse, Rennes) qui y sont passées en premier pour des raisons de volumes et de flux ont sans doute essuyé les platres de ce point de vue.


Aujourd'hui, il faut je pense se poser d'abord la question en termes d'accueil du public : automatiser est-il pertinent par rapport à la taille de votre bibliothèque, mesurer le rapport coût (y compris en temps d'élaboration et de réalisation du projet) par rapport aux flux de la structure, et surtout vous interroger sur la "philosophie" de l'accueil qui est la vôtre... et cela n'est pas technique.


 


PS : du coup, une petite étiquette "accueil" permettrait un rebond sur les sujets de la rubrique du même nom, car votre question n'est pas que technique et "informatique documentaire"... :wink:


Modifié par Isalabib
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Tu as raison. Lors de mes recherches j'ai vu aussi de petits fonds (13000 ouvrages) qui s'y mettaient. Par ailleurs le coût de la RFID, materiel compris, en en forte baisse et de plus en plus de projets sont évoqués. En gros, tout le monde ou presque pourra bientôt se payer ça. Donc ça nous concerne tous quelque part, ce débat. C'est justement pour ça que le silence de ces pionniers m'étonne sur le bilan de l'opération, avec le recul qu'ils ont.


 


Parce que la philosophie de l'accueil, justement, a changé, par rapport à ces époques. Tu le dis très bien : ce n'est pas "technique", l'accueil. On est dans l'humain. J'ai l'impression que cette histoire d'autonomie des publics est mise en avant surtout en termes de rentabilité, intérêt pour les personnels, suivi des transactions etc...mais qu'en fait la notion d'accueil a disparu et qu'on nous explique vaguement que le public "peut" toujours trouver un agent pour le renseigner (mais pourquoi en aurait-il besoin, puisqu'il est devenu autonome ? ). Un rapport avec la taille de la structure ou ses flux ? Pas sûr.


 


On est en train de fabriquer un usager orphelin, anonyme et soumis à la technique. Demande donc au petit père qui prenait son billet de train de banlieue au guichet et qui maintenant se trouve face à une machine à sous et un guichet fermé, s'il se sent plus autonome ...Je ne vais pas te dire pour autant que je regrette la dame-pipi ou les ouvreuses de cinéma, mais bon, on devient usager de quoi ? Quand je propose un opac, je favorise la prise d'autonomie du public par rapport à la recherche dans les rayonnages, idem pour une bonne signalétique etc...mais je ne supprime pas pour autant autre chose. Le public prend son autonomie s'il le souhaite. Certaines personnes chez nous refusent toute technologie et continuent de s'adresser à l'accueil pour toute demande. Le prêt-retour n'est qu'un épisode dans leur "parcours d'usager". Ici, on leur impose un parcours fleché, unique, et on supprime l'humain du parcours. On ne me fera pas croire que tout le monde est content !


 


"Il parait que la dame-pipi du cinéma Marignan est une fée, mais elle ne veut pas que ça se sache" (Cavanna)


 


J'appuie avec toi sur la nécéssité d'une étiquette ACCUEIL. Et je suis prêt à faire grève de forum si c'est refusé. :blink:


 


(qui a dit "chouette" ?) :ermm:

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Bonjour,


 


D'aprés mes expériences avec la RFID la premiére question à se poser est celle de l'espace et des travaux eventuels.


Mettre des platines (dessus, dessous le bureau ?) pose la question de la réorganisation de l'acceuil. Si vous mettez des automates les rayonnages sont susceptibles de bouger, cela peut d'ailleurs être l'occasion de repenser tout l'espace.


Du coup il y a les prises électriques, les cables, le réseau interne, internet etc.Bref avant de mettre d'installer la RFID il y a déjà du boulot :wink:


 


Sinon les principaux SIGB tolérent bien la RFID. Par contre le fournisseur de SIGB et le fournisseur de RFID ne sont pas toujours d'accord, à surveiller donc...


