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Le livre le plus lu par vos lecteurs


Ferris

Messages recommandés

@Ferris :


Wikipedia répond à la place de mon QI, parti se balader dans les champs en cette belle journée d'automne :


                             << La médiation peut avoir pour intermédiaire un média, on parle alors de médiatisation. >>    (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9diation)


Bon, en fait, cela ne répond pas à la question. Je pense que notre médiation permet aux livres d'être médiatisés, et qu'on n'a pas le choix dans les termes. [Mais c'est peut-être juste parce que j'ai faim et que je n'ai pas encore mangé. J'attends la relève.]


 


Pour ce qui est de ta comparaison, inédite à ce jour (quelle bravoure exégétique !), entre le terroir et la SF, je dirais qu'à part l'envie d'ailleurs, qui est la raison d'être de la lecture de fiction, leurs points communs sont aussi évidents que ceux qui lient un gastéropode et une fusée.


Mais je peux me tromper, étant, par la force des choses, juge et partie : j'aime beaucoup l'un et pas l'autre... :D


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Les lecteurs sont aussi à la recherche d'autre chose que ces fameux poids lourds. Ils savent à quoi s'attendre avec leurs livres alors que le livre aimė par les autres lecteurs ou le médiateur/passeur/transmetteur.... Ça a un véritable impact sur leur choix. Ça fait 3 ans qu'on essaie de travailler ensemble avec les autres Bib du canton et les choix de lectures des autres Bib marchent aussi...

Je vais tenter la présentation des titres que j'ai de vos listes ( en précisant qu'ils ont été plébiscités via les emprunts des médiathèques et autres bib de France), on verra...

Le terroir marche toujours, la SF plus que jamais mais les titres dont on n'a pas entendu parler et qui, paraît-il,sont biens... La quête du graal de chaque lecteur.

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un gastéropode et une fusée


 


Bon, j'ai donc rien compris ou je me suis mal exprimé sur l'envie d'ailleurs. Quelques dialogues avec certaines lectrices sont pourtant très éclairants la-dessus. Beaucoup regrettent le côté "réaliste" (au sens de volonté de faire vrai) de pas mal de romans policiers par exemple, ou de romans sociaux ou de société, qui situent leur action et personnages dans notre quotidien, la banlieue par exemple, en forçant un peu sur ce côté là : voyez, ce que je vous raconte, ça peut exister, là chez vous, maintenant. D'ailleurs pas mal de romans partent de faits divers. Le roman "écolo" est de plus en plus présent également. Le terroir véhicule, par sa recherche nostalgique, un terrain qui est totalement imaginaire en fait. Ce monde n'existe pas et n'a jamais existé que dans notre imaginaire collectif. Evidemment il nous parle plus qu'un roman historique sur les Gaulois ou un roman sentimental dans les rues de New-york, parce qu'il se réfère aux grands-parents ou davantage. Pagnol c'est bidon. Giono aussi dans un sens plus noir. Mais on aime parce que c'est un "avant" qui devient un "ailleurs".


 


D'où le succès éternel de Martine à la ferme. James Bond, à côté, c'est d'un réalisme effarant. Martine, c'est du fantastique pur, mais sans les oripeaux de la SF, sabres-lasers et autres fanfreluches qui te plaisent tant. Evidemment SF = Terroir n'était pas mon propos. Fallait voir plus loin. Déjà le mot science-fiction était inadapté, trop technologique, c'est vrai. Désolé, je pensais qu'avec ton QI... :tongue:


 


juge et partie : j'aime beaucoup l'un et pas l'autre


 


Soyons clair ma chère Bouille, je déteste les romans du terroir et j'adore le fantastique. Cela ne m'empêche pas d'essayer de comprendre le succès du terroir, dans une optique de service public. "Des romans qui font du bien". Pourquoi ? Je cherche à comprendre, c'est tout.


 


Notre métier c'est aussi passer une bonne partie de notre vie professionnelle à acheter des bouquins que nous détestons, à les valoriser et à s'en féliciter. C'est le service public. On appelle ça comme ça et on a raison. Mais il est clair que si j'ouvrais une librairie, je ferais des choix plus personnels. (Et je fermerais boutique un an après, très probablement...) 


 


 


Nous disons donc : livre médiatisé par la mediatheque ou livre médiatisé par l'editeur ou la télé, c'est pareil, il faut juste préciser par qui il est mediatisé. Bon. Merci.


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Du 19/10/2012 au 18/10/2013 :


J'ai d'abord regardé aux titres les plus prêtés


  1. Un soupçon d'interdit / Françoise Bourdin (342 prêts)
  2. La fille de papier  / Musso (260 prêts)
  3. Que serais-je sans toi / Musso (225 prêts)

Puis bon ... j'ai "pondéré", en regardant les exemplaires les plus pretés :


 


Romans :


  1. Affaire de coeur / Danielle Steel (23)
  2. Un soupçon d'interdit / Françoise Bourdin (22)
  3. La paix des collines / Maurice Chalayer (22)

 


Polar :


  1.  Les enfants de cendres / Kristina Ohlsson (27)
  2. Copycat / James Patterson (25)
  3. Eva Moreno / Hakan Nesser (24)

SFFF :


  1. Graceling / Kristin Cashore (17)
  2. Tau zéro / Poul Anderson (15)
  3. Transition / Iain Banks (14)
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Merci Mat pour ta participation. Musso, Bourdin, Steel et un terroir que je ne connaissais pas, merci du renseignement. En plus c'est une suite, ils adorent ça, les suites. (Ah, les retrouvailles avec la famille Mahaux qui s'emploie à faire prospérer la scierie du mont des Chirats...), bravo Mat, tu talonnes sur les pentes sinueuses des incontournables les quintés de l'ami Majour !


