Toute l’activité

Cela fait désormais quinze ans que l'on parle de la transition bibliographique. Il existe désormais un répertoire des formateurs : https://www.transition-bibliographique.fr/se-former/repertoire-formateurs/ (bien se renseigner avant d'assister à une formation ou d'en sélectionner un pour une formation intra muros). Les CRFCB organisent des formations qui peuvent être gratuites pour les personnels territoriaux dès lors que la DRAC, qui contribue au financement des CRFCB, est d'accord pour que ces stages le soient. Les travaux doivent se finir cette année pour permettre aux éditeurs de logiciels de mettre leurs outils à jour. Aucune urgence de se former à la seconde si rien n'a été fait jusqu'à présent. Et au quotidien, ça ne changera pas la vie des collègues travaillant dans les petites structures.

Les codes statistiques dans Orphée permettent de comptabiliser et d'analyser diverses données relatives au fonds documentaire, aux adhérents et aux activités de la bibliothèque. Ces codes sont utilisés pour obtenir des résultats chiffrés, par exemple, le nombre de documents, d'adhérents, ou de prêts. Les données peuvent être visualisées et imprimées directement dans Orphée, ou exportées dans des formats comme Excel ou PDF pour des analyses plus poussées. En détail, les codes statistiques dans Orphée permettent : D'interroger le catalogue: Obtenir des informations sur le fonds documentaire, comme le nombre de documents par support, les notices, etc. D'analyser les activités de prêt et de retour: Suivre le flux des documents, le nombre de prêts, de retours, de réservations, etc. D'étudier les adhérents: Répartir les adhérents par âge, suivre leur nombre d'inscriptions, etc. En résumé, les codes statistiques dans Orphée sont un outil essentiel pour le suivi, l'évaluation et la gestion des ressources et des activités d'une bibliothèque.

Déjà, à la base, la catégorisation ados/jeunes adultes est douteuse. Certaines bibliothèques vont de 15 à 35 ans, voire encore plus large. Et si l'on y ajoute les "préados" (12/15) on voit bien qu'on part dans de l'émiettement. Si l'on ajoute à cela la création physique d'espaces dédiés on aboutit forcement à de l'exclusion, de la discrimination. Quant à la sélection des contenus, c'est le grand n'importe quoi. Chacun verra midi à sa porte. Je ne me vois pas faire figurer ces éléments dans ma poldoc. Enfin, tout dépend aussi de son type de public et de la façon ont on pourrait répertorier une éventuelle demande de contenus spécifiques. Par ailleurs un jeune est appelé à devenir adulte et il parait important de ne pas le confiner à chercher son bonheur dans un espace dédié. Il est important qu'il puisse être confronté à la totalité du fonds, de façon à effectuer à sa manière sa transition vers les fonds adultes. Créer un "espace ados" avec des activités multimédia par exemple ou des ateliers spécifiques n'a rien à voir avec la séparation des fonds. Par ailleurs on voit bien qu'en matière de fonds, si l'on adopte une logique "séparatiste", ou dispersive, qu'en sera t'il des fonds BD, musique etc...? Une grande partie des lecteurs de la série Harry Potter par exemple est lue par des gens de 40 ans. Personnellement je me suis rendu compte que beaucoup d'adultes se jetaient sur la série BD les lapins crétins. Alors, je fais quoi ? C'est pour tout cela que je suis peu partisan de ces séparations de fonds par création d'espaces dédiés. Une petite info visuelle au dos d'un ouvrage, type gommette, me parait suffisante. Quant à ta question sur a la séparation des fonds en fiction et documentaires, je ne comprends pas très bien. Cette séparation est faite dans la majorité des bibliothèques depuis bien longtemps. Faire un espace documentaires jeunesse et documentaires adultes, idem pour la fiction, est également un choix assez classique. Mais là encore évitons les séparations physiques des espaces. Il doit y avoir possibilité d'interpénétration des fonds. Nous avons dans le même espace un "coin" docs jeunesse et un coin docs adultes, maison peut accéder aux deux fonds en restant dans le même espace. Euh, oui, c'est à toi de voir... Au passage c'est intéressant de voir la réponse de l'IA sur ce sujet : https://www.google.com/search?q=en+quoi+un+espace+young+adult+en+bibliotheque+peut+etre+dangereux+%3F&sca_esv=2c0defd8cbfd54b8&ei=kvadaIzoDrOL7M8PzPfu-A0&ved=0ahUKEwiM-YOdxYqPAxWzBfsDHcy7G98Q4dUDCBA&uact=5&oq=en+quoi+un+espace+young+adult+en+bibliotheque+peut+etre+dangereux+%3F&gs_lp=Egxnd3Mtd2l6LXNlcnAiQ2VuIHF1b2kgdW4gZXNwYWNlIHlvdW5nIGFkdWx0IGVuIGJpYmxpb3RoZXF1ZSBwZXV0IGV0cmUgZGFuZ2VyZXV4ID9I4bQCUIcSWNqkAnABeACQAQCYAf4CoAGWJ6oBCDIuMjUuMi4zuAEDyAEA-AEBmAIToAKCFsICCBAAGLADGO8FwgILEAAYgAQYsAMYogTCAgUQABjvBcICCBAAGIAEGKIEwgIIEAAYogQYiQXCAgQQIRgKmAMAiAYBkAYFkgcGMS4xNy4xoAfFbbIHBjAuMTcuMbgHyBXCBwkyLTkuNS40LjHIB_MB&sclient=gws-wiz-serp

