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@Apie, Oui, vous avez bien un certain délai pour trouver un poste dans les bibliothèques après obtention du concours. Déjà à ce moment-là, il faut être prêt à un peu de mobilité, ou alors se trouver dans une zone peinant à recruter, pour être embauché. Car si on n'est pas "commis d'office" comme dans l'Etat, on se rapproche du privé : on prépare CV et lettres de motivation, et on postule aux offres qu'on voit passer sur emploi territorial. Si on a la chance d'être reçu en entretien, il faut ensuite convaincre pour être recruté. Et ce processus vaut aussi bien pour la nomination dans la fonction publique que pour la mutation. Alors, certes, il y a des personnes pour qui ça a marché, et qui ont pu travailler dans la région souhaitée tout de suite. Mais je crains que ce ne soit de plus en plus rare tout de même, et le risque de trouver un poste par défaut, qui ne vous convienne pas, me parait grand, d'autant plus que tous les postes ne sont pas renouvelés actuellement. Je suis peut-être pessimiste, croisez les avis. Epsy.

Intéressant aussi de voir le débat, très très chaud, de 2013 sur ce sujet sur le forum. Depuis 2005 on nous annonçait la fin du CD. Et en 2013, les mèmes questions se posaient finalement. Comme aujourd'hui. https://www.agorabib.fr/topic/112-création-fonds-cd-dvd-ou-numérique/ On y découvre notamment ce post : A Anzin, 15000 habs, création ex nihilo ouverte en 2010, nous avons fait le choix d'ouvrir sans CD, mais avec borne d'écoute Automazic, livres, partitions, périodiques bien sur. Depuis plus de 2 ans,... seulement deux personnes nous ont demandé si on avait des CD ! Faut dire que deux médiathèques voisines en ont, ça paraissait bête de mettre 60000€ pour faire un fonds somme toute assez similaire. Mais l'offre de musique en ligne pour médiathèques reste chère et limitée, insuffisante en fait. Par contre, gros succès sur le DVD, avec une politique documentaire adaptée. D'une manière générale, il faut adapter ses choix à son environnement documentaire, à la population, etc. Le parti pris à un endroit ne sera pas forcément le meilleur ailleurs. Il émane de @Anne Verneuil, Presidente de l'ABF de l'époque. Ce serait bien qu'elle nous raconte la suite. Si on se réfère au site d'Anzin https://www.anzin.fr/mes-loisirs/mediatheque.html on découvre cette mention : Que peut-on emprunter ? Livres, DVD et magazines en prêt illimités; Jeux vidéos (5 max) et jeu de société (1 max); des consoles et des tablettes numériques. Donc pas de CD ? Le débat rebondit en 2021 et 2024 sur https://www.agorabib.fr/topic/4812-cd-en-médiathèque/ Mèmes questions, mais des réponses plus modérées. A voir aussi cet article d'Actualitté de 2012 https://actualitte.com/article/64772/bibliotheque/bibliotheques-parisiennes-des-baisses-de-credits-pour-les-commandes-de-cd-et-dvd Et enfin une présentation Powerpoint du groupe ABF Franche-Comté sur l'histoire des bibliothèques musicales en France. Je cite les derniers slides : Les années 2000 et 2010 - Entre téléchargement et streaming, l’auditeur est submergé de sources musicales. Les « discothèques de prêt » perdent leur monopole. - Les chiffres de prêt s’érodent sauf dans les services où un vrai travail de médiation est mené - De nombreuses voix commencent à s’élever pour supprimer le prêt de disques ce qui dans beaucoup de bibliothèques revient à ne plus proposer de diffuser la culture musicale - La profession réagit : Collection hybrides, action culturelle, animations, formations, pratiques amateurs, sites internet dédiés, webradios, playlists…Etc Les années 2000 et 2010 - 2011 : Manifeste de l’ACIM « La musique a toute sa place en bibliothèque » - De nouveaux modèles émergent : BPI, Médiathèque de la Cité de la Musique - Pour résumer : 2 écoles Ca sert à rien on ferme La culture musicale a sa place, adaptons-nous et poursuivons le travail avec une approche revue et corrigée Les années 2020: Les pratiques culturelles évoluent et se sectorisent : publics de niches culturelles - La chute des prêts se stabilise dans les médiathèques ayant modernisé le fonctionnement de leur service Musique (CF : Enquête de la MD35, voir Sources) - Elles retrouvent le public initial pré 1990 : les mélomanes, les passionnés Elles intègrent la nécessité de diffuser la culture musicale, de travailler sur les pratiques amateurs (prêt d’instruments), d’animer leurs locaux (concerts), de multiplier les supports, d’occuper la toile (podcasts, playlists) - La base d’un service Musique devient la création et l’animation d’une communauté d’amateurs de musique, de s’intégrer dans un écosystème musical local (disquaires, valorisation scènes locales, web…etc) : - Elles retravaillent leurs locaux, moins de bacs et plus de confort : Le service Musique Tiers-Lieu ou la mort Un débat éternel donc... Accessoirement il est intéressant de voir la richesse des débats et le nombre de participants actifs du forum à cette époque. Aujourd'hui, en comparaison, c'est un cimetière...

