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Tour de France des bibliothèques en grève


Blandine

Messages recommandés

Le 20/03/2018 à 12:57, BiblioEdualk a dit :

Bonjour

 

Moi aussi je fais mon petit tour de France des bibliothèques.

 

Nantes est maintenant en grève à cause de la future ouverture du dimanche.

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/ouverture-des-bibliotheques-le-dimanche-greve-a-nantes-1521370538

 

Brest a fini sa grève de plusieurs mois le mois dernier : apparemment ils ont perdu...

http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/personnels-de-bibliotheque-amers-ils-servent-quand-meme-le-cafe-19-02-2018-11857702.php

 

-----------------------------------------------------

 

A part ça, TOUT-VA-BIEN dans les bibliothèques, tout le monde est hyper-motivé pour ouvrir les dimanches, dans les meilleurs conditions qui soient, parce que le dialogue social, y'a que ça de vrai.

 

 

 

 

Ce message me trotte dans la tête depuis un moment ... je me dis qu'on a bien besoin de recenser tous ceux qui se mobilisent et de donner un peu de visibilité à nos mouvements revendicatifs alors en voici déjà quelques uns et n'hésitez pas à compléter !

 

Voici donc plusieurs pétitions et articles de presse sur des mouvements de grève dans les bibliothèques :

 

 

Médiathèques Paris-V.Marne : des effectifs suffisants pour un service public de qualité !

https://www.change.org/p/mediathequespvm-gmail-com-médiathèques-paris-v-marne-des-effectifs-suffisants-pour-un-service-public-de-qualité?recruiter=866898311&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition

 

et un article de presse en parlant :

http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/torcy-en-greve-les-employes-des-mediatheques-reclament-des-postes-31-03-2018-7639587.php

 

 

Nantes :

Non au travail au rabais le dimanche dans nos médiathèques à Nantes !https://www.change.org/p/mairie-de-nantes-non-au-travail-au-rabais-le-dimanche-dans-nos-m%C3%A9diath%C3%A8ques

et un article en parlant :

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/nantes-ouvrir-les-bibliotheques-le-dimanche-avec-une-vraie-remuneration/88128

 

Et puis quelques mouvements + anciens, qui sont peut-être encore d'actualité ... 

 

Paris (2017) :

http://www.leparisien.fr/paris-75002/paris-la-greve-des-bibliotheques-le-dimanche-continue-14-02-2017-6680637.php

 

Tourcoing (2017 ) :

 

+ l'article en pdf en pièce jointe ...

 

 

Rouen (2016) :

http://www.livreshebdo.fr/article/les-bibliotheques-de-rouen-en-greve

 

 

Un article sur les mouvements de grève de 2015 : Brest, Levallois

http://www.archimag.com/bibliotheque-edition/2015/06/19/grèves-bibliothèques-généralisent-france

 

 

 

 

20170622NE les agents des médiathèques débrayent et pas à cause de la chaleur.pdf

Modifié par Blandine
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  • 3 weeks later...
  • 4 weeks later...

Mise à jour avec Plaine Commune :

 

Citation

Plaine Commune en grève le 16 juin
Inauguration revendicative de la médiathèque Louis Aragon de Stains à 9h30

Les salariés de la Lecture Publique ont été informés de l’augmentation de l’amplitude d’ouverture des médiathèques mais leurs avis et leurs retours ont été ignorés.

En février déjà, les salariés avaient débrayé pour aller au Comité Technique expliquer leur refus de faire toujours plus à moyens constants. Les représentants des salariés au Comité Technique ont donné un avis négatif à l’unanimité sur ce projet.

Nous rejetons :
Le travail jusqu’à 20h ;
L’harmonisation des horaires des médiathèques du réseau sans tenir compte des spécificités locales ;
Le refus des temps partiels le mercredi ;
La réduction de fait des actions culturelles et des partenariats;
La généralisation de l’accueil des classes en même temps que les autres publics ;

Nous demandons :
Le maintien des roulements le samedi pendant les petites vacances scolaires ;
La définition des effectifs minimum pour assurer l’ouverture des équipements ;
La création de postes pérennes ;
Un maximum de 50% de vacataires parmi les agents à l’accueil du public;
Le rétablissement des moyens de fonctionnement des médiathèques Glarner et Aladin ;
Le maintien des deux jours de repos hebdomadaire y compris en cas de formation ;
La récupération du temps passé en formation pendant des demi-journées de repos ;
La possibilité d’étendre les tickets restaurants aux agents ne pouvant plus se rendre dans les restaurants collectifs.