On se pose aussi la question dans notre bibliothèque car comme des personnes plus haut, on va avoir droit à une grosse rénovation de nos locaux. Créer un fond "young adult", ou "jeunes adultes", ou "pour vous les pas encore trop vieux"... peu importe son nom, est-il pertinent dans une bibliothèque ? Je comprends son intérêt dans une librairie, ça fait une belle étagère, avec de belles couleurs, on appelle une clientèle qui est là, qui aime posséder ses livres... Mais en bibliothèque ? Ces usager.es existent-ils ? Est-ce que d'ailleurs, en isolant ces livres on ne continue pas aussi à isoler le genre ? Qui sont les lecteurs, et les lectrices peut-être surtout de ces romans ? Est-ce notre rôle de bibliothécaire d'avoir un avis sur l'âge auquel lire ou ne pas lire tel contenu ? Plus je lis des mémoires sur la question, des articles et plus mon avis change... Je me demande maintenant si au lieu de faire des espaces par âges, il n'est pas plus judicieux de faire des espaces par types ? Soit regrouper les documentaires, regrouper les romans... La bibliothécaire n'est-elle pas un lieu ouvert sans condition ? Un "troisième lieu" ? Et un lieu où on peut encore se croiser sans se ressembler ? Des personnes sont-elles dans le même genre de réflexion ou on trouver leur réponse ou encore, on aménagé leur bibliothèque selon le type de ressources et non selon Jeunesse/Adulte/ado et auraient des retours ou des conseils ? Merci !

Bonjour à toutes et à tous, À ma grande surprise, je suis admissible au concours ACPB via le 3e concours. Je passe l'oral le 24 septembre prochain. Dur de s'organiser dans les révisions d'autant que je n'ai que très peu travaillé en bibliothèque donc les entrées thématiques sont vastes ! Mon profil est celui d'une vingtaine de missions dans le secteur culturel dans des domaines très variés (patrimoine, culture scientifique, danse contemporaine, art contemporain, art numérique, scénographie d'expositions et d'événements, film d'animation, mjc et depuis quelques années maintenant le livre en tant que coordinatrice d'événements littéraires et bibliothécaire) sur des missions à la fois de coordination générale, de médiation et d'action culturelle au cœur d'associations, d'entreprises, de collectivités. Si je concours aujourd'hui au cadre d'assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques, c'est que j'ai le goût du travail en relation avec les publics et des projets menés à bien avec une équipe et des partenaires. La bibliothèque a d'autant plus de sens pour moi qu'elle n'est plus uniquement centrée sur le livre, mais est ouverte à tous les formes artistiques et domaines de connaissances. Mes interrogations sont les suivantes : y aurait-il parmi vous des personnes ayant passé ce concours en 3e voie ? Si oui, comment avez-vous axé vos 5 min d'exposé (chronologique, thématique) ? Et quelles ont été les questions posées par le jury ? J'ai un cheminement professionnel particulier, j'espère que cela ne me portera pas défaut. Au plaisir de vos précieux retours et témoignages 😁

Le problème c'est que les libraires, si charmants soient-ils, restent des commerçants. Et on voit aussi qu'il y a de grosses différences entre les listes de "meilleures ventes" ici ou là, et la demande en bibliothèque.