 


Des polars de qualité comme beaucoup d'autres intervenants, idem pour la SF, avec, toi aussi , un "vieux" (comme dirait quelqu'un) : Monsieur Poul Anderson, un très grand de l'Age d'or de la SF, avec un roman que je ne connaissais pas du tout, et pour cause, c'est sa première traduction en français, 42 ans après sa parution ! Bravo pour avoir trouvé cette perle du space opera parue au Bélial.!


 


Je vais passer commande ! :) 


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Concernant l'autre "vieux" SF du Philip : peut-être que sa re-découverte en bibliothèque est liée à la réédition récente du bouquin (sous son "vrai titre" Les androïdes revent-ils de moutons électriques) par un éditeur dont j'ai mangé le nom.


 


Sinon, à surveiller aussi avec ce genre de palmarès : le bureau de la personne qui gère le SIGB, qui fera ses tests de prêts-retour avec le premier truc à code-barre qui lui passera sous la main et qui peut ainsi faire faire des bonds dans les stats à un nanar que personne n'emprunterai dans la vraie vie même sous la torture.


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Alors là, Mat, bravo ! C'est tellement vrai que je fais la chasse aux faux-prêts. Et ils sont légions! Notamment pour les CD et DVD où on se demande parfois si l'essentiel des prêts ne sont  pas ceux du personnel (non limités en nombre et durée en plus). Idem pour les premiers romans, et des ouvrages spécialisés selon les goûts de chacun, les Bd ou la Sf notamment. Jusqu'à des séries entières de mangas ! En en période de nouveautés en plus ! Double problème : ces prêts faussent les stats (notamment annulent toute stat à zero prêt, donc un critère de désherbage qui devient inutilisable) et, pour certains livres, privent les lecteurs des nouveautés que nous sommes censés venir tout juste de mettre en rayons...et qu'ils ne trouvent pas, parce que le personnel s'est servi avant. On est un peu au delà du prêt-essai que tu signales, mais le résultat est le même. Des collègues travaillant en structures bénévoles me disent qu'à ce niveau c'est encore pire! Sans compter ceux qui empruntent sans passer par le prêt, ils peuvent se permettre vu qu'ils sont "de la maison". Et on passe son temps à les chercher.... 


Pour moi c'est un fléau quotidien. Mais je sais que je n'aurai pas le dernier mot là-dessus, malheureusement.... :angry:


 


Concernant l'autre "vieux" SF du Philip : peut-être que sa re-découverte en bibliothèque est liée à la réédition récente du bouquin (sous son "vrai titre" Les androïdes revent-ils de moutons électriques) par un éditeur dont j'ai mangé le nom.


Tu as raison, d'ailleurs je le signale dans mon post. On a souvent la même réaction avec les intégrales ou les rééditions commentées qui suivent le décès d'un auteur. J'ai récemment eu le cas avec Ballard, pour le fantastique. Quelquefois l'actualité (sortie d'un film...) permet aussi de repositionner un bouquin ancien. Parfois on fait un bide. Mais faut toujours tenter le coup... :)


Modifié par Ferris
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En parlant de sortie de film, il y a l'adaptation ciné de la Stratégie Ender qui sort très bientôt. Un bon moyen de faire ressortir ce classique d'Orson Scott Card, que je trouve particulièrement réussi.


 


Mat, je ne te laisserai pas dire du mal de la personne qui gère le SIGB. Bon, parce que dans ma médiathèque, c'est moi. Et puis pour faire des tests, il faut bien des documents ! Après, c'est sûr que je m'arrange pour faire des tests avec des documents un peu particuliers, qui n'entrent pas ou plus dans la gestion de fonds classique.


 


Ferris, je comprends ton problème vis à vis des emprunts fait par le personnel. Chez moi, petite médiathèque mais uniquement composée de professionnels, c'était l'ancienne directrice qui empruntait les nouveautés sans les enregistrer, parfois même avant qu'on les ait cataloguées. Imagine, cette fois, dans quelle merde j'étais, vu que je ne pouvais hiérarchiquement pas l'engueuler. :angry:

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Invité Islampunk

du 23/102012 au 23/10/2013


 


 


1 - L'orpheline du bois des loups Marie-Bernadette Dupuy 1 et 2


 


2 - Le fardeau du passé Charlotte Link


 


3 - Fleur de sable de Nathalie de Broc


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Bonjour


 


C'est quoi cette histoire de tests avec des documents ?


Quels tests peut-on faire qui mobilise/incruste dans le fonds une vieillerie des années durant ?


 


Après, si les membres du personnel lisent les livres, ça me paraît normal.


En particulier dans le cadre de bénévoles qui sont aussi des lecteurs/lectrices inscrits à la bibliothèque.


 


Est-ce que ça pose problème pour le prêt à zéro ?


Au contraire, il est encore plus criant de vérité : même le personnel n'a pas lu ce livre ou écouté ce CD/DVD !


 


Non ?


 


 


@Mat, Blade Runner est ressorti en J'ai Lu Millénaire


Sauf que le film tourne régulièrement. C'est un classique indémodable.


