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20 juin - journée d'étude "Sexiste ? Pas notre genre ! Comment agir en bibliothèque contre les stéréotypes et discriminations de genre"


deroche

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Des élèves conservatrices et conservateurs de l’Enssib (promotion Benoîte Groult) vous invitent à une journée professionnelle qui se propose d’étudier et analyser les bibliothèques au prisme du genre.

Le concept du genre ne se limite pas à la distinction biologique entre les sexes (hommes/femmes) mais questionne plus largement les notions sociopolitiques du masculin et du féminin. C’est un outil de lutte contre les stéréotypes et les discriminations qui nous permet d’interroger également l’avancée de l’égalité entre les hommes et les femmes dans notre société. Il a été au cœur de nombreux débats dans l’actualité récente, et il continue de susciter discussions, actions et prises de positions et d’irriguer la recherche et la vie intellectuelle.
La bibliothèque n’est pas un lieu neutre et la question du genre se pose dans nos métiers et pratiques professionnelles au quotidien.
Cette journée d’étude est une invitation à enrichir notre réflexion et vise l’ensemble de la profession, des bibliothécaires de lecture publique et de l’enseignement supérieur. Comment développer la connaissance et la diffusion de la recherche ? Comment agir auprès de tous les publics et lutter contre les discriminations et les préjugés ? Quels sont les outils à notre disposition : développement de collections spécialisées et d’actions autour de ces thématiques. Bibliothécaires, professionnel.le.s et chercheur.e.s partageront avec nous leur expertise et leur engagement autour d’échanges que nous espérons fructueux, pour établir un état des lieux de la question du genre et provoquer de nouvelles perspectives.

 

Entrée libre sur inscription formulaire en ligne

 

Programme

 

  • 9h-9h30 : Accueil - café.
     
  • 9h30-9h50 : Conférence introductive - État des lieux
    Yves Alix, directeur de l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques : introduction de la journée.
    Thérèse Rabatel, adjointe au Maire de Lyon, déléguée à l’Égalité Femmes-Hommes et aux Personnes en situation de handicap : présentation de la politique menée par la Ville de Lyon.
     
  • 9h50-9h55 : Interlude (hommage à Benoîte Groult).
     
  • 9h55-11h30 : Les métiers des bibliothèques au prisme du genre
    Histoire et carrière : vers la féminisation de la profession, Anne-Marie Pavillard, ancienne bibliothécaire, syndicaliste, membre de l’association Archives du féminisme
    Bibliothécaire au défi des stéréotypes, Marie Garambois, responsable du Département publications & open access à la bibliothèque de Sorbonne Université Les actions de la Légothèque contre les stéréotypes et les discriminations, Philippe Colomb, directeur adjoint à la médiathèque Françoise-Sagan (Paris), membre de la commission Légothèque (ABF)
     
  • 11h30-11h40 : Pause.
     
  • 11h40-13h : Des collections genrées
    Médiathèque Olympe de Gouges : un fonds pour des actions, Estella Peverelli, co-coordinatrice de l'Espace Genre (Strasbourg)
    Le fonds Aspasie du SCD Université Lyon 1 : la constitution d’un fonds documentaire en soutien à la recherche, Muriel Salle, maîtresse de conférence, université Lyon 1
    Talents hauts, des livres pour la jeunesse qui bousculent les idées reçues, Laurence Faron, éditrice.
     
  • 13h-14h30 : Déjeuner libre.
     

  • 14h30-16h : L’engagement des bibliothèques contre les discriminations : retours d’expérience
    Table ronde modérée par Violaine Kanmacher, responsable du département jeunesse de la bibliothèque municipale de Lyon
    Les ateliers Wikipédia « Femmes et féminisme » en bibliothèque, Anne Baumstimler, wikipédienne
    Les jeux vidéos et les actions spécifiques à destination des jeunes publics, Quentin Le Guevel, jeuxthécaire à la bibliothèque Louise-Michel (Paris)
    Multitude et enjeux communs : la programmation culturelle et les partenariats, Sylvie Tomolillo, responsable du Point G, centre de ressources sur le genre de la bibliothèque municipale de Lyon.
     
  • 16h-16h30 : Échanges avec la salle et conclusion par le grand témoin de la journée, Annik Houël, professeure honoraire de Psychologie sociale, université Lyon 2.

