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La construction de la visibilité littéraire en bibliothèque


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Entretien avec Cécile Rabot animé par Thierry Ermakoff

 

Mardi 29 septembre 2015 - 19:00 - 20:30

Espace de vente et d’animation du Comptoir des presses d’universités

86 rue Claude Bernard Paris
 

L’accroissement de la production éditoriale engendre le risque d’une concentration sur un nombre réduit de titres médiatisés. Les bibliothèques ont un rôle essentiel à jouer dans cette économie de l’attention, comme instance de construction de la valeur et de la visibilité.
À partir d’une enquête menée de 2004 à 2010 au sein des bibliothèques de la ville de Paris, Cécile Rabot interroge les politiques et dispositifs de valorisation des collections. À travers leurs pratiques de sélection, c’est l’identité des bibliothécaires qui se construit, dans un lien ambigu avec l’école et les instances plus reconnues du champ littéraire.

Cécile Rabot  est sociologue, membre du Centre européen de sociologie et de science politique et maîtresse de conférences en sciences de l'information et de la communication à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense, elle enseigne au Pôle métiers du livre de Saint-Cloud. Elle est l’auteure de La construction de la visibilité littéraire en bibliothèque, publié aux Presses de l’enssib, dans la collection Papiers, en 2015.

Thierry Ermakoff est directeur du Département des services aux bibliothèques de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (enssib). Il dirige la collection Papiers aux Presses de l’enssib.

 

Entrée libre

 

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L’accroissement de la production éditoriale engendre le risque d’une concentration sur un nombre réduit de titres médiatisés. Les bibliothèques ont un rôle essentiel à jouer dans cette économie de l’attention, comme instance de construction de la valeur et de la visibilité.

 

Ce constat n'est pas nouveau mais il mérite une réévaluation à l'aune des resserrements budgétaires actuels. Quel est le critère d'une acquisition "pertinente" pour certains élus actuellement ? C'est une acquisition dont la valeur se mesure par le coût pondéré par le nombre de prêts qu'elle va générer. J'acquiers un livre à 16 euros, il ne génère qu'un prêt sur l'année budgétaire. C'est un mauvais achat. Coût réel : 16 euros. II génère 10 prêts, le coût pondéré est de 1.60 euros. C'est donc une bonne acquisition. Qu'est-ce qu'un bon livre ? C'est un livre qui sort.

 

Voilà le risque actualisé d'une nouvelle donne de "concentration sur un nombre réduit de titres mediatisés". Et l'édition n'y est cette fois pour rien. Par contre les discours, parfaitement viables par ailleurs, du type "mettre les publics au centre" ont préparé doucement le chemin vers l'acceptation de ces nouvelles valeurs de sélection. Nous sommes prêts à entrer de plain-pied dans ces démarches.

 

S'il est douteux, pour l'instant, que ce type de critère apparaisse dans les chartes des collections, il est néanmoins déjà présent de fait dans les politiques d'acquisition des bibliothèques à budgets très contraints. Le rôle de la bibliothèque à ce niveau est donc en train de changer.

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