 


@Bouille


Excellent Card que la Stratégie Ender. Et dire que c'était une nouvelle à l'origine !


 


J'aime bien aussi Alvin le Faiseur, du même auteur, mais ce n'est pas de la SF.


 


Il faudra qu'on partage nos Top SFFF perso, un de ces jours. :wink:


 


Bien cordialement


  Bernard

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Mat, je ne te laisserai pas dire du mal de la personne qui gère le SIGB.

 

Point du tout, je ne pratique pas l'autodénigrement :sweat:

Et de toute façon, nous ne sommes que l'outil qui fausse les stats. Les vrais responsables, ce sont : les bugs du SIGB, la platine RFID qui déconne, le collègue qui a mal branché la scanette, le code barre mal imprimé, le lecteur qui ramène un bouquin d'une autre bibliothèque, etc ...

Bref, nous autres* administratrices-teurs SIGB, certes nous faussons (parfois !) les prêts, mais c'est aussi grâce à nous que le prêt fonctionne (oui, non seulement je ne pratique pas l'autodénigrement, mais en plus aujourd'hui, un peu d'autocongratulation me fait du bien)

 

* et ça, en SF, vous connaissez ? C'est le père de la dystopie, avant Orwell et Huxley.

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@Mat


 


Je ne vois pas trop comment un lecteur qui ramène un doc d'une autre bibliothèque pourrait fausser tes stats.


A moins d'être sur un réseau de bibliothèques, et encore, le SIGB devrait pleurer que : Non, non, non, ce n'est pas ici !


 


Perso, je crains plus les erreurs de prêt au "mauvais" lecteur. Mauvaise frappe du nom ou du numéro de lecteur. (Ben oui, mon SIGB n'a pas de reconnaissance automatique de la carte). Ou les multiples changements d'avis des jeunes lecteurs indécis.


De l'ordre de 1 pour 1000. Assez négligeable au bout du compte.


 


 


Pour ton *, Je n'ai pas lu Zamiatine. Merci pour l'indice.  :wink:


Sur Wikipedia, en dehors des très grands classiques : 1984, Meilleur des mondes, Fahrenheit 451, Planète des singes


on parle aussi de  La Kallocaïne (1940) de Karin Boye,


Limbo (1952) de Bernard Wolfe,


La Grève (1957) de Ayn Rand (un gros pavé de 1170 pages qui a l'air encore plus emballant que Nous Autres d'après les commentaires Zozone)


 


Encore des bonnes choses à lire.


  Bernard

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imagine, cette fois, dans quelle merde j'étais, vu que je ne pouvais hiérarchiquement pas l'engueuler.  :angry:


 


J'imagine bien ma pauvre Boubouille, je n'imagine que trop bien hélas !


 


Tout ce qui concours, pour de bonnes ou de mauvaises raisons à fausser les stats d'une part et d'autre part à considérer que, "parce qu'on est de la maison",on peut carrément tout se permettre en matière de "tiens je l'emmène chez moi ce soir, je le rapporterai mardi...", au détriment du lecteur (12 bénévoles qui emportent 12 nouveautés le jour de leur mise en circuit, surtout dans une petite bib, j'appelle ça du sabotage ou de l'inconscience). Ici comme ailleurs le public est roi. Et son respect passe par le respect de "bonnes pratiques" et donc la fin des passe-droit et des prolongation douteuses, des "je le rends et je le reprends tout de suite". Et mème des "c'est pour une amie, elle n'est pas inscrite, mais on en a parlé etc....". Il n'y a pas de limites à ces pratiques, par définition. Cumulées elles sont catastrophiques. Il faut les combattre avec vigueur ! J'ai dit !


 


Cette fois, Bernard, nous divergeons fortement, j'en suis désolé... :ermm:

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C'est quoi cette histoire de tests avec des documents ?

Quels tests peut-on faire qui mobilise/incruste dans le fonds une vieillerie des années durant ?

 

Quand avec le SIGB, on a un problème ou une amélioration  (ou ou ou) concernant a peu près n'importe quoi en rapport avec prêt / retour / résa / transfert / biblio / panne réseau / navigateur / catalogage / etcetc, on doit tester pour voir où ça coince, et donc on est amené parfois biper le même document d'affilé 20 fois de suite (ce document étant en général le premier qui nous tombe sous la main, qui peut être une vieillerie choppée dans la pile de désherbage, ou le bouquin qu'on vient soi même de ramener)

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Effectivement ça nous est arrivé pour tester le système de réservation et pour des parametrages de scanettes, mais c'est assez rare. Ceci dit, il y a un truc facile, c'est de prêter le truc à un groupe ou une collectivité qui est comptée à part dans les stats annuelles. Après, tu mets un message sur ce "lecteur", comme quoi il faudra defalquer tant de prêts en fin d'année. Ou mieux, tu créés un lecteur-test, totalement bidon, sans sexe, sans âge etc...Ou tu utilises la carte de la mediatheque (ça dépend comment elle est paramétrée, notamment si tu es en réseau).


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Ah, ok !


 


Pour ce cas précis, j'ai téléchargé une police de caractères Code-barres : police  C39HrP24DhTt (Par exemple ici)


Et je me suis imprimé des codes barres sur une feuille.


 


L'avantage, c'est qu'on peut en créer un "bidon" du type 9999999999 ou 0000000001, et inscrire "Bidon ou Travail" sur le SIGB.