 

Adresse de l'événement: 

Bibliothèque municipale de Lyon

Bd Vivier Merle 69003 LYON

 

Lyon

 

 

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Il y a 6 heures, deroche a dit :

La bibliothèque n’est pas un lieu neutre et la question du genre se pose dans nos métiers et pratiques professionnelles au quotidien.

 

Justement, ce n'est pas un lieu neutre, mais c'est le lieu du pluralisme. Donc la question du genre est finalement purement réthorique. Une bonne bibliothèque, déontologiquement valable, est un lieu qui par définition fera une place à tous les genres.Les autres sont idéologiquement marquées. Ce débat permanent est donc un faux débat, de plus en plus "bobo". Les lignes de comportement sont nettes et l'édition française est assez plurielle pour permettre de très bien y retrouver ses petits, si on le souhaite. Et on peut étendre la problématique aux questions managériales ou de comportement vis à vis des publics, la réponse est la même.

 

Par ailleurs ces débats font le lit de l'interventionnisme systématique des associations de bien pensance, de défense de la famille française et des valeurs traditionnelles (qui ont fait la France éternelle, bien entendu), mais aussi des outrances issues des mouvement féministes ultras, transgenres etc...La négation des principes déontologiques est partout possible, ce qui ne veut pas dire qu'elle est majoritaire. Alors qu' il n'y a plus de débat à proprement parler. Simplement des déviances idéologiques individuelles, d'un bord ou de l'autre. Et ce n'est pas parce qu'un fait divers sexiste fait le buzz dans l'actualité de la profession, qu'il faut en faire immédiatement en faire une généralité et lancer l’artillerie lourde. En boostant à l'excès ces incidents, vous donnez des armes aux idéologues de tout poil, ne l'oubliez jamais. Vous donnez à manger aux chiens qui vont vous mordre.

 

Les positions déontologiques sont clairement affirmées depuis un bon moment, par la profession comme par la loi. Ceux qui ne s'y conforment pas ne méritent pas l'appellation de "professionnels". Et devraient être sanctionnés. Point-barre.

Modifié par Ferris
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Il y a 2 heures, Ferris a dit :

la question du genre est finalement purement réthorique

Traiter de la question du genre en bibliothèque n’est pas rhétorique. Combien de formulaires d’inscription impose de cocher  "Sexe : F ou M" ? Un exemple de sujet à traiter.

 

Il y a 2 heures, Ferris a dit :

Ce débat permanent est donc un faux débat, de plus en plus "bobo".

Ce n'est pas un débat bobo. Des questions liées à la construction de soi et à l'épanouissement de chacun et de chacune sont en jeu.

 

Il y a 2 heures, Ferris a dit :

Et on peut étendre la problématique aux questions managériales ou de comportement vis à vis des publics, la réponse est la même. 

Les comportements vis-à-vis du public est bien un des exemples de sujet à traiter !

 

Il y a 2 heures, Ferris a dit :

des outrances issues des mouvement féministes ultras, transgenres etc...

Peux-tu développer ces risques d'outrances ?!

 

Il y a 2 heures, Ferris a dit :

Et ce n'est pas parce qu'un fait divers sexiste fait le buzz dans l'actualité de la profession

Je ne sais pas quelle actualité tu mentionne, mais fait divers et sexiste ne vont pas très bien ensemble.

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Il y a 1 heure, juliette a dit :

Traiter de la question du genre en bibliothèque n’est pas rhétorique. Combien de formulaires d’inscription impose de cocher  "Sexe : F ou M" ? Un exemple de sujet à traiter.

 

Ce débat n'est pas propre aux bibliothèques mais à toute l'administration, et donc renvoie à nos institutions. Faire des bibliothèques un espace militant n'a pas de sens global.

 

Il y a 1 heure, juliette a dit :

Peux-tu développer ces risques d'outrances ?!

 

L'écriture inclusive par exemple.

 

Il y a 1 heure, juliette a dit :

Je ne sais pas quelle actualité tu mentionne, mais fait divers et sexiste ne vont pas très bien ensemble.

 

La même chose que lorsque vous dites dans "il a été au cœur de nombreux débats dans l’actualité récente, et il continue de susciter discussions, actions et prises de positions et d’irriguer la recherche et la vie intellectuelle."