Merci Epsy d'avoir pris le temps de me répondre et de vous êtes prêtée à cet exercice, il est vrai peu évident, de donner un avis sur un simple témoignage Vos remarques sont judicieuses, notamment concernant le suivi du conjoint : je pensais naïvement que les "mutations" seraient plus simples avec la Fonction Publique Territoriale ? En effet j'avais entendu dire qu'une fois le sésame du concours obtenu on avait 4 ans pour trouver un poste en postulant dans les bibliothèques qu'on souhaitait, à l'inverse de la FPE ou c'était moins flexible car on était "commis d'office" en fonction de sa notation/ses vœux. J'ai peut être mal compris ? Ou alors c'est le peu de postes proposés en A dans la FPT aujourd'hui qui vous alarme ?

Bonjour Apie, C'est toujours très difficile de se positionner sur le parcours d'autres personnes, et d'émettre un quelconque jugement ou recommandation en la matière. Il faut d'abord vous poser la question suivante : si vous êtes A, il y a de fortes chances que vous ayez une équipe à manager, vous ferez sans doute tampon entre l'équipe et les élus, vous prendrez toutes les décisions liées à la structure notamment sur le plan administratif (demandes d'aides financières, défense du budget, gestion des stocks d'absolument tout, des collections au rouleau de papier toilette). Est-ce que vous avez envie de ce type de poste, et de ce niveau de responsabilité ? Ensuite, ce qui m'a alerté dans votre post, c'est aussi l'aspect suivi du conjoint. Certes, la fonction publique permet de prendre des dispos pour suivi de conjoint. Toutefois, et quel que soit votre grade, si vous êtes en territorial, ce sera très compliqué de, d'abord, trouver un poste près du lieu où il exerce, et ensuite, de muter pour le suivre. Si vous êtes en Etat, il faudra faire jouer les voeux de mutation, mais ce n'est pas magique non plus. Bon courage dans vos réflexions, Epsy.

Bonjour, Je sais que la Médiathèque de Beaupré, lors de sa construction, avait déjà pris le parti de se passer des disques : ce ne fut pas sans remous pour les usagers et les professionnels, à voir comment ça a évolué depuis qu'elle est sortie de terre. https://www.mediathequesdugolfe.bzh/taxonomy/term/578 Au lancement de la Médiathèque de Riom, ils se sont posés pas mal de questions sur le secteur musique, dont la possibilité de créer un fonds à travers des dons. J'ignore comment ils ont fait au final, il faudrait les contacter. https://reseaubibliotheques.rlv.eu/index.php Le conseil de Ferris de vous tourner vers l'Acim est excellente : n'hésitez pas ! Epsy.