 


Défaut de cette police, il faut l'entourer d'étoiles, pour créer les barres extérieures.


 


A part ça, elle me permet de recréer des code-barres à volonté.


Idéal quand l'un d'eux s'abîme.


  Bernard


 


 


@Ferris


 


Oui, je me suis créé un lecteur BDP... ce qui me permet de lui mettre des réservations pour les documents qui sont "à retourner" dès que possible.


Modifié par B. Majour
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@Ferris


 


(12 bénévoles qui emportent 12 nouveautés le jour de leur mise en circuit, surtout dans une petite bib, j'appelle ça du sabotage ou de l'inconscience)


 


Moi, j'appelle ça un décalage temporel d'une semaine.  :wink:


 


Parce que les lecteurs ne savent pas que ces livres vont arriver. (Sinon, ils sont réservés et indiqués comme réservés)


 


Ensuite, comment conseiller sans lire ?


Comment recommander aux lecteurs certains titres plutôt que d'autres ?


 


Mes bénévoles sont des sources fiables.


Alors oui, comme le dit Marcel, un livre lu est lu par les bibliothécaires (ou bénévoles), mais quand son nombre de sortie dépasse le nombre de professionnels dans la bibliothèque... c'est qu'il est bon ! 


 


Et moi, je peux le recommander sans le lire. :wink:


J'ai peu de bénévoles qui lisent les polars, et aucun pour la SF ou pour les romans jeunes... pas grave qu'elles interceptent pour une semaine un Roman du terroir.


 


Ce n'est pas cher payé pour les 1000 livres qu'elles couvrent par an (10 % du fonds). Et les 50 à 100 qu'elles empruntent une semaine avant les lecteurs. A peine 5-10 % des "nouveautés" en décalage.


Je pèse le pour et le contre, et j'utilise surtout tous les avantages de cette solution.


 


Bon, c'est vrai aussi, que je n'ai pas eu le cas d'un livre qui fait toutes les copines avant de revenir.


Et si un livre est réservé à l'avance, le lecteur est prioritaire. Premier réservataire, premier servi.


 


C'est ce que je dis.   :D


  Bernard


Modifié par B. Majour
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On a une conception différente des choses, c'est tout. Et peut-être des pratiques concernant la mise en nouveautés. Chez moi la mise en rayons des nouveautés est un rituel important, attendu à date fixe par le public. Un grand moment. Et un contrat moral que le passe avec eux. C'est aussi ça, la médiatisation. Bon, confrontons et débattons, ami Majour.


 


1) une nouveauté ne peut être réservée pendant les trois mois qui suivent sa mise en circuit. Blocage sur le SIGB. On ne peut en prendre qu'une par carte d'adhérent valide (la carte, pas l'adhérent...) C'est pour qu'un maximum de lecteurs puissent en profiter. Par ce qu'une fois retournée dans les rayonnages, avec des milliers d'autres, la nouveauté a tendance à commencer sa longue nuit d'orpheline qui se terminera au pilon. On le sait tous. Et trois mois c'est pas long ! Si chaque lecteur le garde trois semaines, tu vois le peu de gens qui auront la chance d'avoir du poisson frais. Y ajouter ton leger décalage temporel a donc un énorme impact en réalité. Alors si des personnels utilisent cette période pour lire, et qui plus est des best-sellers de 400 pages, le lecteur n'a plus rien à se mettre sous la dent et le présentoir à nouveautés fait peine à voir. Très mauvais pour l'image de marque...


 


2) Faire comprendre à ses bénévoles que c'est tout à leur honneur d'avoir un comportement professionnel, c'est pas mal non plus. A condition que les professionnels donnent l'exemple évidemment. Si tu veux leur faire plaisir, il y a le chocolat, les fleurs...ou des choses plus personnelles, à toi de voir... J'aime pas trop le "c'est pas cher payé". Quoi t'esceque ? Les bénévoles ne sont pas en mission humanitaire au Tadjikistan à patauger dans la boue, elles sont là pour leur plaisir. Et c'est très bien comme ça. Elle se font donc leur cadeau elle-même en participant à cette noble tâche du service public. Or le passe-droit est l'antithèse du service public.


 


3) Pas grave qu'elles interceptent un terroir ? Au contraire, ce sont les plus demandés par les publics !!!


 


4) "il faut bien que je le lise pour pouvoir le conseiller". La tarte à la crême, le classique des classiques ! D'abord, et là je réponds aussi à Marcel qui fait exprès de pousser le bouchon un peu loin, le taquin amateur d'éphèbes : est-ce que j'ai besoin de lire Bourdin pour le conseiller ? Non. Est-ce que j'ai besoin de conseiller Bourdin? Non, elle est déja sur-médiatisée, comme on 'a vu dans les posts precedents. Bon.


 


5) Lire pour conseiller, d'autres livres, moins connus : entre le moment ou j'acquiers un livre (que je n'ai pas lu au fait, comment ai-je donc décidé de l'acheter ? Bon, je taquine aussi...) et le moment où il est catalogué, equipé et mis en rayons il s'écoule pas mal de temps, et c'est ce temps là que je peux mettre à profit pour en lire un ou deux. Idem pour les bénévoles. Il ne t'est jamais arrivé de lire une Bd tout en la couvrant ? Moi, si. 