 

Cette journée d'étude, sa présentation, ses intervenantes essentiellement féminines, sont typiques de centaines d'interventions de ce genre depuis les années soixante. C'est du pur militantisme féministe enrobé d'un intellectualisme de bon aloi. Autant je respecte les avancées sociales et sociétales importantes qu'ont produit les vrais combats, menés notamment dans les années soixante-dix, et auxquels j'ai participé, autant je refuse, déontologiquement, que l'on importe aujourd'hui dans les bibliothèques ce qu'il reste de ces idéologies militantes, quelles qu'elles soient, fussent elles devenues purement orthographiques, en en faisant de fait des lieux de combat. 

Le vrai débat/combat de société commence par l'école, vous le savez parfaitement. Tout le reste des inégalités n'en est que la triste conséquence. Mais l'école est un bien trop gros morceau...

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Tout d’abord, je prends connaissance de cette journée d’étude aujourd’hui. En lisant les thèmes abordés, je me réjouissais de voir que l’on puisse réfléchir aux problématiques liées à la discriminations et aux stéréotypes. Causant des inégalités, c'est en effet une « triste conséquence ». Plus que triste, elles empêchent de nombreuses personnes de se construire, de s’identifier et de s’épanouir.

 

Bien sûr, traiter des sujets comme celui des formulaires n’est pas propre aux bibliothèques, mais une journée comme celle-ci peut être l'occasion d’y réfléchir et de travailler sur les moyens que l’on se donne pour favoriser l’accès et l’inclusion de toutes les personnes.

 

C’est votre avis pour l’écriture inclusive. Par contre, un exemple d’outrance, c’est l’invisibilisation des minorités plutôt que les mouvements qui permettent leur reconnaissance.

 

Prendre part à ces questions n’est pas importer des idéologies militantes, c’est travailler sur les conditions d’accueil de la bibliothèque. Et oui, cela passe peut-être pas nos fiches administratives, par nos comportements vis-à-vis du public, par l'accès à l'information. Ce sont des exemples parmi d’autres qu’il serait temps de remettre en cause pour, tout simplement, ne pas discriminer et faire de la bibliothèque un lieu sûr pour toutes et tous.

 

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20 juin - journée d'étude "Sexiste ? Pas notre genre ! Comment agir en bibliothèque contre les stéréotypes et discriminations de genre"

 

Comment agir en bibliothèque contre les stéréotypes et discriminations de genre ?

En faisant une journée des hommes en bibliothèque, bien sûr ! :wink:

Façon adroite de faire plaisir à Ferris, et de lui indiquer que si lui est un vieux briscard, les jeunes ont aussi besoin de débattre sur le sujet, qui n'est pas forcément le féminisme.

 

Cf.

Annik Houël, professeure honoraire de Psychologie sociale

renvoie à

«Les femmes ne sont pas plus gentilles que les hommes»

Dans un livre qui vient de paraître, Annik Houel, professeure de psychologie sociale à Lyon, étudie les rivalités féminines au travail. Sa lecture psychanalytique met en lumière la place du féminin dans le monde professionnel

 

et particulièrement à

Mais il est éclairant, parce qu’en empoignant franchement les clichés, on finit par en dégager les ressorts.

https://www.letemps.ch/societe/femmes-ne-plus-gentilles-hommes

 

Débattre, dégager les ressorts, c'est une chose à apprendre.

Il faut rester lucide et critique, et se donner les occasions pour l'être.

 

Et tu as raison, Ferris, l'école, on devrait commencer par là. (sauf que c'est bien un gros gros morceau)

Et aussi le prolonger dans les bibliothèques... parce qu'après l'école, ce sont les bibliothèques qui ont plus ou moins des missions d'éducation, ou d'éducation à la démocratie.

 

Modifié par B. Majour
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Il y a 4 heures, B. Majour a dit :

parce qu'après l'école, ce sont les bibliothèques qui ont plus ou moins des missions d'éducation, ou d'éducation à la démocratie.

 

Hélas non. Après l'école ce sont les familles, puis le secteur associatif et para-scolaire, et enfin internet et ses avatars. Certains pourraient moduler ce classement, selon les milieux etc...Mais ce qui est certain c'est que nous n'arrivons qu'en toute queue de peloton.

