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La gratuité


Nathot

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Bonjour,


Une interrogation ....


Ici la carte est gratuite en dessous de 18 ans .

Bon c'est déjà pas mal :)

Mais ...malgré une communication parfaite et sans failles ...
Des parents (une partie non négligeable..) ne savent toujours pas que c'est le cas quel gâchis me direz vous ...

D'ou ma question:

Pourquoi ne propose t'on pas systématiquement une carte d'abonné à l'école ? je veux dire dès la crèche ...

 

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1ere etape, établir la gratuité pour tous, à tout âge. Et là le sujet ne se traite pas en 2 minutes....et a déja été abondamment traité ici http://www.agorabib.fr/index.php/topic/180-gratuité-des-inscriptions/


 


 2° étape : inscrire d'office tout habitant, du nouveau-né au nouvel arrivant en ville ?. Rien ne s'y oppose en théorie. De toutes façons ces "lecteurs" n'apparaitront dans tes statistiques que s'ils empruntent.


 


Je ne sais pas si ça changera grand chose à ta fréquentation réelle. Tu sais, j'ai connu l'époque où le comptage des lecteurs se faisait "par l'inscription" et non par "le prêt". Du coup on avait des chiffres énormes d'inscrits pas actifs du tout (y compris personnes decedées, déménagées conservées au moins pendant un an sur des fichiers pas nettoyés, des gamins qu'on réinscrivait d'office chaque année du fait que l'inscription était gratuite jusqu'à 15 ans, bref, le grand foutoir et de la triche à gogo. Sauf que le chiffre des prêts témoignait bien de la réalité de ces "inscrits". Le système a changé...


 


Actuellement, après des passages de classes, on fait des inscriptions de gamins, poussés par l'instit. Des gamins qu'on ne voit jamais ensuite. Les parents les inscrivent parce que "le maître a dit" et qu'ils ne veulent pas que leur môme soit"différent". Mais s'ils n'habitent pas le coin ou ont décidé qu'ils ne prendraient pas le temps de passer à la bib, ça ne change rien. On a des mômes qui ne connaîtront la bib que par le passage de classes, jusqu'à ce qu'ils puissent y venir de leur propre chef dans quelques années. Pas trop d'illusion à se faire.


 


Ta proposition est un procédé mécanique. Il peut apporter quelque chose en termes de communication et de visibilité (je ne connais pas ton contexte urbain etc...), et c'est toujours ça de pris. Mais sur les résultats, faut pas rêver. Mais si tu peux embarquer tes élus la-dedans, n'hésite pas, c'est tout bon. (Et donne-nous la recette ensuite pour qu'on essaie d'en faire autant !) :)


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à l'école, non plutôt à la crèche, pourquoi pas carrément à la maternité alors ?...


... ah mais en fait ça existe ça, ou quelque chose qui y ressemble : cf. toutes les initiatives de villes ou de départements qui offrent un livre à tout enfant né/adopté dans l'année, selon des tas de modalités différentes.


Dans certains cas, le livre est remis au sein de la BM, qui peut alors présenter ses espaces et ses abonnements (gratuits on espère), y compris pour les nouveaux-nés (puisqu'il n'y a pas d'âge pour commencer à s'éveiller :baby:). Le parent intéressé pourra peut-être inscrire son petit, ou le faire plus tard, ou s'inscrire lui-même, ou le faire plus tard. En tout cas il sera passé par la case bibliothèque.


Le ministère de la culture a tenté d'en faire une opération nationale, "1ères pages", en s'appuyant sur des partenariats CAF/BDP. Mais la pérennité de la chose et son extension à de nouveaux départements ne sont pas assurées depuis le départ de Fred et l'arrivée d'Aurélie.


 


En tout cas ça existe de longue date à certains endroits (Grenoble par ex.), et on peut s'inspirer de ces initiatives qui fonctionnent quand:


1/ on fait une proposition au famille (pas d'obligation, sinon même punition qu'avec les classes : pas d'activité derrière)


2/ que cette proposition s'entoure d'initiatives de sensibilisation sur le livre et le tout petit (et ça fonctionne car les jeunes parents sont un public cible très bon client)


3/ on ne fait pas juste un coup mais qu'on installe l'opération dans la durée, en développant au fur et à mesure des années des partenariats par exemple


 


Sinon,


 




 2° étape : inscrire d'office tout habitant, du nouveau-né au nouvel arrivant en ville ?. Rien ne s'y oppose en théorie. De toutes façons ces "lecteurs" n'apparaitront dans tes statistiques que s'ils empruntent.