Bonjour à toutes et à tous, Actuellement face à un dilemme, je me permets de solliciter l'avis de professionnels du secteur. J'espère très honnêtement ne pas faire redite avec d'autres sujets du forum. Toutes mes excuses si c'est le cas ! Mon problème : un parcours assez acrobatique. En bref : Master 2 de recherche en histoire et parallèlement 7 années de bénévolat auprès de publics très variés. Quelques expériences en bibliothèque : 2 années en BU pendant mes études et un CDD de 4 mois en tant qu'adjoint du patrimoine en bibliothèque territoriale à la sortie. Suite à ça, j'ai enchaîné avec un poste à responsabilité -domaine éloigné des bibliothèques mais dans l'accueil des publics - qui m'a pas mal bousillé ( profil encore trop junior pour ce type de poste - burn out). Un peu par dépit j'ai finalement trouvé un poste dans la communication ces deux dernières années. (Même si la communication n'est pas mon domaine de prédilection j'ai au final vraiment apprécié ce poste très polyvalent et proche du terrain. J'avais notamment réussi à lancer un projet de médiation culturelle, grande joie ! ). Après ces différentes expériences, les bibliothèques restent mon coup de coeur absolu comme environnement de travail lorsque je vois les thématiques abordées / possibilités de projets. Je devais intégrer une licence pro métiers du livre à la rentrée mais j'ai eu des problèmes de financement. Aujourd'hui je suis donc finalement au chômage, ayant aussi comme variable de pouvoir suivre mon conjoint militaire qui sera muté les prochains mois. Pleine d'espoir je m'étais dis que j'allais profiter de ces mois de transition pour repartir dans le milieu des bibliothèques et j'ai postulé à de nombreux postes CDD de catégorie C (je sais que les B et les A me sont interdits d'office n'ayant au final ni formation ni diplôme dans le domaine des bibliothèques) mais retours exclusivement négatifs. Aujourd'hui je me pose la question suivante : est-il judicieux que j'utilise ces mois de "transition" pour tenter le concours de bibliothécaire territorial (A) ? (j'aurai largement préféré commencer avec le B mais je ne peux pas trop me permettre d'attendre aussi longtemps). Si oui, cela supposerait que je trouve à côté un emploi alimentaire à temps partiel pour faire bouillir la marmite (vendeuse par exemple). Ou pensez-vous que cette décision est vraiment trop acrobatique et que, dans l'hypothèse où j'aurai la chance d'aller jusqu'aux oraux, je me ferai dans tous les cas recaler avec mon parcours ? (J'ai compris que par voie externe ils cherchaient avant tout des responsables de structure mais je me vois mal jongler avec un poste à responsabilité en même temps qu'une préparation au concours...) Un grand merci d'avance pour vos retours

Bonjour, Je sais que de nombreuses BU ont fait ce choix, souvent au profit de ressources numériques. En termes de bibliothèque municipales, j'étais tombée sur un article à ce sujet sur la BM d'Arzal, dans le Morbihan, qui n'a plus ni CD ni DVD. Je t'ai retrouvé le lien : https://www.livreshebdo.fr/article/une-nouvelle-mediatheque-dans-le-morbihan-sans-cd-ni-dvd

Avez vous réussi à avoir une réponse ? Comment s est passé votre concours ?