Et ce n'est pas en essayant de péter plus haut que notre cul que nous préserverons notre identité.

 

Mais loin de moi l'idée d'empêcher les réflexions de gens qui se préoccupent enfin des questions discriminatoires, sujet, il est vrai, totalement nouveau.:whistle:

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il y a une heure, Ferris a dit :

Mais loin de moi l'idée d'empêcher les réflexions de gens qui se préoccupent enfin des questions discriminatoires, sujet, il est vrai, totalement nouveau

Tellement pas nouveau oui. Je ne pense pas que le sujet soit évoqué pour le plaisir de faire des journées d’étude. Sauf si les bibliothèques n’ont pas, en effet, de rôle à jouer. Remettre en cause nos pratiques en lien avec les problématiques de la société, oui laissons faire les autres.

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Je l'ai déja dit : les bonnes bibliothèques, respectueuses du pluralisme, jouent déja leur rôle à ce niveau, et depuis longtemps. Les autres ? Vous ne les verrez pas, car vous jouez entre vous, entre gens de bonne compagnie. Si vous remettez en cause vos pratiques, ça m'étonnerais que vous trouviez sujet à débat, puisque vous jouez dans la même cour. Les vrais combats sont ailleurs et difficiles à mener. Comme le soutien aux collègues qui se battaient contre les bibliothèques Front National dans les années 90.

Croyez-vous que mes collègues, dans leur immense majorité, aient besoin d'inviter Talents hauts, des livres pour la jeunesse qui bousculent les idées reçues, pour avoir des collections dignes de ce nom, et depuis fort longtemps ? Quand Rose Bonbonne est paru, en 1975, aux Editions Des Femmes, vous n'étiez même pas née !

Je vous souhaite donc de bons moments masturbatoires entre amis, thé, café, chocolat et petits gâteaux. J'espère que vos lieux de réunion comporteront des toilettes neutres, transgenre, comme à l'université de Tours. Ou que sinon, vous signerez au moins une pétition pour que cela se fasse. C'est un minimum, non ?

Inutile de me répondre. Le bobo qui refait le monde en passant un coup de Ripolin sur les combats des autres me fatigue énormément.

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il y a 21 minutes, Ferris a dit :

Inutile de me répondre. Le bobo qui refait le monde en passant un coup de Ripolin sur les combats des autres me fatigue énormément.

 

Oh @Ferris! Tu nous joues ton super papi ronchon là!

Allez déguste un bon verre de vin ou mieux un bonne bière avec du pain, du fromage, de la musique, tranquillement installé dans un fauteuil!

 

Moi je vais remettre mon nez dans mes bouquins d'enfance, des éditions des femmes à l'Ecole des loisirs , en passant par Harlan Quist, Le sourire qui mord... Mes madeleines de Proust...

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Il y a 3 heures, Ferris a dit :

Mais loin de moi l'idée d'empêcher les réflexions de gens qui se préoccupent enfin des questions discriminatoires, sujet, il est vrai, totalement nouveau.:whistle:

 

Ben, c'est la promo Benoîte Groult, Ferris.

Peut-être qu'il y a une certaine relation entre les éléments.

 

Sinon, l'agenda ENSSIB est bien chargé en journées d'étude ou rencontres, si tu ne veux pas celle-là, prends-en une autre. :flowers:

http://www.enssib.fr/lecole/agenda

 

 

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il y a 45 minutes, Ferris a dit :

Je l'ai déja dit : les bonnes bibliothèques, respectueuses du pluralisme, jouent déja leur rôle à ce niveau, et depuis longtemps. Les autres ? Vous ne les verrez pas, car vous jouez entre vous, entre gens de bonne compagnie. Si vous remettez en cause vos pratiques, ça m'étonnerais que vous trouviez sujet à débat, puisque vous jouez dans la même cour. Les vrais combats sont ailleurs et difficiles à mener. Comme le soutien aux collègues qui se battaient contre les bibliothèques Front National dans les années 90.

Croyez-vous que mes collègues, dans leur immense majorité, aient besoin d'inviter Talents hauts, des livres pour la jeunesse qui bousculent les idées reçues, pour avoir des collections dignes de ce nom, et depuis fort longtemps ? Quand Rose Bonbonne est paru, en 1975, aux Editions Des Femmes, vous n'étiez même pas née ! 