 


Ce qui est difficile à gérer c'est le temps de "bascule" entre l'ancien systéme et le nouveau. Si vous gardez le même SIGB la transition devrait être rapide pour les équipes.


 


Bon courage car c'est quand même TOP la RFID !

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Votre analyse devra distinguer les 2 sujets :


- la RFID toute seule : pourquoi, comment, combien ça coûte etc


- la RFID + les automates de prêt. Idem


 


Et au risque de me répéter, la 1ère question n'est pas dans la faisabilité comme l'écrit Yaetis ("la premiére question à se poser est celle de l'espace et des travaux eventuels") mais celle de l'objectif :


- pourquoi mettre la RFID ? parce que c'est TOP, mais dites-nous en quoi c'est TOP, c'est quoi l'argumentaire ? des raisons techniques comme les énumère le BBF par exemple ("raccourcir le temps passé au traitement des documents, car l’identification, l’exemplarisation et la protection antivol sont couplées dans une même étiquette. Cette technologie apporte aussi une aide au rangement des collections, à la réalisation de récolements et de sélections bibliographiques et constitue une méthode et un moyen d’analyse qualitative des collections.")


- pourquoi opter (ou pas) pour les automates. Comment est organisé l'accueil aujourd'hui dans la structure, quelles sont les forces et faiblesses de cette organisation, qu'apporteraient des automates, quelle incidence sur les usagers, sur les personnels...


 


Sinon vous allez tomber dans le piège inhérent à tout projet : vous demander comment faire les choses, sans avoir suffisamment réfléchi au pourquoi. C'est notre pente naturelle à tous !


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1- Pardon Isalabib, j'essayais simplement de répondre à une partie de la question originale qui portait bien sur le coté pratique de la RFID "Utilisez-vous déjà ces automates ? Qu'en pensez-vous ? Y'a t-il des incompatibilités avec certains SIGB ?"


 


Je continue donc mon retour pratique et je vous laisse la partie théorique.


 


2- Faire attention aux nombres d'étiquettes, car souvent il faut poser des leurres (trop de tags et on n'arrive plus à lire) et cela pose des questions sur le vol en bibliothèque.


- Les portiques laissent souvent passer beaucoup de documents. Il faut être attentif aux réglages du fournisseur


- Mettre ou pas les automates en double fonction (prêt + retour) ou en simple (là je vous l'accorde il faut réfléchir un peu avant car cela va engendrer beaucoup d'autres choses)


 


En pratique il y a encore beaucoup. Je vous laisse effectivement d'abord réfléchir au "pourquoi" et si vous en venez au "comment" je serai heureuse de vous apporter plus de précisions.

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Les 2 approches se complètent, on est bien d'accord. Notre collègue étant dans la phase réflexion ("groupe de travail"), c'est maintenant ou jamais qu'il faut se poser les questions "théoriques". Car quand on commence à causer technique, la prise de recul n'est déjà plus possible.


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Anne Verneuil

Expérience d'Anzin: très positive, mais cet outil nécessite effectivement une vraie préparation, a la fois pour son implantation et aussi pour l'équipement des documents. Sans parler de la formation du personnel.

Chez nous, vraie réussite: usagers contents, autonomes, peuvent emprunter en toute discrétion. Personnel dévolu à un véritable accompagnement du lecteur, ayant le temps de le conseiller, de faire des animations. Le dialogue autour des collections est tout aussi, voire plus présent car nous sommes plus disponibles. Donc plus question de nous refiler du personnel non qualifié: y a plus de CB à scanner !

Grand avantage pour les récolements: gain de temps, et on s'est aperçu que le taux de disparition des documents était vraiment très faible ! Détection efficace, grâce au soin apporte par les agents à l'équipement.

On ne pourrait plus faire sans, et on regrette juste de ne pas avoir eu assez de sous et de place pour une vraie boîte de retour automatisée...