Pas d'exemple de "disparition de collections". Mais un effondrement des achats, assez normal vu l'évolution du marché. L’effondrement de l’emprunt des supports audiovisuels physiques en bibliothèque n’est que logique, puisqu’il suit l’effondrement de l’achat par les particuliers de ces mêmes supports ainsi que la diminution dans les foyers des matériels permettant de les lire. À la bibliothèque départementale d’Indre-et-Loire, la chute de l’emprunt des CD fut de 73 % entre 2013 et 2023 ; celle des DVD de 24 % sur la même période. Le budget dévolu à l’achat de ces supports a suivi la même tendance : 13 000 € étaient consacrés à l’achat des CD en 2018, contre 5 000 € en 2021 (– 62%). Evidemment tout cela est à aussi à mettre en parallèle avec l'augmentation des offres de streaming, y compris gratuits, dont evidemment Spotify (version gratuite) ,Deezer (version gratuite) etc...Et, plus généralement avec l'intensification Et l'elargissement de notre rôle "multimedia" tous azimuts. Cette problématique reste globalement la même, (de 2012 à 2022) mais la crise du modèle de la discothèque de prêt qui secoue les sections musique des bibliothèques publiques depuis maintenant plusieurs années lui a donné un tour nouveau, au point que les bibliothèques spécialisées même s’interrogent aussi à leur tour sur leurs publics et leurs missions. Dans ce contexte fait d’incertitudes, la recherche d’actions de coopération, la mutualisation des ressources et des publics restent plus que jamais d’actualité, mais ne peuvent tout à fait revêtir le même sens, alors que les bibliothèques publiques sont fragilisées au point qu’on a pu se demander si la place de la musique y était toujours aussi légitime. Il faut dire que celles-ci ont été confrontées à une véritable révolution des modes de consommation, de diffusion et de création de la musique qui a remis en cause les fondements mêmes de leurs missions : la pratique généralisée de la musique nomade, du téléchargement (https://shs.cairn.info/musique-en-bibliotheque--9782765413608-page-11?lang=fr ) La BNF a choisi cette année : Music Me bibliothèque est une des quatre bases musicales auxquelles est abonnée la BnF. Son offre est complétée par celle de Philharmonie à la demande (uniquement accessible dans les murs de la BnF), de Medici.tv et de Naxos. Par la richesse de leurs catalogues respectifs, ces quatre bases proposent aux usagers de la BnF un catalogue extrêmement riche couvrant un univers musical très varié. Pour ce qui est des CD Musique, où la chute est la plus evidente, peut être voir avec l'ACIM https://acim.asso.fr/liste-de-diffusion/. Amusant de voir la conclusion d'un article ACIM de 2006 "https://acim.asso.fr/la-musique-a-t-elle-encore-sa-place-dans-les-mediatheques/', se terminant par cette phrase : La musique a-t-elle encore sa place dans les médiathèques ? Quelque soit la réponse à cette question ce ne sera pas un problème technologique. Ben si... Voir aussi la réponse à ta question (c'est peut être la tienne propre d'ailleurs) sur https://questions-reponses.enssib.fr/question/avenir-des-supports-cd-et-dvd-en-mediatheque Et, juste pour le fun, un article concernant une bibliothèque suisse : https://journals.openedition.org/sociologies/6104

Bonjour à tous, Dans le cadre de mon projet de recherche portant sur la disparition des collections de CD en bibliothèque, je souhaiterais savoir si certains d’entre vous ont connaissance d’établissements ayant entièrement retiré leur fonds de CD. Merci d’avance pour vos retours et éventuels exemples !

Bonjour, Il me semble que vous n'êtes pas très bien accompagné par France Travail... Il est effectivement difficile de trouver un emploi en bibliothèque sans aucune expérience ou formation préalable. Vous ne dîtes rien de votre parcours antérieur (niveau d'études, emploi, postes occupés et compétences acquises) ; cela détermine la formation que vous pouvez viser ensuite. Si vous avez le niveau BAC, vous pouvez tenter le BUT Métiers du livre en deux ans, si vous avez le niveau Licence, plusieurs universités proposent le BUT en Année spéciale, qui peut être financé par France Travail. Cela vous donne une vision concrète du métier, stage pratique et vous permet également de vous projeter en librairie. L'insertion professionnelle ensuite est plutôt aisée, même en CDD. Vous parlez d'un oral de Médiadix, de quelle formation parlez-vous ? d'une prépa au concours, du BUT ? Encore une fois, c'est votre dossier qu'il faut voir et adapter. Si vous n'avez pas le BAC, visez les postes de C en territorial et en état, en orientant précisément vos candidatures sur vos compétences acquises et votre intérêt pour le métier et le poste. Avant de postuler sinon sans expérience, visitez plusieurs bibliothèques et posez vos questions au personnel, souvent partant pour vous renseigner. Utilisez ces informations pour orienter votre CV et Lettre de motivation. Les postes en C peuvent être plus "facile" à obtenir, mais là encore, cela dépend de votre parcours antérieur. Il faut savoir qu'en C se retrouvent beaucoup de personnes surdiplômées, des anciens profs qui peuvent prétendre à des postes de A, des docteurs en SHS qui ne trouvent pas de poste dans le supérieur... C'est un autre débat (l'hypocrisie de recruter des agents surdiplômés, pour un salaire bas, et qui éloignent de l'emploi ceux qui devraient y accéder). C'est aussi une réalité à connaître. Bon courage pour vos démarches.