Je vous souhaite donc de bons moments masturbatoires entre amis, thé, café, chocolat et petits gâteaux. J'espère que vos lieux de réunion comporteront des toilettes neutres, transgenre, comme à l'université de Tours. Ou que sinon, vous signerez au moins une pétition pour que cela se fasse. C'est un minimum, non ?

Inutile de me répondre. Le bobo qui refait le monde en passant un coup de Ripolin sur les combats des autres me fatigue énormément. 

 

Oui, sûrement mon expérience trop jeune dans la profession : je vois des problèmes là où il y en a pas alors que tout a déjà été fait avant. Tant mieux si les collègues ont des collections dignes de ce nom. Tant mieux si les réflexions stéréotypées ne sont pas présentes dans les bibliothèques.Tant mieux si l’on trouve de l'infos partout et que l'on permette au public qui ne sont pas dans les "normes" de s'identifier dans les bibliothèques : je débarque vraiment alors !

J’en sais rien si cette journée se veut un « combat », si c’est « bobo » de proposer des retours d’expériences entre bib, partie la plus intéressante à mon sens, l’échange de nos expériences et l’occasion (enfin) de parler de ces sujets (oui, pas toujours abordés sur le terrain ni dans les formations), que ce soit pendant des journées d’études ou d’autres occasions plus informelles. Car j’ai bien compris que ça ne se fera pas ici. Je ne vous fatiguerai plus.

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Il y a 14 heures, B. Majour a dit :

Ben, c'est la promo Benoîte Groult, Ferris.

Peut-être qu'il y a une certaine relation entre les éléments.

 

Effectivement, j'avais remarqué, avec un temps d'hommage/interlude de 5 minutes. Benoîte appréciera....Mème les noms des bibliothèques ne sont pas anodins (Françoise Sagan, Olympe de Gouges, Louise Michel). Il y a un côté secte qui est assez plaisant. :D

Plus original, on apprend qu'il y a un Espace Genre à Strasbourg.

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Ah ? Le problème est que ça peut signifier le point Godwin ou une zone érogène . Entre les deux mon cœur balance car ce séminaire peut signifier les deux à la fois, avec toujours le doute en arrière plan.

 

1) Le point G est une zone précise située dans la paroi antérieure du vagin. On appelle aussi cela la trigger zone , c'est à dire la région dont la stimulation enclenche l'orgasme. Son existence est très discutée par les sexologues dont certains nient l'existence.

 

2) De la loi de Godwin, du nom de Mike Godwin, et de point. Cette loi énonce que « plus une discussion dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s'approche de 1 ».

 

Or, là où les deux se rejoignent, c'est cette anecdote En plein débat sur le projet de loi pour le mariage pour trous, une formule du député PS Christian Assaf, qui a lancé mercredi 30 janvier au soir que "le temps du triangle rose est terminé", a indigné l'opposition. Pour certains politiques et journalistes,le député aurait, avec ces propos atteint le point Godwin. (https://www.caminteresse.fr/economie-societe/cest-quoi-un-point-godwin-1123376/)

 

Bref, tout ça est sexuel. Mon invitation à bien profiter de bons moments masturbatoires entre amis, thé, café, chocolat et petits gâteaux, était donc très juste.Cette prétendue journée professionnelle sent à plein nez la partouze déguisée. En fait c'est probablement un canular de potaches ensibbeux. Il est regrettable que l'ENSSIB tolère de tels excès.Merci Louve pour cette information. 

 

Je vais chercher immédiatement quel est mon point G, en tant qu' ancien transgenre, anciennement sodomisé par l'Eglise, issu de parents aussi incestueux que divorcés, initiateur de plaisirs détournés avec ma cousine, et finalement bibliothécaire féministe, je dois trouver ce qui cloche...et si j'ai une place dans les collections des bibliothèques responsables. Je vais me faire aider par ma voisine de palier qui, par chance est une lesbienne contrariée, mariée de force à un alcoolique pédophile d'origine roumaine. Donc une personne ouverte.  Il n'y a pas de problème qui ne trouve sa solution, c'est bien connu. Après c'est une question de contexte....:drool:

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Quand tu es là je suis toujours en forme....:heart:

Les anciens soixante-huitards sont toujours présents. Nous sommes la seule génération qui aura toujours 30 ans....