La CGT Plaine Commune a déposé un préavis de grève du 16 au 19 juin afin de permettre aux salariés de participer aux initiatives proposées sur cette période.

 

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Une brève info de la BPI (je n'ai pas plus d'infos) :
 

Citation

 

La bibliothèque est susceptible d'être fermée jeudi 14 juin

En raison d'un mouvement social, la Bibliothèque publique d'information est susceptible d'être fermée demain jeudi 14 juin. L'information sera mise à jour sur le site web et les réseaux sociaux de la Bpi.

 

 

Epsy

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Bonjour,

 

La bibliothèque de Bordeaux etait en grève hier pour protester contre les conditions de la mise en place de l'ouverture du dimanche !

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et aujourd'hui c'est la BPI :

Revendications syndicales :

https://bibliothequesenlutte.wordpress.com/2018/06/13/bpi-en-greve-pourquoi/

(jeudi 14 juin 2018)

 

Projet de rénovation détaillé sur le site de la BPI :

http://www.bpi.fr/la-bibliotheque/missions-et-organisation/projets

 

Modifié par Blandine
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Un grand merci à Blandine et Epsy pour effectuer cette veille régulière. La liste des revendications de Plaine Commune est particulièrement intéressante car elle regroupe la quasi totalité des revendications que l'on peut retrouver ailleurs. Pour la BPI on remarquera au passage que la BPI donne ses arguments sur son site web, très différents des arguments de la FSU. Donc attention aux fake news qui peuvent parfois prendre des chemins encore plus détournés, comme des communiqués de presse par exemple.

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Le 14/06/2018 à 15:25, Ferris a dit :

Un grand merci à Blandine et Epsy pour effectuer cette veille régulière. La liste des revendications de Plaine Commune est particulièrement intéressante car elle regroupe la quasi totalité des revendications que l'on peut retrouver ailleurs. Pour la BPI on remarquera au passage que la BPI donne ses arguments sur son site web, très différents des arguments de la FSU. Donc attention aux fake news qui peuvent parfois prendre des chemins encore plus détournés, comme des communiqués de presse par exemple.

 

Merci Ferris, tu as raison, pour la BPI, il y a bien 2 discours, du coup j'ai modifié mon premier message pour qu'on ait accès aux 2 points de vue !

 

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Le 09/06/2018 à 12:38, Epsy a dit :

Mise à jour avec Plaine Commune :

 

 

 

suite du mouvement pour le réseau de Plaine commune le samedi 16 juin :

 

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/greve-dans-les-mediatheques-de-plaine-commune-autour-des-horaires-d-ouverture/89416

 

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-nouvelle-mobilisation-des-bibliothecaires-19-06-2018-7781571.php

 

 

Modifié par Blandine
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Merci Blandine. 

Je retiens une phrase, qui me parait significative de la démarche assez systématiquement suivie dans beaucoup de réseaux, notamment par la mobilité forcée des agents :

 

[L]a mutualisation du travail en médiathèque a hiérarchisé et parcellisé davantage le travail de chacun, générant ainsi moins d’autonomie, un sentiment de dévalorisation, de perte de compétence, de baisse de qualité entraînant à terme un manque de motivation chez certains agents.

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Merci Blandine ! C'est le plus intelligent et complet résumé de terrain que j'aie vu sur les méfaits cachés de l'intercommunalité mal pensée, technocratique, pyramidale et au final fatalement mal ressentie et inefficace . Et Dieu sait pourtant que Plaine Commune a été un modèle pour beaucoup d'entre nous. :bye:

 

"Car l'intercommunalité a aussi le désavantage d'ajouter de la distance entre le terrain et l'échelon décisionnel, avec une direction mutualisée, basée à Saint-Denis, qui chapeaute les directeurs et directrices des établissements municipaux et décide des budgets des établissements ".