Bonjour, Il y a déjà de très nombreuses entrées dans le forum sur ce sujet, nos conseils sont globalement toujours les mêmes : - ça vaut toujours le coup de passer les concours, on les a rarement du premier coup, ça permet de s'entraîner - de mon côté ça me parait indispensable d'avoir une expérience en bibliothèque pour les passer (que ce soit une formation, un stage, du bénévolat ou un contrat) - il ne faut pas attendre le concours pour chercher du travail, il y a des postes de contractuels pour des remplacements, ça offre une bonne première expérience, une entrée dans le métier, ça permet de voir si ça nous plait réellement et ça débouche parfois sur du long terme Il faut se lancer !

En tout cas, merci pour ce retour qui permet de voir que tout est possible !

Bonjour, Pour les concours d'état, la réussite au concours entraîne l'affectation quelque part en France... Pour les concours territoriaux, la réussite au concours te permet de chercher un emploi de fonctionnaire (le concours est valable 3 ans je crois me souvenir et si tu ne trouves pas de poste pendant ce délai, tu perds le bénéfice du concours).

Un parcours complexe et courageux. Et merci pour ton retour ! Si c'est une ode à la reconversion, c'est réussi. Passer des bibliothèques à l'agroalimentaire, ce n'est pas banal. A noter que l'élément déclenchant a été l'informatique via un éditeur de logiciel. Mais il y a un bémol.... Tout d'abord tu confonds service public et secteur marchand, et ce n'est pas rien ! En bibliothèques, le "produit" n'est pas le livre mais le service rendu au public. Tu es rentré en bibliothèque comme on rentre dans une librairie ou dans un supermarché. Pour vendre et apporter ta contribution performative à ces secteurs. Avec succès semble t'il. Tout le monde ne peut pas passer superviseur de production aéronautique, à moins d'avoir géré ses réseaux de bibliothèques de la même façon, pour "orchestrer toutes les parties pour être dans les temps les plus justes possibles". Et c'est là que ça me pose un problème...

Bonjour, Je viens poser une question par rapport au concours. Etant en réorientation dans les métiers du livre (encore officieuse car officiellement je suis seulement sans emploi ayant décidé d'arrêter brusquement mon master d'Histoire de l'Art en début d'année...), je me demandais si vous pensiez qu'il serait possible de me préparer au concours qui aurait lieu début 2026, à partir de maintenant (donc novembre 2025) ? Ou alors c'est franchement trop tard et je vais juste me rétamer lors du concours ? Ah oui et question un peu plus personnelle : étant de nature anxieuse, j'ai trop peur de me dire que si je fais une formation elle ne va me servir à rien et que je ne pourrais jamais me sédentariser dans un emploi en médiathèque, car pour cela je devrais passer le concours, mais j'ai énormément peur de le rater, j'ai entendu dire qu'il était très sélectif... Mais dans un autre sens, on m'a déjà dit que certains emplois en province sont occupés par des personnes en CDI qui n'ont parfois pas de formation voire même pas de concours, donc j'essaye de me rassurer comme je peux... Du coup est ce que vous pensez que faire par exemple une formation en BUT INFOCOM Métiers du Livre à Paris-Cité pourrait m'aider à trouver un emploi stable ? (et encore, je ne m'arrête jamais dans mes questions, ayant déjà fait une licence complète en Histoire de l'Art et ne voulant pas en refaire une entière, j'ai vu qu'il était possible de rejoindre directement la L2 ou la L3 dans cette formation, mais sur dossier, ça veut dire quoi concrètement ?) Bref merci à tous ceux qui vont me répondre, et sûrement aussi me rassurer moi et mon petit cerveau qui pense toujours au pire ! 😅