Les CFCB organisent des sessions de formation, et proposent même des formations en structure (https://www.crfcb.fr/#/). Idem pour Mediadix. Pour l'instant ils cherchent surtout à former des formateurs ! Voir le site du réseau national de formateurs https://www.transition-bibliographique.fr/se-former/reseau-formateurs/ Mais je suis 100% d'accord avec Vivi : c'est un truc de riches ! Au sens où d'abord cela ne tient pas compte de la taille des structures et de leurs besoins réels, et d'autre part parce que cela se terminera par des recrutements spécialisés que seules les grosses structures pourront se payer. Ce n'est pas la première fois que nos pontes "oublient' les petites et moyennes structures. Pour les autres il faudra compter sur les BDP, qui n'ont pas l'air très en avance à ce niveau.

Merci beaucoup !

La transition bibliographique, dans ma petite BM (un peu moins de 10 000 habitants) , est un sujet qui, au mieux, soulève une remarque du type : "ah, ouais, il paraît qu'il y a un truc qui va changer". Personne n'a fait de formation, personne n'est au courant, et ça n'intéresse personne (à part moi qui veut faire au moins une initiation). Idem dans les bibliothèques des communes voisines, de taille équivalentes ou plus petites. Autant dire que la transition bibliographique est un sujet qui concerne les intellectuels des bibliothèques, les têtes pensantes, mais certainement pas les gens du terrain, qui en sont plutôt à chercher à économiser sur le matériel nécessaire à leur prochaine animation au parfum de 3e lieu, celle qui leur permettra de pérenniser un poste en CDD à temps partiel à la médiathèque, en convaincant des élus financièrement aux abois que les bibliothèques servent toujours à quelque chose. Bref, la transition bibliographique, est, pour beaucoup de bibliothécaires, pourrait-on dire, un "problème de riches". Je caricature et je force le trait, mais il ne faut pas oublier que le travail de terrain dans la majorité des bibliothèques ne laisse pas de place à ce genre de considérations. (Ouais, je ne suis pas confiante en notre avenir professionnel).

Le siège de l'ABF est fermé pour les congés estivaux du 18 au 22 août.Vos messages seront traités à notre retour le 25 août.Nous vous souhaitons un bel été !Voir l'article complet

De notre côté nous demandons souvent conseil à notre libraire.

Les mêmes questions se posent en fait depuis la création des EPCI, Communautés d'agglo etc...Les petites structures rurales sont gérées de fait , ou "suivies" par les intercos à travers la bibliothèque centrale du réseau. Leur autonomie a donc diminué en général. En grande structure des bénévoles interviennent parfois sur des animations ponctuelles, accueils de classes, voire création d'ateliers permanents (ateliers couture par exemple, qui se multiplient, parfois en cadrées par une association de benevoles ou non) Certaines intercos créent un statut de bibliothecaire intercommunal bénévole, comme à Laval: https://www.agglo-laval.fr/autres/actualites/benevolat-intercommunal-7680