 


Qu'est-ce que tu dis de ça, mon Bernard préféré ? :D​ 


 


Ben, Marcel, t"as repris ta vieille tête romantique ?


Modifié par Ferris
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@ Ferris

On a une conception différente des choses, c'est tout.

Peut-être pas.

Et peut-être des pratiques concernant la mise en nouveautés.

Là, oui, certitude. (avec des moyens budgétaires différents, en doubel certitude)


Je n'ai pas assez de nouveautés pour initier un rituel de mise en place précis.
Pas non plus l'envie de bloquer le prêt par catégorie. C'est déjà assez difficile pour les familles de décider combien de livres chaque membre va pouvoir emprunter (on prête 15 livres pour la famille, 20 pour les familles nombreuses...), sans ajouter une nouvelle difficulté.

Pour le décalage temporel, il est vraiment d'une semaine.
Et encore... ma lectrice Terroir, ne regardant pas la télé, dévore 4 livres par semaine. Elle les rapporte souvent avant.

Pour le poisson frais, mes bénévoles couvrent toutes les semaines, sauf pendant les vacances.
Donc, on a du poisson frais toutes les semaines. Pas beaucoup, mais toujours un peu. Environ 30.

Comme la majorité des lecteurs ne vient qu'une fois toutes les deux à trois semaines, pour eux la temporisation d'une semaine est transparente.


Pour le 2) T'es pas trop gentil avec les bénévoles, là. :sweat:
Moi, je les chouchoute mes bénévoles. Elles sont quand même huit, ça représenterait un sacré budget en fleurs, chocolat ou autres plaisirs. Et puis après, elles voudraient me rendre la pareille, ou alors j'aurais affaires aux maris.

Pas bon plan, ton truc !  :no:


3 & 4)
Non, ce n'est pas grave pour ma dévoreuse de terroir puisque, après, je peux conseiller autre chose que le duo Bourdin/Bourdon. (Marie-Paul Armand, La poussière des Corons, Siccardi, Malaval, par exemple... histoire de rester dans le sujet  :wink:  )

Et surtout, elles peuvent conseiller les livres quand elles sont là, ou seules sur leur créneau.
Cas fréquent, lorsque moi je ne sais pas quoi conseiller sur le Terroir.

Bien agréable de voir les bénévoles partir dans les rayons, emmenant le lecteur dans leur sillage, pour mieux leur présenter les romans qu'elles ont lus. On est dans du conseil certifié !

5) J'acquiers sur titre, ou sur demande. Avec parfois des déceptions. Mais j'ai cet avantage sur les bénévoles, les livres je les connais déjà un peu. Elles, non.

Des livres, on m'en donne aussi beaucoup (2 à 3000 par an), et là, il faut bien lire pour éliminer ceux qui sont moyens à mauvais... dans ceux que je garde. (1 pour 10 ou 20). Le terroir n'est pas beaucoup commenté sur le Net.

Lecture durant la couverture ?
Perso, je ne couvre pas, je rattrape les problèmes.  :tongue:
La couverture, c'est le boulot des bénévoles, pendant que je cote, lie, pose les étiquettes, et importe les données avec Moccam. Plus le taf interne, dont les acquisitions, basées sur les étoiles Zonzon et Babelio, Fnac, et Moccam. (C'est pourquoi ce post est excellent, enfin des recommandations de bibliothécaires)

Pour les bénévoles quand elles couvrent, elles couvrent.
Moi, quand je prépare les livres, je prépare les livres. (J'ai au grand max 7 heures de travail interne sur 32h00 par semaine, pour tout faire)

Le temps de préparation jusqu'à la mise en rayon, c'est une semaine. Enfin, une semaine...
Préparés le jeudi entre les créneaux des classes, couverts le mardi matin.

Le temps de lecture éventuelle, c'est plutôt à la pause repas. Ou alors quand je vérifie l'état du livre lorsqu'il revient. Survol, survol.

La lecture intégrale, c'est un cas exceptionnel. Je suis plutôt à bloquer la BD à son retour pour la lire chez moi.
Alors, oui, oui, mea culpa, je compte pour environ 80-100 prêts par an sur nos quelques 20 000 annuels. 0,5 %

Les bénévoles, c'est de l'ordre de 300 prêts par an à elles toutes ensembles, en lecture perso. (Mais il faudra que je vérifie, tiens)

Total : 2 % dus à l'équipe.

Erreur d'incertitude acceptable, mon capitaine.  :)
  Bernard
 

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Methodes et conditions de travail différentes. Je comprends très bien.


 


Je n'ai pas assez de nouveautés pour initier un rituel de mise en place précis.


Nous si, mais c'est un choix. Quand un livre est prêt on ne le met pas en rayon, on attend d'en avoir assez pour initier le rituel. Et tous les 3 mois on met 140 romans (idem pour les docs etc...) d'un coup, avec bulletin de présentation et tout un tralala qui est constitutif du rituel. On pourrait très bien les mettre un par un en circuit, mais l'effet de masse disparaitrait, le rituel aussi, et le risque pour chaque livre de passer inaperçu serait trop grand. Ce serait noyer le poisson frais parmi les sardines en boites...Pendant une periode de 3 (parfois 4 mois, on est en train d'allonger les durées) j'ai plus de 300 documents uniquement sur présentoirs à nouveautés en permanence (pour les CD c'est 1 mois). C'est Noel. Et si les temps de rotation sont assez courts (l'idéal c'est une semaine) c'est Noel pendant quatre mois.