 

Plus sérieusement je ne sais pas. De temps en temps, pour la déconne, bien, sûr. Et pour donner quelques fessées ici ou là. Mais pour le fond des choses, à la vitesse où je vois non seulement les bibliothèques mais la notion même de service public se dégrader, pas seulement en termes de moyens mais surtout en termes de mentalités, et par de jeunes collègues, je doute que mes interventions, forcément hors sol puisqu'en retraite, puissent être longtemps reçues comme crédibles. A moins d'appartenir aux instances chenues et suprêmes de l'ABF, il n'y a pas de place pour un type de terrain en retraite, et qui a sacrifié sa "carrière" justement pour rester un homme de terrain, proche des gens, sur ce type de forum où je sens trop les petits arrivistes, bourrés d'auto-satisfaction dès qu'ils ont bouclé une de leurs sacro-saintes animations, fut-ce au détriment de la qualité d'accueil des publics.

J'aime mes lecteurs. Réellement. Infiniment plus que la littérature. Et je ne parle même pas des Tiers lieux. Je pense très sérieusement que les bibliothèques que nous avons ouvertes et démocratisées dans les années 70/80, vont devenir des lieux du tout et du n'importe quoi. Et qu'on s'en réjouira, parce qu'on se réjouit toujours quand il y a du "ça marche". Pragmatisme, le virus de notre mort. Mais tant que ça marche, on ne va pas cracher dans la soupe. J'ai vu naître et mourir de ce pragmatisme éhonté les MJC. 70 ans d'histoire.

 

Ils clament encore ces mots, censés les définir : 

« Aider chacun à développer sa sensibilité comme son intelligence, lui fournir les moyens de culture que réclame son épanouissement »  

"Les Maisons des Jeunes et de la Culture (MJC) sont des associations d’Education Populaire qui travaillent à l’émancipation individuelle et collective de tous.

"Les Maisons des Jeunes et de la Culture sont donc ouvertes à tous. Elles offrent à la population, aux jeunes comme aux adultes, en prenant conscience de leurs aptitudes, la possibilité de progresser à tous les âges de la vie. Elles visent à développer la personnalité de chacun dans la convivialité, en développant l’ouverture au collectif, au monde, aux idées et au sensible, afin de devenir citoyen actif et responsable d’une communauté vivante.En cela, les MJC s’inscrivent pleinement dans une démarche éducative."

"Ces pratiques visent à permettre l’épanouissement de chacun dans l’intérêt du collectif."

 

Tu ne trouves pas, ma Louve, que cela commence à ressembler furieusement à la façon dont les bibliothèques sont en train de redéfinir leur place , Orsenna et mission citoyenne aidant ? Moi si. Et je le vois sur le terrain.

 

Le problème c'est cette confusion des genres ne peut que nuire à notre identité, la noyer. Or les MJC je n'en ai plus aucune aujourd'hui sur mon territoire rural. Leur statut associatif a certes favorisé leur dispersion et leur absence là où elles seraient le plus utiles, mais surtout, elles n'ont pas pu ou pu conserver leur identité.

 

Voilà comment elles se définissaient en 1948 : « Nous voudrions qu'après quelques années une maison d’école au moins dans chaque ville ou village soit devenue une maison de la culture, une maison de la jeune France, un foyer de la nation, de quelque nom qu'on désire la nommer, où les hommes ne cesseront plus d’aller, sûrs d’y trouver un cinéma, des spectacles, une bibliothèque, des journaux, des revues, des livres, de la joie et de la lumière »

 

Étonnant, non ?, comme dirait Desproges . Oui étonnant. Eh bien les bibliothèques vivent la même mutation, sans s'en rendre compte. En les remplaçant parfois. Le message "citoyen" est quasi- identique. Leur évolution vers le néant identitaire aussi.

 

Alors non à la joie et la lumière. Pas à ce prix là.

Modifié par Ferris
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  • 2 weeks later...