 

"La mise en réseau et la mutualisation a, pour les agents, des conséquences, dont une partialisation des tâches qui catégorise : « Certains font toutes les acquisitions, d'autres n'en font plus du tout », résume-t-on dans une équipe. « Et, au bout du compte, les personnes responsables de la valorisation des documents ne sont plus les mêmes que celles qui les achètent » : difficile, lorsque le fonds est méconnu, de l'exploiter au maximum ou de bâtir des politiques documentaires et d'animations cohérentes. « Le métier de bibliothécaire est par essence polyvalent, c'est ce qui fait sa force, et l'on se retrouve finalement dans une forme de taylorisme. »

 

A lire absolument !

 

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Difficile de ne pas mettre en relation le mouvement de grève à Plaine Commune le 16 juin et l'incendie du 26 juin de la bib John Lennon, sans un rapport direct de cause à effet bien entendu, mais dans un climat social tendu. L"incendie comme acte politique ? Une réflexion plus large est proposée sur 

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/bibliotheques-incendiees-il-faut-interroger-l-acte-lui-accorder-un-interet-politique/87885, en marge de l'article sur La Courneuve https://www.actualitte.com/article/monde-edition/une-mediatheque-de-la-courneuve-attaquee-a-la-voiture-belier/89623

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  • 2 weeks later...

ça date de fin juin, j'étais passée à côté, Bibliothèques du Mans

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/le-mans-la-mediatheque-reste-ouverte-malgre-la-greve-5854569

 

Pour avoir une vision claire, je vais tenter de créer une carte avec les dates et les motifs de mécontentement.

Une certitude: ça va pas bien en ce moment.

Bon allez, la victoire de l'équipe de foot va ruisseler, il suffit de contacter Adil Rami qui a déclaré hier avoir commencé à la mairie de Fréjus et que "travailler à la mairie, c'était la bonne planque avec 13ème mois, et tout et tout".

Modifié par Louve
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La collectivité rappelle « son souci de la qualité des conditions de travail de ses agents, mais aussi ses obligations à assurer la continuité des services publics et leurs adaptations aux attentes des usagers et habitants. »

1)La première partie de la phrase est totalement dénuée de sens précis et interprétable à volonté, c'est du baratin de Ressources humaines. Et la suite le prouve .

2) La deuxième rappelle effectivement les obligations du Service public, définies par les trois « Lois de Rolland » en citant les deux premières :

La continuité qui implique que le service doit être assuré régulièrement, sans retard dans le temps, sans discontinuité gênante ou pénalisante pour l'usager. Ce principe a donné lieu à la confrontation avec l'exercice du droit de grève dans le service public ;

La mutabilité qui désigne l'adaptation des services publics à l'évolution des besoins collectifs et aux exigences de l'intérêt général. 

L'égalité qui interdit la discrimination entre les usagers du service tant vis-à-vis des prestations que des charges : des situations identiques doivent être traitées de la même manière. 

3) Le problème réside dans le "mais" qui sépare la phrase en deux et semble opposer bien-être des agents et obligations du service, comme si, fatalement continuité et mutabilité ne pouvaient désormais se faire qu'au prix d'un amoindrissement des conditions de travail, qui elles-mêmes ne sont évidemment pas définies. Les obligations du service sont evidemment prioritaires, puisque légalement définies. Le bien-être est non-défini puisque totalement subjectif (en dehors de quelques normes, securté et autres, définies pour tous les services)

On retrouvera désormais ce "mais" partout, concrètement ou symboliquement. Il définit une priorité d'où peuvent se dégager des notions que l'on retrouve dans tous les mouvements : non-remplacement de postes, mobilité forcée, horaires modifiables à volonté etc... Ces notions sont des stratégies qui vont dans le sens des priorités d'un service public. Sauf une : elles ne garantissent pas la qualité du service rendu. Mais c'est une notion juridiquement indéfinissable. Donc....

Par ailleurs il se pourrait fort bien que ton tableau fasse ressortir deux autres données récurrentes :  Les situations en réseau sont plus propices à ces mouvements. D'autre part, quand ils ne touchent que des grosses structures ou collectivités, le poids des syndicats est évident, mais il ne semble pas y avoir de solidarité des agents des autres services. Ni les administratifs ni la voirie n'ont jamais levé le petit doigt pour défendre des bibliothécaires ou des adjoints d'animation. Seuls les syndicats combatifs type CGT et FSU jouent leur rôle, mais de façon sectorisée, sans appeler toutefois à la solidarité, ce qui est une pratique assez inhabituelle sur le plan syndical, mais malheureusement classiques pour nous.