 


Donc, on a du poisson frais toutes les semaines. Pas beaucoup, mais toujours un peu. Environ 30.


A 30 par semaine (je compte du frais pêché par moi-même, pas du congelé BDP livré en cageots par bus, je suppose que tu comptes les BDP), tu en as plus que nous sur l'année, simplement tu dispatches par semaine, nous par trimestre. C'est donc bien un choix. Sauf que nous avons trop de lecteurs pour pouvoir les satisfaire avec 30 livres hebdo. 70 00 prêts annuels, faut nourrir le peuple, sinon il révolutionne.


 


 je compte pour environ 80-100 prêts par an sur nos quelques 20 000 annuels


80 à 100 prêts "bidon", pour moi cela reste intolérable, plus au niveau du principe que de la statistique. Le nombre ne fait rien à l'affaire : le passe-droit c'est une mentalité. Et si la majorité de ces prêts concernent le même type d'ouvrages, les mêmes auteurs, l'effet de désertification pour les publics accros à quelques auteurs est le même. Car pas plus que toi je ne propose 100 Bourdin ou produits dérivés en même temps. Sans oublier le bouche à oreille, qui peut être dévastateur : ils n'ont jamais de Bourdin à la la bib....Mon dernier Jean Siccardi n'est pas arrivé ! (si madame, il est là, votre Siccardi, d'ailleurs, voyez il est dans le bulletin des nouveautés, simplement les benévoles - ou les agents- se le repassent de mains en mains depuis un moment, mais rassurez-vous, vous finirez par l'avoir.) Intolérable aussi, pour moi en tous cas. Si on respecte les gens, c'est pas à moitié, c'est complètement. Elle aura SON Siccardi, il est dans le bulletin, il doit donc être sur un des présentoirs, point-barre. Sinon c'est que nous sommes des rigolos, des tricheurs, des profiteurs. Et ce n'est pas un cours de morale que je te donnes : simplement si on fixe des règles du jeu, nous devons être les premiers à les respecter. Sinon, nous aurons du mal à les faire respecter de nos lecteurs (qui ne sont pas les derniers à chercher à gruger...)


 


on prête 15 livres pour la famille, 20 pour les familles nombreuses..


On ne prête pas par famille mais par carte individuelle. Ce qui revient au même en termes de nombre. Tu peux inscrire ton nouveau-né ou ta mamie à l'agonie et prendre 7 bouquins sur sa carte, mais une seule nouveauté. Ceci dit une famille de 3 personnes repart avec 21 documents dont 3 romans nouveaux, 3 docs nouveaux,3 bd nouvelles, 3 cd, 3 dvd etc... (c'est 1 nouveauté par personne et par secteur, on est très libéraux....). Le lecteur développe sa propre stratégie face à nos règles. C'est comme un jeu de société. Il y a des perdants et des gagnants. Nul règlement n’empêchera cela. A nous de faire en sorte que les gagnants soient les plus nombreux, et pas toujours les mêmes.


 


Le Jour des Nouveautés, c'est comme le Jour du Seigneur, tout doit être là, pas question qu'il manque une hostie dans le calice. Les agents qui prennent les livres avant, c'est comme ces enfants de chœur qui boivent un coup de pinard en douce et remplacent par de l'eau, pour que le curé ne s'en aperçoive pas. Excommuniés.


 


Chez nous une agent a forcé le prêt pour refiler trois nouveautés à sa grand-mère. Dénoncée par un lecteur honnête (et jaloux). On l'a pendue par les pieds au réverbère de la place et chaque lecteur venait lui arracher un lambeau de chair au passage. On a fait venir pour l'exemple les enfants des écoles publiques. Un beau cours de citoyenneté en direct. Euh, non, là c'est juste un rêve...


 


Pour les fleurs et le chocolat, c'est vrai que ça fait cher, à force. Vaut mieux payer de ta personne. Choisis des veuves... :D 


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Je retransmets ici la liste du camarade Kaltenbrunner, qui s'était trompé de rubrique . Non classés mais confirmant assez les précédentes listes, avec un petit plus : la mention des réservations, lesquelles sont toujours un indicateur de la force d'attractivité de certains titres. Quelque part une résa c'est déja un prêt, statistiquement parlant. Egalement la mention des titres possédés en double avec un des deux en gros caractères. Un beau sujet de débat : les gros caractères : est-ce qu'on achète les mêmes titres ou des titres différents ? Moi j'ai acheté les mêmes au début, et puis je me suis rendu compte que les lecteurs les plus assidus à ce rayonnage n'étaient pas spécialement mal-voyants, et on achète maintenant des titres différents. Récemment, pour parfaire l'idée, on les a dispatchés partout, avec une simple pastille au dos indiquant que ce sont des grands caractères.


 


A noter que son best confirme nos derniers propos sur l'actualité : La Couleur des sentiments, avec 23 prêts et 21 réservations, est un roman de K. Stockett publié en 2009 et adapté au cinéma en 2011. Les sorties livres débutent d'ailleurs en decembre 2011. Un très bel exemple donc d'actualisation/mediatisation . Pour le reste, c'est encore Levy avec un sentiment plus fort que la peur, avec 14  prêts et 27 réservations (le dernier réservataire le lira dans quelques années....?), la liste de mes envies de Delacourt avec 27 prêts , et 7 ans après...de Musso, avec 24 prêts et 21 réservations.