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Merci à tous pour vos réponses, à nous maintenant d'explorer toutes ces pistes et d'étudier les exemples donnés... mais bien sûr dans un délai très court, enveloppe budgétaire et marché public ne nous permettant pas de nous étendre longuement dans la réflexion (mais bon ça c'est une habitude... :wink: )


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Ignatius Kaltenbrunner

Un article intéressant sur les bibliothèques de Marseille, la BMVR en particulier, le personnel et les automates et comme à l'accoutumée les problèmes récurrents de la lecture publique dans la deuxième ville de France


 


http://www.marsactu.fr/culture-2013/a-lalcazar-samedi-cest-la-greve-des-automates-30918.html

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  • 2 months later...

Pour avoir expérimenté (c'est le mot) la RFID dans une grande médiathèque parisienne, à son ouverture, avec une très forte fréquentation, dans des conditions techniques précaires, j'ai un avis plus nuancé que celui du BBF... J'avais d'ailleurs été contacté par le rédacteur en chef pour y proposer un article qui a été finalement refusé. J'ai donc commis une synthèse dans ce blog proche des syndicats : http://parisculturesociale.over-blog.com/article-la-rfid-a-paris-quel-bilan-pour-quelles-idees-90693777.html . Mon point de vue n'est pas du tout lié aux anti-ondes ni même aux préoccupations liés aux suppressions de postes qui peuvent être liées à cette implantation mais bien à des préoccupations bibliothéconomiques.


Pour ma part, je regrette que l'engouement excessif autour de cette technologie ait fait perdre de vue à la profession, et notamment en lecture publique, l'importance du développement des bases de données plutôt que de l'automatisation des transactions. Et ce, d'autant plus que la RFID n'est pas l'outil exclusif (et encore moins la solution miracle, vous lirez pourquoi) pour automatiser prêts ou retours : cela est possible avec le magnétique. J'ajouterais qu'en dehors du coût initial, la RFID pose tout un tas de problèmes nouveaux sur la gestion interne des documents (à la fois informatiques et logistiques).


Si vous le souhaitez je peux vous envoyer mon document complet qui est plus précis et plus concret que l'article du blog.


Bon courage !

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@ NicolasSC : j'ai parcouru ton article mais je ne comprends pas pourquoi il faudrait coller un code à barres sur la puce RFID ("


- L’étiquette RFID couple le code-barres à l’antivol. Malheureusement, nous avons des puces blanches, sans inscription. Nous devons donc quand même coller un code-barres.")... les informations et le lien avec la notice ne sont-ils pas enregistrés dans la puce elle-même ?


 


en tout cas, ce sujet est très intéressant, merci à hanyrhauz de l'avoir lancé :) 


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@hanyrhauz : je vous envoie mon document en MP


@Lis'ou : Suivant les marchés et les fournisseurs, on peut, ou pas, avoir un code-barres imprimé sur la puce RFID. Ce n'était pas le cas à Paris, c'est le cas au Pavillon Blanc. Mais dans tous les cas il faut effectuer une manipulation d'encodage de la puce qui nous est livrée vierge. Cette opération consiste à poser le document sur la platine, bipper le code-barres et encoder la puce avec le logiciel. ça n'a l'air de rien mais c'est assez contraignant et finalement beaucoup plus technique qu'un simple collage d'étiquette. En plus, cette opération peut être source d'erreurs car le champ à remplir n'est pas forcément normé. Enfin, cette opération n'est possible que si on dispose d'un PC+platine+douchette... Autrement dit, suivant la configuration de vos locaux, de la chaîne du livre et du personnel qui s'occupe de ces tâches, cela change beaucoup plus qu'on ne l'imagine le travail interne !


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merci pour les précisions ! en fait, l'encodage c'est ce que j'ai fait l'été dernier dans une BU, qui peut être fermée l'été de façon moins contraignante que pour une BM. Du coup c'est vrai que pour les documents déjà présents donc qui ont déjà une notice, ça prend un temps fou ! (par contre des platines avaient été prêtées par le fournisseur car le nombre acheté pour compléter les automates après l'été ne suffisait pas pour tout encoder)

Modifié par Lis'ou
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@Lis'ou : Les prêts retours se font bien avec la RFID (heureusement qu'elle a cette utilité :-) ). L'inscription du code-barre est essentielle pour faire le lien avec le SIGB : c'est la clef d'entrée pour les transactions. Finalement, la RFID n'est ni plus ni moins qu'un code-barre bavard : il communique sans fil ni lecture optique avec le SIGB, grâce aux platines.