 


je vois en théorie ce qui s'y oppose : utilisation de fichiers (ceux de l'Etat civil en plus) pour un autre usage (être inscrit d'office en bibliothèque) que celui pour lequel ce fichier existe et est déclaré à la CNIL.


Donc en théorie et en pratique, pratiquer l'inscription systématique n'est peut-être pas le meilleur chemin vers la conquête des publics.


Modifié par Isalabib
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Un bon point Isa pour la CNIL; Effectivement,ça risque de coincer.
Il y a aussi les sstèmes de "pass" offerts par certaines agglos, qui offrent ainsi l'accès à toutes sortes de services.
Pour l'inscription au stade foetal jusqu'aux soins palliatifs, hors CNIL, il faut reconnaître que l'idée est séduisante... :tongue:

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Amandine Jacquet

Une façon de contourner le problème de la CNIL en tout bien tout honneur, c'est de s'entendre avec le service de l'Etat civil de la collectivité : lors qu'ils enregistrent une naissance, ils remettent aux parents un "bon pour un cadeau pour le bébé à retirer à la bibliothèque". Lorsque les parents se présentent à la bibliothèque, on leur remet un sac de la bibliothèque avec la carte de bibliothèque du nouveau-né, un livre ou un magazine offert par la bibliothèque et quelques articles publicitaires (type couche, lingettes, etc.) que l'on obtient gratuitement avec un partenariat.


Au Québec, l'opération s'appelle "Une naissance, un livre".


 


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Mon intention est bien orienté public, en effet malgré la com' , je rencontre encore (trop) souvent des parents qui ne savent pas que la carte est gratuite en dessous de 18 ans, et pour TOUS les enfants même hors agglo. En tant que "grande" bibliothèque on draine du monde alentour.
(Il est quand même nécessaire de remplir le bulletin et de fournir carte ID + livret de famille)

Bien vu en effet le coup de la CNIL, ça bloque :(
Le pass multi service + monéo :) je l'ai vu sur Angers, j'aime bien le principe. Je me renseignerai, je ne sais pas si c'est à l'initiative du particulier.
Après, j'imagine que ça ne devrait pas être trop compliqué, de faire la promotion de la gratuité - 18 dans les crèches et les écoles avec lesquelles on travaille. Juste pas encore dans les habitudes...

 

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  • 2 weeks later...

Une autre chose qui est peut-être à prendre en compte avant la CNIL et les contingences techniques à mon avis, c'est la ligne (ce que j'appellerais the line) de vos élus. Politiquement, compter sur la démarche volontaire & responsable des habitants pour s'inscrire dans les différentes structures de loisirs gérées par la tutelle, c'est pas du tout la même chose que l'inscription systématique des marmots. Actuellement, il m'apparaît que l'opposition des élus à la gratuité dans les bibliothèques est surtout conditionnée par une volonté d'harmonisation avec les modalités d'accès aux autres services culturels et sportifs. Cela semble un peu pénible comme argument car on aime bien valoriser notre expertise et notre efficacité métier, mais on y est très vite confronté.


 


Bon, Simon, vous m'agacez un peu car je n'étais pas venu pour parler de ça. Quand j'ai vu votre titre "gratuité", j'avais surtout envie d'ouvrir une autre question, donc merci de me laisser prendre au moins pour un temps le contrôle de cette rubrique :


 


APPEL A LA COMMUNAUTE :


Une chose ne lasse pas de m'étonner : dans les bibliothèques, très souvent, le service "ordinaire" (emprunt) est tarifé, tandis que le service plus "extra" (animations) est gratos. C'est sans doute naïf, mais pourquoi on ne ferait pas le contraire pour voir ? Est-ce qu'on connaît le nom du mec qui a réussi à imposer ce modèle d'animations gratuites dès lors qu'elles se tiennent en bibliothèque ? Je voudrais en fait savoir s'il y a des collègues qui travaillent dans des bibliothèques où tout le service de prêt est gratuit mais où les animations sont, elles, payantes. Je ne parle pas bien sûr des accueils d'enfants ou des publics qui ont des maladies orphelines ou quoi, mais des soirées ou spectacles où l'on rémunère un artiste ou un conférencier par exemple. Comment le public réceptionne ce choix d'établissement ?


 


Cher Simon, je vous remercie de votre compréhension.


 


Cordialement, Mp

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Mon intention est bien orienté public, en effet malgré la com' , je rencontre encore (trop) souvent des parents qui ne savent pas que la carte est gratuite en dessous de 18 ans,

 

 

Malheureusement c'est le cas ailleurs. Nous sommes passés à la gratuité totale depuis plus d'un an et on constate pratiquement  à chaque inscription que personne ne le sait, ( malgré un affichage énorme sur la banque de prêt ). Bien sûr on peut toujours dire que c'est une question de communication mais ça ne résoud rien.