Modifié par Ferris
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Il y a 2 heures, Ferris a dit :

Par ailleurs il se pourrait fort bien que ton tableau fasse ressortir deux autres données récurrentes :  Les situations en réseau sont plus propices à ces mouvements. D'autre part, quand ils ne touchent que des grosses structures ou collectivités, le poids des syndicats est évident, mais il ne semble pas y avoir de solidarité des agents des autres services. Ni les administratifs ni la voirie n'ont jamais levé le petit doigt pour défendre des bibliothécaires ou des adjoints d'animation.

 

Défendre les bibliothécaires? Et pourquoi donc? Ils sont planqués, n'ont rien à faire, c'est tout facile.

Bizarre mais depuis que je demande à ce qu les candidats à une mobilité interne fassent une immersion dans mon service, la plupart finissent par dire que finalement c'est bien leur service avec des heures de bureau , pas de travail le samedi, tout ça, tout ça.

Parce que quand même travailler le samedi sans que ce soit majoré (si!: si! si! certains administratifs pensent que les heures du samedi sont bonifiées...), et puis en "nocturne" (19h...), et puis c'est lourd les livres, et y'en a toujours  à ranger... bref tout ça finalement c'est moins rigolo que prévu.

 

M'enfin pourquoi je m'énerve, y'a les bénévoles. Ils vont tout nous régler en deux temps, trois mouvements.

 

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Beaucoup de bénévoles disparaissent pendant les vacances scolaires pour garder leurs petits-enfants. Par ailleurs les effectifs sur place diminuent nettement le samedi. Mais on ne le dit pas, pas question de les vexer....

Quant aux agents qui rêvent d'être d'avoir les avantages des administratifs (chez nous ils finissent à 17H30 , sauf l'agent d'accueil, en roulement) et leurs primes (les plus hautes de la FPT), ils sont légions dans les bibliothèques. Le travail du samedi est de moins en moins accepté comme intrinsèque à la filière, il est perçu comme une option pénalisante pour la vie de famille. Et pas rémunérée à sa juste valeur. Effectivement, on voit où ça va aller.....

 

Récemment la Centrale chez nous a revu ses horaires à la baisse ("pour mieux répondre aux besoins des lecteurs"). Résultat : fermeture toutes les matinées sauf le samedi, mais ils continuent à fermer à 18h ! (Toutes les annexes finissent au moins à 18h30). Tout ça parce qu'il faut le temps à Popotine d'aller faire ses courses au Carrefour, récupérer la môme chez la nounou et préparer la soupe. Ainsi s'établit une espèce de hiérarchie interne où la bib la mieux dotée en personnel et en cadres, se voit attribuer un régime de faveur et propose au total moins d'heures d'ouverture que toutes les autres, et un samedi sur 4 de RTT. Comble du comble, la cheftaine en chef a décidé, pour des raisons de "travail interne" de travailler le lundi au lieu du samedi. Autrement dit, le samedi, plus gros jours de fréquentation, est le jour où il y a le moins de personnel pour recevoir le public !

 

Et tu voudrais que je soutienne la fonction publique statutaire !?

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il y a 11 minutes, Ferris a dit :
il y a 16 minutes, Ferris a dit :

Quant aux agents qui rêvent d'être d'avoir les avantages des administratifs (chez nous ils finissent à 17H30 , sauf l'agent d'accueil, en roulement) et leurs primes (les plus hautes de la FPT), ils sont légions dans les bibliothèques. Le travail du samedi est de moins en moins accepté comme intrinsèque à la filière, il est perçu comme une option pénalisante pour la vie de famille. Et pas rémunérée à sa juste valeur. Effectivement, on voit où ça va aller.....

 

 

Dans ma collectivité, la filière la plus mal lotie , la plus mal rémunérée est la filière culturelle et ça se chiffre en centaines d'€...

Les syndicats ne mouftent spas (y compris le secrétaire générale de la filière culturelle mail elle a négocié ses horaires et ses primes en direct, alors...)