 


​A noter enfin que c'est la seule liste qui fait apparaître les 3 volumes des 50 nuances, avec de petits scores (mais c'est comptabilisé depuis avril seulement) mais de grosses réservations.


 


A titre indicatif, des chiffres de prêts épars :


 


"Cinquante nuances de Grey" depuis avril 2013  : 12 prêts , 2 réservations en cours, 9 réservations au total


"Cinquante nuances plus sombres" depuis avril 2013 : 8 prêts, 3 réservations en cours, 16 réservations au total


"Cinquante nuances plus claires" depuis avril 2013: 7 prêts, 4 réservations en cours, 13 réservations au total


"Un sentiment plus fort que la peur" depuis avril 2013: 14 prêts, 27 réservations au total


"Demain", depuis avril 2013: 16 prêts, 19 réservations au total.


"Le Sermon sur la chute de Rome" depuis novembre 2012: 11 prêts, 3 réservartions


"Le Sermon sur la chute de Rome" en gros caractères depuis avril 2013: 6 prêts


"Barbe bleue" Nothomb 2012, depuis novembre 2012: 10 prêts, 3 réservations au total


"La Vérité sur l'affaire Harry Quebert" depuis décembre 2012: 8 prêts, 5 réservations au total


"La Vérité sur l'affaire Harry Quebert" en gros caractères depuis mai 2013: 7 prêts, 2 réservations au total


"La Couleur des sentiments" depuis décembre 2011: 23 prêts, 21 réservations au total


"Si c'était à refaire" depuis juin 2012 : 16 prêts,  11 réservations au total


"La Liste de mes envies" depuis mai 2012: 27 prêts, 4 réservations au total


"La Liste de mes envies" en gros caractères depuis novembre 2012: 13 prêts, 3 réservations


"7 ans après" depuis mai 2012: 24 prêts, 21 réservations au total


"La Sirène" depuis octobre 2012: 15 prêts 11 réservations au total


"Le Gardien de phare" depuis juillet 2013: 5 prêts, 3 réservations au total


"Le Dernier lapon" depuis octobre 2012: 12 prêts, 4 réservations au total.


 


Je m'arrête là (las ?) à noter que nous prêtons les livres 6 semaines mais prions les lecteurs de les rendre rapidement lorsqu'il s'agit de nouveautés ou de documents très demandés.


Modifié par Ferris
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Ma bibliothèque est si petite que lorsque les cartons de livres neufs arrivent, on les traite direct. Il y a souvent une bénévole à ce moment là pour couvrir les livres alors que la Bib est ouverte au public. Ainsi les gens se rendent compte des manipulations diverses et variées auxquelles on se soumet avant que le livre soit dispo. Et ils en profitent : " vous me mettrez de côté le dernier Minard quand il sera prêt". Ainsi nous sommes rarement les premières a lire les nouveautés (il n'y a pas de mâle dans l'equipe). L'arrivee des nouveautés, même modeste en nombre, fait toujours ce petit effet Noël et être le premier à lire un livre est un fait apprécier par les usagers. Ils nous conseillent ou déconseillent et la on se dit aie mauvais choix jusqu'au lecteur suivant qui approuvera.

Ensuite, on ne peut empêcher les bénévoles de prendre un titre. Mais je vois que mes discours sur " nouveautés priorité aux abonnés" car la plupart attende que le titre convoité soit sorti pour le réserver.

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@Ferris


 


Pas mal le coup des présentations de livres.


Je comprends beaucoup mieux la mise en place tous les trois mois. Ou même la lecture avant mise en présentoir.


 


Sacré boulot.


Et vous en faites quoi, ensuite, de vos fiches de présentation ?


Vous les placez sur un site ?


Vous les échangez avec d'autres bibliothèques ?


 


 


> Donc, on a du poisson frais toutes les semaines. Pas beaucoup, mais toujours un peu. Environ 30.


 


A 30 par semaine (je compte du frais pêché par moi-même, pas du congelé BDP livré en cageots par bus, je suppose que tu comptes les BDP), tu en as plus que nous sur l'année, simplement tu dispatches par semaine, nous par trimestre. C'est donc bien un choix. Sauf que nous avons trop de lecteurs pour pouvoir les satisfaire avec 30 livres hebdo. 70 000 prêts annuels, faut nourrir le peuple, sinon il révolutionne.


 


Non, non, je ne compte pas les BDP.


Et encore, c'est 30 parce que je ralentis la cadence faute de place en rayons, sinon, ça pourrait être 40 à 50 sans problème.


On a pas mal de dons en bon état.


 


L'effet Noël a lieu avec les documents BDP... quand j'ai de la place en présentoir. :)


 


 


> Jje compte pour environ 80-100 prêts par an sur nos quelques 20 000 annuels


 


80 à 100 prêts "bidon", pour moi cela reste intolérable,


 


Hey ! mais ce ne sont pas des prêts "bidon", je lis ces livres. Je suis aussi lecteur !


Et mes bénévoles sont lectrices, elles l'étaient d'ailleurs avant de devenir bénévoles pour 99 % d'entre elles. Nous ne sommes pas profiteurs, mais utilisateurs de notre service bibliothèque. :wink:


 


Et si le livre est réservé avant d'arriver en rayon, il est réservé. Pas question de passer devant.


C'est une chose comprise par tous.