Rebonjour à vous, Je ne sais pas si vous allez recevoir la notification de ce nouveau message de ma part, qui ici concerne spécifiquement le concours. En effet, je pense que j'avais mal compris la suite du concours, croyant que ce dernier nous affectais d'office dans une bibliothèque de la région au hasard. Est-ce vrai ou c'est toujours une recherche d'emploi classique, mais avec une priorisation des personnes qui ont réussi le concours ? Car si c'est ça, autant le passer cette année ! Deuxièmement, sachant que le concours a lieu en 2026 et qu'il me semble que les premières épreuves arrivent vite (vers Février), est ce que si j'achète disons un Vuibert de révisions de concours, et que je vais sur le site La Gazette des Communes pour m'informer sur l'actualité, je serais prête d'ici Février ? Merci beaucoup pour vos réponses ! (PS : j'ai aussi entendu parler d'une formation en ligne sur Exxea, mais je n'ai pas trop compris si ce type de formations en ligne donne un véritable diplôme à la fin... Est-ce que ça vaudrait le coup ? Sachant que je n'ai pas encore vu le tarif ahah)

Bonjour à tous, Je vous lisais il y a quelques années et je suis passée par ces moments de doute et de questionnements, bibliothécaire et après ? Après un bac +3 pro métiers du livre, j'ai été responsable d’une petite structure cat c, puis après concours b+, responsable de secteur dans un réseau, puis coordinateur réseau et programmation culturelle pour un autre réseau et enfin à nouveau responsable de secteur pour une autre collectivité. C'est à l'occasion d'un projet de ré-informatisation que j'ai franchi le cap public/privé, un des éditeurs de logiciel sélectionnés pour le marché m'a tendu la main. J'ai donc utilisé ce formidable parachute qu'est la mise en disponibilité qui permet de partir et rester en même temps. Très forte et bonne expérience sur un poste de chef de projets, avec des avantages mais trop d'inconvénients pour moi, au bout d'un an j'ai démissionné. J'ai préparé 2 CV que j'ai diffusé dans tous les circuits : le premier pour des postes d'assistant de direction, d'administration, le deuxième pour des postes de chef d'équipe, de projet. J'ai été à un forum des métiers de l'industrie où j'ai pu me présenter à de nombreux recruteurs. J'ai été contactée par 4 entreprises : deux du secteur agroalimentaire (1 poste de chef d'équipe et un poste d'assistant de direction) et deux du secteur aéronautique (2 postes de superviseur de production). J'ai choisi de faire le remplacement d'un superviseur de production aéronautique. De mois en mois, j'y suis restée un an, et je me suis vraiment bien adaptée, j'ai eu une proposition de cdi que j'ai refusée. J'ai contacté une entreprise agroalimentaire du forum qui avait retenu ma candidature pour retenter ma chance et j'y suis encore actuellement. Je suis chef d'équipe d'un atelier de fabrication et je me régale. Ce parcours est facilité par mon bassin de vie qui comporte de nombreuses industries dans un périmètre de 45min autour de chez moi. Peu importe le produit (un livre, un spectacle, un service, une pièce moteur, un biscuit) mon métier dans les bibliothèques est le même que dans l'industrie aéronautique ou l'agroalimentaire. Il est d'orchestrer toutes les parties pour être dans les temps les plus justes possibles. J'espère que ce message sera encourageant

Bonjour, Merci beaucoup pour le temps que vous avez pris à me lire et à me répondre. Malheureusement, pour une quelconque embauche en contractuel, une formation adéquate ou une première expérience en bibliothèque est souvent exigée (ou au minimum des études en lien avec le projet, ce qui n'est pas mon cas). Pendant des mois, je me suis cassé les dents – et le moral – à envoyer des dizaines de candidatures avec lettre de motivation personnalisée (y compris en librairie, car je n'étais pas sûr de mon choix à l'époque) sans la moindre réponse positive. Tout mon entourage et ma conseillère France Travail s'étonnent que je ne trouve pas de travail, alors sans vouloir accuser personne, les faux espoirs ça va bien deux minutes. Plus question de ça aujourd'hui, je ferai au minimum 6 mois de bénévolat et éventuellement un stage en PMSMP, quitte à rester quelques temps au chômage ou au RSA. Ensuite seulement, je pourrai espérer prétendre à un contrat rémunéré.