Eh bien, ce thread m'aura fait créer un compte juste pour pouvoir y répondre ! (Merci Ferris)

 

Je trouve assez hallucinant les réponses à ce sujet, et pour quelqu'un qui dénonce l'entre soi à base de thé et petit gâteau, le moins qu'on peut dire est que vos interactions sont bien ronronnantes, et que je trouve assez dingue de voir des blagounettes sur le Point G entre deux assertions étrange à base de "Les vrais combats, c'est ceux d'avant" et autres "L'écriture inclusive, c'est un truc de bobo répugnants"

 

Ce qui est génial avec la bonne vielle rhétorique du "Ça, c'est le travail de l'école", c'est qu'en fait, tout pourrait être le travail de l'école. Un peu comme les fulgurants penseurs qui se croient incisif en déclarant d'un air possédés "Mais tu sais dans la vie, tout est politique". Bref, puisque les bibliothèques ne semblent donc servir à rien, fermons les ?

 

Peut on nier les problématiques de genres à l'échelle de la société ? Qu'il s'agisse du sexisme le plus quotidien aux affres de la culture du viol. Peut-on sérieusement dire que les bibliothèques n'ont pas de rôle à jouer, alors même qu'elle se veulent des lieux de la culture et de l'éducation populaire ? Alors évidement, c'est plus facile de donner dans l'humour vaseux à base de blague sur les toilettes des Trans - Au passage, vous avez vu les états unis ? Vous pouvez sérieusement dire qu'un sujet qui conduit à littéralement oppresser légalement une partie de la population est un faux problème ?

 

Et quand bien même l'idée qu'une idéologie féministe puisse être portée en bibliothèque semble vous déranger- J'ai le sentiment qu'il s'agit pour vous d'un gros mot...- peut-on réellement se moquer d'une journée qui, à tout le moins, vise à développer des lieux plus inclusifs ? (A moins qu'il ne s'agisse ici d'un autres mot interdit...)

 

Pour le bibliothécaire que je suis (Car oui, je suis un homme, et qui grince fortement des dents quand on se moque d'une journée d'étude sous prétexte que la majeure partie des intervenants sont des femmes), il semble complètement surnaturel de plomber des initiatives visant à porter les combats progressistes modernes. C'est encore plus ridicule quand l'argument apporté n'est pas que les bibliothèques ne devraient pas être des lieux de luttes, mais que, apparemment, les combats importants - Qui ne seront pas nommés - ont de toute façon déjà étés gagnés dans les années 70.

 

Je passerais sur le bon vieux vocabulaire réactionnaire, se voulant le rempart contre la bien-pensance (Je suis toujours surpris de constater qu'il est mal de penser bien), contre les "outrances" féministes (Et dire qu'elles ont le droit de votes !) et autres joyeusetés du genre. (Rassurez vous : L'utilisation du mot genre est ici apolitique)

 

Aussi, en constatant au quotidien que le sexisme est rampant, aussi bien entre usagers qu'entre collègues, d'ailleurs, je ne peux pas comprendre qu'on se contente de balayer tout cela au loin d'un "Les bibliothèques c'est le pluralisme", faisant du sexisme une farce, et de tout comportement visant à l'atténuer un délire de "Bobo". 

 

Enfin, quelle confusion mentale étrange et quelle pauvreté intellectuelle que cette opposition entre pluralisme et inclusivité, alors que tout l'enjeu des problématiques de genre en bibliothèque est bien de faire une place à des identités plurielles. 

Modifié par Zed
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Il y a 3 heures, Zed a dit :

Et quand bien même l'idée qu'une idéologie féministe puisse être portée en bibliothèque semble vous déranger- J'ai le sentiment qu'il s'agit pour vous d'un gros mot.

 

Il y a 3 heures, Zed a dit :

les bibliothèques ne devraient pas être des lieux de luttes,

 

Il y a 3 heures, Zed a dit :

Les bibliothèques c'est le pluralisme"

 

Bon, eh bien je vous remercie d'avoir rappelé les points essentiels, sur lesquels il n'y a pas à revenir.

 

J'apprends aussi que le discours contre la bien-pensance (et ses nombreuses associations qui passent leur temps à intenter des procès à tout le monde et à faire précisément interdire livres, expositions et films ) est réactionnaire. C'est un comble. Je pensais que la bien-pensance, représentée par le renouveau de la croisade anti-genre, du Vatican aux Manifs pour tous, représentait aujourd'hui la réaction qu'il faut combattre . Où alors vous vous situez de leur côté. La bien-pensance ce n'est pas "penser bien", comme vous le dites, La bien-pensance désigne l'opinion et le comportement des personnes bien-pensantes, « dont les idées sont conformistes » et soumises au politiquement correct. Allez donc dire aux réprésentants de la maison d’édition Talents hauts, remarquable par ailleurs, et qui se définissent eux-mêmes comme tordant le cou aux clichés, qu'il représentent la bien-pensance, donc le conformisme, ils vont rigoler.