 


 


Pour ton rêve, le lambeau de chair, c'est moins bien qu'un cheveu à la fois :thumbsup: 


  Bernard


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 Bonjour Bernard, mes excuses pour le temps de réponse, j'avais pris quelques jours de repos.


 


Sacré boulot.


 


Oui, mais j'ai trois mois pour le faire et on est au moins 3 à bosser la-dessus (Multimedia, jeunesse, adultes). Je le faisais déja il y a trente ans à la machine à écrire mécanique, puis sous DOS avec une sortie aléatoire sur imprimante à aiguilles (qui ne comprenait pas qu'on ne coupe pas un mot n'importe-où, c'était épique. En plus, il fallait rester devant l'imprimante pour surveiller que ça saute pas un trou, sinon ça bourrait et fallait tout refaire parce que sa mémoire ne stockait pas tout le truc...)


 


Je continuerai jusqu'à ma mort. Je n'ai jamais pu admettre qu'on puisse présenter des livres à des gens avec simplement auteur-titre-editeur sur une liste affichée sur un mur (j'ai vu ça). Je hais les notices BNF. Comme les copier-coller des 4° de couv. piquées sur Amazon. N'oublie pas, Bernard, que je suis fou. Sinon, tu ne me comprendras jamais totalement.


 


Et vous en faites quoi, ensuite, de vos fiches de présentation ? Vous les placez sur un site ? Vous les échangez avec d'autres bibliothèques ?


 


(Et c'est quoi ces questions, t'es de la police des Nouveautés ?  On les vend au marché noir, na !) :hyper: 


 


Non, on les garde egoistement pour nous et nos chers lecteurs (et sur le site du réseau bien entendu, rubrique nouveautés et sur chaque notice. Car la présentation est entièrement placée dans le champ 330, sauf peut-être quelques ajouts locaux, rappels du fonds, liens, mon petit edito perso...c'est le petit bonus pour nos lecteurs .) Il fut un temps où on les a mis sur Calaméo. En plus on ne les conserve pas sur fichiers, pour pas surcharger les ordis (un bulletin fait environ 40 pages, 20 recto-verso, tu imagines, au bout de plus de 10 ans...). On ne garde qu'une version papier. Et puis je ne suis pas fétichiste.


 


Hey ! mais ce ne sont pas des prêts "bidon", je lis ces livres. Je suis aussi lecteur ! Et mes bénévoles sont lectrices, elles l'étaient d'ailleurs avant de devenir bénévoles pour 99 % d'entre elles. Nous ne sommes pas profiteurs, mais utilisateurs de notre service bibliothèque.


 


Ok, rengaine ton flingue, j'enlève "bidon". (mais, au passage tu confonds prêt et lecture, mais c'est un autre débat). Je raisonne en termes statistiques quand je dis "bidon".Au moment des stats annuelles, on décompte les prêts effectués par les professionnels (ou benévoles), ce qui est facile si tu les as inscrits dans une catégorie particulière. De même qu'on met à part les prêts aux collectivités et partenaires. Après c'est un choix : les additionner au reste (parce qu'un prêt est un prêt après tout, et c'est vrai) ou les présenter dans des rubriques séparées (parce qu'un professionnel n'est pas tout à fait un lecteur comme un autre). Et puis, titre par titre, ça peut donner une fausse idée de l'interêt du lecteur pour un livre. Et ça supprime le prêt zéro, comme je l'ai déja signalé.


 


Par contre je garde "profiteur", car, hors de toute morale, c'est une situation objective: de fait nous profitons de notre position en bib pour choisir et lire ce que nous voulons avant tout le monde et sans limites. Comme le môme du pâtissier qui a ses croissants frais et encore chauds le matin avant tout le monde! Petit privilège qui serait après tout très tolérable s'il ne se doublait pas d'une privation pour les autres. Le môme du pâtissier,  il ne me prive pas de mes croissants, parce que son père en a fabriqué plein d'autres (c'est un malin...), tandis que ma nouveauté, je n'en ai qu'une.


 


Rêvons un peu ...Quand une bibliothèque se casse la gueule par hémorragie du lectorat, on se rend bien compte alors, que c'est bien le lecteur et ses prêts qui ont disparu tandis que les agents et leurs prêts sont toujours là. Et là on comprend que ce sont bien deux genres séparés, donc deux types de prêts, et deux types de lecteurs. Et les stats doivent en témoigner. Just do it. 


 


Pour les réservations, je ne te comprends pas (chez nous la resa des nouveautés est interdite, pour tout le monde), question de contexte sans doute. Si tu as 10 ou 12 bénévoles (chez nous dans le réseau c'est une moyenne assez fréquente), et 30 livres par semaine, et que, situation théorique, chacune réserve un bouquin et l'embarque 2 ou 3 semaines(temps moyen raisonnable), tu prives ton lectorat de la moitié de ses nouveautés de la semaine ! Terrifiant. :blink:  


 


Pour ton rêve, le lambeau de chair, c'est moins bien qu'un cheveu à la fois 


 


C'est vrai. Ou alors des tout petits lambeaux, mais c'est du boulot. Mais tu as raison, je suis trop bon. Il y a des plaisirs rares qu'il faut savoir faire durer. Sauf avec les chauves bien entendu. Là je conserve les lambeaux. Pas le choix... :D


 


Et pour le môme du pâtissier, je vais quand même réflechir ...


 


Salut Bernard 


 


Modifié par Ferris
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