Cependant, lorsque la puce est rayée ou épuisée (les puces rondes ont une durée de vie d'environ 5 ans) il faut bien trouver un moyen de "lire" le document, ne serait-ce que pour le retrouver dans le SIGB. Et là, on est content d'avoir un code-barre lisible à l'oeil nu sans équipement spécifique !


Modifié par NicolasSC
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  • 3 weeks later...
Caroline Brousse

Bonjour,


 


Ma réponse est peut-être un peu tardive mais ça pourra servir à d'autres collègues ;)


 


Suite aux entretiens menés dernièrement pour la Bpi sur les pratiques innovantes en bibliothèque, Philippe Gauchet (ancien directeur de Calais) et désormais directeur de la BDP du Pas-de-Calais m'a indiqué que chaque nouvelle bibliothèque sur le département (et aussi dans le Nord) était systématiquement équipée de RFID.


 


Vous pouvez peut-être également vous rapprocher de lui :)


 


Bien cordialement,

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Non, non ce n'est pas encore trop tard (cahier des charges en cours de réalisation) !


J'ai encore une question... vous avez une idée des tarifs pour un automate de prêt ? Nous avons des tarifs de 2011, mais on aimerait connaître les prix aujourd'hui. Ont-ils baissé ?


Et avez-vous connaissance des terminaux mobiles ? (ça vient de sortir, ça ressemble à un smartphone, mais il n'y a pas encore de retour...)


Enncore une fois merci !


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  • 1 month later...

Bonjour,


 


Est-ce que vous sauriez où trouver les coûts des automates de prêt ?


J'ai regardé 3M et Nedap, mais les coûts ne sont pas indiqués (je les ai contactés et suis dans l'attente d'une réponse). Connaissez-vous d'autres fournisseurs ?


 


Merci,


 


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Bibliotheca (a intégré Ident). Je pense, sauf erreur, qu'il n'y en a pas d'autres en France qui fasse dans les bibliothèques.

Les tarifs dépendent beaucoup de votre projet, rien ne remplacera les devis indicatifs, sachant que les prix baissent souvent dans les offres formulées dans le cadre de marchés.

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  • 4 months later...

2014 étant sous le signe de la RFID dans notre bibli, me revoilà avec encore plein de questions.


 


L'une nous pose problème en ce moment. En décembre, j'ai participé avec l'une de mes collègues à une formation sur l'automatisation du prêt, où il nous a été dit qu'il n'était pas recommandé de rester plus de 2h à proximité d'une platine. Bien.


Cela implique pour nous une réorganisation du service public (par plage de 4h), le retour n'étant pas automatisé, le prêt seulement en partie et des platines étant prévues pour les banques de renseignement. Réorganisation notamment pour le dimanche où nous travaillons avec des étudiants vacataires qui sont dédiés au prêt et au retour. En soi, rien d'impossible mais j'aimerais avoir de plus amples informations à ce sujet avant de tout chambouler.


D'où vient ce chiffre ? Parle-t-on de 2h par jour ? Par demi-journée ? Et surtout, qu'en est-il dans vos établissement ? Avez-vous instauré un protocole particulier, des précautions particulières ? 


 


En attendant de vous lire, très bonne année à tous :wink:


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La RFID, ou Identification par Radio Fréquence, est une technologie qui permet d’identifier de façon unique un objet au travers d’une étiquette RFID. Cette étiquette se compose d’une antenne et d’une puce électronique. Elle ne contient aucune source d’énergie et est totalement passive. Elle ne peut émettre une information – par défaut, son identifiant – que si elle est activée par le champ électromagnétique d’un lecteur, mais permet ainsi de communiquer à distance.Une étiquette RFID est passive, dans la mesure où elle n’embarque aucune source d’énergie. Ainsi, une étiquette seule n’émet aucune onde et n’est donc absolument pas dangereuse.