 

Je découvre enfin que pour vous, commencer cette lutte à l'école et par l'école n'est qu'une formule creuse. Renseignez-vous un peu avant de dire des énormités pareilles.

 

Il y a 3 heures, Zed a dit :

Peut on nier les problématiques de genres à l'échelle de la société ? Qu'il s'agisse du sexisme le plus quotidien aux affres de la culture du viol. Peut-on sérieusement dire que les bibliothèques n'ont pas de rôle à jouer, alors même qu'elle se veulent des lieux de la culture et de l'éducation populaire ?

 

Belle formule réthorique (déclamation emphatique à l'éloquence creuse, purement formelle) . Je n'ai jamais nié l'existence du sexisme dans la société, je dis simplement que les bibliothèques doivent le dénoncer par le simple pluralisme de leurs collections. Pas par du militantisme ni de l'idéologie. Et que, oui, si vos combats se focalisent sur l'écriture inclusive, ils seront loin d'avoir la portée d'autres combats d'aujourd'hui, bien plus près du vécu des gens.

 

Tout le reste de votre discours n'est qu'un ramassis d’interprétations abusives et, ce qui est plus grave, de déformations de propos (je n'ai jamais parlé de bobos "répugnants", ni dit que "Les vrais combats, c'est ceux d'avant", etc...quand vous faites des citations, soyez correct).

 

Et à part ça, je vous emmerde, bien entendu. (Eh oui, je sais, cette formule n'est pas politiquement correcte, justement, ça va vous changer)

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Et pourtant, dès que le mot bien pensance - Et politiquement correct aussi, d'ailleurs - est utilisé aujourd'hui, c'est toujours pour désigner ces salauds de gauchos qui pense que les roms ne sont pas systématiquement des voleurs, que les femmes n'ont pas à se faire emmerder dans la rue en permanence, et que les homosexuels ne sont pas un lobby voulant contrôler le monde.

Essaye de consulter un peu les médias d'aujourd'hui, au lieu de mariner dans vos souvenirs d'il y'a 40 ans, ça vous fera du bien. 

 

Quand aux citations abusives, gagnons du temps

 

Autant je respecte les avancées sociales et sociétales importantes qu'ont produit les vrais combats, menés notamment dans les années soixante-dix
Le bobo qui refait le monde en passant un coup de Ripolin sur les combats des autres me fatigue énormément.

Oui oui, c'est bien vous quelques post-au dessus. L'âge qui rends un peu sénile ? (Je me permet, puisque apparemment vous vous sentez libre de partir très vite dans l'insulte)

 

Mais je vous en prie en tout cas, emmerdez-moi. Ça me semble beaucoup plus rassurant qu'un vieux con dans votre genre en vienne la, plutôt qu'il s'embourbe dans une défence de ses idées dont il semblerait bien incapable.

Ronronnez-bien.

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il y a 56 minutes, Zed a dit :

Et politiquement correct aussi, d'ailleurs - est utilisé aujourd'hui, c'est toujours pour désigner ces salauds de gauchos

 

Oui, uniquement par les gens de droite....voire davantage. Vous voilà démasqué.:D

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  • 2 years later...
Le 04/06/2018 à 15:26, Ferris a dit :

Ce débat permanent est donc un faux débat, de plus en plus "bobo".

En pause, je lis l'une de vos interventions passées, Louve, et, bien que je les aie souvent critiquées, je dois admettre que celle dont je cite un passage mérite d'être saluée, même si elle date. Adepte impénitent du mauvais goût, j'irais jusqu'à dire qu'il faut en avoir (des couilles) pour prendre le contrepied de la nouvelle doxa et défendre un point de vue digne et censé - même si je ne le partage pas entièrement.

J'en rajoute une couche : à l'heure actuelle, il n'y a rien de plus snob que la pratique de "l'écriture inclusive", ce tic de bobo, toujours prompts à se distinguer du vulgaire, et dont pas mal de collègues sont désormais affligés.

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