Bonjour, Pour savoir si vous devez vous inscrire à un concours d'état ou territorial, vous seul pouvez répondre. En état : vous travaillerez en bibliothèque universitaire avec un public (majoritairement) étudiant. En territorial : vous travaillerez sans doute en bibliothèque municipal avec un public hétéroclite. Tout dépend de ce que vous préférez, après le fond du travail est le même (convaincre le public d'emprunter nos livres et faire du lien social). Si les deux vous tentent, alors il faut passer les deux concours ! (Enfin tous les concours avec les différentes catégories) Passer les concours sans préparation et sans expérience, je pense que c'est extrêmement difficile (mais ça se tente). Mais il ne faut pas que regarder les concours, vous pouvez postuler sur des offres de contractuels (que ce soit en municipal ou en universitaire) pour commencer. C'est utile pour les concours, ça permet d'avoir une première expérience et ça permet de se rendre compte de ce que vous voulez vraiment (ah les étudiants non merci ou ah les seniors et les bébés non merci). Pour trouver les offres, il y a plusieurs sites dont : https://biblioemplois.wordpress.com https://candidat.francetravail.fr/offres/emploi/bibliothecaire/s23m18 https://www.emploi-territorial.fr/fichemetier/C40206 (Et même quand ils cherchent des fonctionnaires, il ne faut pas hésiter à postuler) Il ne faut pas idéaliser le public, c'est comme le privé, ce sont des personnes derrière. Donc par moment c'est super et à d'autres beaucoup moins. Quant à postuler sur du A, du B ou du C, tout dépend de ce que vous faisiez avant et de votre parcours. En général je conseille de commencer par du C mais chacun voit en fonction de ses compétences et de son expérience. Bon courage !

Bonjour, Je suis en reconversion et ça fait 1 an et demi que je cherche désespérément une formation en bibliothèque, mais j'ai peur de mal choisir car je ne connais pas bien les débouchées de chaque formation. La Mission Locale et France Travail n'ont pas vraiment su m'aider (ils n'ont aucune idée des options de formation en bibliothèque), à part me rediriger vers le CDML à Paris. Le CDML m'a transmis plusieurs fiches d'information, mais il y a tellement d'informations en même temps que je n'ai toujours pas pu en faire le tour. Le forum AgoraBib par exemple, son nom était dans une liste contenant 33 sites différents (et ce n'est qu'une des 3 longues listes indigestes que je n'ai toujours pas fini d'éplucher). J'aurais aimé venir ici plus tôt, mais j'étais tout simplement noyé sous les informations sans personne pour me guider, et je dois en même temps chercher du travail pour ne pas me retrouver au RSA, ce qui a beaucoup retardé mon travail. Je ne veux pas avoir recours à l'IA dans ma recherche, car je n'ai pas confiance en cet outil et j'aurais l'impression de tricher, et je pense que dans un métier centré autour de l'humain, je devrais privilégier le contact humain. Le problème, c'est qu'aucun être humain n'a l'air assez compétent ou motivé pour m'aider gratuitement. Tout ça prend un temps fou, et je trouve rarement les réponses que je cherche. Pour ne rien arranger, les noms des sites et organismes sont étranges et peu intuitifs. Pourquoi autant de sites différents pour les concours ou pour les offres d'emploi en bibliothèque ? Pourquoi aucune offre sur France Travail ? Pourquoi les grades n'ont pas le même nom selon le ministère (Etat/Paris/Territorial), et pourquoi seuls les catégorie A ou les catégorie B d'Etat portent le nom de "bibliothécaire" ? Moi qui vient de la sphère privée, je pensais trouver plus d'harmonie et d'unité dans la sphère publique, mais on dirait que c'est tout le contraire. Je fais face à une fresque hétéroclite d'options déconnectées de la réalité, et sans la moindre direction claire à suivre. (On croirait presque que quelqu'un a délibérément rendu tout ça plus compliqué que ça n'aurait dû l'être.) Pour ce qui est de me conseiller/déconseiller quoi que ce soit, ni le CDML ni aucune bibliothèque n'ont vraiment su me répondre ; Je repars souvent avec plus de questions que de réponses. J'avoue être désorienté face à tant de choix possibles : Quelle catégorie de concours pour commencer, et comment le préparer ? J'ai été éliminé au concours BIBAS (Cat. B), j'en déduis que j'aurais dû choisir catégorie C. Mais devrais-je suivre une préparation au concours, ou le passer sans préparation ? Plutôt concours d'État, Territorial ou de Paris ? J'aimerais bien territorial, mais au fond je n'en ai aucune idée, puisque je n'ai jamais pratiqué le métier. Quelle formation choisir ? Reprise d'études possible ou non ? (le CDML m'a dit que non, mais Parcoursup semble affirmer le contraire) J'ai été éliminé sans pitié à l'oral d'admission pour Mediadix, mais ils n'ont pas précisé pourquoi... Me voilà bien avancé. J'hésite à contacter l'ABF, car j'ai peur d'être recalé à la moindre maladresse, comme cela est arrivé avec Mediadix. Et que penser des formations à distance ? Est-ce que ça ouvre vraiment à des embauches ? Le CNED ne m'inspire pas confiance, mais que penser du CNFDI par exemple, qui n'est pas éligible au CPF ? Est-ce que cela vaut le coup, ou devrais-je plutôt attendre septembre 2026 pour la formation de l'ABF, qui demande d'être déjà en poste en bibliothèque ? Et si je ne suis pas en poste lors de mon inscription, que se passera-t-il ? Devrais-je attendre l'année suivante, ou opter pour une formation à distance ? Je suis conscient que ce sont des questions de débutant, mais elles me torturent depuis plus d'un an et personne n'a su y répondre de façon claire et précise jusqu'à présent. J'arrive en fin de droits au chômage (heureusement que je ne vis pas seul), et j'aimerais vraiment trouver une solution rapidement, car ce problème commence à s'éterniser et en dehors de 2 bibliothèques qui veulent bien me prendre en stage ou en bénévolat, personne n'a l'air de vouloir ou de pouvoir m'aider. Je ne m'attends pas à recevoir toutes les réponses sur un plateau, mais j'espère que vous comprenez l'enfer que je vis pour ce projet de reconversion. Si quelqu'un ici pouvait m'aider à y voir plus clair, je lui en serais très reconnaissant !