 

il y a 19 minutes, Ferris a dit :

Récemment la Centrale chez nous a revu ses horaires à la baisse ("pour mieux répondre aux besoins des lecteurs"). Résultat : fermeture toutes les matinées sauf le samedi, mais ils continuent à fermer à 18h ! (Toutes les annexes finissent au moins à 18h30). Tout ça parce qu'il faut le temps à Popotine d'aller faire ses courses au Carrefour, récupérer la môme chez la nounou et préparer la soupe. Ainsi s'établit une espèce de hiérarchie interne où la bib la mieux dotée en personnel et en cadres, se voit attribuer un régime de faveur et propose au total moins d'heures d'ouverture que toutes les autres, et un samedi sur 4 de RTT. Comble du comble, la cheftaine en chef a décidé, pour des raisons de "travail interne" de travailler le lundi au lieu du samedi. Autrement dit, le samedi, plus gros jours de fréquentation, est le jour où il y a le moins de personnel pour recevoir le public !

 

Oui, je sais tout ça. 

C'est comme Machinette qui veut le temps partiel parce femme, et mère et que bien entendu c'est de son rôle que de s'occuper  de ses mouflets. Et les pères??? Ils font quoi?

Enfin, moi je suis d'une famille où les femmes ont toujours travaillé, et travaillent encore ( à temps plein!)  en ayant de enfants et en ayant pas de boulots  pas simples, simples.  Mais bref, ceci est un autre sujte.

Pour le travail du lundi, je suis la 1ère travailler le lundi quand il y a besoin (et ça arrive relativement souvent) mais le travail est organisé de telle manière  qu'il y ait systématiquement un cadre de direction et deux cadres intermédiaires de référence pendant pendant les heures d'ouverture au public afin de parer à tous besoins.

 

il y a 15 minutes, Ferris a dit :

 

Et tu voudrais que je soutienne la fonction publique statutaire !?

 

Ce n'est pas le statut qui fait qui'on est plus ou moins sensible au service public.

Ces gens là, il feraient ensuite le monde dans un autre service, un autre boulot.

 

 

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Il y a 1 heure, Louve a dit :

Ce n'est pas le statut qui fait qui'on est plus ou moins sensible au service public.

 

Mais si, et tu le sais très bien. Crois-tu que tant que gens auraient voulu rentrer dans la fonction publique, bib ou pas, et depuis des lustres, s'il n'y avait pas eu la garantie de l'emploi à vie, pas d'obligations de résultats, des horaires pépères pour certains, des syndicats puissants pour d'autres (regarde l'education nationale et son immobilité protégée depuis la Libération).

 

Et la célibataire chignon-lunettes, c'est un mythe qui vient de nulle-part ? Non, c'est la vérité statistique issue des études sur la féminisation de la profession, surtout chez les cadres, censées être justement les plus motivées : « c’est parmi les conservateurs de bibliothèques que la proportion de femmes mariées est la moins élevée, bien qu’elle soit passée de 38,8 % en 1946 à 43,2 % en 1973. Cela peut s’expliquer soit par la difficulté de concilier une vie familiale avec une vie professionnelle d’un certain niveau de responsabilités, soit par le fait qu’une femme ayant une formation universitaire et une vie professionnelle enrichissante est peut-être moins tentée par le mariage qu’une autre  ». Bref, tout ça a effectivement un prix. Et de nos jours ? Au 1er janvier 2008, le corps des conservateurs des bibliothèques rassemblait 1 389 agents, dont 70 % de femmes et 30 % d’hommes. (...)« Avec les femmes se pose la question de la disponibilité au travail, une question que les hommes se posent peu. Vouloir s’occuper de ses enfants est un frein. » (voir le mémoire de http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/48195-femmes-pouvoir-et-bibliotheques.pdf )

 

Seuls ceux qui avaient justement le sens du service public y seraient allés, malgré des salaires minables des horaires pourris et des primes à la tête du client. Comme les instituteurs de la Troisième République y sont allés à l'époque, les fameux hussards noirs, (et encore, eux avaient l'obligation de présenter un certain nombre d'enfants au certif). Les enseignants d'aujourd'hui ? « 93% des professeurs estiment que le malaise enseignant existe, du fait de l’absence de reconnaissance professionnelle (48%), des conditions de travail (36%), ou des conditions de rémunération (11%). Aucun ne se demande s'il pas simplement voulu être fonctionnaire à vie, quitte à le regretter ensuite. C'est pas "correct" de dire ça. Non, ils avaient tous la sainte vocation, pas question de revenir là-dessus. Et c'était pareil il y a 30 ans, Et pourtant il y a 30 ans Mouloud ne cassait pas la gueule à son prof. Mais ça faisait déja marrer tout le monde : les maisons de repos de la MGEN étaient toujours pleines à craquer. Pleines de motivés, bien entendu.