 

 

 

 

Je voudrais en fait savoir s'il y a des collègues qui travaillent dans des bibliothèques où tout le service de prêt est gratuit mais où les animations sont, elles, payantes. Je ne parle pas bien sûr des accueils d'enfants ou des publics qui ont des maladies orphelines ou quoi, mais des soirées ou spectacles où l'on rémunère un artiste ou un conférencier par exemple. Comment le public réceptionne ce choix d'établissement ?

 

 

Toutes les animations sont gratuites sauf quelques ateliers où l'intervenant arrive avec les materiaux consommables (cuir, papier, récup...). Le public repart avec l'objet qu'il a fabriqué. L'inscription à l'atelier est alors payante (50% du coùt réel, payé directement par la personne à l'intervenant). Ces ateliers sont régulièrement pleins. On refuse du monde. Il faut dire que l'intervenant limite le nombre de participants à environ une dizaine, de façon à pouvoir suivre le travail de chacun. Le public ne conteste pas du tout le prix ou le principe du paiement.

 

Sur le principe qui serait d'étendre le paiement à toutes les animations, il n'y a aucune règle qui l'empêche. Tout dépend du coût, dissuasif ou non. La crainte d'avoir une baisse de fréquentation est probablement le premier frein. Si je fais le total annuel de notre côut total, toutes animations confondues, divisé par le nombre de participants, j'arrive à 5,50 euros par personne. Je doute que ce prix soit dissuasif. Mais il y a alors un choix à faire dans la typologie des animations, des limites financières  à fixeretc....Et il est certain qu'une soirée poésie à 5,5 euros n'équilibrera pas un atelier origami etc...Une animation couteuse de type "auteur en résidence" peut bouffer à elle-seule tout le budget etc...

 

Dans ce cas la question est simple : fait-on payer  le cout total réel de chaque animation (segregation par l'argent, animations de pauvres, animations de riches, et baisse des inscriptions), ou un côut moyen annuel basé sur le réalisé de l'année précedente (mais qui suppose de conserver les mèmes equilibres entre les types d'animation, ce qui limite le choix), ou encore un forfait fixe ne représentant qu'une partie du coût réel (25 ou 50%, le reste étant pris en charge par la collectivité).

 

Est-ce qu'on connaît le nom du mec qui a réussi à imposer ce modèle d'animations gratuites ?

 

Non. Il est actuellement en fuite, recherché par Interpol et le célèbre détective Misterpamp, de la brigade des bibliothécaires en colère :tongue:

 

 

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 Actuellement, il m'apparaît que l'opposition des élus à la gratuité dans les bibliothèques est surtout conditionnée par une volonté d'harmonisation avec les modalités d'accès aux autres services culturels et sportifs. Cela semble un peu pénible comme argument car on aime bien valoriser notre expertise et notre efficacité métier, mais on y est très vite confronté.

Bon argument , si les livres c'est bon pour les bébés , le sport c'est bon également  pour tout le monde etc .... 

Ca ne me dérangerais pas si la collectivité leur proposait également un pass gratuit.

 

Ce qui peut faire la différence c'est que l'on s'adresse à des - de 18 ans. 

La carte Pass d'Angers regroupe les accès à plusieurs services publics, (payants ou non ?) mais l'inscription reste une démarche personnelle.

Mon idée grosso modo était que la collectivité délivre une carte lors de l'inscription de l'enfant à l'école, à activé en bibliothèque.

On évite un peu les écueils de cette façon il me semble.

 

 

 

 

 

Bon, Simon, vous m'agacez un peu car je n'étais pas venu pour parler de ça.

 ;) ça a marché.

 

 

Je voudrais en fait savoir s'il y a des collègues qui travaillent dans des bibliothèques où tout le service de prêt est gratuit mais où les animations sont, elles, payantes.

 

Pas chez nous...

Deux réflexions:

- Les animations, les contribuables les paient déjà non ?( D'ailleurs ça fait mal, quand c'est une "commande" extérieure, pour un évènement ou une animation coûteuse et qui ne touche qu'une partie de la population...)

 

- Souvent on nous demande si c'est payant, certains souhaitent même des formules "anniversaire" ... , le payant en option c'est plutôt le résultat du recul du service public et du modèle de consommation dans le privé, (privatisation, sécu à la carte, abonnement à la carte etc .. ).

En même temps la gratuité dans le modèle républicain fait tellement débat de nos jours...

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