Bonjour, après l'admission en mai, quelques semaines plus tard (en juin-juillet), il y a la phase de voeux, selon une liste de postes. Et les résultats sont selon les voeux des établissements et du rang du concours (et non le lieu de résidence) puis vous êtes affecté à partir du 1er avril suivant (et entre temps, d'octobre à mars, vous êtes à l'ENSSIB) pour une année de stage puis la titularisation. Si vous voulez changer de poste ensuite, ce sera le jeu des mutations ou des concours ;-) Il y a beaucoup plus de postes à Paris qu'en Province généralement. Bon courage pour le concours !

Bonjour, Je ne sais pas si l'affectation se fait avant ou après le passage par l'ENSSIB mais dans mon souvenir, tu émets des voeux. Les établissements également. Et en fonction du classement dans le concours, tu es affecté quelque part. C'est pour ça que c'est toujours bon de contacter les établissements qui t'intéressent pour te présenter en amont. A l'époque où je l'ai passé, il y avait de nombreux postes à Paris, notamment à la BNF, pour celui qui voulait rester là-bas, c'était bon. Et m.... pour le concours !

Bonjour à toutes et tous, Je prépare activement le concours de bibliothécaire d'état externe et j'avais quelques questions sur le processus qui suit l'admission (🤞🏻). Si j'ai bien compris, l'admission provoque l'affectation dans un établissement. Celle-ci se fait-elle selon une liste de vœux ? Le choix des voeux dépend il des résultats au concours ? J'habite en région parisienne et je me demande s'il est probable, quasi certain ou carrément improbable d'être affecté loin de son lieu de résidence (si celui-ci est Paris bien sûr..) Autre question : l'établissement d'affectation est bien celui où l'on effectue son stage après les 6 mois de formation à l'ENSSIB, mais après cette année de validation faut-il refaire des voeux et être affecté par l'État sans possibilité de demander une région particulière ? J'espère que je suis clair.. je m'y perds moi-même un peu 😄 Un grande merci d'avance pour vos réponses ! VN

Moi aussi, très mauvais souvenir de C3RB. Ne prends surtout pas Orphée, qui est souvent le moins cher. Il nous a été un peu imposé, avec l'appui de la BDP, et on en a bavé...