Tout dépend de la définition du fonds en question, ni fonds local ni fonds ancien : Alors cela relève du code du patrimoine : Les bibliothèques publiques ont un double ancrage sur la conservation et l’éducation par la lecture. Pour différentes raisons le deuxième a longtemps été privilégié, et l’introduction des bibliothèques dans le Code du Patrimoine est récente. Le livre III du code du patrimoine s’applique aux bibliothèques territoriales (Bibliothèques Municipales et Bibliothèques Départementales) et aux bibliothèques de l’Etat relevant du ministère de la Culture ; il ne s’applique pas aux autres bibliothèques publiques (ni aux Bibliothèques Universitaires, qui relèvent du code de l’Education, ni aux bibliothèques de services d’archives), ni aux bibliothèques privées. En nous référant aux définitions, aux rapports officiels et aux lois ou décrets, nous pouvons définir une typologie des documents conservés. La Charte des bibliothèques adoptée par le Conseil supérieur des bibliothèques le 7 novembre 1991 (etc.. voir la suite sur https://prefixesmom.hypotheses.org/4906 )

One piece, Dragon Ball, Akira, Death Note, Gunnm, 20th Century Boys.... Mon conseil : sur des classiques, comme les trois premiers, acquérir les collections complètes. En suite le problème c'est la dispersion sur des premiers titres, sans suivi. Budgétairement c'est un aspect a ne pas negliger dans le budget global BD! Et différencier le manga adulte (Seijin) dès le départ. Sujet abordé sur le forum : https://www.agorabib.fr/topic/2096-acquisitions-de-mangas/ https://www.agorabib.fr/topic/268-mise-en-valeur-des-collections-bd-et-mangas/

Bonjour, Si je ne connais rien à l'univers du manga, mais que en tant que professionnelle je dois me renseigner à ce sujet, quels seraient les 5 mangakas incontournables ? Les mangas les plus en vues actuellement ? Merci

Bonjour, Si je ne connais rien à l'univers du manga, mais que en tant que professionnelle je dois me renseigner à ce sujet, quels seraient les 5 mangakas incontournables ? Les mangas les plus en vues actuellement ? Merci

Bonjour, Dans le cas de la présence en bibliothèque d'un fonds patrimonial important, quels outils existent par rapport à une vente aux enchères ?

Bonjour, Je lis partout que les bénévoles en bibliothèque sont très nombreux en milieu rural. Mais que peut-on dire sur les bénévoles dans les grandes villes ?

Je ferais la même repose que Liemena, à quelques variantes près : nous avons un planning annuel (congés, RTT etc,) disponible pour tous. Et nous avons une réunion hebdomadaire le mardi qui nous permet de faire le point des choses en cours (commandes, réunions, animation etc...), le bilan de la semaine, et les demandes de modification du planning. Apres discussion le planning est modifié ou non. En fait si le planning reste annualisé, sa gestion est de fait hebdomadaire. Par contre la répartition des tâches, allant vers davantage de délégations de tâches reste une orientation, un choix important pour le fonctionnement. En effet, pus il y a de tâches délégables, ou de personnel potentiellement 'multi-tâches", plus cela permet une souplesse dans les modifications du planning.

Bonjour, Je te remercie pour ton retour. Cela me conforte dans l'idée qu'il n'y a pas de fonctionnement type alors. Je fais à peu près le même système, avec un planning papier qui se modifie bien souvent au fil de la semaine et des différents impératifs. L'idée de se fixer des RVD pour les choses que l'on repousse est sympa, je testerai, merci Pour les bénévoles, j'ai suivi une formation mais plus de blabla que de concret... Je crois que c'est encore un sujet flou pour pas mal de monde, chacun fait comme il peut...

Exact. Je fais du service public, pas du militantisme.

C'est ce qu'on fait pour notre bibliothèque, les réservations sont derrière la banque de prêt et les personnes nous les demande à l'accueil.

Koha permet de sortir un ticket (imprimante à ticket de caisse) avec ce que l'on veut écrit dessus, ça peut être un numéro de carte usager par exemple. Sinon ne pas mettre les réservations à dispositions directes du public mais derrière la banque de prêt par exemple.

On peut citer Aesis-Conseil avec WebKiosk Novatice avec NEOS

Il faut faire plusieurs devis mais vous trouverez peut-être toujours ça cher. Définissez votre budget avant si c'est une question de coût. Bonus : renseignez-vous sur la possibilité d'accéder à vos données gratuitement, si vous voulez changer encore un jour (mauvais souvenirs de C3RB ici, enfin bon j'ai zéro souvenir positif de cette société)...