 

On n'en serait pas là aujourd'hui si tous ces systèmes de recrutements et de formation avaient effectivement été basés sur le sens du service public et l'obligation de faire ses preuves pendant une durée indéterminée, au lieu de ces concours stupides permettant de se caler à vie le cul dans un fauteuil.

Moi j'ai été recruté à l'époque où la FPE n'existait pas, les concours actuels non plus. On m'a dit "M'sieur Ferris, vous avez trois mois pour faire vos preuves". Trois mois ! Je suis sorti à 22h presque tous les jours. Il fallait tout faire. Tout et tout seul ! J'ai trouvé ça génial, je me suis éclaté. Carte blanche aussi d'un autre côté, et de l'argent pour bosser, et ça compte c'est vrai. Les élus se donnaient une obligation de moyens et moi je leur devais une obligation de résultats. Logique, non ?

 

Aujourd'hui on a ta citation "travailler à la mairie, c'était la bonne planque avec 13ème mois, et tout et tout". Et on bosse à vie avec ces gens là ! On a la garantie de l'emploi mais avec des nullards à vie aussi

 

Alors non, non et non !

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il y a 46 minutes, Ferris a dit :

Alors non, non et non !

 

ouh là! ouh là! ouh là!

Oui, ok, dans la FPE, la FPT, la FPH, il y a des planqués, des gens venus uniquement pour becqueter mais si je prends l'exemple d'Adil Rami, ou d'autres : ils ne sont pas entrés par concours, mais en recrutement direct. Ils ont eu une période d'essai tout comme toi à l'époque. 

Tout  comme moi aussi il y a 4 ans, parce que oui, j'ai eu 6 mois d'essai avant que la collectivité décide de me garder et tout comme toi, mes heures je ne les ai pas comptées. Je ne les compte toujours pas d'ailleurs. 

 

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Mais enfin, ma Louve, fais pas ta bête ! Tu sais très bien que comme par hasard ce sont les cadres qui sont le plus ouverts aux augmentations d'heures d'ouverture, aux dimanches matin, aux questionnaires publics de satisfaction proposant de vrais "plus" et j'en passe. Et toujours des agents qui sont contre, rechignent, veulent préserver leur zone de confort. Nous c'était quoi notre zone de confort quand on a bouffé de la vache enragée pour faire nos preuves ? Que dalle. Et c'est peut-être pour ça qu'aujourd'hui on est encore prêts à foncer. sauf qu'entre temps on a recruté des milliers d'emplois-jeunes,  des contrats emploi-solidarité, emplois-consolidés  à la pelle, qui sont aujourd'hui accrochés à leur statut comme à une relique de Saint-machin, et tant d'autres en copinage, recrutements de toutes sortes.

 

"une donnée de fait à laquelle chaque collectivité, et de nombreuses bibliothèques, sont confrontées. Interrogation d’autant plus opportune que ce sont 150 000 emplois-jeunes qui auront vu leur contrat s’achever entre 2002 et 2007.On peut se demander si l’importance des recrutements provoqués par ce dispositif ambitieux n’a pas préfiguré une nouvelle manière d’accéder à l’emploi public, et, tout particulièrement, aux emplois des bibliothèques."http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2005-03-0050-007

 

On  a parfois la sensation que c’est le principe de plaisir qui l’a emporté : l’amateur de jeux vidéo est devenu animateur multimédia, la militante associative bénévole ou le « grand frère » de la cité sont devenus « médiateurs du livre ». D’où la difficulté, lorsqu’il faut quitter le terrain du ludique et de la spontanéité et se confronter à des règles de vie commune, à s’intégrer à une équipe de titulaires. Des principes simples que partagent les fonctionnaires (...)

 

Aujourd'hui ils ont de la bouteille et du galon,, ils sont montés en échelons et parfois en grade, ils ne cessent de lorgner vers la facilité, les privilèges des administratifs...etc...Bref : Ils pèsent lourd, très lourd, dans la balance. Beaucoup de collègues savent très bien qu'ils ne pourront rien faire de propre sans leur accord.

Fini le temps du "je fais tout seul ou avec deux ou trois bonnes volontés". Désormais , il faut bouger une équipe. Et certaines sont remplies de bovins repus qui, à 17h55 ont déja la main sur la poignée de la porte.

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