L’étiquette communique lorsqu’elle passe dans le champ d’un lecteur. C’est ce lecteur qui émet des ondes électromagnétiques à une certaine puissance. Suivant la technologie RFID, ces lecteurs peuvent émettre dans trois gammes de fréquences : 125 kHz pour les très basses fréquences (LF), 13,56 MHz pour les hautes fréquences (HF) et 900 MHz pour les ultra hautes fréquences (UHF). Les impacts de ces ondes sur le corps humain dépendent donc de la gamme de fréquences utilisée. Les champs électromagnétiques générés par ces lecteurs ont été mesurés en laboratoire, comme en rend compte un rapport de l'AFSSET, Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail, devenue Anses en 2010. Le champ émis dans les gammes LF et HF s’évanouit rapidement et n’est prépondérant que localement autour d’un lecteur. En tout cas, ces rayonnements restent inférieurs aux valeurs limites d’exposition des personnes préconisées par l’ICNIRP, commission internationale pour la protection contre les radiations non-ionisantes (champ magnétique maximum autorisé de 400 nT pour la technologie HF et 105 nT pour l'UHF). Bien que, dans les gammes de fréquences UHF, les champs magnétiques portent à plus grande distance, les mesures ont établi que les rayonnements ne dépassaient pas les limites d’exposition.
 
Sources : http://universcience.fr/cs/Satellite?=QuestionReponse&cid=1195228778209&p=1195218448210&pagename=Portail%2FMED%2FPortailLayout&pid=1195218048360&t=Detail, et, http://www.inria.fr/centre/lille/actualites/la-rfid-c-est-dangereux  

Ainsi, pour des individus n'étant exposés que sporadiquement aux ondes émises par des lecteurs RFID, le danger est faible. Cependant, dans le cadre d’une exposition continue, même à faible rayonnement, l’AFSSET préconise de respecter une distance minimale avec les lecteurs, de l'ordre de 20 cm.
 
Il ne s'agirait donc pas d'une durée d'exposition mais d'une distance minimale. Il est probable qu'à moins de 20 cm, la durée puisse jouer mais on n'a aucun renseignement fiable là-dessus. C'est d'autant plus logique que c'est interdit dans les hôpitaux à cause des pacemakers
 
Tu as un slideshare interessant deu réseau de Plaine centrale (http://fr.slideshare.net/afr/rfid-en-mdiathque-presentation ) qui dit notamment : Les ondes radio pourraient être nuisibles pour les consommateurs. Une distance de lecture limitée à 50 cm en France compte tenu des niveaux de puissance autorisés aujourd’hui."

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Merci à Ferris d'avoir répondu si promptement et si précisément.


Toutefois une précision s'impose sur les étiquettes RFID : les étiquettes rondes pour CD et DVD ne sont pas passives mais bien actives : en plus de l'antenne et du circuit électronique elles comportent une pile électrique qui active le signal (d'où un problème de longévité dans le temps mais c'est un autre débat). Je ne sais pas en revanche si l'émission se fait en continu : je penche pour une émission faible en permanence, avec un pic lors de la "rencontre" avec une platine ou un portique.


Cela ne change cependant rien au fond de la réponse : en effet il n'existe pas de préconisation sanitaire quant à l'exposition aux ondes RFID.


Si la distance de 20cm est relativement facile à obtenir (distance table / genoux par exemple), à partir de 50 cm, cela devient difficile.


Une solution de précaution peut consister à placer sous la platine une plaque de métal ou simplement une feuille d'alu (déjà installé par certains fournisseurs) pour atténuer le signal (et éviter au passage d'éventuelles collisions de signal).


En revanche, dans la bibliothèque où j'étais précédemment, à Paris, nous avions décidé, pour les femmes enceintes, de ne pas les mettre au prêt-retour, pour des raisons de précaution.


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